francis
24/10/2007, 09h49
:) David Perret, le vice Champion de France Supersport (et lauréat du Trophée Bruno Bonhuil), s'est aligné en Championnat d'Europe ... et dans un team qu'il ne connaissait pas et une moto qu'il découvrait, il termine 2e de sa première course.
En exclusivité je vous met son communiqué que je reprendrai ensuite sur le site GMT Open et www.bonhuil.com (http://www.bonhuil.com) ...
Communiqué David Perret
Je vais vous raconter une belle histoire.
Elle se déroule dans le cadre d’une course de vitesse moto.
Un pilote français décide de participer à la dernière manche du championnat d’Europe supersport, organisée par l’Union Motocycliste Européenne à Cartagena en Espagne.
Afin de connaître un autre environnement, et une autre manière de travailler, il passe un accord avec le team Hollandais Benjam Motoren, habituellement engagé en Championnat du Monde supersport, avec des Honda CBR 600.
Deux séances d’essais sont programmées dès le Jeudi, afin de permettre au pilote, de découvrir le circuit, sur lequel il n’a jamais roulé, la moto (Honda CBR 2007), sur laquelle il ne s’est jamais assis, et l’équipe dont aucun membre ne parle la langue de Molière.
Et là, première surprise ibérique, avec une invitée surprise : la pluie, qui ne permet, à notre pilote, que de couvrir 8 tours au cours de la session matinale, et de ne même pas prendre la piste pour la séance de l’après-midi. Jour de déluge
Mais la confiance règne ! et le vendredi matin l’arrivée au circuit est saluée par des inondations inconnues dans la région depuis de très nombreuses années.
L’optimisme est enfin récompensé le vendredi après-midi, et notre futur champion peut enfin participer à la première séance d’essais libres officiels, dans des conditions de piste satisfaisantes, au cours de laquelle, il boucle 18 tours, et au terme de laquelle, il est pointé à un honorable 8ème rang.
Confiance toujours pour aborder la première séance qualificative, et dès le premier tour il réalise un tour en 1’40’’1, mais il n’y aura jamais de 2ème tour, puisqu’il est victime d’une chute, qui met fin aux prouesses de notre poulain, peut-être, un peu trop optimiste, à ce stade du meeting.
Confiance encore, pour la deuxième et dernière séance qualificative, abordée, avec une expérience de 27 tours, des réglages approximatifs, et des choix de pneus incertains, ce qui permet quand même, à notre pilote fétiche, d’accéder à la deuxième ligne, avec, de nouveau, le 8ème temps.
Confiance enfin, pour la course, puisque le choix de pneus est hésitant jusque sur la grille de départ , et que le premier essai de départ avec cette machine, encore inconnue, se fera en conditions course. Cette confiance est immédiatement justifiée, avec une superbe envolée, qui lui vaut de sortir du premier virage, en 4ème position. S’engage alors une bagarre somptueuse, avec tous les animateurs du Championnat d’Europe, dont les Italiens Diego Giugovaz, Champion d’europe en titre, l’expérimenté Fabrizio Pellizzon et le Portugais Miguel Praia, habituellement engagé en Championnat du Monde. Au 11ème tour, notre « nouvelle star » passe en tête sous les regards et commentaires ébahis et médusés de tous les managers et observateurs habitués à ce championnat. Il maintient cette position jusqu’au 18ème tour, et jusqu’à une tentative de dépassement par l’extérieur, dont profite Fabrizio Pellizon. A partir de ce moment, il se contente de cette place, qui est déjà largement au delà de ses objectifs les plus optimistes, et il franchit la ligne d’arrivée en deuxième position.
Toute ressemblance avec une histoire existante ou ayant déjà existée, n’est nullement fortuite, puisque c’est celle que vient d’écrire David Perret le week-end dernier à Cartagena.
De nombreux observateurs, dits avertis, avaient attribué, en partie, la performance qu’avait réalisé David, à l’occasion de sa course en mondial à Magny-cours, où il avait fini 15ème, à la connaissance, prétendue, parfaite qu’il avait du circuit. Par ce résultat, il démontre sa capacité et sa rapidité d’adaptation à un environnement totalement nouveau.
Une information à l’attention des connaisseurs et des initiés : Pellizzon pilote une Triumph ; décidément !!!!!
Les prochains rendez-vous sur la piste sont, de nouveau, programmés en Espagne, au mois de novembre et chez Wall Street Institute afin de mettre Shakespeare en concurrence avec Molière.
Relations presse : Jean-Claude Bruneau 06.76.46.52.19 jcbruneau@wanadoo.fr
http://www.dpms.fr
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En exclusivité je vous met son communiqué que je reprendrai ensuite sur le site GMT Open et www.bonhuil.com (http://www.bonhuil.com) ...
Communiqué David Perret
Je vais vous raconter une belle histoire.
Elle se déroule dans le cadre d’une course de vitesse moto.
Un pilote français décide de participer à la dernière manche du championnat d’Europe supersport, organisée par l’Union Motocycliste Européenne à Cartagena en Espagne.
Afin de connaître un autre environnement, et une autre manière de travailler, il passe un accord avec le team Hollandais Benjam Motoren, habituellement engagé en Championnat du Monde supersport, avec des Honda CBR 600.
Deux séances d’essais sont programmées dès le Jeudi, afin de permettre au pilote, de découvrir le circuit, sur lequel il n’a jamais roulé, la moto (Honda CBR 2007), sur laquelle il ne s’est jamais assis, et l’équipe dont aucun membre ne parle la langue de Molière.
Et là, première surprise ibérique, avec une invitée surprise : la pluie, qui ne permet, à notre pilote, que de couvrir 8 tours au cours de la session matinale, et de ne même pas prendre la piste pour la séance de l’après-midi. Jour de déluge
Mais la confiance règne ! et le vendredi matin l’arrivée au circuit est saluée par des inondations inconnues dans la région depuis de très nombreuses années.
L’optimisme est enfin récompensé le vendredi après-midi, et notre futur champion peut enfin participer à la première séance d’essais libres officiels, dans des conditions de piste satisfaisantes, au cours de laquelle, il boucle 18 tours, et au terme de laquelle, il est pointé à un honorable 8ème rang.
Confiance toujours pour aborder la première séance qualificative, et dès le premier tour il réalise un tour en 1’40’’1, mais il n’y aura jamais de 2ème tour, puisqu’il est victime d’une chute, qui met fin aux prouesses de notre poulain, peut-être, un peu trop optimiste, à ce stade du meeting.
Confiance encore, pour la deuxième et dernière séance qualificative, abordée, avec une expérience de 27 tours, des réglages approximatifs, et des choix de pneus incertains, ce qui permet quand même, à notre pilote fétiche, d’accéder à la deuxième ligne, avec, de nouveau, le 8ème temps.
Confiance enfin, pour la course, puisque le choix de pneus est hésitant jusque sur la grille de départ , et que le premier essai de départ avec cette machine, encore inconnue, se fera en conditions course. Cette confiance est immédiatement justifiée, avec une superbe envolée, qui lui vaut de sortir du premier virage, en 4ème position. S’engage alors une bagarre somptueuse, avec tous les animateurs du Championnat d’Europe, dont les Italiens Diego Giugovaz, Champion d’europe en titre, l’expérimenté Fabrizio Pellizzon et le Portugais Miguel Praia, habituellement engagé en Championnat du Monde. Au 11ème tour, notre « nouvelle star » passe en tête sous les regards et commentaires ébahis et médusés de tous les managers et observateurs habitués à ce championnat. Il maintient cette position jusqu’au 18ème tour, et jusqu’à une tentative de dépassement par l’extérieur, dont profite Fabrizio Pellizon. A partir de ce moment, il se contente de cette place, qui est déjà largement au delà de ses objectifs les plus optimistes, et il franchit la ligne d’arrivée en deuxième position.
Toute ressemblance avec une histoire existante ou ayant déjà existée, n’est nullement fortuite, puisque c’est celle que vient d’écrire David Perret le week-end dernier à Cartagena.
De nombreux observateurs, dits avertis, avaient attribué, en partie, la performance qu’avait réalisé David, à l’occasion de sa course en mondial à Magny-cours, où il avait fini 15ème, à la connaissance, prétendue, parfaite qu’il avait du circuit. Par ce résultat, il démontre sa capacité et sa rapidité d’adaptation à un environnement totalement nouveau.
Une information à l’attention des connaisseurs et des initiés : Pellizzon pilote une Triumph ; décidément !!!!!
Les prochains rendez-vous sur la piste sont, de nouveau, programmés en Espagne, au mois de novembre et chez Wall Street Institute afin de mettre Shakespeare en concurrence avec Molière.
Relations presse : Jean-Claude Bruneau 06.76.46.52.19 jcbruneau@wanadoo.fr
http://www.dpms.fr
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