A l’Estoril, Rossi veut se préparer pour la phase la plus intense de la saison
Avec Le Mans, Indianapolis et Silverstone, le circuit de l’Estoril est le seul sur lequel Ducati ne s’est jamais imposée. Piste affichant la moyenne la plus lente du calendrier MotoGP, elle promet d’être un juge de paix intraitable pour la capacité des motos à entrer et sortir convenablement des virages, tout en imposant une longue ligne droite et un virage à grande vitesse qui risquent de privilégier les puissantes Honda.
Pour sa part, Valentino Rossi affiche des statistiques prometteuses à l’Estoril : après avoir disputé le Grand Prix du Portugal à onze reprises, il s’y est imposé cinq fois et est monté cinq autres fois sur le podium. Depuis qu’il évolue en catégorie reine, il n’est jamais descendu en-dessous de la quatrième place, obtenue en 2009.
Le pilote italien devrait également pouvoir compter sur un physique plus affûté, fruit du repos qu’il a pu observer depuis le Grand Prix d’Espagne. « Avec le report du Grand Prix du Japon, nous avons eu trois semaines sans courses. Après les essais de la GP12 à Jerez, j’ai pu débrancher un peu, tout en continuant à m’entrainer pour récupérer physiquement, » souligne Valentino Rossi. « Nous allons maintenant à l’Estoril, une piste qui me plait assez et où nous continuerons à travailler sur les réglages de la GP11, en particulier pendant la journée d’essais de lundi. »
En vue de la journée d’essais programmée lundi, Rossi recevra des mises-à-jours actuellement développées par Ducati au Mugello : le constructeur y bouclera demain une séance d’essais visant à pousser le développement de la Desmo16, avec un nouveau châssis plus flexible et probablement de nouvelles évolutions de fourches. Si les progrès sont jugés édifiants, les mises-à-jours pourraient même être fournies à l’équipe de course durant le week-end.
La météo pourrait également tourner à l’avantage de Ducati si le binôme Rossi-GP11 parvient à retrouver l’osmose affichée sur la piste humide de Jerez. Pourtant, le champion italien ne se mouille pas : il espère pouvoir travailler sur le sec… « A l’Estoril, les conditions sont souvent incertaines car c’est une région très ventée et proche de l’océan. La météo peut se révéler très variable, en particulier au printemps. Même si nous étions déjà compétitifs sur le mouillé à Jerez, j’espère que nous aurons du soleil au Portugal pour exploiter au mieux le temps de piste. Nous avons besoin de mieux comprendre la moto et de travailler sur le développement, dans l’objectif d’être plus rapides sur le sec pour la phase la plus intense du championnat qui débutera en juin : nous aurons alors six courses en l’espace de huit semaines, » rappelle-t-il.
source: automoto365.com