FracK
20/09/2004, 17h03
ALFONSO « SITO » PONS
Sito Pons, l’un des pilotes les plus intelligents en et hors d’Espagne, a mis un terme à cette légende des pilotes espagnols qui ne sont bons qu’en petites cylindrée en offrant à sa chère ville de Barcelone deux titres de champion du monde en 250 cc obtenus en 1988 et 1989.
Il restait une carte à jouer, le grand prix du Brésil, et des chances de titre pour Sito Pons et Juan Garriga. Le pilote Yamaha, Juan Garriga, avait fait une mauvais départ. Après un accrochage avec Carlos Lavado, il commençait une de ses remontées légendaires pendant que devant, averti des problèmes de son plus sérieux adversaire, Sito Pons laissaient Dominique Sarron et Luca Cadalora s’expliquer pour la victoire. Il finissait en troisième position ce qui lui suffisait amplement pour être sacré champion du monde. L’anecdote donne une idée assez juste du grand pilote qu’a été Sito Pons, l’un des hommes qui a le plus fait pour la moto en Espagne. Sito était à la fois froid et calculateur quand il le voulait, mais il pouvait aussi se montrer agressif et accrocheur. Ce pilote, né le 9 novembre 1959 à Barcelone, possédait toutes les qualités. Et il était écrit depuis son plus jeune âge que la moto serait son destin. À l’âge de deux ans, il fait déjà de la moto, à trois ans il possède sa propre machine qu’il échange un peu plus tard pour une moto de trial pour parcourir la montagne. Tout semble indiquer qu’il est destiné à la compétition puisque l’un de ses voisins, Juan Carlos Velat, qui dispute la Coupe Ossa, réussit à la convaincre de participer à l’une des courses de sélection organisées sur le circuit de Calafat pour la coupe Bultaco, ou Streaker. C’est ainsi que Sito, à seize ans, s’achète une Bultaco. Plus tard, à l’âge de 18 ans, il participe au guidon d’une Ossa au Critérium Solo Moto et s’inscrit à la Coupe Streaker dans laquelle il s’impose devant de jeunes pilotes qui ne vont pas tarder, l’un et l’autre, à faire parler d’eux sur les plus grands circuits : Carlos Cardus et Jorge Martinez Aspar. À cette époque, et bien que certains croient encore que Sito est issu d’une famille aisée qui pouvait lui acheter toutes les motos qu’il voulait, il est certain que pour ses débuts, il doit travailler comme maçon pour 6000 pesetas par semaine.
ÉLU POUR LA GLOIRE
Convaincu qu’il est de la trempe des champions, Sito décide de faire ses premières incursions dans le championnat d’Espagne de vitesse. Il le fait au guidon d’une Siroko à moteur Yamaha 250 et envisage déjà de faire ses premiers pas à l’étranger. C’est ainsi qu’il prend le départ des 100 Miles Paul Ricard qu’il terminera en 13° position après avoir signé le second meilleur temps en course, et d’une course à Nogaro où il doit abandonner à cause de la mécanique. L’année suivante, en 1981, constituera le tremplin qu’il cherche avec acharnement depuis si longtemps. Ce grand amateur de Victor Palomo débute dans le championnat du monde de vitesse au guidon d’une Siroko à moteur Rotax. Il marquera ses premiers points en Belgique, où il prend la septième place et se classe finalement 28° au championnat du monde (JE DIS BIEN 28°, CE SONT EUX QUI SE SONT TROMPÉS). Il dispute en même temps le championnat d’Espagne qu’il termine en seconde position derrière Angel Nieto. Ce fut une année difficile, mais en même temps pleine d’espoirs. Et ces espérances devaient se confirmer l’année suivante quand il montait pour la première fois sur le podium au grand prix de Finlande. Il terminait en troisième position mais ne parvenait pas à faire mieux cette saison là. Il améliorait toutefois son classement final au championnat du monde à la quinzième place. 1983 devait être une mauvaise année pour Sito. Il était victime au grand prix d’Autriche d’une mauvaise chute qui l’éloignait des circuits pour quatre mois et tombait deux nouvelles fois quand il était en tête des grands prix de France et d’Italie. Il est toutefois sacré pilote de l’année en Espagne, une récompense qui le distinguera une fois encore l’année suivante puisque c’est en 1984 qu’il remporte sa première victoire en championnat du monde à Jarama et termine la saison en quatrième position au classement final.
Mais Sito Pons était un pilote ambitieux qui n’a jamais caché ses intentions de courir en 500. Et quand Roberto Gallina lui offre une Suzuki, il n’hésite pas un instant. Pour la saison 1985, son meilleur résultat avec l’écurie HB/Campsa fut une septième place au grand prix de France et il terminait la saison à la 12° place du classement final. Mais le plus important, pour lui, est qu’il est alors le premier pilote espagnol dans une écurie officielle de la catégorie reine. Néanmoins, il constate qu’il ne peut pas être devant, ce qui ne convient guère à son caractère de gagnant. Et même s’il déclare ne pas vouloir revenir en 250, il le fait quand même. En 1986, il est sacré vice champion du monde des 250 cc derrière Carlos Lavado après deux victoires aux grands prix de Belgique et de Yougoslavie. En 1987, il est troisième à la fin de la saison derrière les Allemands Mang et Roth. Mais le meilleur reste à venir. En 1988, ses duels avec un autre pilote espagnol, Juan Garriga, furent épiques et suscitèrent d’interminables débats en Espagne entre les admirateurs et les détracteurs de l’un et de l’autre. C’est finalement Sito qui s’imposait avec 231 points contre 221 à son adversaire. Il renouvelait sont titre l’année suivante avant que sa carrière ne s’oriente définitivement vers la 500, une catégorie dans laquelle il finissait 10° en 1990 et 14° l’année suivante. Convaincu d’avoir atteint son heure, à 31 ans, il décide de laisser la place aux jeunes et de raccrocher son cuir. C’est alors que commence à briller une jeune pilote appelé Alex Crivillé – qui a déjà été champion du monde 125 cc en 1989 – qu’il intègre à son écurie Campsa Honda. Le jour de sa retraite, quand il annonce ses accords avec Crivillé, Sito déclare : « Alex écrira des pages brillantes dans l’histoire du motocyclisme espagnol ». Comme on le sait. Sito concentre désormais ses efforts à son rôle de directeur d’une écurie. Il a eu sous ses ordres des pilotes comme Alberto Puig, J.B Borja, Carlos Checa, John Kocinski et, plus récemment, Loris Capirossi et Alex Barros. Toujours, bien entendu, aux guidons de Honda. Sito Pons ne restera pas seulement dans l’histoire comme l’un des plus grands pilotes espagnols, mais aussi comme celui qui a ouvert aux pilotes les portes de la catégorie reine, la 500 cc, aujourd’hui appelée MotoGP. Sa voix est aujourd’hui l’une des plus écoutées dans le paddock.
ENCADRÉ
L’AME DU CIRCUIT DE CATALOGNE
Le circuit de Catalogne (Montmelo, Barcelone) est l’une plus beaux du championnat du monde. Mais quand Sito Pons se battait sur les circuits européens, Montmelo n’existait pas encore et dans sa Catalogne natale, le seul circuit réel, et c’est déjà beaucoup dire, était celui de Calafat. Et c’est au même balcon de Catalogne que Sito, accompagné de Juan Garriga, devaient demander un circuit au Président de la Généralité. Il lui déclara textuellement : « Président, la Catalogne a besoin d’un circuit ». En 1991, le circuit de Catalogne était une réalité.
CITATIONS
Journal « El pais » :
« Le succès de Sito Pons est basé sur l’intelligence, l’opportunisme, le risque au bon moment, l’art d’exprimer ses qualités et d’utiliser les défauts, les craintes et les erreurs des autres ».
Carlos Cardus, avant le départ du grand prix de Belgique, dernière manche de 1988 : (NDT : LA DERNIERE COURSE DE LA SAISON 1988 S’EST DÉROULÉE À GOIANIA AU BRÉSIL. J’Y ÉTAIS…)
« Sito mérite le titre mondial. Il s’est battu pendant huit ans pour en arriver là. Si je peux faire quelque chose pour l’aider, je le ferai ».
Juan Garriga :
« Sito a beaucoup fait pour la moto en Espagne, beaucoup, et il mérite d’avoir une fin digne de tout champion ».
DONNÉES EN CHIFFRES
La différence entre Sito Pons et Juan Garriga au classement final de 1988 était de dix points.
CURIOSITÉ
Pons était connu pour être calculateur. Et le compte était toujours bon.
À ses débuts, il travaillait comme maçon à 6000 pesetas par semaine pour pouvoir courir.
Les exigences de la moto le forcèrent à abandonner ses études d’architecte.
PALMARÈS
1980 : 4º au championnat d’Espagne 250 cc
1981 : 28º au championnat du monde 250 cc et vice champion d’Espagne 250 cc (Siroko)
1982 : 15º au championnat du monde (Kobas)
1983 : 18º au championnat du monde 250 cc et 5º au championnat d’Espagne (Kobas)
1984 : 4º au championnat du monde 250 cc et 10º champion d’Espagne (Kobas)
1985 : 13º au championnat du monde 500 cc et 9º au championnat d’Espagne 500 cc (Suzuki)
1986 : 2º au championnat du monde 250 cc et champion d’Espagne (Honda)
1987 : 3º au championnat du monde 250 cc et vice champion d’Espagne (Honda)
1988 : Champion du monde 250 cc
1989 : Champion du monde 250 cc
1990 : 10º au championnat du monde 500 cc (Honda)
1991 : 15º au championnat du monde 500 cc (Honda)
Sito Pons a signé quinze victoires en grands prix. La première en Espagne en 1984 et la dernière en Suède en 1989.
Ses duels avec Juan Garriga comptent parmi les plus beaux coude à coude de l’histoire des championnats du monde.
L’appui et le travail de Manuel Burillo, manager, et d’Antonio Cobas, ingénieurs, sont à la base de ses succès.
Sito Pons est devenu champion du monde en 1988 au grand prix du Brésil.
Sito Pons, l’un des pilotes les plus intelligents en et hors d’Espagne, a mis un terme à cette légende des pilotes espagnols qui ne sont bons qu’en petites cylindrée en offrant à sa chère ville de Barcelone deux titres de champion du monde en 250 cc obtenus en 1988 et 1989.
Il restait une carte à jouer, le grand prix du Brésil, et des chances de titre pour Sito Pons et Juan Garriga. Le pilote Yamaha, Juan Garriga, avait fait une mauvais départ. Après un accrochage avec Carlos Lavado, il commençait une de ses remontées légendaires pendant que devant, averti des problèmes de son plus sérieux adversaire, Sito Pons laissaient Dominique Sarron et Luca Cadalora s’expliquer pour la victoire. Il finissait en troisième position ce qui lui suffisait amplement pour être sacré champion du monde. L’anecdote donne une idée assez juste du grand pilote qu’a été Sito Pons, l’un des hommes qui a le plus fait pour la moto en Espagne. Sito était à la fois froid et calculateur quand il le voulait, mais il pouvait aussi se montrer agressif et accrocheur. Ce pilote, né le 9 novembre 1959 à Barcelone, possédait toutes les qualités. Et il était écrit depuis son plus jeune âge que la moto serait son destin. À l’âge de deux ans, il fait déjà de la moto, à trois ans il possède sa propre machine qu’il échange un peu plus tard pour une moto de trial pour parcourir la montagne. Tout semble indiquer qu’il est destiné à la compétition puisque l’un de ses voisins, Juan Carlos Velat, qui dispute la Coupe Ossa, réussit à la convaincre de participer à l’une des courses de sélection organisées sur le circuit de Calafat pour la coupe Bultaco, ou Streaker. C’est ainsi que Sito, à seize ans, s’achète une Bultaco. Plus tard, à l’âge de 18 ans, il participe au guidon d’une Ossa au Critérium Solo Moto et s’inscrit à la Coupe Streaker dans laquelle il s’impose devant de jeunes pilotes qui ne vont pas tarder, l’un et l’autre, à faire parler d’eux sur les plus grands circuits : Carlos Cardus et Jorge Martinez Aspar. À cette époque, et bien que certains croient encore que Sito est issu d’une famille aisée qui pouvait lui acheter toutes les motos qu’il voulait, il est certain que pour ses débuts, il doit travailler comme maçon pour 6000 pesetas par semaine.
ÉLU POUR LA GLOIRE
Convaincu qu’il est de la trempe des champions, Sito décide de faire ses premières incursions dans le championnat d’Espagne de vitesse. Il le fait au guidon d’une Siroko à moteur Yamaha 250 et envisage déjà de faire ses premiers pas à l’étranger. C’est ainsi qu’il prend le départ des 100 Miles Paul Ricard qu’il terminera en 13° position après avoir signé le second meilleur temps en course, et d’une course à Nogaro où il doit abandonner à cause de la mécanique. L’année suivante, en 1981, constituera le tremplin qu’il cherche avec acharnement depuis si longtemps. Ce grand amateur de Victor Palomo débute dans le championnat du monde de vitesse au guidon d’une Siroko à moteur Rotax. Il marquera ses premiers points en Belgique, où il prend la septième place et se classe finalement 28° au championnat du monde (JE DIS BIEN 28°, CE SONT EUX QUI SE SONT TROMPÉS). Il dispute en même temps le championnat d’Espagne qu’il termine en seconde position derrière Angel Nieto. Ce fut une année difficile, mais en même temps pleine d’espoirs. Et ces espérances devaient se confirmer l’année suivante quand il montait pour la première fois sur le podium au grand prix de Finlande. Il terminait en troisième position mais ne parvenait pas à faire mieux cette saison là. Il améliorait toutefois son classement final au championnat du monde à la quinzième place. 1983 devait être une mauvaise année pour Sito. Il était victime au grand prix d’Autriche d’une mauvaise chute qui l’éloignait des circuits pour quatre mois et tombait deux nouvelles fois quand il était en tête des grands prix de France et d’Italie. Il est toutefois sacré pilote de l’année en Espagne, une récompense qui le distinguera une fois encore l’année suivante puisque c’est en 1984 qu’il remporte sa première victoire en championnat du monde à Jarama et termine la saison en quatrième position au classement final.
Mais Sito Pons était un pilote ambitieux qui n’a jamais caché ses intentions de courir en 500. Et quand Roberto Gallina lui offre une Suzuki, il n’hésite pas un instant. Pour la saison 1985, son meilleur résultat avec l’écurie HB/Campsa fut une septième place au grand prix de France et il terminait la saison à la 12° place du classement final. Mais le plus important, pour lui, est qu’il est alors le premier pilote espagnol dans une écurie officielle de la catégorie reine. Néanmoins, il constate qu’il ne peut pas être devant, ce qui ne convient guère à son caractère de gagnant. Et même s’il déclare ne pas vouloir revenir en 250, il le fait quand même. En 1986, il est sacré vice champion du monde des 250 cc derrière Carlos Lavado après deux victoires aux grands prix de Belgique et de Yougoslavie. En 1987, il est troisième à la fin de la saison derrière les Allemands Mang et Roth. Mais le meilleur reste à venir. En 1988, ses duels avec un autre pilote espagnol, Juan Garriga, furent épiques et suscitèrent d’interminables débats en Espagne entre les admirateurs et les détracteurs de l’un et de l’autre. C’est finalement Sito qui s’imposait avec 231 points contre 221 à son adversaire. Il renouvelait sont titre l’année suivante avant que sa carrière ne s’oriente définitivement vers la 500, une catégorie dans laquelle il finissait 10° en 1990 et 14° l’année suivante. Convaincu d’avoir atteint son heure, à 31 ans, il décide de laisser la place aux jeunes et de raccrocher son cuir. C’est alors que commence à briller une jeune pilote appelé Alex Crivillé – qui a déjà été champion du monde 125 cc en 1989 – qu’il intègre à son écurie Campsa Honda. Le jour de sa retraite, quand il annonce ses accords avec Crivillé, Sito déclare : « Alex écrira des pages brillantes dans l’histoire du motocyclisme espagnol ». Comme on le sait. Sito concentre désormais ses efforts à son rôle de directeur d’une écurie. Il a eu sous ses ordres des pilotes comme Alberto Puig, J.B Borja, Carlos Checa, John Kocinski et, plus récemment, Loris Capirossi et Alex Barros. Toujours, bien entendu, aux guidons de Honda. Sito Pons ne restera pas seulement dans l’histoire comme l’un des plus grands pilotes espagnols, mais aussi comme celui qui a ouvert aux pilotes les portes de la catégorie reine, la 500 cc, aujourd’hui appelée MotoGP. Sa voix est aujourd’hui l’une des plus écoutées dans le paddock.
ENCADRÉ
L’AME DU CIRCUIT DE CATALOGNE
Le circuit de Catalogne (Montmelo, Barcelone) est l’une plus beaux du championnat du monde. Mais quand Sito Pons se battait sur les circuits européens, Montmelo n’existait pas encore et dans sa Catalogne natale, le seul circuit réel, et c’est déjà beaucoup dire, était celui de Calafat. Et c’est au même balcon de Catalogne que Sito, accompagné de Juan Garriga, devaient demander un circuit au Président de la Généralité. Il lui déclara textuellement : « Président, la Catalogne a besoin d’un circuit ». En 1991, le circuit de Catalogne était une réalité.
CITATIONS
Journal « El pais » :
« Le succès de Sito Pons est basé sur l’intelligence, l’opportunisme, le risque au bon moment, l’art d’exprimer ses qualités et d’utiliser les défauts, les craintes et les erreurs des autres ».
Carlos Cardus, avant le départ du grand prix de Belgique, dernière manche de 1988 : (NDT : LA DERNIERE COURSE DE LA SAISON 1988 S’EST DÉROULÉE À GOIANIA AU BRÉSIL. J’Y ÉTAIS…)
« Sito mérite le titre mondial. Il s’est battu pendant huit ans pour en arriver là. Si je peux faire quelque chose pour l’aider, je le ferai ».
Juan Garriga :
« Sito a beaucoup fait pour la moto en Espagne, beaucoup, et il mérite d’avoir une fin digne de tout champion ».
DONNÉES EN CHIFFRES
La différence entre Sito Pons et Juan Garriga au classement final de 1988 était de dix points.
CURIOSITÉ
Pons était connu pour être calculateur. Et le compte était toujours bon.
À ses débuts, il travaillait comme maçon à 6000 pesetas par semaine pour pouvoir courir.
Les exigences de la moto le forcèrent à abandonner ses études d’architecte.
PALMARÈS
1980 : 4º au championnat d’Espagne 250 cc
1981 : 28º au championnat du monde 250 cc et vice champion d’Espagne 250 cc (Siroko)
1982 : 15º au championnat du monde (Kobas)
1983 : 18º au championnat du monde 250 cc et 5º au championnat d’Espagne (Kobas)
1984 : 4º au championnat du monde 250 cc et 10º champion d’Espagne (Kobas)
1985 : 13º au championnat du monde 500 cc et 9º au championnat d’Espagne 500 cc (Suzuki)
1986 : 2º au championnat du monde 250 cc et champion d’Espagne (Honda)
1987 : 3º au championnat du monde 250 cc et vice champion d’Espagne (Honda)
1988 : Champion du monde 250 cc
1989 : Champion du monde 250 cc
1990 : 10º au championnat du monde 500 cc (Honda)
1991 : 15º au championnat du monde 500 cc (Honda)
Sito Pons a signé quinze victoires en grands prix. La première en Espagne en 1984 et la dernière en Suède en 1989.
Ses duels avec Juan Garriga comptent parmi les plus beaux coude à coude de l’histoire des championnats du monde.
L’appui et le travail de Manuel Burillo, manager, et d’Antonio Cobas, ingénieurs, sont à la base de ses succès.
Sito Pons est devenu champion du monde en 1988 au grand prix du Brésil.