Loris Capirossi a beau jouir d’une expérience de plus de 20 ans en championnat du monde, la mesure que lui confère son statut de vétéran connaît des limites.
Les démarches qu’il a entreprises pour quitter Suzuki dès que possible (cela aurait pu avoir un effet immédiat s’il avait remplacé Edwards dans le cas où le Texan aurait lui-même remplacé Rossi pendant sa convalescence) sont un signal évident de la patience réduite à néant du pilote italien.
Pour autant, l’option Tech3 s’étant évanouie, Capirossi n’a d’autres solutions que d’honorer jusqu’à la fin de la saison son contrat avec Suzuki et de tenter d’améliorer ses performance course après course. Dans cette démarche, Assen ne lui a apporté aucune satisfaction nouvelle et c’est à une lointaine 13ème place qu’il a rallié l’arrivée de la course, après n’avoir jamais été plus haut que le 10ème rang en essais.
« Je ne sais vraiment pas quoi dire après ce week-end, » admettait Loris Capirossi samedi soir. « Quand j’essaye d’être plus rapide que ce que j’ai fait durant cette course, j’ai l’impression que je vais tomber et, quand je fais tout pour atteindre l’arrivée, je le fais quasiment à la dernière position. Nous fournissons de gros efforts et je suis à la fois très en colère et très gêné, car toute l’équipe fait vraiment de son mieux en réalisant des modifications et en cherchant la meilleure solution. Simplement, nous ne la trouvons pas. »
« Dès le départ de la course, je n’ai eu aucun feeling. Il m’a fallu 3 ou 4 tours pour ressentir quelque peu les pneus, mais c’était trop tard, » souligne le pilote Suzuki. « Finir 11ème ou 13ème c’est pareil : dans les deux cas, je ressens la même chose et ça n’est clairement pas suffisant. Nous devons réaliser de gros changements pour le prochain week-end et tenter d’être plus compétitifs. »
Le meilleur résultat de la saison pour Capirossi est à ce jour la 9ème place qu’il a décrochée sur la manche d’ouverture. Depuis, il n’a atteint les points qu’au Mugello (10ème) et à Assen (13ème), victime de trois chutes sur les autres manches. La frustration du triple champion du monde est de plus en plus évidente à chaque Grand Prix. Un certain découragement pointe même dans l’attitude d’un pilote habituellement très généreux et combattif.
source: motogp.automoto365.com
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