Pasky
09/04/2010, 14h12
EDIT : J'ai déplacé ce message ici, car la moindre des choses c'est que VOXAN ai son topic...le message datait du 30/12/2009
Nouveau rebondissement dans la saga Voxan. Le seul repreneur en lice n'a pas versé le fonds de garantie demandé par le tribunal de commerce de Clermont-Ferrand. Ce dernier ne lui a donc pas accordé sa confiance.
Olivier Chapperon olivier.chapperon@centrefrance.com Surprise pour les uns, résignation pour les autres, la liquidation de Voxan prononcée hier par le tribunal de commerce de Clermont-Ferrand marque t-elle la fin de l'épopée de la seule moto française ?
Invitée par le tribunal à déposer un fonds de garantie de deux millions d'euros avant le 24 décembre, l'énigmatique Fortune immobilière du Luxembourg ne s'est pas exécutée. Le tribunal de commerce a donc conclu que le projet n'était pas viable.
Déjà marquée par une histoire mouvementée depuis sa création (lire par ailleurs), Voxan risque désormais de voir son nom et son savoir-faire dispersés. Ce sont également douze salariés et le président du directoire qui vont se retrouver sans emploi sur le bassin d'Issoire.
À moins que? Guillaume Maillard, le Pdg de Sodemo, le constructeur de moteurs basé à Magny-Cours, (Nièvre), ne revienne dans la course. Candidat à la reprise, il s'était retiré dans la dernière ligne droite, pensant pouvoir s'associer à la F.I.L. qui n'avait pas accepté. Hier soir, il indiquait être « attristé par cette nouvelle. Selon moi, il reste une place pour la filière moto en France. Mon offre était construite sur une action interrégionale (la construction des moteurs et le développement des machines à Magny-Cours, l'assemblage, le marketing et la commercialisation à Issoire, N.D.L.R.). Elle est toujours d'actualité. Mais la liquidation annonce l'arrivée des vautours. Je vais voir ce que je peux faire dès la semaine prochaine, notamment avec Issoire communauté et le Conseil général du Puy-de-Dôme ».
De son côté Gérard Guillet, vice-président en charge de l'économie à Issoire communauté, estime l'offre de Guillaume Maillard « intelligente car elle intéresse deux territoires et amène deux vitrines pour la marque. Nous sommes persuadés qu'une solution industrielle avec Sodemo reste possible ».
La première quinzaine de janvier sera déterminante : Voxan sera dépecée? ou sauvée in extremis.
Historique
En quatorze ans, la marque a autant fait parler d'elle pour ses déboires judiciaires que pour ses créations.
27 décembre 1995 : Voxan est créée par Jacques Gardette. L'objectif : créer une moto haut de gamme de fabrication 100 % française.
2002 : Placée en redressement judiciaire, la société est reprise par le groupe Merker-Yshima. Très peu fiable, ce repreneur est remplacé par Didier Cazeaux en juin de cette même année.
2006 : Endettée à hauteur de deux millions d'euros, la société licencie vingt-deux des trente-quatre salariés de la société.
2008 : La ville d'Issoire, qui demandait l'expulsion de Voxan des locaux qu'elle lui avait loués, est déboutée par le tribunal de grande instance de Clermont-Ferrand
:pleure::pleure:
Nouveau rebondissement dans la saga Voxan. Le seul repreneur en lice n'a pas versé le fonds de garantie demandé par le tribunal de commerce de Clermont-Ferrand. Ce dernier ne lui a donc pas accordé sa confiance.
Olivier Chapperon olivier.chapperon@centrefrance.com Surprise pour les uns, résignation pour les autres, la liquidation de Voxan prononcée hier par le tribunal de commerce de Clermont-Ferrand marque t-elle la fin de l'épopée de la seule moto française ?
Invitée par le tribunal à déposer un fonds de garantie de deux millions d'euros avant le 24 décembre, l'énigmatique Fortune immobilière du Luxembourg ne s'est pas exécutée. Le tribunal de commerce a donc conclu que le projet n'était pas viable.
Déjà marquée par une histoire mouvementée depuis sa création (lire par ailleurs), Voxan risque désormais de voir son nom et son savoir-faire dispersés. Ce sont également douze salariés et le président du directoire qui vont se retrouver sans emploi sur le bassin d'Issoire.
À moins que? Guillaume Maillard, le Pdg de Sodemo, le constructeur de moteurs basé à Magny-Cours, (Nièvre), ne revienne dans la course. Candidat à la reprise, il s'était retiré dans la dernière ligne droite, pensant pouvoir s'associer à la F.I.L. qui n'avait pas accepté. Hier soir, il indiquait être « attristé par cette nouvelle. Selon moi, il reste une place pour la filière moto en France. Mon offre était construite sur une action interrégionale (la construction des moteurs et le développement des machines à Magny-Cours, l'assemblage, le marketing et la commercialisation à Issoire, N.D.L.R.). Elle est toujours d'actualité. Mais la liquidation annonce l'arrivée des vautours. Je vais voir ce que je peux faire dès la semaine prochaine, notamment avec Issoire communauté et le Conseil général du Puy-de-Dôme ».
De son côté Gérard Guillet, vice-président en charge de l'économie à Issoire communauté, estime l'offre de Guillaume Maillard « intelligente car elle intéresse deux territoires et amène deux vitrines pour la marque. Nous sommes persuadés qu'une solution industrielle avec Sodemo reste possible ».
La première quinzaine de janvier sera déterminante : Voxan sera dépecée? ou sauvée in extremis.
Historique
En quatorze ans, la marque a autant fait parler d'elle pour ses déboires judiciaires que pour ses créations.
27 décembre 1995 : Voxan est créée par Jacques Gardette. L'objectif : créer une moto haut de gamme de fabrication 100 % française.
2002 : Placée en redressement judiciaire, la société est reprise par le groupe Merker-Yshima. Très peu fiable, ce repreneur est remplacé par Didier Cazeaux en juin de cette même année.
2006 : Endettée à hauteur de deux millions d'euros, la société licencie vingt-deux des trente-quatre salariés de la société.
2008 : La ville d'Issoire, qui demandait l'expulsion de Voxan des locaux qu'elle lui avait loués, est déboutée par le tribunal de grande instance de Clermont-Ferrand
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