webamanu
06/02/2006, 10h39
La catégorie Superbike a vu le jour aux États-Unis au début des années 80. Elle se voulait une bonne formule de promotion à niveau élevé avec des machines issues de la série. C’est cette catégorie qui a servi de tremplin à la vague américaine qui a déferlé entre les années 80 et 90, où les pilotes s’étant illustrés se nommèrent Eddie Lawson, Wayne Rainey, Kevin Schwantz, soit 8 titres de champion du monde 500.
L’idée d’un Championnat du monde ne fut appliquée qu’en 1988. La célèbre Honda RC 30 remporta deux titres consécutifs avec un Américain, logique, Fred Merkel. S’en suivi la glorieuse époque Ducati qui traça le filigrane de sa légende tout au long des années 90 avec Raymond Roche (Français, titré en 90), Doug Polen (Américain, titré en 91 et 92), Carl Fogarty (Anglais, titré en 94, 95, 98 et 99) et plus récemment Troy Bayliss (Australien, titré en 2001).
D’autres noms se sont illustrés dans ce Championnat du monde après un passage aux Etats-Unis. Le plus emblématique de cet état est Scott Russel (Américain, titré en 93 avec Kawasaki). Appelé Mister Daytona, Russel s’est imposé à 5 reprises sur l’ovale de Floride, un record inégalé pour une épreuve qui marque l’ouverture du Championnat AMA. Considéré comme un Championnat national de haut niveau, le SBK américain a aussi permis à certains pilotes de donner en terre américaine une nouvelle direction à leur carrière. Si seul Troy Corser (Australien, titré en 94 en AMA. et en 96 en Mondial) est le seul à avoir décroché les deux titres, Matt Mladin (Australien, titré en ’99, ’00 et ’01) s’est refait une santé après des tentatives peu concluantes en 500 sur Cagiva et en Superbike sur Suzuki. Très expérimenté, Mladin se retrouve sur les grilles de départ depuis plusieurs saisons avec Miguel Duhamel, célèbre Canadien, ex-pilote 500 et d’Endurance.
Sur la scène internationale, le SBK tient toujours son rang de discipline de haut niveau. En parallèle des Grands Prix, le Mondial Superbike laisse la part belle au pilotage pour les pilotes équipés de bicylindres. Après une fin de saison 2002 d’anthologie entre Colin Edwards (Américain, titré en 00 et 02) et Troy Bayliss, une ère nouvelle s’est ouverte devant le Superbike. Un autre Britannique tente de s’est approprié le titre en 2003, Neil Hodgson, au guidon de la Ducati 999.
Après un petit tour en MotoGP, Hodgson a décidé de s'engager en AMA en 2005. Pendant qu'il bataillait au côté des Rossi et autre Gibernau, James Toseland lui a succédé en SBK. S'imposant d'un point devant le Français Régis Laconi, son coéquipier chez Ducati Fila, qui devient Ducati Xerox en 2005. Mais si Laconi et Toseland sont restés, ce sont les Australiens qui ont pris le pouvoir la saison dernière, Troy Corser s'imposant devant Chris Vermeulen.
En 2006, le championnat du Monde SBK est à suivre sur Motors TV, avec un programme spécial de trois heures consacré à chaque week end de course et diffusé le mercredi suivant.
Motors TV
L’idée d’un Championnat du monde ne fut appliquée qu’en 1988. La célèbre Honda RC 30 remporta deux titres consécutifs avec un Américain, logique, Fred Merkel. S’en suivi la glorieuse époque Ducati qui traça le filigrane de sa légende tout au long des années 90 avec Raymond Roche (Français, titré en 90), Doug Polen (Américain, titré en 91 et 92), Carl Fogarty (Anglais, titré en 94, 95, 98 et 99) et plus récemment Troy Bayliss (Australien, titré en 2001).
D’autres noms se sont illustrés dans ce Championnat du monde après un passage aux Etats-Unis. Le plus emblématique de cet état est Scott Russel (Américain, titré en 93 avec Kawasaki). Appelé Mister Daytona, Russel s’est imposé à 5 reprises sur l’ovale de Floride, un record inégalé pour une épreuve qui marque l’ouverture du Championnat AMA. Considéré comme un Championnat national de haut niveau, le SBK américain a aussi permis à certains pilotes de donner en terre américaine une nouvelle direction à leur carrière. Si seul Troy Corser (Australien, titré en 94 en AMA. et en 96 en Mondial) est le seul à avoir décroché les deux titres, Matt Mladin (Australien, titré en ’99, ’00 et ’01) s’est refait une santé après des tentatives peu concluantes en 500 sur Cagiva et en Superbike sur Suzuki. Très expérimenté, Mladin se retrouve sur les grilles de départ depuis plusieurs saisons avec Miguel Duhamel, célèbre Canadien, ex-pilote 500 et d’Endurance.
Sur la scène internationale, le SBK tient toujours son rang de discipline de haut niveau. En parallèle des Grands Prix, le Mondial Superbike laisse la part belle au pilotage pour les pilotes équipés de bicylindres. Après une fin de saison 2002 d’anthologie entre Colin Edwards (Américain, titré en 00 et 02) et Troy Bayliss, une ère nouvelle s’est ouverte devant le Superbike. Un autre Britannique tente de s’est approprié le titre en 2003, Neil Hodgson, au guidon de la Ducati 999.
Après un petit tour en MotoGP, Hodgson a décidé de s'engager en AMA en 2005. Pendant qu'il bataillait au côté des Rossi et autre Gibernau, James Toseland lui a succédé en SBK. S'imposant d'un point devant le Français Régis Laconi, son coéquipier chez Ducati Fila, qui devient Ducati Xerox en 2005. Mais si Laconi et Toseland sont restés, ce sont les Australiens qui ont pris le pouvoir la saison dernière, Troy Corser s'imposant devant Chris Vermeulen.
En 2006, le championnat du Monde SBK est à suivre sur Motors TV, avec un programme spécial de trois heures consacré à chaque week end de course et diffusé le mercredi suivant.
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