ced29
17/04/2010, 01h09
Chef-mécanicien de Valentino Rossi (mais aussi de Gardner et Doohan...), Jeremy Burgess, a, peu après la fin de la course du Qatar, livré ses impressions sur la nouvelle sensation du Moto GP (http://www.moto-station.com/liste-articles-relatifs.php?mot=Moto+GP) : Ben Spies. L'Australien, qui en a vu d'autres, pressent que le Texan pourrait avoir un coup à jouer (voire plus) dans le championnat 2010 et pourrait même se positionner en tant qu'arbitre dans le combat engagé pour le titre entre le trio Rossi-Lorenzo-Stoner. Sa performance à Losail parle d'elle-même : Spies, parti à peine onzième, a pris un rythme effréné, a doublé des pilotes bien plus expérimentés que lui en MotoGP et, en termes d'écart, n'a pas terminé très loin du podium. Dans le même temps, les autres "rookies" chutaient (Bautista) ou peinaient (Marco Simoncelli).
Indéniablement, le "pilote-araignée" a quelque chose de plus que ses confrères. Jeremy Burgess l'a bien remarqué : "Nous savons que Ben peut être là. Ce même type est arrivé l'année dernière en Europe (et a gagné le championnat WSBK (http://www.moto-station.com/liste-articles-relatifs.php?mot=WSBK) ndlr), a roulé sur des circuits qu'il ne connaissait pas, et malgré un déficit de 80 points (face à Haga ndlr), il n'a jamais abandonné. Il ne pensait pas au titre en arrivant en Superbike, mais il a fait son boulot en roulant aussi fort qu'il le pouvait et cela a fini par payer. Cette saison, je pense qu'il sera dans le top cinq ou six, et en 2011, il pourrait bien créer la surprise." Certes, on peut toujours nuancer ce jugement en soulignant qu'il n'a qu'une machine privée (aucune moto de cet acabit n'a gagné un GP depuis Elias en 2006 à Estoril) et ne connaît pas certains circuits.
Malgré tout - il l'a déjà montré en SBK - les capacités d'apprentissage de l'Américain semblent être au-dessus de la normale. Les plus gros écueils sur son chemin vers la gloire se nomment certainement Rossi, Stoner et Lorenzo alors que, jusque là, il ne devait "simplement" se frotter qu'à Haga, Rea ou Biaggi...
Source (http://www.moto-station.com/article8244.html)
Indéniablement, le "pilote-araignée" a quelque chose de plus que ses confrères. Jeremy Burgess l'a bien remarqué : "Nous savons que Ben peut être là. Ce même type est arrivé l'année dernière en Europe (et a gagné le championnat WSBK (http://www.moto-station.com/liste-articles-relatifs.php?mot=WSBK) ndlr), a roulé sur des circuits qu'il ne connaissait pas, et malgré un déficit de 80 points (face à Haga ndlr), il n'a jamais abandonné. Il ne pensait pas au titre en arrivant en Superbike, mais il a fait son boulot en roulant aussi fort qu'il le pouvait et cela a fini par payer. Cette saison, je pense qu'il sera dans le top cinq ou six, et en 2011, il pourrait bien créer la surprise." Certes, on peut toujours nuancer ce jugement en soulignant qu'il n'a qu'une machine privée (aucune moto de cet acabit n'a gagné un GP depuis Elias en 2006 à Estoril) et ne connaît pas certains circuits.
Malgré tout - il l'a déjà montré en SBK - les capacités d'apprentissage de l'Américain semblent être au-dessus de la normale. Les plus gros écueils sur son chemin vers la gloire se nomment certainement Rossi, Stoner et Lorenzo alors que, jusque là, il ne devait "simplement" se frotter qu'à Haga, Rea ou Biaggi...
Source (http://www.moto-station.com/article8244.html)