TONY R1
28/01/2005, 13h04
Dijon : Le proc’ à l’amende
jeudi 27 janvier 2005.
Le procureur de la république de Dijon (21), très connu pour son extrème sévérité vis à vis des chauffards de la route, a été pris à son propre piège.
Les faits se sont produits mardi 25 janvier, alors que le proc’ se rendait à l’université dans sa voiture personnelle. Jean Pierre Alacchi, a brûlé deux feux rouges « au ralenti » par ce qu’il « était perdu » et ensuite il a pris un sens giratoire à contresens « Mais uniquement sur deux mètres et à très faible vitesse ! » s’est-il justifié dans le journal télévisé d’ Antenne 2 aujourd’hui.
Les témoins de cette scène surréaliste ont été des policiers de la BAC (Brigade anticriminalité) qui n’ont pas interpellé le chauffard. « A cause de la personnalité du prévenu » ont-ils noté sur leur rapport rédigé une fois rentré au commissariat.
L’affaire n’aurait sans doute pas fait plus de bruit, si cette info n’avait pas été diffusée sur une radio périphérique.
Depuis le procureur de Dijon joue les vierges effarouchées et s’étonne « d’un côté on ne m’arrête pas, et de l’autre on alerte la presse nationale. Je considère comme curieux de ne pas avoir été interpellé en raison de ma qualité alors que je me suis garé 800 m plus loin. La moindre des choses aurait été de me rejoindre, et j’aurais payé ma contravention. Car le procureur paye ses contraventions, comme tous les citoyens. »
Même son de cloche chez les flics, puisque la commissaire divisionnaire Martine Nauté, directrice départementale de la sécurité publique indique que « peu importe la qualité du conducteur, l’amende sera de 230 euros et quatre points seront retirés de son permis. » Mais la commissaire regrette « Je trouve navrant la façon dont a été faite la publicité à cette affaire. Une enquête interne sera diligentée pour connaître l’origine de ces indiscrétions. »
Cela dit, si cette affaire n’avait pas été rendue publique, il y a fort à parier que le rapport serait tombé très vite dans l’oubli
SOURCE MOTOMAG
jeudi 27 janvier 2005.
Le procureur de la république de Dijon (21), très connu pour son extrème sévérité vis à vis des chauffards de la route, a été pris à son propre piège.
Les faits se sont produits mardi 25 janvier, alors que le proc’ se rendait à l’université dans sa voiture personnelle. Jean Pierre Alacchi, a brûlé deux feux rouges « au ralenti » par ce qu’il « était perdu » et ensuite il a pris un sens giratoire à contresens « Mais uniquement sur deux mètres et à très faible vitesse ! » s’est-il justifié dans le journal télévisé d’ Antenne 2 aujourd’hui.
Les témoins de cette scène surréaliste ont été des policiers de la BAC (Brigade anticriminalité) qui n’ont pas interpellé le chauffard. « A cause de la personnalité du prévenu » ont-ils noté sur leur rapport rédigé une fois rentré au commissariat.
L’affaire n’aurait sans doute pas fait plus de bruit, si cette info n’avait pas été diffusée sur une radio périphérique.
Depuis le procureur de Dijon joue les vierges effarouchées et s’étonne « d’un côté on ne m’arrête pas, et de l’autre on alerte la presse nationale. Je considère comme curieux de ne pas avoir été interpellé en raison de ma qualité alors que je me suis garé 800 m plus loin. La moindre des choses aurait été de me rejoindre, et j’aurais payé ma contravention. Car le procureur paye ses contraventions, comme tous les citoyens. »
Même son de cloche chez les flics, puisque la commissaire divisionnaire Martine Nauté, directrice départementale de la sécurité publique indique que « peu importe la qualité du conducteur, l’amende sera de 230 euros et quatre points seront retirés de son permis. » Mais la commissaire regrette « Je trouve navrant la façon dont a été faite la publicité à cette affaire. Une enquête interne sera diligentée pour connaître l’origine de ces indiscrétions. »
Cela dit, si cette affaire n’avait pas été rendue publique, il y a fort à parier que le rapport serait tombé très vite dans l’oubli
SOURCE MOTOMAG