loris65
01/05/2010, 22h00
article assez interessant de la part moto journal!
Nous aurait-on encore menti?
Une question posée par le magazine suisse Speedweek: la Dorna, promoteur espagnol des GP, s’est-elle faite rouler dans la farine par le prestataire qui gère la fourniture et l’entretien des moteurs Honda uniques de Moto2 ?
Le prestataire en question est Suisse , se nomme GEO Thechnology, et est dirigé par l’ex-ingénieur F1 Osamu Goto.
Selon Speedweek, Goto a reçu 3,5 millions d’Euros de la Dorna pour la livraison aux teams et l’entretien de moteurs de Honda 600 CBR préparés au niveau de la culasse censés fournir 140 ch au vilo (et que la plupart des teams que MJ à interrogé estiment plutôt à 130 voir 125 ch).
141 moteurs sont préparés par GEO Technology, ils ont droit à une petite révision tous les 1 500 km, et une grosse tous les 3 000 km.
Lorsque l’on soumet ces chiffres au préparateur hollandais Ten Kate, multiple champion du monde Supersport sur Honda 600 CBR, ils nous apprennent qu’un moteur de Supersport qui fournit plus de 140 ch à la roue arrière, soit au moins vingt de plus que les moteur Moto2, pour des intervalles de réfection à peine plus courts : entretien à 1200 km, et révision sérieuse tous les 2 000 km (changement de pistons, de soupapes, de ressorts de soupapes…). Un tel moteur Supersport est facturé 8 000 € chez Ten Kate. Si l’on en achète 141, la facture se monte à 1,128 millions d’Euros, soit même pas le tiers de l’argent reçu par GEO Technology.
Et pourquoi 141 moteurs ? A raison de 500 km par moteur de Moto2 chaque week-end de course, pour 17 GP, on aboutit à 8 500 km par an. Avec deux révisions, deux moteurs GEO Technology sont censés tenir 12 000 km. Pour 40 pilotes, 80 moteurs suffisent. A quoi servent les 61 restants ?
Les teams Moto2 paient 56 000 € de locations de moteurs pour deux machines par saison. Avec ça ils pourraient s’acheter sept moteurs Supersport, qu’ils pourraient revendre ensuite.
De toute évidence, une concurrence de Suzuki, Yamaha et Kawasaki n’aurait pas fait de mal, et aurait permis aux importateurs nationaux de s’investir en Moto2.
GEO Tehnology doit être content du contrat de 3 ans qu’ils ont signé avec la Dorna…
Nous aurait-on encore menti?
Une question posée par le magazine suisse Speedweek: la Dorna, promoteur espagnol des GP, s’est-elle faite rouler dans la farine par le prestataire qui gère la fourniture et l’entretien des moteurs Honda uniques de Moto2 ?
Le prestataire en question est Suisse , se nomme GEO Thechnology, et est dirigé par l’ex-ingénieur F1 Osamu Goto.
Selon Speedweek, Goto a reçu 3,5 millions d’Euros de la Dorna pour la livraison aux teams et l’entretien de moteurs de Honda 600 CBR préparés au niveau de la culasse censés fournir 140 ch au vilo (et que la plupart des teams que MJ à interrogé estiment plutôt à 130 voir 125 ch).
141 moteurs sont préparés par GEO Technology, ils ont droit à une petite révision tous les 1 500 km, et une grosse tous les 3 000 km.
Lorsque l’on soumet ces chiffres au préparateur hollandais Ten Kate, multiple champion du monde Supersport sur Honda 600 CBR, ils nous apprennent qu’un moteur de Supersport qui fournit plus de 140 ch à la roue arrière, soit au moins vingt de plus que les moteur Moto2, pour des intervalles de réfection à peine plus courts : entretien à 1200 km, et révision sérieuse tous les 2 000 km (changement de pistons, de soupapes, de ressorts de soupapes…). Un tel moteur Supersport est facturé 8 000 € chez Ten Kate. Si l’on en achète 141, la facture se monte à 1,128 millions d’Euros, soit même pas le tiers de l’argent reçu par GEO Technology.
Et pourquoi 141 moteurs ? A raison de 500 km par moteur de Moto2 chaque week-end de course, pour 17 GP, on aboutit à 8 500 km par an. Avec deux révisions, deux moteurs GEO Technology sont censés tenir 12 000 km. Pour 40 pilotes, 80 moteurs suffisent. A quoi servent les 61 restants ?
Les teams Moto2 paient 56 000 € de locations de moteurs pour deux machines par saison. Avec ça ils pourraient s’acheter sept moteurs Supersport, qu’ils pourraient revendre ensuite.
De toute évidence, une concurrence de Suzuki, Yamaha et Kawasaki n’aurait pas fait de mal, et aurait permis aux importateurs nationaux de s’investir en Moto2.
GEO Tehnology doit être content du contrat de 3 ans qu’ils ont signé avec la Dorna…