·Date de naissance : 5 Octobre 1980
· Lieu de naissance : Doncaster
· Nationalité : Anglaise
· Numéro de course : #52
· Site officiel : http://www.jamestoseland.com/
Palmarès:
Titre de champion du monde
Superbike: 2 (2004-2007)
Général:
Saison 1998 : 19ème Championnat du monde Supersport Honda (18 points)
Saison 1999 : 11ème Championnat du monde Supersport Honda (59 points)
Saison 2000 : 12ème Championnat British Superbike Honda (101 points)
Saison 2001 : 13ème Championnat du monde Superbike Ducati (91 points)
Saison 2002 : 7ème Championnat du monde Superbike Ducati (195 points)
Saison 2003 : 3ème Championnat du monde Superbike Ducati (271 points)
Saison 2004 : Champion du monde Superbike Ducati (336 points)
Saison 2005 : 4ème Championnat du monde Superbike Ducati (254 points)
Saison 2006 : Vice Champion du monde Honda (336 points)
Saison 2007 : Champion du monde Superbike Honda (415 points)
Saison 2008 : 11ème championnat du monde MotoGP Yamaha (105 points)
Saison 2009 : 14ème championnat du monde MotoGP Yamaha (92 points)
Saison 2010 : 9ème championnat du monde Superbike Yamaha (187 points)
Saison 2011 : 22ème Championnat du monde Superbike BMW (13 points)
Statistiques en GP :
GP disputés : 34
Victoires : 0
Podiums : 0
Pôles : 0
Points en carrière : 197
Meilleurs Tours : 0
Statistiques en Superbike :
Courses disputés : 218 (201 en Superbike, 17 en Supersport)
Victoires : 16 (en SBK)
Podiums : 61 (en SBK)
Pôles : 4 (en SBK)
Points en carrière : 2175 (2098 en SBK, 77 en SSP)
Meilleurs Tours : 2
Récapitulatif de ses résultats:
Biographie:
James nait à Doncaster en 1980, mais grandit avec sa mère après la séparation de ses parents. Alors que sa mère vit en couple avec Ken Wright, James l’adopte comme un second père et s’intéresse aux hobbies de son beau père qui sont les sports mécaniques et monte sur ses premières motos. Parallèlement le jeune James prend des cours de piano dès l’âge de huit ans et étudie à la Wales High School de Kiveton Park.
Alors que sa mère lutte pour gagner sa vie, James et son beau père prennent part aux courses de motocross et meeting de trial à travers le Royaume Uni. Mais James rompt les liens avec son beau père après la fin de la relation entre les deux parents préférant soutenir sa mère en dépression. Il continue ses cours de piano jusqu’à obtenir le Grade 6 mais cela ne lui permet pas de rentrer au London College of Music.
Peu importe, une carrière dans la moto commence pour James avec en 1995 ses débuts sur piste dans le Junior Road Race Champion puis arrive en 125cc dans le championnat britannique. Après un passage en British Supersport et en championnat d’Europe, James a l’occasion de démontrer son talent grâce à un contrat avec l’équipe Honda Castrol en World Supersport dès 1998 pour rouler sur une CBR600. Il termine 18ème puis 11ème lors des ses deux années avec comme meilleur résultat une 6ème place en 1999 sur le circuit de Kyalami.
Pour s’habituer au 1000cc, James retourne dans le Championnat anglais avec un contrat à la clé pour le team Honda de Paul Bird en Superbike. Malheureusement, il se blesse et manque quatre courses. Il marque malgré tout 101 points et termine 12ème du championnat avec sept places parmi les 8 meilleurs.
Il revient en championnat du monde en 2001 avec cette fois-ci un contrat en Superbike sur une Ducati, avec Neil Hodgson comme coéquipier. Pour sa première année, il termine le championnat en 13ème position avec comme meilleur résultat une 6ème place à Brands Hatch.
Pour 2002, il reste sur Ducati mais cette fois dans le team HM Plant, et devient un membre régulier du top 10 avec son premier podium à la clé sur le circuit d’Assen. Il termine la saison en 7ème position finale avec un total de 195 points.
Continuant sur sa lancée avec son équipe en 2003, James devient un des favoris pour le titre et compte plusieurs podiums sur l’année avec sa première victoire lors de la seconde manche d’Oscherleben. Malheureusement de trop nombreuses chutes, ainsi que l’archi domination de Neil Hodgson (puis de Ruben Xaus), qui remportèrent 20 des 24 manches de la saison, l’empêche de terminer les courses en première position. Il réalise sa première pôle position lors de la dernière manche à Magny Cours.
Après le départ de Hodgson vers la MotoGP, Toseland a l’opportunité de devenir pilote officiel pour Ducati Fila pour la saison 2004. En arrivant dans un team officiel, on n’attend qu’une chose : le titre et rien d’autre. De plus il doit faire face à la concurrence de son coéquipier, le français Régis Laconi. La saison de l’anglais débute idéalement avec une victoire puis une deuxième place en Espagne. Une troisième place mais aussi un abandon en deuxième manche en Australie laisse un goût mitigé à l’anglais. Puis à Saint Marin, alors que Laconi qui dispose de la même machine obtient le doublé sur le circuit de Misano, James, qui n’aime pas ce circuit, n’arrive pas à faire mieux que 10ème puis 6ème. Arrive ensuite quatre secondes places consécutives à Monza et Oschersleben, qui permettent à l’anglais de consolider sa première place au classement général malgré de nouvelles victoires pour Laconi qui, malheureusement pour le français, est moins constant que son coéquipier. La mi saison de l’anglais est moyenne pour un prétendant au titre mais Toseland prend les points « intermédiaires », ces points qui en fin de saison peuvent faire basculer un championnat. Alors que le titre semble bien parti pour revenir à Régis Laconi, Toseland réussit une fin de saison de toute beauté avec quatre podiums à Assen et Imola (alors que Laconi malgré un doublé à Imola ne termine pas mieux que 5ème et 3ème à Assen).
Le titre se jouera donc entre les deux hommes lors de la manche finale de Magny Cours, Laconi menant le championnat avec 295 points contre 291 points pour Toseland. Une première manche exceptionnelle d’intensité entre Haga et Toseland tourne à l’avantage de l’anglais, alors que Laconi ne termine que 3ème. Toseland prend ainsi la première place du championnat pour 5 points alors que s’élance la dernière manche de cette année 2004. Si Toseland termine devant Laconi, il remportera le titre. Mais au moindre faux pas dans ces 23 derniers tours et le rêve du pianiste pourrait s’envoler. Et en cas d’égalité entre les deux hommes, le titre reviendra à Laconi, aux nombres de premières places. Mais pas besoin de calculs en fin de course, Toseland terminant devant Laconi pour 2 petites secondes. L’anglais peut ainsi éclater sa joie et savourer ce premier titre mondial.
Pour 2005, James défend son titre en restant dans la même équipe, mais se blesse dès les essais de pré saison et ne termine pas sur le podium lors des six premières courses de la saison. Six podiums et une seule victoire à Silverstone agrémente son année, ce qui est bien trop peu pour conserver son titre. Les Ducati, si dominatrices en 2004 (7 pilotes parmi les 8 meilleurs au général, seul Vermeulen sur sa Honda empêche un sans faute de la marque de Borgo Panigale), souffrent avec le retour de Suzuki et de Yamaha au premier plan. Malgré tout, Toseland est le meilleur pilote de la marque italienne et termine le championnat en 4ème position derrière Corser, Vermeulen et Haga. Malheureusement cela ne suffit pas pour conserver sa place dans l’équipe italienne, surtout avec le retour du légendaire Troy Bayliss.
Avec le départ de Chris Vermeulen vers la MotoGP, Honda Ten Kate recherche un pilote capable de remporter le titre et se tourne logiquement vers James. Le pilote anglais accepte le deal et se doit de s’habituer à une nouvelle moto, bien différente de sa Ducati. Mais dès la première manche au Qatar, James prouve que son choix n’était pas par défaut avec une magnifique victoire sur le circuit Qatari de Losail après une magnifique bagarre face à Bayliss. Mais la domination de l’australien sur sa Ducati est impressionnante et James ne peut que s’incliner face au talent de l’ancien pilote MotoGP qui remporte huit courses consécutives.
Grâce à une bonne fin de saison au Lausitzring ainsi qu’à Magny Cours, James remporte son duel face à Troy Corser pour la place de vice champion du monde. Avec trois victoires et douze podiums, James se voit offrir la chance de changer de catégorie et de prendre place en MotoGP sur une Ducati du team D’Antin. Mais le pianiste anglais refuse et préfère assurer son avenir proche avec le team Honda Ten Kate avec comme objectif de remporter le titre puis éventuellement obtenir un guidon en MotoGP sur une machine du blason ailé.
La saison 2007 commence excellemment bien avec trois victoires et deux deuxièmes places lors des cinq premières courses de la saison. Il se retrouve logiquement en tête du championnat. Grâce à ce bon début de saison suivi de deux autres victoires, To52land devient favori pour le titre de champion. Malgré tout, Noriyuki Haga est toujours aussi constant et la bagarre entre les deux pilotes est intense en fin de saison. Toseland prend un avantage grâce à son doublé sur ses terres de Brands Hatch.
James doit aussi faire face à Max Biaggi qui découvre la catégorie mais dont l’expérience de la course n’est plus à prouver. Alors qu’il ne reste que le week-end de Magny Cours et donc 50 points maximum à distribuer, Toseland, Haga et Biaggi se tiennent en 33 points. Les trois pilotes peuvent encore remporter le titre et l’anglais est celui avec le plus de pression, lui qui mène le championnat depuis le premier round du Qatar. Grâce à une 7ème place puis à une 6ème place, James remporte le titre avec deux petits points d’avance sur Haga, vainqueur des deux manches françaises. Mais cela fut très dur après pourtant une pôle position. Malheureusement un accrochage avec Lorenzo Lanzi (son ex-coéquipier chez Ducati) dès le premier virage de la première manche donne des sueurs froides aux fans de l’anglais, mais en bon virtuose, James revient sur la piste et remonte en 7ème position. Pour être titré, James se doit de terminer la dernière course au pire à la 8ème place quelque soit le résultat de Haga. Une gestion intelligente de la course lui permet de célébrer devant les fans français cette magnifique saison.
Il peut ainsi quitter le championnat du monde Superbike sur une bonne note et avec ce titre de champion du monde qui échappait à Honda depuis 2002 et Colin Edwards. Signe du destin, il retrouve l’américain pour son arrivée en MotoGP dans l’équipe française Tech3 sur une Yamaha. Il sait que la partie ne sera pas facile, avec huit circuits inconnus que ses adversaires apprivoisent depuis de nombreuses années mais il se montre rapide dès ses premiers tours de roues.
Dès la première course de la saison 2008, le pilote anglais se montre à son avantage lors des qualifications du GP du Qatar, avec une première ligne, à seulement 0.255 seconde de la pôle. Il devance son coéquipier pour la première ligne 100% Yamaha depuis de nombreuses années. En course, après un bon premier tour conclu en 3ème position, il ne peut contenir Lorenzo, Stoner ou Dovizioso. Il lutte avec Andrea Dovizioso et Valentino Rossi lors des derniers tours pour prendre la 4ème place mais ne peut doubler les deux italiens. Mais ses adversaires commencent à critiquer le pilotage et les dépassements rugueux de la part de l’anglais.
Les courses suivantes en Espagne, France ou Portugal confirme ses prédispositions lors des qualifications avec des bons chronos. Sa première contre performance arrive lors de la 4ème course en Chine avec une 12ème place sur piste mouillée puis un abandon en France. Le premier véritable accroc arrive lors de la 8ème course alors que James est attendu par tout un peuple pour son Grand Prix national. Il revêt les couleurs du drapeau de Saint George mais sa course se termine dès le premier virage après une chute. Il peut malgré tout repartir à une quarantaine de secondes du peloton mais sa course sera longue et sans éclats.
Souvent présent dans le top 10, James n’arrive pas à élever son niveau et souffre des nombreux problèmes des pneus Michelin qui équipent sa Yamaha. Il termine 13ème en République Tchèque mais 3ème pilote Michelin. Sa fin de saison ne sera sauvée que par une belle 6ème place en Australie après s’être battu pendant une bonne partie de la course avec Jorge Lorenzo et Valentino Rossi. Mais une indigne 18ème place à Indianapolis, puis un abandon en Malaisie ainsi que des places en dehors des 10 laissent un goût amer pour cette saison 2008. Toseland termine sa première saison en 11ème position générale mais il se doit de montrer plus lors de l’année 2009 en étant plus constant.
Mais 2009 ne commence pas de la meilleure des façons avec une polémique dès les essais de pré saison. James veut changer de chef mécanicien, Guy Coulon ne correspondant pas à l’anglais qui préfèrerait travailler avec son compatriote Gary Reinders. Hervé Poncharal accepte la demande de l’anglais pensant que l’amitié entre les deux britanniques ainsi que l’intelligence de Guy Coulon et de Colin Edwards pourraient être un bien pour un mal. Un « mur » est installé dans le stand Tech3 pour séparer les deux pilotes mais Colin Edwards ne se gêne pas pour répondre à son coéquipier par médias interposés. Toseland ne trouve pas le bon set up lors des essais puis se blesse lors de deux chutes au niveau du dos.
La saison commence très mal avec une 16ème place au Qatar puis des places aux alentours du Top 10. Une 7ème place en Italie ainsi que trois 6ème places à Assen sur son circuit fétiche tout comme à Donington devant ses fans ou à Indianapolis, seront les seules performances de la part de l’anglais. Dès la mi saison, on se doute que James aura du mal à continuer avec Tech3, surtout que Ben Spies, pilote Yamaha en World Superbike fait une excellente saison. Toseland traine son mal être dans le paddock alors que Colin Edwards rayonne sur la même machine, terminant souvent meilleur pilote privé et en bagarre avec certains pilotes officiels. Le point de non retour semble atteint à Laguna Seca, où James vole le départ, écope naturellement d’une pénalité mais ne s’arrête pas, et préfère continuer comme si rien ne s’était passé. Bien entendu il est disqualifié, Hervé Poncharal ne comprenant pas la réaction de son pilote.
Une nouvelle fois, James sera pénalisé en Australie après un nouveau faux départ. La fin de saison du pilote anglais est mauvaise avec comme meilleure place une 12ème position à Valencia.
Le 1er Octobre 2009, Yamaha annonce officiellement que Ben Spies, pilote de la marque aux trois diapasons en Mondial Superbike, rejoindra le Team Tech3 pour la saison 2010, prenant ainsi la place de Toseland. Le pilote anglais annonce de son côté qu’il retourne du côté du Mondial SBK, prenant ainsi la place de Spies. Il aura ainsi pour coéquipier le rookie et prometteur champion du monde Supersport, l’anglais Cal Crutchlow.
Des essais de pré saison compliqués puis un début de saison très moyen montre que James n’est plus le pilote qui fut champion du monde en 2007. De plus, la Yamaha R1 semble en retrait, en attestent les résultats mitigés du coéquipier de James. Mais les résultats arrivent lors de la deuxième manche à Valencia avec le premier podium de la saison pour le chanteur anglais. Le week end d’Assen sera très bon avec deux podiums suivi d’une belle première manche à Monza, grâce à une deuxième place derrière après une très grosse bagarre face à Max Biaggi et Cal Crutchlow. Mais ce sera malheureusement le dernier podium de James en Mondial Superbike, une chute en seconde manche gâche les courses suivantes après s’être blessé.
Mais la relation entre le pilote et la marque japonaise n’est pas au beau fixe, Yamaha n’ayant même pas proposé la place de Valentino Rossi, laissée vacante en mi saison après la blessure de l’italien et préférant engager leur pilote d’essais. La fin de saison sera quelconque pour l’anglais avec seulement une 4ème place comme bon résultat. Les dernières courses seront catastrophiques avec cinq abandons sur les six dernières manches alors qu’il apprend qu’il ne sera pas reconduit de la part de Yamaha qui préfère prendre Eugene Laverty ainsi que Marco Melandri. James se retrouve sans guidon alors que la saison se termine. Malgré son week-end français catastrophique, James en profite pour discuter avec certains teams managers et trouver place dans l’équipe numéro 2 de BMW, le team BMW Italia Motorrad. Il termine la saison à une anecdotique 9ème place.
Alors que l’on pense que la signature dans le team numéro 2 allemand est un pas en arrière pour sa carrière, Ayrton Badovini, son coéquipier, signe de bons chronos. Malheureusement pour James, il est victime d’une grosse chute lors d’essais privés sur le circuit d’Aragon 10 jours après la manche inaugurale de Phillip Island et se blesse assez sérieusement au poignet.
Il manque ainsi les trois week-ends de courses suivantes en Angleterre, Pays Bas, et Italie et revient pour la manche de Miller Motorsport aux Etats Unis mais ne peut défendre ses chances correctement, décide après la première course de ne pas prendre plus de risques et préfère ne pas prendre le départ de la deuxième manche. Encore trop diminué, James fait l’impasse sur les courses de San Marin, Aragon et Brno. On se pose de plus en plus de questions sur la suite de la carrière de l’anglais et malheureusement le verdict tombe après un retour compliqué en Angleterre et au Nurburgring. Trois 13ème places et une nouvelle chute sous le déluge allemand quelques minutes avant l’interruption de course mettent fin à la carrière de James Toseland. Son poignet blessé ne cicatrise pas, la chute du Nurburgring n’arrangeant pas ses affaires, James écrit un émouvant communiqué sur son site Internet expliquant pourquoi il préfère arrêter et ne pas continuer les courses :
LETTRE A MES FANS :
« Je voulais vous écrire une lettre personnelle pour vous expliquer les facteurs ayant forcé ma décision de m’arrêter et profiter de l’occasion pour vous remercier de tout le soutien que vous m’avez donné durant ma carrière.
Comme vous le savez tous, j’ai eu des moments difficiles depuis ma blessure au poignet droit lors des tests d’Aragon en début d’année. Après avoir vu les docteurs, il m’avait annoncé que les dégâts à mon poignet pouvaient compromettre la suite de ma carrière, mais nous avons décidé d’un commun accord de tout faire pour continuer la course.
Après avoir manqué beaucoup de courses et avoir chute dans de terribles conditions au Nurbrugring, j’ai revu mon docteur, Mike Hayton, cette semaine et le diagnostic était le pire auquel je m’étais préparé.
Je dois penser à la sécurité des autres pilotes sur la piste ainsi qu’à ma propre sécurité. Je sais que je ne retrouverai jamais une condition optimale pour le plus haut niveau et il serait injuste de ma part d’occuper un très bon guidon en SBK, alors que de jeunes pilotes talentueux, en pleine forme pourraient faire mieux.
Evidemment la décision a été difficile à prendre mais je n’ai pas d’autres solutions. J’ai essayé de tout mon possible ces derniers mois mais la triste réalité est que rien de tout cela n’a fonctionné et mon poignet ne sera jamais guéri suffisamment pour reprendre le guidon.
Vous avez été incroyable dans les meilleurs comme dans les pires moments de ma carrière et vous étiez presque comme une deuxième famille pour me soutenir. Alors, merci pour tout et j’espère que vous avez été fiers. »
On ne pourra que saluer les raisons du pilote britannique. Alors que beaucoup n’auraient pas voulu rendre les armes et continuer coûte que coûte en touchant un très bon salaire, James, grand seigneur, comprend qu’il est temps de passer la main. Au final, un goût d’inachevé pour tous les fans de motos de ne pas avoir vu une sortie digne de ce nom pour le double champion du monde, un pilote qui nous aura fait vibrer pendant plusieurs saisons, même si depuis trois ans les résultats n’étaient plus conformes à ses attentes. Mais James Toseland restera un grand pilote, conscient de son niveau en fin de carrière.
Aujourd’hui, James souhaite recommencer la musique, qu’il avait plus ou moins abandonnée depuis plusieurs années, et continuer dans le monde du paddock Superbike.
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