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L'AC Milan remporte son 18e titre de champion d'Italie
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L'AC Milan est assuré de remporter son 18e titre de champion d'Italie, le premier depuis 2004, après son match nul 0 à 0 sur le terrain de l'AS Rome, samedi, lors de la 36e journée.
Avec un total de 78 points, l'AC Milan ne peut plus être rejoint par l'Inter, deuxième à neuf points, alors qu'il ne reste plus que deux journées de compétition.
L'AC Milan a ainsi mis fin à la domination sans partage de l'Inter, "roi" d'Italie depuis 2006, et qui reçoit dimanche la Fiorentina. (belga)
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"Contador n'est pas un âne, il a de la classe"
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Eddy Merckx a désigné Alberto Contador comme l'homme à battre dans le 94e Tour d'Italie cycliste qui s'élance samedi de Turin à l'occasion d'un contre-la-montre par équipes de 21,5 km.
"Il est le coureur le plus complet de ce Giro. J'aime sa manière de courir. Il ne se ménage pas. Il est agressif et ce n'est pas un âne. Il a de la classe" a déclaré Merckx à la Gazzetta dello Sport.
Le Cannibale, lauréat de 5 Giro, ne croit pourtant pas que Contador va recevoir en cadeau un 2e succès dans le Giro après 2008. "Ce ne sera pas facile car Nibali est aussi en forme."
A propos du cas positif de Contador qui pourrait lui coûter une suspension de la part du TAS, Merckx déclare: "J'espère qu'il est innocent, sinon c'est un drame. Je ne connais pas tous les détails mais ses explications sur la viande contaminée ne m'ont pas convaincu. Espérons qu'il prouvera qu'il a raison!"
Un parcours aussi exigeant que ce Giro pourrait encourager l'utilisation de dopage, une affirmation que Merckx rejette. "C'est des conneries. Je ne suis pas d'accord avec qui affirment cela. L'un n'a rien à voir avec l'autre. Le cyclisme est un sport complet et les coureurs sont de vrais athlètes. Malgré tous les événements qui se produisent, le cyclisme est un sport crédible. Je pense que nous arrivons lentement à la sortie du tunnel. Nous contrôlons plus que tout autre sport. Je crois en l'avenir du cyclisme."
Lille garde la main grâce à Eden Hazard, Tigana démissionne
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Lille garde la main en tête du championnat avec sa victoire à Nancy (1-0), tandis que Bordeaux a été humilié samedi sur sa pelouse contre Sochaux (4-0), son entraîneur Jean Tigana démissionnant dans la foulée, évoquant une agression verbale de sa fille en tribunes, lors de la 34e journée.
Lille, grâce à un but d'Hazard, est donc assuré de rester leader, avec quatre points d'avance sur Marseille, son dauphin, qui se déplace dimanche à Gerland pour "l'olympico" contre Lyon.
Mais le fait marquant de la soirée eût lieu à Bordeaux. "Soirée désastreuse pour le club et pour moi, a expliqué Tigana devant la presse. Ma fille a été agressée dans les tribunes. Déjà qu'elle a des problèmes à l'école... Donc je prends la décision d'arrêter mon parcours avec les Girondins de Bordeaux".
Tigana, dont la démission a été acceptée par ses dirigeants, a qualifié de "dramatique" le fait d'agresser une jeune fille de 16 ans.
Avant cette annonce, il y eût l'incroyable naufrage à domicile des Girondins de Bordeaux, avec 4 buts -- dont un doublé d'Ideye -- encaissés dans la première demi-heure !
Impuissance et lassitude se lisaient alors pendant le match sur le visage de Jean-Tigana, écrasé dans son siège sur le bord du terrain. La course aux dernières places européennes se jouera sans doute sans les Bordelais, 9e.
Paris seul 3e
Le PSG, lui, a ramené un nul de Monaco (1-1) qui lui permet d'être provisoirement seul 3e et de posséder un petit point d'avance sur Lyon en attendant le choc contre Marseille à Gerland. Le club de la capitale a souffert en première période, payant la gestion de l'effectif d'Antoine Kombouaré qui avait laissé sur le banc au coup d'envoi Sakho, Giuly et Hoarau.
Kombouaré est confronté à un calendrier consistant avec un match avancé de la 35e journée mardi au Parc des Princes contre Nancy, avant sa finale de Coupe de France samedi prochain contre Lille au Stade de France.
Le PSG a égalisé ensuite par Erding, qui n'avait plus marqué depuis le 29 janvier en championnat.
Dans le bas du classement, Lens, 19e, est allé prendre un point à Caen (1-1), autre mal classé (15e avec 40 points). Le premier non relégable, Valenciennes qui reçoit Rennes dimanche, est à 8 points devant le RC Lens: un gouffre alors qu'il ne restera plus que 12 points en jeu après cette 34e journée disputée ce week-end.
Lens n'est pas le seul club à trembler: Monaco, 14e, ne possède que deux points d'avance sur le premier relégable, Nancy.
Auxerre, qui n'était pas au mieux, s'est offert une victoire précieuse sur son terrain contre Montpellier (1-0). L'AJA passe de la 15e à la 12e place avec 42 points.
Nice, également dans le doute, 16e avec 40 points, ne s'est pas non plus rassuré (0-0) à Brest, 13e avec 42 points.
Des supporters grecs tirent à la Kalachnikov sur leurs rivaux
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Deux hooligans grecs ont été blessés après avoir essuyé des tirs au fusil d'assaut Kalachnikov de supporteurs rivaux à Corinthe, a annoncé samedi la police.
L'incident s'est produit tard vendredi soir, juste après le match d'Euroligue de basket-ball qui a permis au Panathinaïkos, champion de Grèce, de se qualifier pour la finale au dépens de Sienne. Le "Pana" rencontrera dimanche en finale le Maccabi Tel Aviv, vainqueur du Real Madrid.
Les deux blessés font partie d'un groupe de supporteurs du Panathinaïkos impliqués dans une bagarre avec leurs rivaux de l'Olympiakos, selon l'agence de presse ANA.
Ils ont été hospitalisés pour des blessures aux jambes mais leur vie n'est pas en danger. La police a récupéré sur place douze douilles de 7,62 mm mais n'a procédé à aucune interpellations.
Le sport grec, en particulier le football et le basket-ball, sont perpétuellement en proie à des bagarres, mais les violences avec des armes à feu sont rares. Les autorités estiment à 2500 le nombre de hooligans responsables des violences mais les récentes lois n'ont pas réussi à les éradiquer. :bad: TARES:langueŽ:
Les Lakers sur le point de perdre leur titre
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© afp
Les Los Angeles Lakers avaient très mal engagé leur demi-finale de la Conférence Ouest en concédant deux revers à domicile face aux Dallas Mavericks en autant de duels. Vendredi soir au Texas, les double tenants du titre NBA ont perdu le 3e match 98-92.
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Phil Jackson et ses joueurs doivent désormais gagner les quatre rencontres suivantes s'ils veulent se hisser en finale de la Conférence et continuer de rêver au 'tri-peat' (triplé). Seules quatre équipes dans les sports américains ont réussi cet exploit à ce jour, mais aucune en NBA. A l'Est, Chicago a dominé Atlanta 82-99 en Géorgie et mène désormais 2-1 dans cette demi-finale.
Dallas a démontré qu'elle n'était plus une équipe trop gentille, incapable de répondre physiquement aux défis des play-offs. Menés 73-81 à 7 minutes de la fin, les Mavs ont pu s'appuyer sur l'adresse du vétéran serbe Peja Stojakovic (auteur de 11 de ses 15 points dans ce 4e quart) sur le talent offensif de l'Allemand Dirk Nowitzki (32 pts -avec 12/19 aux tirs dont 4/5 à 3 pts- et 9 rbs) et sur le remplaçant de luxe Jason Terry (23 pts).
Stars discrètes
Dominés dans le jeu intérieur (20 points à 56 inscrits dans la raquette) Dallas a trouvé la parade grâce à son adresse à trois points (5/8 dans le 4e quart et 12/29 au total) et aux lancer-francs (24/29). Les Texans ont gagné la dernière période 32-20. Dans le même exercice, les Lakers n'ont réussi que 3 de leurs 13 tirs primés et n'ont tenté que 14 lancer-francs (11 convertis).
Andrew Bynum s'est montré le meilleur Californien. Il a aligné 21 points et 10 rebonds. Pau Gasol n'a pas été à la hauteur de l'événement (12 pts, 8 rbs). Kobe Bryant fut lui aussi très discret (17 pts) avec à peine un seul lancer-franc tenté (et réussi). Son rêve de 6e titre (et de devenir dans ce domaine l'égal de Jordan) s'éloigne tout comme celui de Phil Jackson de terminer sa carrière de coach avec une 12e bague de champion. Le quatrième rendez-vous est fixé dimanche à Dallas.
Derrick Rose
Chicago a retrouvé l'avantage du terrain. Derrick Rose a fêté dignement son titre de MVP de la saison. Le meneur des Bulls a oublié sa cheville gauche douloureuse et établi un nouveau record personnel en inscrivant pas moins de 44 points. "Too fast, too good, too strong" avait déjà inscrit 17 points après les douze premières minutes de jeu. Il a au final réussi 16 de ses 27 tirs au panier (4/7 à 3 pts), donné 7 assists et capté 5 rebonds contre à peine 2 ballons cédés à l'adversaire. Des stats de MVP.
Le rebond et le banc des Chicagoans ont fait le reste. Rois dans les raquettes avec 47 prises à 34 dont 18 offensives (merci à Noah et Gibson, 26 prises à eux deux), les Bulls ont aussi bénéficié de 34 points inscrits par les remplaçants Gibson s'en octroyant 13 et l'adroit Kyle Korver 11. Seul point toujours négatif, la faible prestation de Carlos Boozer. L'ailier-fort n'a marqué que 6 points et pris 6 rebonds.
Du côté des Hawks, l'adresse dans les tirs qui avait fait merveille lors du premier match gagné à Chicago s'est envolée (1/6 à 3 pts) à l'image du 4/12 aux tirs de Joe Johnson auteur de 34 points lors du premier duel. Le 4e match se jouera dimanche toujours à Atlanta. (belga)
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© reuters
L’ancien champion de golf Severiano Ballesteros est décédé
Espagne | L’ancien champion de golf espagnol Severiano Ballesteros est mort samedi matin à son domicile dans le nord de l’Espagne, à l’âge de 54 ans.
http://www.24heures.ch/files/imagecache/468x312/newsdesk/07052011/985e517.JPG © KEYSTONE - A | Severiano Ballesteros avait pris sa retraite sportive en juillet 2007
AFP | 07.05.2011 | 07:31
Ballesteros, considéré comme le meilleur golfeur européen de tous les temps, est mort ce matin dans sa maison de Pedrena (nord-ouest).
Sa famille avait indiqué vendredi sur le site web du golfeur, qui fut opéré d’une tumeur cérébrale en 2008, que son état de santé s’était "gravement" détérioré.
"L’état neurologique de Seve Ballesteros s’est aggravé sérieusement", précisait le communiqué.
Seve Ballesteros avait lui-même annoncé en octobre 2008 qu’il souffrait d’une tumeur au cerveau. Il avait été opéré une première fois le 14 octobre 2008, puis deux jours plus tard d’un oedème cérébral.
Il avait subi une troisième opération le 24 octobre suivant, puis une quatrième en décembre 2008, et avait suivi de lourdes séances de chimiothérapie.
Ballesteros, joueur élégant et au style innovant, possède un palmarès impressionnant, avec cinq titres majeurs individuels -- Open de Grande-Bretagne 1979, 1984 et 1988 et Masters 1980 et 1983-- en 33 ans de carrière.
Il a aussi gagné à cinq reprises la Ryder Cup avec l’équipe d’Europe, dont une fois en tant que capitaine, en 1997.
Il s’imposa avec l’équipe européenne en 1985, la première victoire face aux Américains depuis 1957. En 1987, l’Europe, toujours avec Ballesteros, triompha pour la première fois sur le sol américain.
La fin des années 80 a d’ailleurs marqué le summum de la carrière du golfeur espagnol et a coïncidé avec un rééquilibrage entre Américains et Européens.
Mais à la fin des années 1990, Ballesteros, qui s’est vu décerner en 2000 par le Golf Digest le titre de plus grand golfeur européen de tous les temps, a vu sa carrière connaître un brutal coup d’arrêt à cause de douleurs au dos.
Il avait pris sa retraite sportive en juillet 2007 après plusieurs retours ratés.
Fils d’une famille modeste, né le 9 avril 1957, il s’était marié en 1988 avec la fille de l’un des hommes les plus riches d’Espagne, Emilio Botin (Banque Santander).
Des supporters grecs tirent à la Kalachnikov sur leurs rivaux
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Deux hooligans grecs ont été blessés après avoir essuyé des tirs au fusil d'assaut Kalachnikov de supporteurs rivaux à Corinthe, a annoncé samedi la police.
L'incident s'est produit tard vendredi soir, juste après le match d'Euroligue de basket-ball qui a permis au Panathinaïkos, champion de Grèce, de se qualifier pour la finale au dépens de Sienne. Le "Pana" rencontrera dimanche en finale le Maccabi Tel Aviv, vainqueur du Real Madrid.
Les deux blessés font partie d'un groupe de supporteurs du Panathinaïkos impliqués dans une bagarre avec leurs rivaux de l'Olympiakos, selon l'agence de presse ANA.
Ils ont été hospitalisés pour des blessures aux jambes mais leur vie n'est pas en danger. La police a récupéré sur place douze douilles de 7,62 mm mais n'a procédé à aucune interpellations.
Le sport grec, en particulier le football et le basket-ball, sont perpétuellement en proie à des bagarres, mais les violences avec des armes à feu sont rares. Les autorités estiment à 2500 le nombre de hooligans responsables des violences mais les récentes lois n'ont pas réussi à les éradiquer. :bad: TARES:langueŽ:
La ca devient grave en matiere de connerie humaine on atteinds les sommets
Tigroon46
08/05/2011, 10h43
La Peugeot 908 s'impose
Peugeot a remporté les 1000 Km de Spa-Francorchamps, samedi. Proche du triplé, le constructeur a placé ses voitures sur les deux premières places du podium.
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Peugeot remporte les 1000 kilomètres de Spa, samedi. (EQ)
La Peugeot 908 pilotée par l'Autrichien Alexander Wurz, l'Espagnol Marc Gené et le Britannique Anthony Davidson a remporté ce samedi les 1000 Km de Spa-Francorchamps, 2e manche de l'Intercontinental Le Mans Cup et des Le Mans Séries européennes. Une belle performance pour Peugeot alors que les trois Audi engagées sur le circuit se sont pourtant élancées aux trois premières places.
http://www.lequipe.fr/Medias/Formule1/201105/150x108/peugeot-remporte-les-1000-km-de-spa-francorchamps.jpg La deuxième Peugeot pilotée par Stéphane Sarrazin, Franck Montagny et Nicolas Minassian se classe en deuxième position à seulement 42 secondes. Le constructeur automobile aurait même pu réaliser un triplé, mais Pedro Lamy a échoué dans les graviers, puis Simon Pagenaud a subi une rupture de la suspension avant. Après un passage obligatoire aux stands, l'équipage termine à la huitième place. Du coup, les trois Audi se positionnent aux 3e, 4e et 5e rangs. - Redaction
Le classement :
1. Wurz-Gené-Davidson (AUT-ESP-GBR/Peugeot 908) 161 tours
2. Sarrazin-Montagny-Minassian (FRA/Peugeot 908) à 42.965
3. Capello-McNish-Kristensen (ITA-GBR-DAN/Audi R18 TDI) 1 tour
4. Bernhard-Dumas-Rockenfeller (ALL-FRA-GER/Audi R18 TDI) 2 tours
5. Fassler-Lotterer-Tréluyer (SUI-ALL-FRA/Audi R18 TDI) 3 tours
6. Collard-Tinseau-Jousse (FRA/Pescarolo-Judd) 5 tours
7. Prost-Jani (FRA-SUI/Lola-Toyota) 5 tours
8. Bourdais-Pagenaud-Lamy (FRA-FRA-POR/Peugeot 908) 6 tours
9. Boullion-Belicchi (FRA-ITA/Lola-Toyota) 6 tours
10. Panis-Lapierre-Duval (FRA/Peugeot 908 HDi-FAP) 9 tours
11. Beche-Thiriet-Firth (SUI-FRA-GBR/Oreca-Nissan) 11 tours
Premier titre pour Michel Preud'homme avec Twente
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© reuters
7S7 mise à jour Quel match! Twente a remporté la Coupe des Pays-Bas face à l'Ajax, après un match à rebondissements. Menés 0-2, les "Tukkers" sont parvenus à recoller à 2-2. Et Janko a fini par offrir la victoire aux siens en toute fin de prolongations.
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© reuters
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Le FC Twente, entraîné par notre compatriote Michel Preud'homme, a remporté la finale de la Coupe des Pays-Bas de football dimanche à Rotterdam. Le club où évoluait nos compatriotes Nacer Chadli et Bart Buysse s'est imposé 3 buts à 2, après prolongation, aux dépens de l'Ajax Amsterdam des Diables Rouges Toby Alderweireld et Jan Vertonghen. Le but de la victoire a été inscrit à la 116e minute par l'attaquant autrichien Marc Janko. Le club d'Enschede enlève sa 3e Coupe après 1977 et 2001 au terme de sa 7e finale.
Ajax menait 2-0 après la 40e minute à la suite de buts signés Demy de Zeeuw (19) et Lorenzo Ebecilio (40). Wout Brama a réduit la marque (2-1) juste avant le repos. En seconde période, Theo Janssen a remis les deux formations à égalité 2-2 à la 56e.
Les deux équipes se retrouvent le dimanche 15 mai à l'Arena d'Amsterdam avec cette fois le titre national pour enjeu. Twente a besoin d'un point pour décrocher son 2e titre consécutif. (belga)
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Manchester United bat Chelsea 2-1 et est presque champion
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Manchester United a pris une option presque définitive sur le titre de champion d'Angleterre en battant Chelsea 2 à 1 dans le match au sommet de la 36e journée, dimanche à Old Trafford. Javier Hernandez (1) et Nemanja Vidic (23) ont donné l'avance aux Mancuniens. Le but de Frank Lampard (68) n'aura pas suffi.
En tête avec six longueurs d'avance, MU n'a plus besoin que d'un point lors des deux dernières rencontres pour être titré pour la 19e fois. Le sacre pourrait être confirmé dès samedi prochain lors du déplacement à Blackburn. (belga)
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Sebastian Vettel remporte le GP de Turquie
http://static0.7sur7.be/static/FOTO/pe/15/14/11/media_xl_4172681.jpg?20110508161356 Jérôme D’Ambrosio termine à la 20e place
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7S7 mise à jour L'Allemand Sebastian Vettel (Red Bull) a remporté le Grand Prix de Turquie de Formule 1, quatrième épreuve de la saison, devant son coéquipier l'Australien Mark Webber et l'Espagnol Fernando Alonso (Ferrari), dimanche à Istanbul.
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Comme à son habitude depuis le début de saison, le champion en titre, dont c'est la troisième victoire en quatre courses, a creusé une petite marge sur ses adversaires dès le départ, qu'il a entretenue tout au long de la course, pour s'imposer sans trembler.
Avec un peu moins de 9 secondes d'avance sur Webber, qu'il écrase chaque semaine davantage, Vettel continue à se construire son image de pilote quasi imbattable, au volant de la meilleure des monoplaces, capable de réussir le premier doublé de la saison, toutes écuries confondues.
Vettel, désormais crédité de 93 points (sur 100 possibles) accroît également son avance au classement général, pour lequel il compte 34 longueurs d'avance sur Lewis Hamilton (McLaren), 4e à Istanbul après avoir bataillé presque tout le GP avec son coéquipier Jenson Button, 6e.
Fernando Alonso, 3e, rassure Ferrari. La Scuderia s'offre son premier podium de la saison, après avoir touché le fond lors des trois premières courses. Mieux, l'Espagnol s'est montré très compétitif, se permettant même de devancer un temps Webber à la faveur d'un choix de gommes différent.
Nico Rosberg, 5e, montre que Mercedes doit encore progresser. L'Allemand, 2e après un excellent départ, s'est écroulé au fur et à mesure de la course, incapable de tenir le rythme des leaders.
Les deux Lotus Renault de Nick Heidfeld et Vitaly Petrov sont 7e et 8e, une place que Sébastien Buemi (Toro Rosso, 9e) a perdu dans les tout derniers mètres de l'épreuve. Kamui Kobayashi, 10e, a réalisé la remontée du jour. Pénalisé par une panne de sa Sauber dès le début des qualifications, il était parti du dernier rang.
Jérôme D'Ambrosio 20e
Parti en dernière position sur la ligne de départ, Jérôme D'Ambrosio (Virgin Marussia) a pris la 20e place sur les 22 pilotes à l'arrivée. Son équipier, l'Allemand Timo Glock n'a même pas pu de son côté quitter les stands au départ, victime d'un problème de boîte de vitesse sur sa nouvelle Virgin bénéficiant pourtant de nouveaux aménagements pour ce GP de Turquie.
Des aménagements dont devrait profiter aussi Jérôme D'Ambrosio (ce n'était pas encore le cas en Turquie) pour le prochain grand prix. La 5e épreuve du Mondial est programmée en Espagne le 22 mai avec le Grand Prix de Catalogne.
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Plus qu'un petit point pour le Barça
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Le FC Barcelone pourra se contenter d'un point à Valence mercredi, contre Levante, pour remporter son troisième titre consécutif de champion d'Espagne après sa victoire logique contre l'Espanyol dimanche dans le derby (2-0), lors de la 35e journée.
Le Barça pourrait même être sacré plus tôt, si le Real Madrid ne bat pas Getafe mardi au stade Santiago-Bernabeu.
"Plus tard, le Barça gagne la Liga, mieux c'est", a lancé Cristiano Ronaldo, auteur de quatre des six buts marqués par un Real Madrid impressionnant samedi à Séville (victoire 2-6).
Cristiano Ronaldo, qui a doublé Lionel Messi au classement des buteurs, se rapproche, avec ses 33 buts, du record du Mexicain Hugo Sanchez, meilleur buteur de l'histoire du Real Madrid sur une saison (38).
Messi est resté muet au Camp Nou contre l'Espanyol lors du derby barcelonais mais l'équipe "blaugrana" n'a pas souffert de son inefficacité.
Iniesta, qui avait envoyé un premier signal à la 21e d'une belle frappe, a ouvert le score pour le Barça en trompant Kameni d'un tir du droit au terme d'une course folle dans la surface (29e).
David Villa a manqué un but tout fait quelques minutes plus tard (37e). Et c'est le défenseur Gerard Piqué, de la tête, qui a marqué le but de la sérénité pour le Barça, dominateur mais inquiété sur quelques contres.
Dans le bas du tableau, la défaite d'Almeria à Getafe (2-0) a condamné le club andalou, qui retrouvera la 2e division la saison prochaine. Almeria était remonté dans l'élite en 2007
Invincible, Djokovic gagne à Madrid en matant Nadal sur terre
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Novak Djokovic renverse tout sur son passage! Le Serbe a réussi l'exploit de battre Rafael Nadal sur terre battue, pourtant le domaine de prédilection du Majorquin. En deux sets, il a remporté son 32e match de l'année et se positionne comme grand favori pour Roland Garros.
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Novak Djokovic est décidément invincible cette année. Le Serbe a signé son 32e match victorieux consécutif en 2011. En s'imposant en finale du tournoi de Madrid, un Masters 1000 de l'ATP doté de 2,835 millions d'euros, il a décroché son 6e titre de l'année et le 24e sur le circuit en 37 finales. Qui plus est, le N.2 mondial a battu dans la capitale espagnole le maître de la terre battue sur son terrain de prédilection le N.1 mondial Rafael Nadal, en deux sets: 7-5 et 6-4. Le match a duré 2h18.
Djokovic, 23 ans, signe son 3e succès consécutif en finale cette année contre Nadal après ses victoires à Indian Wells et Miami.
Même si le Majorquin mène leurs duels 16 à 10, les trois derniers matchs ont tourné à l'avantage du Serbe.
Nadal, 24 ans, a aussi vu sa série de 37 victoires consécutives sur terre battue s'achever. Il n'avait plus été battu sur cette surface depuis le 1/8e de finale de Roland Garros 2009. Il s'était incliné face au Suédois Robin Söderling. (belga)
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08/05/11 21h26
Nadal: "Djokovic a extrêmement bien joué"
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Rafael Nadal (battu en finale par Novak Djokovic): "Je n'ai pas joué mon meilleur tennis aujourd'hui. Il a extrêmement bien joué, en particulier avec son revers. Ca lui a permis de très bien ouvrir le court. J'ai joué un peu trop court. Je dois être plus agressif sur mon coup droit. C'est ce que je dois travailler sur mes prochains matches, pas seulement face à Novak. Les conditions ici étaient un peu plus difficiles, car la surface est plus rapide. Mais ce n'est pas une excuse. Il est mentalement très fort maintenant, il ne fait pas d'erreur. Il joue avec énormément de confiance. Il a un énorme talent pour jouer à l'intérieur du court, et prendre le contrôle du court, ce qui n'est pas facile."
4e victoire de Loeb en Sardaigne
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© afp
Le Français Sébastien Loeb (Citroën DS3) a remporté dimanche à Olbia le rallye de Sardaigne, 5e manche du championnat du monde (WRC), devant le Finlandais Mikko Hirvonen (Ford Fiesta RS) et le Norvégien Petter Solberg (Citroën DS3), soit sa 64e victoire en WRC. Loeb avait déjà gagné trois fois en Sardaigne, en 2005 et 2006, dans une Citroën Xsara, puis en 2008 dans une C4. C'est aussi sa deuxième victoire en 2011, après le rallye du Mexique, et la quatrième victoire de la nouvelle DS3, contre une seule pour la nouvelle Ford Fiesta, en Suède.
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Loeb, en tête depuis l'ES3 vendredi matin, a réussi à conserver quelques secondes d'avance jusqu'au bout du rallye, malgré le handicap de passer le premier sur la route et de devoir balayer la couche de terre. Son jeune coéquipier Sébastien Ogier, vainqueur des deux derniers rallyes, au Portugal et en Jordanie, dans l'autre DS3 de Citroën Racing, était en lutte avec Hirvonen et Solberg pour monter sur le podium quand il a tapé un caillou dans l'ES17 et a cassé une suspension. Il termine finalement 4e.
La Power Stage (ES18), qui attribue des points supplémentaires à chaque fin de rallye, depuis cette saison, s'est conclue par un doublé des pilotes Ford, avec Hirvonen devant Jari-Matti Latvala, éliminé vendredi matin de la course à la victoire par une erreur de note de son copilote.
Loeb repartira de Sardaigne en ayant un peu augmenté son avance sur Hirvonen en tête du championnat pilotes, et Citroën passe en tête du championnat constructeurs. (afp
Lyon bat l'OM et donne un coup de main à Lille
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© afp
Lyon a gagné le match au sommet face à Marseille, ce qui permet à Lille de s'échapper en tête du classement, après sa victoire à Nancy la veille sur un but d'Eden Hazard.
L'OM avait pourtant bien réagi aux deux premiers buts inscrits par Lisandro et Delgado. Menés 2-0 à la 68e, les hommes de Deschamps ont rapidement recollé grâce à Lucho Gonzalez (70e) puis Remy (75e).
Mais finalement, c'est Cris qui allait avoir le dernier mot en fusillant Mandanda dans les dix dernières minutes.
Au classement, Marseille voit Lille le distancer. L'équipe d'Eden Hazard compte quatre points d'avance sur leur plus grand concurrent, à quatre matches de la fin. Quant à Lyon, il remonte sur le podium. (J.C.)
08/05/11 22h59
Petacchi remporte la 2e étape du Giro, Cavendish en rose
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L'Italien Alessandro Petacchi (Lampre) a remporté au sprint la 2e étape du Tour d'Italie cycliste, dimanche, entre Alba et Parme (242 km), devant le Britannique Mark Cavendish (HTC), très mécontent. L'Italien Manuel Belletti a pris la 3e place. Grâce aux bonifications, Cavendish s'est emparé du maillot rose de son équipier Marco Pinotti.
L'étape a été marquée par une très longue échappée de l'Allemand Sebastian Lang (Omega Pharma-Lotto). Partant dès le départ de l'étape, il a compté un avantage de 19 minutes. Il n'a été rejoint qu'à 26 km de l'arrivée. Lang s'est emparé du maillot de leader du classement de la montagne.
Lundi la 3e étape reliera Reggio Emilia à Rapallo (173 km).
Doublé Peugeot au 1000 km de Spa
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La Peugeot 908 pilotée par l'Autrichien Alexander Wurz, l'Espagnol Marc Gené et le Britannique Anthony Davidson a remporté samedi les 1000 Km de Spa-Francorchamps, et la marque française a signé un doublé devant les trois nouvelles Audi R18 TDI.
Après six heures de course, la meilleure des trois 908 engagées, partie de la 13e place sur la grille, s'est finalement imposée devant une autre 908, celle des Français Franck Montagny et Nicolas Minassian, Stéphane Sarrazin, habituellement surnommés les "M&M'S".
Devant 35.000 spectateurs, Peugeot a ainsi préservé son invincibilité à Spa qui remonte déjà à 2007, l'année des débuts de la 908 1re version. A un mois des 24 Heures du Mans (11-12 juin), le Lion a aussi marqué des points face à Audi, au terme de la première confrontation en course entre les nouveaux protos des deux marques.
Cette 2e manche de l'Intercontinental Le Mans Cup (ILMC) et des Le Mans Séries (LMS) européennes s'annonçait compliquée, avec plus de 50 voitures au départ, notamment pour la N.8 de Montagny qui partait de la 50e place sur la grille.
L'ex-pilote de F1 a démarré sur les chapeaux de roue, prenant tous les risques et slalomant parmi les LMP2 et les GT pour remonter, en une demi-heure seulement, à la 6e position. (belga)
Kristensen sur le podium
Quelques minutes plus tard, Alex Wurz, sur la Peugeot N.8, prenait la tête de la course aux dépens de l'Audi de Lotterer, avec dans son sillage la N.9 de Sébastien Bourdais. Moins heureuse, la 908 du Team Oreca, un modèle 2010, victorieuse aux 12 Heures de Sebring en mars, a dû rentrer au stand dès le début de course pour tenter de résoudre des problèmes moteur.
Côté Audi, Allan McNish est parti en tête à queue dans le premier tour puis a perdu du temps dans les stands à cause d'un changement de capot plus compliqué que prévu. Au fil des tours, Peugeot a tissé sa toile et les concurrents se sont montrés plutôt raisonnables, malgré une chaleur inhabituelle dans les Ardennes belges.
A mi-course, les 908 occupaient les trois places disponibles sur le podium provisoire mais restaient sous la menace des trois Audi R18. La dernière heure de course allait transformer le triplé annoncé en doublé très encourageant quand même, suite à une sortie dans le bac à sable de Pedro Lamy, qui avait déjà bien abîmé sa 908 jeudi pendant les essais libres.
Après avoir pris le relais de Lamy, Simon Pagenaud a dû rentrer au stand pour changer un élément de suspension endommagé. Huit fois vainqueur au Mans, le Danois Tom Kristensen était à l'affût et a sauté sur le podium, sauvant ainsi l'honneur de la marque aux anneaux. Prochain rendez-vous, en juin au Mans.
Tragédie au Giro: Weylandt chute et perd la vie
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7S7 mise à jour Wouter Weylandt est décédé après avoir été victime d'une grave chute à 25 kilomètres de la fin de l'étape. C'est le quatrième mort dans l'histoire du Giro. Le coureur gantois avait 26 ans et il devait devenir papa au mois de septembre.
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© belga
Le Belge Wouter Weylandt a chuté sur une vingtaine de mètres avant de s'immobiliser sur la chaussée, lundi au cours de la 3e étape du Giro, dans la descente du Passo del Bocco, suivant la télévision publique italienne (RAI).
La pédale gauche a accroché le muret
Les forces de l'ordre ont reconstitué le tragique accident survenu au coureur belge de l'équipe Leopard, a expliqué la RAI. La pédale gauche de Weylandt a accroché un muret le long de la route et le coureur a effectué une terrible cabriole qui lui a fait perdre connaissance.
Massage cardiaque
Weylandt a reçu un massage cardiaque de la part du service médical de la course. Il n'a pu être évacué rapidement par hélicoptère compte tenu du relief de la région.
Cérémonie annulée
Par respect pour lui, la direction du Giro a décidé de réduire la cérémonie protocolaire à l'arrivée de l'étape gagnée à Rapallo par l'Espagnol Angel Vicioso. (afp)
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Mondiaux de hockey
La Suisse éliminée... avant d'affronter les Etats-Unis
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Image © Keystone (Archive)
La Suisse est éliminée du Championnat du monde en Slovaquie. A Kosice, la Norvège a battu la France (5-2) et s’est ainsi qualifiée pour les quarts de finale quel que soit le résultat de Suisse - Etats-Unis (16h15).
le 09 May 2011, 14h42
LeMatin.ch & les agences
Deux conditions étaient à remplir pour que la troupe de Sean Simpson tienne son objectif du Mondial slovaque: que les Bleus battent les Scandinaves dans le temps réglementaire, puis que les Helvètes se jouent du team USA. Le premier point n’a pas tardé à capoter. Après quatre minutes, les Français perdaient déjà 2-0.
Les réductions du score de Damien Fleury (11e) et Laurent Meunier (32e) ont fait long feu. Marius Holtet est d’abord allé se promener dans la défense tricolore (18e), avant de compléter son coup du chapeau à 5 contre 4 (36e). L’attaquant de Färjestad a terminé avec quatre buts au compteurs en signant le 5-2 final à la 53e.
La Suisse patinera donc sans pression contre les Etats-Unis, les huit qualifiés pour les quarts de finale étant désormais connus. Il s’agit de la République tchèque (assurée de terminer première de sa poule), la Finlande, l’Allemagne, la Russie, le Canada, la Suède, les Etats-Unis et la Norvège. Les autres matches de la journée serviront à déterminer l’ordre du premier tour à élimination directe.
Pour sa dernière sortie de «son» Mondial, la Slovaquie a dit au revoir à son public avec une victoire. Glen Hanlon et sa troupe se sont imposés 4-1 contre le Danemark grâce à des buts de sa vieille garde. Josef Stumpel (38 ans), Miroslav Satan (36 ans), Marian Hossa (32 ans) et Richard Zednik (35 ans) ont permis aux Slovaques de terminer sur une bonne note.
Cyclisme - Giro d'Italia
09/05/2011 - 18:10 - Mis à jour le 09/05/2011 - 18:39 Weylandt, le drame
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Imago
Infos liées :
http://layout.eurosport.fr/i/icon/picto_papier_light.gifUne trop longue liste (http://www.eurosport.fr/cyclisme/giro-d-italia/2011/une-trop-longue-liste_sto2783900/story.shtml)
http://layout.eurosport.fr/i/icon/picto_papier_light.gifLe film de la 3e étape (http://www.eurosport.fr/cyclisme/giro-d-italia/2011/reggio-nell'emilia-rapallo_mtc429396/live.shtml)
Le Giro a été frappé par la mort lundi. Le Belge Wouter Weylandt (http://www.eurosport.fr/cyclisme/person_prs49741.shtml), victime d'une chute à environ 25 kilomètres de l'arrivée de la 3e étape, est décédé des suites de ses blessures. C'est la consternation sur le Tour d'Italie. Weylandt, membre de l'équipe Leopard Trek, était âgé de 26 ans.
C'est une journée terrible pour le Tour d'Italie et pour le cyclisme. Le peloton a perdu un des siens. Wouter Weylandt, 26 ans, est décédé lundi après une effroyable chute. Pendant plus d'une heure, les médecins ont essayé de le sauver, sur la route. Mais ils n'ont rien pu faire. Il n'y avait rien à faire. Et l'information que tout le monde redoutait a été annoncée par la RAI, à 17h30, soit un peu plus d'une heure après l'accident. "Son coeur a cessé de battre", a expliqué le responsable des sports de chaine italienne, Auro Bulbarelli.
La vie de Wouter Weylandt a basculé à 25 kilomètres de l'arrivée, dans la descente du Passo del Bocco. Selon la reconstitution des forces de l'ordre, la pédale gauche de Weylandt a accroché un muret le long de la route et le coureur a effectué une terrible cabriole d'une vingtaine de mètres. Il a suffi d'une seule image de la télévision italienne pour que chacun comprenne la gravité de la situation. On y voyait Weylandt gisant sur le sol, inconscient et saignant abondamment. Autour de lui, la panique de ceux qui viennent lui porter secours témoignait également du drame qui se nouait. Rapidement, les médecins ont tenté de lui prodiguer un massage cardiaque. Mais l'hélicoptère médical, compte tenu du relief de la région, n'a pu se poser pour permettre une évacuation. Cela n'aurait de toute façon probablement rien changé.
Une leçon toujours plus douloureuse
Il y a un an, Wouter Weylandt avait vécu la plus grande joie de sa carrière en remportant la 3e étape du Tour d'Italie. Par un cruel clin d'oeil, c'est cette même 3e étape de ce même Giro qui, un an plus tard, a vu ce terrible drame se produire. Angelo Zomegnan, le patron de la course, était, comme tout le monde, consterné à l'arrivée. "C'est une situation irréelle et un jour très triste pour nous tous, a-t-il confié. Je ne sais pas quoi dire, nous sommes tous sur le choc et nous attendons des nouvelles", confiait-il alors que la mort de Weylandt n'avait pas encore été annoncée. Mais chacun pressentait la catastrophe. "Je ne peux pas concevoir que l'on puisse mourir de la sorte", a ajouté Angelo Zomegnan, bouleversé.
L'équipe Leopard Trek est évidemment tout particulièrement sous le choc. "Aujourd'hui, notre ami Wouter Weyland est décédé (...) L'équipe se trouve dans un état de tristesse et de choc et nous adressons nos plus profondes condoléances aux amis et à la famille de Wouter, a déclaré Bryan Nygaard, le manager de la formation luxembourgeoise, dans un communiqué. C'est une journée très dure pour le cyclisme et pour notre équipe." Wouter Weylandt avait rejoint la nouvelle équipe des frères Schleck l'hiver dernier. Un nouveau départ pour le Gantois, qui avait été fidèle à la formation Quick Step depuis ses débuts chez les professionnels, en 2006.
Tout semble bien dérisoire dans de telles circonstances. La course s'est poursuivie jusqu'à son terme, à Rapallo. Le peloton n'était évidemment pas au courant de la tragédie qui se nouait derrière lui. Mais la victoire d'Angel Vicioso ou le maillot rose de David Millar n'ont pas de sens ce soir, y compris pour eux. Angelo Zomegnan, avant même l'arrivée de l'étape, avait d'ailleurs annulé toute cérémonie protocolaire. Le cyclisme est un sport dangereux par nature. Épisodiquement, il vient nous le rappeler. Mais c'est une leçon à chaque fois plus douloureuse.
;)C'est malheureux..........:diable:
loicalex
09/05/2011, 19h45
Je suis pas fan de vélo, mais c'est une bien triste nouvelle, mes condoléances à nos amis Belges.
chrisgaz
09/05/2011, 20h31
Je suis pas fan de vélo, mais c'est une bien triste nouvelle, mes condoléances à nos amis Belges.
pareil pour moi. Je n aime pas ce sport, pour divers raison, mais j ai toujours été impressionné par les descentes que ces mecs font... RIP
Chaud quand on voit ça quand même, les descentes à 85km/h ne laisse que peu de marges de manoeuvre. J'ai déjà vu des chutes comme ça et heureusement les gars s'en sortaient sans rien de grave.
Mais 26 ans...
Triste :bad::bad:
Pensée pour toute la famille et les coéquipiers
C'est triste... très triste :( RIP & condoléances à ses proches.
Décidément, c'est la journée...
Condoléances à ses proches...
tennis
Pourquoi est-il si fort?
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En pleine possession de ses moyens le «Djoker»: impossible de l’ignorer aujourd’hui.
Invincible depuis 34 matches, Novak Djokovic est aussi le meilleur sur terre battue. Le Serbe a prouvé à Madrid qu’il se rapprochait du trône de Rafael Nadal.
Christian Maillard - le 09 May 2011, 22h52
Le Matin
ATP Tour saison 2011
Son trône vacille. Le King Rafa, le Roi Nadal, celui qu’on avait, avec le temps, surnommé «l’ogre de l’ocre», n’est plus invincible. Gros coup du tonnerre dimanche: lui qui régnait sans partage sur la brique pilée, le numéro un mondial, a été battu, en deux sets, sur sa Terre, sa planète. Le Majorquin, qui demeurait sur trente-sept succès d’affilée depuis deux ans sur son terrain fétiche, a trouvé son maître, chez lui, à la Caja Magica de Madrid. Sur son jardin secret, l’Ibère, malgré un coup droit toujours aussi puissant, n’y a vu que du jeu.
Son tombeur n’est autre que son dauphin, un prince charmant aux dents longues. Invaincu depuis le début de l’année, restant sur 34 victoires consécutives (32 en 2011), le Serbe Novak Djokovic est, aujourd’hui, incontestablement le meilleur joueur du circuit, toutes surfaces confondues. Comme l’avait fait le Majorquin, il y a trois ans, avec Roger Federer sur le gazon de Wimbledon, le No 2 mondial a semble-t-il trouvé, via une flopée de revers gagnants, le moyen de s’emparer des clés du domaine. Reste à savoir s’il sera capable d’assumer ce rôle de patron, cette semaine à Rome, puis, surtout, dans la foulée à Roland-Garros.
«Il tient plus longtemps»
«Pour moi, ce n’est pas une surprise, lâche Stanislas Wawrinka, battu (6-4 6-4) par Nole il y a quinze jours à Monte-Carlo. Vu son début de saison, il est en pleine confiance. Et puis il est plus solide, il tient plus longtemps.» Autrement dit, Djoko, bien physiquement, est capable de prolonger davantage les échanges.
Mais qu’a-t-il changé dans son jeu, ses habitudes, pour s’approcher si près du trône de Rafa? Qu’a-t-il modifié pour être, depuis son succès en finale de Coupe Davis face à la France, si fort physiquement, à ce point métamorphosé? «Il ne mange plus de pizzas, de pâtes, ni de pain», dit-on, le plus sérieusement du monde, dans le milieu. En fait, le Serbe, qui a perdu du poids, s’est attaché les services d’Igor Cetojeric, un psychonutritionniste adepte de médecine chinoise. Un médecin qui a détecté chez Novak Djokovic une allergie au gluten et qui l’a rendu, corollaire, moins sensible à la chaleur et au pollen. Lui qui ne supportait pas la canicule ne connaît plus de problèmes respiratoires.
«Grand bien lui fasse, s’exclame Jean-Paul Loth, ancien consultant de France Télévisions. Vous me pardonnerez de ne pas penser, ni croire, que le fait de l’avoir guéri du rhume des foins fait que Djoko est devenu 30% meilleur au niveau mondial. Il y a probablement un tas de choses qui soient intervenues dans son existence, il s’est peut-être astreint à un régime alimentaire, il s’est certainement mieux entraîné physiquement, mais je pense surtout que c’est une question de grosse confiance en lui s’il a acquis, en trois mois, un niveau supérieur à Nadal et à Federer.» Le technicien français est toutefois surpris du résultat de Madrid.
«S’il avait perdu, cela n’aurait rien changé pour lui, mais là, de s’imposer face à Nadal, sur terre battue, prouve qu’il affiche vraiment cette constance qui fait de lui un joueur remarquable, agréable à voir jouer.» Mais Jean-Paul Loth, fan de Roger Federer, avoue qu’il perd souvent patience quand le Serbe est au service. «Il joue réellement bien au tennis, mais s’il pouvait arrêter de taper 35 fois la balle par terre avant de servir, ce serait formidable. Il faudrait qu’il réalise qu’il enquiquine beaucoup de monde ainsi.» A commencer par Rafael Nadal, qui va finir par perdre ses nerfs et sa couronne. Oui, son trône vacille.
football
Maradona à NE Xamax?
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Maradona pourrait reprendre du service du côté de Neuchâtel.
Présent demain en Tchétchénie pour l’inauguration du stade de Grozny, l’Argentin devrait faire escale à la Maladière. Il serait même pressenti pour devenir le futur coach de Xamax.
Nicolas Jacquier - le 09 May 2011, 20h55
Le Matin
Super League Neuchâtel
Au moment où NE Xamax engagera demain soir son avenir sportif contre Thoune, Terek Grozny inaugurera ce même 11 mai son nouveau stade de 35 000 places, une enceinte qui portera le nom d’Achmat Kadyrov. Parmi les invités du très controversé président Ramzan Kadyrov (fils du chef d’Etat assassiné) et de Bulat Chagaev, principal bailleur de fonds du club tchétchène et nouveau propriétaire du club de la Maladière, une galaxie d’anciennes stars du ballon emmenées par Diego Maradona, ancien No 10 de légende.
Avec Vieri, Papin et Figo
Aux côtés des Italiens Franco Baresi, Christian Vieri et Alessandro Costacurta, des Français Jean-Pierre Papin, Manuel Amoros et Fabian Barthez, du Portugais Luis Figo et d’autres glorieux retraités du crampon, l’Argentin disputera un match amical contre d’anciens internationaux soviétiques, à l’instar du gardien Dassaiev et de l’attaquant Alenichev. Président de l’UEFA, Michel Platini a, lui aussi, reçu un bristol d’invitation, de même que Zinédine Zidane. A l’initiative du nouveau patron de Xamax, les visiteurs de Grozny doivent transiter ce mardi par Genève, avant de s’envoler en charter VIP pour la petite république caucasienne. Un voyage qui rappelle celui déjà effectué par les champions du monde brésiliens 2002 en mars dernier, invités à se produire à l’occasion d’un match exhibition.
Au lendemain de son escapade à Grozny, Maradona devrait selon toute vraisemblance faire escale à Neuchâtel. Dans quel but? A 50 ans, l’ancien sélectionneur de l’équipe d’Argentine pourrait tenir un poste d’ambassadeur de NE Xamax dans le futur organigramme. Selon d’autres sources, El Pibe de Oro aurait même été pressenti par les nouveaux maîtres de la Maladière pour occuper le poste d’entraîneur, où il succéderait à Didier Ollé-Nicolle dès la fin du présent championnat. Alors, info ou intox? Seul l’avenir le dira, peut-être ce jeudi déjà, jour de la passation de pouvoirs officielle entre MM. Bernasconi et Chagaev.
La semaine dernière, le nouvel homme fort de NE Xamax n’avait pas hésité à afficher publiquement de très hautes ambitions pour le club de la Maladière. Avec la présence de Diego Maradona à Neuchâtel, pour une journée ou plus si entente, il confirme(rait) avoir placé la barre très haut.
Boxe
David Haye: "Klitschko est un escroc"
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Le boxeur Britannique David Haye a taxé d’"escroc" l’Ukrainien Vladimir Klitschko, qu’il va affronter pour la réunification des titres WBA, WBO et IBF des lourds le 2 juillet à Hambourg (nord de l’Allemagne).
le 09 May 2011, 22h51
LeMatin.ch & les agences
"C’est un escroc et je sais parfaitement démasquer les escrocs, comme je l’ai montré lors de mon dernier combat", a déclaré David Haye, qui a battu Audley Harrison en trois rounds en novembre dernier.
"Je pense que c’est un escroc. Il roule des mécaniques et il choisit seulement les gars qu’il sait qu’il peut battre", a-t-il dit, lors d’une conférence de presse commune à Hambourg avec son rival Vladimir Klitschko.
Le contrat stipule que Haye devra affronter l’aîné des frères Klitschko Vitali, champion WBC des lourds, si Vladimir est blessé.
"Je suis très heureux de voir David ici, mais il ne me montre aucun respect", a rétorqué Vladimir Klitschko, à qui le Britannique a refusé de serrer la main lors de leur rencontre publique lundi.
"Je crois que ça va être une bonne leçon pour toi. Tu vas apprendre ce que c’est que le respect", a-t-il lancé à l’adresse de son rival. "David Haye va être ma 50e victime par KO", a-t-il ajouté.
Haye, auteur depuis deux ans de provocations de plus ou moins bon goût en direction des frères Klitschko, est le champion WBA des lourds avec 25 victoires, dont 23 par KO, pour une défaite.
Pour le cadet des Klitschko, il s’agira du 19e championnat du monde, alors que Haye disputera son 6e combat avec ceinture en jeu.
De son côté, Vitali, l’aîné (42 victoires, deux défaites), remettra son titre WBC en jeu à 40 ans contre le Polonais Tomasz Adamek (44 victoires, une défaite) le 10 septembre en Pologne.
"La situation de Weylandt était désespérée"
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© reuters
Wouter Weylandt présentait une "situation désespérée" après sa chute dans la troisième étape du Giro, a déclaré lundi le médecin-chef de la course, le Pr Giovanni Tredici.
"Nous étions dans la voiture derrière le peloton. Nous sommes intervenus une trentaine de secondes après la chute mais la situation était déjà désespérée", a expliqué le Pr Tredici.
"C'était un cas gravissime", a ajouté le médecin. "Quelques instants plus tard, l'ambulance de réanimation est arrivée sur place. Nous avons essayé de le réanimer sur la route".
Le Pr Tredici a précisé que l'hélicoptère de secours ne s'était pas posé à cause de "l'inutilité des mesures de réanimation". La dépouille du coureur a été transportée à la morgue de Lavagna.
Le FC Barcelone volera sous ses couleurs vers Wembley
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© afp
Le FC Barcelone se rendra à Londres en vue de la finale de la Ligue des champions de football le 28 mai prochain dans un avion repeint aux couleurs du club bleu et rouge, a annoncé lundi Hamdi Topcu, le président de Turkish Airlines, un des sponsors du club catalan.
Turkish Airlines est aussi un sponsor de Manchester United, l'adversaire du Barca dans cette finale. La compagnie turque ne pourra en revanche transporter le moindre supporter catalan. En effet, aucun ligne régulière entre Barcelone et Londres n'est desservie par elle. Quelque 35.000 supporters de Barcelone sont attendus à Londres le 28 mai.
Kim Clijsters reste 2e, Azarenka devient 4e
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Kim Clijsters a conservé sa 2e place au classement mondial du tennis féminin. La Limbourgeoise qui soigne une blessure à une cheville compte 1675 points de retard sur la Danoise Caroline Wozniacki.
La Russe Vera Zvonareva reste 3e. Derrière la Bélarusse Victoria Azarenka, battue en finale à Madrid, échange sa place avec l'Italienne Francesca Schiavone et se retrouve 4e le meilleur classement de sa carrière. La Tchèque Petra Kvitova, lauréate de son 3e tournoi de l'année et du 4e de sa carrière à Madrid, rejoint pour la première fois le Top 10 mondial.
Goerges intègre le top 20
Elle est 10e après une progression de 8 places. Le recul de deux places de la Serbe Jelena Jankovic, 9e, profite à l'Australienne Samantha Stosur 7e (+1) et à la Russe Maria Sharapova 8e (+1). Autre meilleur classement absolu cette semaine pour l'Allemande Julia Goerges. Elle intègre le Top 20 en 20e position (+7).
En revanche, l'Américaine Serena Williams, blessée depuis le mois de juillet, quitte le Top 10 et se retrouve 17e. Sa soeur aînée Venus recule elle aussi. Trois places de moins et un 19e rang. Yanina Wickmayer cède deux places et se retrouve 24e. Recul plus marqué de Kirsten Flipkens désormais 93e (-7).
JO D'ATHÈNES
Ex-athlètes grecs condamnés à 31 mois de prison avec sursis
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Image © DR-a
Les anciens sprinters grecs Kostas Kenteris et Katerina Thanou.
Les anciens sprinters grecs Kostas Kenteris et Katerina Thanou ont été condamnés à 31 mois de prison avec sursis pour avoir simulé un accident de moto afin d’échapper à un contrôle antidopage à la veille de l’ouverture des Jeux olympiques d’Athènes en 2004.
le 10 May 2011, 15h38
LeMatin.ch & les agences
Leur entraîneur, Christos Tzekos, a été condamné à 33 mois de prison avec sursis et d’autres personnes impliquées dans la simulation ont reçu des peines allant de six à 15 mois.
Tous les accusés ont l’intention de faire appel, qui devrait être examiné dans un délai de dix jours, ont dit les juges. «L’accident n’a jamais eu lieu», a déclaré l’un des juges.
Kostas Kenteris, champion olympique du 200 mètres en 2000 à Sydney, et Katerina Thanou, médaillée d’argent sur 100 mètres en Australie, ne s’étaient pas présentés à un contrôle antidopage la veille de l’ouverture des JO d’Athènes en 2004.
Les deux athlètes, qui sont aujourd’hui âgés respectivement de 37 et 36 ans, avaient ensuite dit avoir été victimes d’un accident de moto pour expliquer leur absence.
La Fédération grecque d’athlétisme les avait dans un premier temps blanchi d’accusations de dopage en 2005. La Fédération internationale (IAAF) a ensuite fait appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Un accord à l’amiable a alors été conclu par lequel les deux athlètes reconnaissaient une infraction au règlement antidopage tout en purgeant de facto une suspension officieuse de deux ans.
Kim Clijsters participera à Roland Garros
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Voilà, Kim Clijsters a levé le voile. Notre championne de tennis participera bien au tournoi de Roland Garros, qui débutera le 22 mai à la Porte d'Auteuil. Elle a fait l'annonce aujourd'hui sur son site internet.
Il s'agira de son premier tournoi depuis sa blessure, puisqu'elle ne participera à aucune compétition en ce mois de mai.
Clijsters est au repos depuis le 31 mars, date à laquelle elle avait été éliminée par Azarenka en quarts de finale du tournoi de Miami.
Après une blessure au poignet, à l'épaule, puis au pied, le sort semble avoir enfin épargné la numéro 1 belge.
Suffisant pour revenir en forme à Paris? (JC)
"Jérôme D'Ambrosio finira la saison"
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Contrairement à ce qui a été rapporté un peu partout ce matin après l'article du journal Le Soir, Jérôme D'Ambrosio n'est pas sur le point d'être remplacé chez Virgin. D'après l'écurie, le remplacement du Bruxellois n'est absolument pas à l'ordre du jour.
Contacté par la DH, Virgin a tenu à réagir via son directeur sportif John Booth. "Jérôme fait de l'excellent travail depuis le début de la saison et tant que les termes de son contrat sont respectés, il n'est en aucun cas question de le remplacer."
Eric Bouiller, manager du pilote, abonde dans le même sens. "J'ai simplement voulu tirer une sonnette d'alarme et non pas lancer une bombe", a-t-il dit cet après-midi. "Vous pouvez écrire que la place de Jérôme chez Virgin est garantie jusqu'à la fin de la saison."
Ce même Eric Bouiller qui a déclaré dans Le Soir que "le management de l'écurie m'a clairement dit qu'il pensait remplacer Jérôme si les choses ne bougeaient pas."
Info, intox ou tentative de noyer le poisson? (JC)
Le peloton rend hommage à Wouter Weylandt
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La 4e étape du Tour d'Italie sera neutralisée et prendra la forme d'un défilé de 216 km entre Quarto Dei Mille et Livourne au lendemain du décès en course de Wouter Weylandt, a-t-on appris mardi auprès des organisateurs.
Une minute de silence
Un hommage, avec minute de recueillement de l'ensemble de la caravane, sera rendu avant le départ à la mémoire du Gantois. Sur le parcours de l'étape les coureurs pédaleront à tour de rôle en tête du peloton afin de maintenir un rythme suffisamment soutenu. En fin d'étape, les coureurs de Leopard, formation à laquelle appartenait Weylandt, seront invités à franchir en tête la ligne d'arrivée. Cette forme d'hommage à l'arrivée avait été rendue pendant le Tour de France 1995 en mémoire de Fabio Casartelli décédé accidentellement dans la descente du Portet d'Aspet.
Chute dans la descente du Passo del Bocco
Ses coéquipiers de Motorola parmi lesquels l'Américain Lance Armstrong (futur septuple du Tour) étaient passés les premiers sur la ligne d'arrivée de Pau. Weylandt, 26 ans, a trouvé la mort lundi dans une terrible chute survenue dans la descente du Passo del Bocco. Le départ de la 4e étape est fixé à 11h40, l'arrivée étant prévue aux alentours de 17h20. (belga/mb)
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FOOTBALL
Maradona est déjà en Suisse, et demain à la Maladière?
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Quelques stars du ballon rond, dont l'ancien numéro 10 argentin, devraient être présentes demain au cocktail dînatoire de Xamax. Hier, Maradona était à Nyon (VD) chez Hublot.
Renaud Tschoumy - le 10 May 2011, 23h32
Le Matin
Diego Maradona était hier en visite à la manufacture Hublot à Nyon. Il s'y est essayé au minutieux travail d'horloger. Mais sera-t-il vraiment le nouvel entraîneur de Xamax, comme l'annonçait «Le Matin»?
Lors d'une conférence de presse à Neuchâtel, aucun des dirigeants présents ne l'a confirmé, mais... personne ne l'a infirmé non plus. L'entraîneur Didier Ollé-Nicolle a choisi l'humour à ce sujet: «Un jour c'est Christian Gross, un autre jour c'est Diego Maradona, demain, je vous le dis, ce sera Lionel Messi!»
Reste que les pistes menant à Maradona existent. Ce qui est sûr, c'est que l'ancien sélectionneur argentin sera aujourd'hui à Grozny, pour l'inauguration du nouveau stade de 35 000 places du Terek, dont le nouveau président, Bulat Chagaev, est le vice-président. Il sera accompagné d'autres stars du ballon rond (Baresi, Vieri, Costacurta, Papin, Barthez, Figo, etc.). Ce qui est également certain, c'est que le club neuchâtelois organise demain un cocktail dînatoire sur invitation. «Nous voulions marquer cette journée du 12 mai, qui est un tournant dans l'histoire du club, explique le directeur de Pro'Imax, Alexandre Rey. On aimerait pouvoir vous dire que Maradona sera là, mais on n'en est pas encore sûrs. M. Chagaev vivra un événement important ce soir à Grozny, il voulait faire d'une pierre deux coups.»
Nouveau dynamisme
Une centaine d'invités (dirigeants, sponsors, autorités politiques) se retrouveront à 11h pour ce cocktail, auquel participeront les joueurs xamaxiens, et qui pourrait être agrémenté par la présence de quelques-unes de ces stars internationales. «Depuis un mois et l'arrivée de M. Chagaev, on sent qu'un certain dynamisme s'est installé, souligne le directeur sportif Paolo Urfer. Il concerne tous les employés du club, du premier au dernier, en passant par les joueurs.» Ollé-Nicolle lui emboîtait le pas: «Il se passe quelque chose aujourd'hui, et c'est un plus: il ne peut pas y avoir de grand club sans vrai projet. Mais tout projet se bâtit. C'est bien de rêver sa vie, mais il faut surtout vivre ses rêves. Et pour cela, on doit travailler.»
Maradona fait-il partie de ce rêve? Tout indique que oui. Il devrait être présent au cocktail de demain. Quant à savoir s'il restera jusqu'à l'assemblée du soir pour être présenté comme faisant partie de la nouvelle structure xamaxienne, c'est une autre question.
Une envie d'aller au-devant des supporters
Le directeur de Pro'ImaX, Alexandre Rey, l'a confirmé hier: «Cela fait un mois qu'on travaille en étroite collaboration avec la nouvelle direction du club. On a vu et on sent l'envie d'aller au-devant des supporters et de la population.» D'où les diverses actions entreprises, comme l'entrée au tarif unique de 10 francs il y a dix jours contre Saint-Gall, et surtout la gratuité totale pour le match de ce soir contre Thoune. «On est conscient qu'on froisse un peu nos abonnés, reconnaît Rey. On leur demande d'être compréhensifs, c'est une action ponctuelle. On les remercie de leur fair-play.»
Une grande fête populaire sera organisée le vendredi 27 mai, avant-veille de la finale de Coupe, en parallèle avec le Lunch Max (le repas de soutien du club). «L'esplanade sera en fête de 16h à 22h15, et la soirée se terminera par un feu d'artifice tiré depuis le lac.»
Le confort dans le stade sera également amélioré - au niveau de l'accueil et des buvettes -, mais, surtout, la Maladière devrait être dotée d'une pelouse naturelle dès la saison prochaine. «C'était une des priorités des repreneurs, dans la mesure où, en période de transferts, le synthétique retient certains joueurs, a expliqué le directeur sportif Paolo Urfer. Les nouveaux dirigeants ont récemment rencontré les autorités locales, et le projet est en bonne voie, même s'il y a des contraintes architecturales et temporelles, car le délai est court.»
Une assemblée jouée d'avance
La fameuse assemblée générale extraordinaire devant officialiser la passation de pouvoirs entre Sylvio Bernasconi et Bulat Chagaev aura donc lieu demain soir (19 h à l'Espace Facchinetti du stade de la Maladière). Cette assemblée devrait être menée tambour battant. Directeur administratif de NE Xamax, Philippe Salvi a annoncé les points à l'ordre du jour: «Point un, candidatures au conseil d'administration. Point deux, nominations.» Point... final.
Sylvio Bernasconi a déjà passé le témoin et cédé au Tchétchène Bulat Chagaev la majorité de ses actions. De débat il n'y aura donc point, les choses étant réglées comme du papier à musique.
Les actionnaires neuchâtelois prendront ainsi acte de l'arrivée à la tête du club de l'homme d'affaires tchétchène.
Sylvio Bernasconi avait pour habitude de ne pas excéder la demi-heure lors de ses assemblées statutaires. Sera-t-il battu par son successeur?
AUTOMOBILISME
Monsieur Henri, le grognard
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Henri Pescarolo, propriétaire de l’écurie éponyme, ne supporte pas les injustices qui font que, aujourd’hui, les courses en endurance se limitent à une lutte entre deux grandes marques: Peugeot et Audi.
Henri Pescarolo, Monsieur 24 Heures du Mans, est de retour aux affaires. En Belgique, le week-end dernier, cela s’est entendu.
Jean-Claude Schertenleib - le 10 May 2011, 22h46
Le Matin
SPA-FRANCORCHAMPS (BEL)
«Félicitations, Henri: formidable victoire en catégorie essence.» Sur Eurosport, l’autre soir, un bref silence s’est fait. Avant la tempête: «Quoi, victoire? Nous sommes sixièmes de ces 1000 km de Spa-Francorchamps et la catégorie dont vous parlez n’existe pas.» Retour de service implacable. Henri Pescarolo, Monsieur Henri, 68 ans, le grognard des 24 Heures du Mans, est de retour dans les paddocks. Et ses coups de gueule sont toujours aussi redoutés. Parce que le grognard sait devenir grognon. Parce que l’homme aux 33 participations dans la plus célèbre des épreuves automobiles du monde (4 victoires) aime tant Le Mans – où il aurait pu mourir en 1969 –, qu’il n’admet pas qu’on y joue avec l’égalité des chances. Parce que, par-dessus tout, il ne supporte pas les injustices. Injuste, la domination des Peugeot et des Audi? «Ce qui est injuste, c’est l’écart entre les voitures équipées de moteurs diesel et nos prototypes à essence; injuste, parce que l’ACO (l’organisateur des 24 Heures et du championnat du monde) n’a toujours pas trouvé de règle d’équivalence acceptable pour que la course ne se résume pas en un duel entre deux marques.»
ÉCARTS TROP IMPORTANTS
Equivalence, un mot qu’on pensait banni des sports mécaniques, mais qui a été rendu nécessaire lorsque, Audi en premier, a révolutionné les courses d’endurance en y alignant un bolide mû par un moteur diesel. Comme elles sont moins gourmandes en carburant, de telles motorisations permettent de diminuer le nombre d’arrêts aux stands. Donc de gagner du temps. Mais il y a pire pour les autres, le team dirigé par Henri Pescarolo, mais aussi les excellentes Lola-Toyota de l’équipe Rebellion, installée sur les hauts de Lausanne: le niveau de performance est désormais tel qu’en vitesse pure, les diesels oublient totalement la concurrence. Et que de moins en moins de monde est motivé à l’idée d’investir des sommes considérables pour se battre, au mieux, pour la sixième ou la septième place. Corollaire: l’endurance, de nouveau en plein boum dans ses différentes autres catégories (comme la nouvelle très prometteuse classe LMGTEPro), est malade de sa classe reine.
RÈGLEMENT PAS RIGIDE
Le coup de gueule de Monsieur Henri, samedi soir, va obliger les organisateurs des 24 Heures du Mans à revoir une fois encore leur copie. A un mois tout juste de l’épreuve. Le règlement sportif de l’ACO n’est en effet pas rigide, lui qui prévoit des adaptations qui doivent permettre «de contenir les meilleures voitures de chaque technologie dans une fourchette de 2% par rapport à la voiture la plus rapide». Et on était très loin de cela dans les Ardennes, le week-end dernier. On va donc jouer une nouvelle fois sur les poids minimums, la taille des brides d’admission d’air et la capacité des réservoirs. Pour que Monsieur Henri et ses voitures, le team Rebellion qui aligne notamment le Seelandais Neel Jani et Nicolas Prost, mais aussi Aston Martin (qui a renoncé à Spa, parce que la nouvelle voiture n’est pas encore fiable) puissent de nouveau rêver de taquiner les deux géants.
INTERVIEW
«ON NE PEUT PAS ÊTRE SATISFAIT»
Neel Jani, avec Nicolas Prost, vous terminez septièmes des 1000 km de Spa, deuxièmes des voitures LMP1 à essence. C’est satisfaisant?
Mais non. Lorsqu’on pratique un sport, peu importe lequel, la motivation principale, c’est la victoire. Et là, au départ, on sait que ce n’est pas possible. Pensez, on roulait à 4 secondes au tour des Peugeot et des Audi.
Parce que ces deux marques ont mieux travaillé?
La situation est très spéciale, puisque nous sommes engagés dans la même catégorie, mais qu’on a vraiment l’impression de se retrouver dans deux mondes différents. A Spa, dans le deuxième des trois tronçons, où il y a des virages, nous étions aussi rapides que les Peugeot et les Audi; sur les lignes droites, en revanche, la différence prenait des proportions inacceptables.
Que peut-on espérer avant les 24 Heures du Mans?
Que l’ACO, qui gère la catégorie, trouve un chemin vers une meilleure égalité des chances.
Vous y croyez?
On doit y croire, même si tout le monde sait que ce que Peugeot et Audi ont montré le week-end dernier, ce n’est pas encore le niveau qui sera le leur au Mans. Les courses qui précèdent les 24 Heures, c’est un peu à celui qui cachera le plus son jeu à l’autre.
Chez Rebellion, vous avez caché quelque chose?
Non. Nous étions la plus rapide des voitures essence, mais on a connu un petit souci en début de course. Pour le reste, le nouveau moteur Toyota est remarquable.
L'équipe Leopard Trek quitte le Giro
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L'équipe Leopard Trek a décidé de ne pas poursuivre le Tour d'Italie cycliste, a annoncé la formation luxembourgeoise mardi soir, au lendemain du décès de son coureur Wouter Weylandt lors de la 3e étape du Giro.
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© ap
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Les coureurs de Leopard Trek avaient décidé dans la nuit de lundi à mardi de disputer la 4e étape. Cette 4e étape a été neutralisée et ce sont les Leopard Trek, ainsi que Tyler Farrar, ami proche de Weylandt, qui ont franchi en premier, en se tenant par l'épaule, la ligne d'arrivée, à Livourne.
Mardi soir, Leopard Trek a annoncé que ses coureurs ont décidé de quitter le Giro, à la suite du décès de Wouter Weylandt. Le choix des coureurs est approuvé par la direction.
"La décision devait être prise par les coureurs, car ce sont eux qui participent à la course", déclare Brian Nygaard, le manager de Leopard Trek. Nous avons toujours dit que nous approuverions leur choix. Nous tenons à remercier les autres équipes, l'organisateur RCS, les autorités italiennes et tous les supporters présents sur la route entre Gênes et Livourne dans l'étape d'aujourd'hui, quand le peloton a rendu hommage à Wouter Weylandt".
Fabian Wegmann explique que les coureurs ne "pouvaient plus continuer dans ces circonstances". "Nous sommes des professionnels, mais nous pensons que c'est la bonne décision".
CYCLISME
Tour d'Italie: Weening gagne l'étape et endosse le maillot rose
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Pieter Weening (PB/Rabobank) a revêtu le maillot rose au terme de l'étape.
Nouveau changement de leader au Giro: vainqueur en solitaire de la 5e étape, Pieter Weening (PB/Rabobank) a revêtu le maillot rose. Le Suisse Martin Kohler (BMC) s'est illustré.
le 11 May 2011, 18h18
LeMatin.ch & les agences
Cette étape, qui menait les coureurs de Piombino à Orvieto (191 km), a connu une finale passionnante, sur des routes non goudronnées par endroits. La chaleur et la poussière des "strade bianche" a fait souffir le peloton.
Martin Kohler a démarré tout seul après un peu plus de 10 km et il a mené une longue chevauchée en tête. Le coureur suisse a possédé une avance maximale de 12'40 avant que le peloton ne réagisse. L'entrée dans les "strade bianche" a sonné le glas de son aventure: il avait encore 6' d'avance à 40 km du but, mais il a perdu énormément de temps dans la montée de Croce di Fighini, une cote de 3e catégorie avec quelques passages à 10%. Au sommet, à 34 km de l'arrivée, le peloton était revenu à 3'25''.
Derrière, plusieurs attaques se sont produites. La dernière fut la bonne: John Gadret (Fr) et Pieter Weening rejoignaient Kohler à 10 km du terme de l'étape. Le Néerlandais partait ensuite tout seul et, malgré une fin de parcours difficile dans l'ultime rampe vers Orvieto, il conservait 8'' d'avance sur le peloton des favoris, avec notamment Contador, Scarponi et Kreuziger. Le maillot rose David Millar (GB), victime d'une chute, avait réintégré le peloton au prix d'un violent effort, mais il craquait dans les 2 derniers km.
Grâce à la bonification de 20'', Weening s'est emparé du maillot rose. Il compte 2'' d'avance sur Marco Pinotti (It) et Konstantin Siutsou (Blr). Pour sa part, Martin Kohler a endossé le maillot vert de leader du GP de la montagne.
FOOTBALL
Maradona est déjà en Suisse, et demain à la Maladière?
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Quelques stars du ballon rond, dont l'ancien numéro 10 argentin, devraient être présentes demain au cocktail dînatoire de Xamax. Hier, Maradona était à Nyon (VD) chez Hublot.
Renaud Tschoumy - le 10 May 2011, 23h32
Le Matin
Diego Maradona était hier en visite à la manufacture Hublot à Nyon. Il s'y est essayé au minutieux travail d'horloger. Mais sera-t-il vraiment le nouvel entraîneur de Xamax, comme l'annonçait «Le Matin»?
Lors d'une conférence de presse à Neuchâtel, aucun des dirigeants présents ne l'a confirmé, mais... personne ne l'a infirmé non plus. L'entraîneur Didier Ollé-Nicolle a choisi l'humour à ce sujet: «Un jour c'est Christian Gross, un autre jour c'est Diego Maradona, demain, je vous le dis, ce sera Lionel Messi!»
Reste que les pistes menant à Maradona existent. Ce qui est sûr, c'est que l'ancien sélectionneur argentin sera aujourd'hui à Grozny, pour l'inauguration du nouveau stade de 35 000 places du Terek, dont le nouveau président, Bulat Chagaev, est le vice-président. Il sera accompagné d'autres stars du ballon rond (Baresi, Vieri, Costacurta, Papin, Barthez, Figo, etc.). Ce qui est également certain, c'est que le club neuchâtelois organise demain un cocktail dînatoire sur invitation. «Nous voulions marquer cette journée du 12 mai, qui est un tournant dans l'histoire du club, explique le directeur de Pro'Imax, Alexandre Rey. On aimerait pouvoir vous dire que Maradona sera là, mais on n'en est pas encore sûrs. M. Chagaev vivra un événement important ce soir à Grozny, il voulait faire d'une pierre deux coups.»
Nouveau dynamisme
Une centaine d'invités (dirigeants, sponsors, autorités politiques) se retrouveront à 11h pour ce cocktail, auquel participeront les joueurs xamaxiens, et qui pourrait être agrémenté par la présence de quelques-unes de ces stars internationales. «Depuis un mois et l'arrivée de M. Chagaev, on sent qu'un certain dynamisme s'est installé, souligne le directeur sportif Paolo Urfer. Il concerne tous les employés du club, du premier au dernier, en passant par les joueurs.» Ollé-Nicolle lui emboîtait le pas: «Il se passe quelque chose aujourd'hui, et c'est un plus: il ne peut pas y avoir de grand club sans vrai projet. Mais tout projet se bâtit. C'est bien de rêver sa vie, mais il faut surtout vivre ses rêves. Et pour cela, on doit travailler.»
Maradona fait-il partie de ce rêve? Tout indique que oui. Il devrait être présent au cocktail de demain. Quant à savoir s'il restera jusqu'à l'assemblée du soir pour être présenté comme faisant partie de la nouvelle structure xamaxienne, c'est une autre question.
Une envie d'aller au-devant des supporters
Le directeur de Pro'ImaX, Alexandre Rey, l'a confirmé hier: «Cela fait un mois qu'on travaille en étroite collaboration avec la nouvelle direction du club. On a vu et on sent l'envie d'aller au-devant des supporters et de la population.» D'où les diverses actions entreprises, comme l'entrée au tarif unique de 10 francs il y a dix jours contre Saint-Gall, et surtout la gratuité totale pour le match de ce soir contre Thoune. «On est conscient qu'on froisse un peu nos abonnés, reconnaît Rey. On leur demande d'être compréhensifs, c'est une action ponctuelle. On les remercie de leur fair-play.»
Une grande fête populaire sera organisée le vendredi 27 mai, avant-veille de la finale de Coupe, en parallèle avec le Lunch Max (le repas de soutien du club). «L'esplanade sera en fête de 16h à 22h15, et la soirée se terminera par un feu d'artifice tiré depuis le lac.»
Le confort dans le stade sera également amélioré - au niveau de l'accueil et des buvettes -, mais, surtout, la Maladière devrait être dotée d'une pelouse naturelle dès la saison prochaine. «C'était une des priorités des repreneurs, dans la mesure où, en période de transferts, le synthétique retient certains joueurs, a expliqué le directeur sportif Paolo Urfer. Les nouveaux dirigeants ont récemment rencontré les autorités locales, et le projet est en bonne voie, même s'il y a des contraintes architecturales et temporelles, car le délai est court.»
Une assemblée jouée d'avance
La fameuse assemblée générale extraordinaire devant officialiser la passation de pouvoirs entre Sylvio Bernasconi et Bulat Chagaev aura donc lieu demain soir (19 h à l'Espace Facchinetti du stade de la Maladière). Cette assemblée devrait être menée tambour battant. Directeur administratif de NE Xamax, Philippe Salvi a annoncé les points à l'ordre du jour: «Point un, candidatures au conseil d'administration. Point deux, nominations.» Point... final.
Sylvio Bernasconi a déjà passé le témoin et cédé au Tchétchène Bulat Chagaev la majorité de ses actions. De débat il n'y aura donc point, les choses étant réglées comme du papier à musique.
Les actionnaires neuchâtelois prendront ainsi acte de l'arrivée à la tête du club de l'homme d'affaires tchétchène.
Sylvio Bernasconi avait pour habitude de ne pas excéder la demi-heure lors de ses assemblées statutaires. Sera-t-il battu par son successeur?
Victoire et maillot rose pour Pieter Weening au Giro
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Le Néerlandais Pieter Weening (Rabobank) a remporté la 5e étape du Tour d'Italie cycliste, disputée mercredi entre Piombino et Orvieto sur 201 km, et endosse du même coup le maillot rose de leader au classement général.
Pieter Weening s'est imposé avec quelques secondes d'avance sur ses poursuivants dans un Giro sous le choc toujours du décès de Wouter Weylandt lundi.
Auteur d'une longue échappée solitaire, le Suisse Martin Kohler n'a été rejoint qu'à une dizaine de kilomètres de l'arrivée par ses premiers poursuivants, Weening et le Français John Gadret, qui s'étaient dégagés sur les "strade bianche" (19 km de chemins de terre) couverts de poussière sous le soleil de Toscane et d'Ombrie.
Weening a attaqué ensuite pour résister au retour du premier peloton dans la rampe menant à Orvieto.
Sur la ligne, le Néerlandais a précédé de 8 secondes ce groupe réglé par le Colombien Fabio Duarte devant son compatriote Jose Serpa Perez et le Français Christophe Le Mével.
Agé de 30 ans, le coureur néerlandais compte pour principal fait d'armes un succès d'étape dans le Tour de France en 2005 (photo-finish devant l'Allemand Andreas Klöden).
L'équipe Leopard Trek n'a pas pris le départ, tout comme l'Américain Tyler Farrar, ami intime de Wouter Weylandt.
Jeudi, la sixième étape relie Orvieto à Fiuggi sur un parcours de plaine de 216 kilomètres.
Au classement général, Weening possède 2 secondes d'avance sur l'Italien Marco Pinotti et le Bélarusse Kanstantsin Sivtsov.
Un autre Néerlandais de l'équipe Rabobank, le jeune Tom-Jelte Slagter, qui effectuait ses débuts dans un grand Tour, a chuté lourdement à un peu moins de 15 km de l'arrivée et a été contraint à l'abandon. La gravité des blessures du coureur, emmené à l'hôpital, mais conscient et sachant s'exprimer, n'était pas encore connue.
Jeroen Blijlevens avait été le dernier Néerlandais vainqueur d'une étape du Giro, c'était en 1999, l'année où il avait remporté deux étapes au Tour d'Italie. (belga)
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http://www.youtube.com/watch?v=dddrJqQb3_8&feature=player_embedded
Ronaldo blesse un supporter du Real (vidéo)
;)Et bien je change d'avis, il a eu un geste vraiment sympa....Moi qui ne l'apprécie que peu vais réfléchir.........:)
Malisse battu par Murray au 2e tour à Rome
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Xavier Malisse a été éliminé au 2e tour du tournoi de tennis sur terre battue de Rome, épreuve ATP dotée de 2,75 millions d'euros, mardi soir dans la capitale italienne.
Le Courtraisien, 41e mondial, s'est incliné en trois sets 6-2, 2-6 et 6-3 en 1 heure et 59 minutes face au Britannique Andy Murray, 4e mondial. Celui-ci était exempté du 1er tour grâce à son statut de tête de série N.4.
Xavier Malisse avait de son côté battu au 1er tour l'Espagnol Guillermo Garcia-Lopez, 29e mondial, en deux sets 7-5, 6-2.
C'était le troisième duel entre Malisse et Murray, que le Belge n'est jamais parvenu à battre.
Nadal peine à Rome, mais passe
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Rafael Nadal s'est qualifié pour les 8e de finale du Masters 1000 de Rome mais a peiné pendant 2h37 face à l'Italien Paolo Lorenzi (6-7 (5/7), 6-4, 6-0), mercredi, et affrontera le vainqueur du match entre Philipp Kohlschreiber et Feliciano Lopez.
En petite forme, frappant moins fort qu'à l'accoutumée, le N.1 mondial a fait rêver le Central du Foro Italico, qui a longtemps cru que "Paolo" viendrait à bout du géant, déjà terrassé chez lui dimanche par Novak Djokovic en finale à Madrid.
Lorenzi, 148e à l'ATP, spécialiste des tournois ATP Challenger, a brillamment donné la réplique à l'Espagnol dans les deux premières manches. Il a remporté au tie-break la première, dès sa première balle de set, Nadal ratant un smash facile.
Dans le deuxième set, Lorenzi, qui n'a gagné que six matches dans sa carrière sur le circuit principal, a encore tenu tête à Nadal, qui perdrait sa place de N.1 s'il n'atteignait pas les demi-finales à Rome et que Djokovic s'y imposait.
Dans la troisième manche, l'Italien a lâché prise et Nadal, vainqueur final ici-même cinq fois ces six dernières années, s'est imposé 6-0. Mais la terre battue a tremblé. (belga)
Paolo Bettini signe la feuille de départ à la place de Weylandt
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Le sélectionneur fédéral italien Paolo Bettini a signé mercredi la feuille de départ de la 5e étape du Tour d'Italie à côté du numéro 108, celui de Wouter Weylandt, décédé lundi.
Bettini, 37 ans, a été l'équipier de Weylandt au sein de l'équipe QuickStep. Il a écrit les mots "Sempre con noi" ("Toujours avec nous") dans la case réservée à Weylandt.
La 5e étape du Giro relie Piombino à Orvieto sur 191 km sans l'équipe Leopard Trek, qui a quitté l'épreuve mardi soir à la suite de la disparition de son coureur belge. Tyler Farrar (Garmin), ami proche de Wouter Weylandt, s'est lui aussi retiré du Giro.
:bad::diable:trop triste......
33e victoire consécutive pour Djokovic à Rome
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Le Serbe Novak Djokovic s'est aisément qualifié pour les 8e de finale du tournoi ATP de Rome en battant le Polonais Lukasz Kubot (6-0, 6-3), mercredi, signant sa 33e victoire consécutive depuis le début de l'année 2011.
+Djoko+ avait prévenu la veille qu'il voulait "garder les pieds sur terre", malgré sa série d'invicibilité. Il les avait bien sur la terre battue.
Kubot, 141e mondial, a tout de même résisté dans la seconde manche, gagnant trois fois sa mise en jeu après avoir été mené 3-0, à chaque fois très applaudi par le central du Foro Italico.
Puis la classe du Serbe, N.2 mondial, lui a permis de remporter le match. Il rencontrera au troisième tour le vainqueur de la rencontre entre le Suisse Stanislas Wawrinka (N.14) et l'Italien Filippo Volandri
La France ira au Mondial sans Sébastien Chabal
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L'entraîneur du XV de France, Marc Lièvremont, a annoncé mercredi une liste de 32 joueurs pour le Mondial-2011 de rugby en Nouvelle-Zélande (9 septembre-23 octobre), sans le 3e ligne Sébastien Chabal ni le centre Yannick Jauzion ni l'arrière Clément Poitrenaud.
Chabal (33 ans, 62 sélections), Jauzion (32 ans, 73 sélections) et Poitrenaud (28 ans, 44 sélections) avaient tous trois disputé les deux dernières Coupes du monde en 2003 et 2007.
Marc Lièvremont a expliqué mercredi avoir choisi de ne pas retenir le très médiatique 3é ligne centre Sébastien Chabal dans le groupe de 32 joueurs pour la Coupe du monde sans tenir compte "de la polémique qui l'a concerné pour se concentrer sur la dimension sportive".
"Je l'ai eu il y a quelques jours, je lui ai assuré qu'on ne tiendrait pas compte de la polémique qui l'a concerné pour se concentrer sur la dimension sportive", a déclaré Lièvremont.
"Pour moi, il y a quelques mois, (Chabal) faisait la Coupe du monde. Peut-être que je ne lui ai pas rendu service en le retenant pour le Tournoi des six nations alors qu'il n'était pas dans sa meilleure forme. Ce n'est pas simple parce que c'est un joueur important au sein du groupe au-delà de son image médiatique qui m'importe peu", a souligné l'entraîneur national.
Chabal doit comparaître jeudi devant une commission de discipline de la Ligue nationale de rugby (LNR) pour des propos contre l'arbitrage tenus fin avril dans une interview au Journal du Dimanche.
;)Vlà...j'ai faim, la suite demain matin (Poete à mes heures:p
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Ronaldo blesse un supporter du Real (vidéo)
;)Et bien je change d'avis, il a eu un geste vraiment sympa....Moi qui ne l'apprécie que peu vais réfléchir.........:)
Je trouve ça sympa car il dégage et pas de chance ça tape dans le pif d'un gars. Comme quoi ce n'est pas le méchant que certains veulent nous faire croire, ils ont quand même un cerveau. Et je ne pense pas que ce soit calculé de sa part.
Sutil bientôt entendu par la justice pour une agression ?
Par Cédric Voisard (http://blog.lefigaro.fr/F1-tour-de-chauffe/cedric-voisard.html) le 11 mai 2011 20h04 | Un commentaire (http://blog.lefigaro.fr/F1-tour-de-chauffe/2011/05/sutil-mis-en-examen-pour-tentative-dhomicide.html#comments)
L'affaire va faire du bruit dans le paddock et devrait connaitre des suites judiciaires : Adrian Sutil, le pilote allemand de l'écurie Force India, a agressé et grièvement blessé le businessman luxembourgeois Eric Lux, co-fondateur de Genii capital, la structure propriétaire de l'écurie Lotus Renault GP, dans la nuit du 17 au 18 avril dans une boîte de nuit de Shanghai.
Voilà les faits : au soir d'un GP de Chine passionnant, Eric Lux et quelques invités se détendent au M1nt, un club parmi les plus réputés de Shanghai, lorsqu'y pénètrent Adrian Sutil et Lewis Hamilton, ce dernier accompagné de gardes du corps. Le carré VIP est plein, Lux propose un peu de place au clan Sutil-Hamilton, qui semble-t-il va se montrer de plus en plus désagréable. Le comportement de Sutil devient même inconvenant, et c'est visiblement lorsqu'il demande au pilote de se calmer que l'homme d'affaires est agressé : Sutil s'empare d'une coupe de champagne et lui entaille la gorge. Lux est en sang, Hamilton est aussitôt «extrait» du M1nt par ses gardes du corps. Et alors que Sutil quitte précipitamment la Chine par le premier vol, Lux est hospitalisé et contraint de sa faire poser plus de 20 points de suture. Le coup est passé d'un rien à côté de l'aorte.
Si le clan Sutil, extrêmement gêné, prône aujourd'hui l'apaisement, le co-propriétaire de Lotus Renault GP n'entend pas en rester là et compte porter l'affaire devant la justice. Les écuries Lotus Renault GP et Force India, arguant qu'il s'agit avant tout d'une «affaire privée», n'ont pas souhaité faire le moindre commentaire. Les déclarations initiales de Lewis Hamilton, plutôt en faveur de son ami, ne correspondraient pas avec les images des caméras de surveillance...
:fou::fou::fou::fou:Nan mais s'il a vraiment fait ça il doit aller se faire soigné le pauvre garçon. Il est complètement taré, il lui manque une case...
Sutil bientôt entendu par la justice pour une agression ?
Par Cédric Voisard (http://blog.lefigaro.fr/F1-tour-de-chauffe/cedric-voisard.html) le 11 mai 2011 20h04 | Un commentaire (http://blog.lefigaro.fr/F1-tour-de-chauffe/2011/05/sutil-mis-en-examen-pour-tentative-dhomicide.html#comments)
L'affaire va faire du bruit dans le paddock et devrait connaitre des suites judiciaires : Adrian Sutil, le pilote allemand de l'écurie Force India, a agressé et grièvement blessé le businessman luxembourgeois Eric Lux, co-fondateur de Genii capital, la structure propriétaire de l'écurie Lotus Renault GP, dans la nuit du 17 au 18 avril dans une boîte de nuit de Shanghai.
Voilà les faits : au soir d'un GP de Chine passionnant, Eric Lux et quelques invités se détendent au M1nt, un club parmi les plus réputés de Shanghai, lorsqu'y pénètrent Adrian Sutil et Lewis Hamilton, ce dernier accompagné de gardes du corps. Le carré VIP est plein, Lux propose un peu de place au clan Sutil-Hamilton, qui semble-t-il va se montrer de plus en plus désagréable. Le comportement de Sutil devient même inconvenant, et c'est visiblement lorsqu'il demande au pilote de se calmer que l'homme d'affaires est agressé : Sutil s'empare d'une coupe de champagne et lui entaille la gorge. Lux est en sang, Hamilton est aussitôt «extrait» du M1nt par ses gardes du corps. Et alors que Sutil quitte précipitamment la Chine par le premier vol, Lux est hospitalisé et contraint de sa faire poser plus de 20 points de suture. Le coup est passé d'un rien à côté de l'aorte.
Si le clan Sutil, extrêmement gêné, prône aujourd'hui l'apaisement, le co-propriétaire de Lotus Renault GP n'entend pas en rester là et compte porter l'affaire devant la justice. Les écuries Lotus Renault GP et Force India, arguant qu'il s'agit avant tout d'une «affaire privée», n'ont pas souhaité faire le moindre commentaire. Les déclarations initiales de Lewis Hamilton, plutôt en faveur de son ami, ne correspondraient pas avec les images des caméras de surveillance...
:fou::fou::fou::fou:Nan mais s'il a vraiment fait ça il doit aller se faire soigné le pauvre garçon. Il est complètement taré, il lui manque une case...
;)C'est grave.:fou:
Le Barça est champion d'Espagne
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© reuters
7S7 mise à jour Auteur d'un match nul (1-1) à Levante, le Barça a décroché son 21e titre en Liga. Il s'agit du troisième titre d'affilée pour les hommes de Guardiola. La nuit s'annonce chaude sur les Ramblas...
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© reuters
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© ap
Le FC Barcelone a remporté mercredi son 21e titre de champion d'Espagne de football, le troisième consécutif, grâce à son match nul (1-1) à Valence contre Levante lors de la 36e journée de la Liga.
Tête somptueuse de Keita
A deux journées de la fin, le Barça, qui totalise 92 points, peut encore être mathématiquement rejoint par le Real Madrid, 2e à six points. Mais le club catalan possède une meilleure différence de buts particulière (victoire 5-0 à Barcelone, 1-1 à Madrid) et est donc assuré du titre dès cette journée.
Le Barça, à qui un 0-0 aurait suffi, a ouvert le score par le Malien Seydou Keita, qui a repris de la tête une ouverture magistrale de Xavi (28). Il s'est fait rejoindre juste avant la pause après une mésentente entre le défenseur Gerard Piqué et le gardien Victor Valdés qui a profité à l'attaquant équatorien de Levante, Felipe Caicedo, ravi du cadeau (41).
Le doublé pour le Barça?
En fin de match, le Barça a fait tourner le ballon alors que le match nul arrangeait aussi Levante pour assurer un peu plus son maintien. Le Barça de Guardiola est la première équipe espagnole à remporter trois Ligas d'affilée depuis le Barça de Johan Cruyff, qui avait gagné quatre titres, de 1991 à 1994.
Battu en finale de la Coupe du Roi par le Real Madrid, le Barça peut réaliser le doublé Liga-C1 puisqu'il jouera la finale de la Ligue des champions le 28 mai à Wembley contre Manchester United. (belga/mb)
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Marseille relancé, Lyon humilié
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La course au titre reste toujours indécise après le succès facile de Marseille face à Brest (3-0), mercredi lors de la 35e journée de championnat, alors que Lyon, terrassé à Auxerre (4-0), est désormais sous la menace du Paris SG pour une place en Ligue des champions.
Le champion de France marseillais (2e) a parfaitement réagi après la désillusion à Lyon (défaite 3-2 contre l'OL, dimanche) et répondu du tac au tac au leader lillois, vainqueur à Saint-Etienne (2-1), mardi. Tous les espoirs sont encore permis pour l'OM, à l'affût à quatre points de Lille. Comme à son habitude, l'équipe de Didier Deschamps a privilégié la rigueur et l'efficacité, laissant le beau jeu au placard. Une tactique validée par les trois buts de Rémy, son 12e en championnat, Jordan Ayew et Heinze.
La déculottée subie par Lyon à Auxerre constitue l'autre fait marquant de la soirée. L'OL, 3e, ne compte plus qu'une petite longueur d'avance sur le Paris SG (4e), qui avait pourtant offert un boulevard à son rival en concédant le nul au Parc des Princes contre Nancy (2-2), mardi. Claude Puel et ses troupes vont vivre une fin de saison sous haute pression, une non-participation à la C1 pouvant s'assimiler à une catastrophe industrielle pour le club de Jean-Michel Aulas. Car cette désastreuse sortie à Auxerre et le scénario cauchemardesque du match laisseront forcément des traces.
Correction
Très vite menés au score sur un but d'Oliech (20e), les Lyonnais ont aggravé leur cas avec l'exclusion rapide de Lovren après deux cartons jaunes (40e). Mais le pire restait à venir avec le doublé de Traoré (45e, 50e) et le 4e but de Hengebart (79e) qui ont donné à ce revers des allures de correction.
Sans Lisandro, son meilleur buteur (16), blessé, et avec un calendrier compliqué (deux déplacements à Brest et Monaco en trois matches), Lyon peut se faire de gros soucis. L'accession à l'Europa League tend en revanche la main à Sochaux (6e). Les Sochaliens, qui avaient humilié Bordeaux (4-0) samedi, ont signé leur 3e succès d'affilée contre Monaco (3-0). Marvin Martin en a profité pour délivrer sa 16e passe décisive tandis que Maïga a inscrit son 14e but de la saison.
Sochaux talonne désormais Rennes (5e), incapable de battre Caen (1-1) et sans victoire depuis neuf matches.
Montpellier (9e) a de son côté sans doute plombé une bonne partie des rêves européens de Lorient (3-1). En bas de tableau, Lens (19e) s'est offert quelques jours de répit avant une probable relégation en 2e division. Devant des supporteurs qui n'ont pas cessé de manifester leur colère par des chants et des jets de fumigène, les Sang et Or ont réussi à renverser la tendance face à Bordeaux (1-0) au cours d'une fin de match à suspense (penalty de Modeste stoppé par Kasraoui à la 79e, but de Hermach à la 87e).
Avec six points de retard sur Monaco, 17e et premier non-relégable, Lens reste toutefois dans une position plus que critique. Nice (14e), victorieux du relégué Arles-Avignon (3-2) grâce notamment à un doublé de Ljuboja, peut lui continuer à croire au maintien. (afp/mb)
Mort de Wouter Weylandt: plus jamais de "108" au Giro
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La direction de course du Tour d'Italie a décidé de retirer à jamais le numéro 108 du Giro. C'est le numéro que portait Wouter Weylandt sur les routes italiennes lors de son décès lundi.
En hommage au Gantois de la formation Leopard Trek, le dossard 108 ne sera porté par aucun coureur à partir de la prochaine édition du Tour d'Italie, la 95e, qui partira, en 2012, du Danemark.
L'équipe Leopard Trek n'a pas pris le départ mercredi de la 5e étape, tout comme l'Américain Tyler Farrar, ami intime de Wouter Weylandt.
Masters de Rome: Federer inflige une "volée" à Tsonga
Tennis | Jo-Wilfried Tsonga n’a rien pu faire face à Roger Federer, tête de série N.3, qui l’a battu en deux sets (6-4, 6-2) et s’est qualifié pour les 8e de finale du tournoi ATP de Rome, mercredi, où il affrontera un autre Français, Richard Gasquet.
http://www.24heures.ch/files/imagecache/468x312/story/rennis.JPG © KEYSTONE | Au deuxième set, Federer a pris d’entrée deux fois le service de Tsonga pour faire la course en tête.
AFP | 11.05.2011 | 21:17
"J’ai pris une volée, a dit "Jo" après le match, mais je me fais plaisir sur le court, c’est sympa d’affronter ces joueurs-là. Il n’y a que comme ça qu’on progresse.
"Volée", le terme est cru, mais des choses m’ont plu, et j’ai quand même quelques petites occasions de le breaker. Il faut que je regarde devant, c’était un match difficile, il a été bien au-dessus de moi."
Federer rejoint au troisième tour les deux autres grands du tennis masculin, Rafael Nadal et Novak Djokovic, qui s’étaient imposés dans l’après-midi.
Après avoir résisté une manche, et eu une balle de 5-5 sur le service du Suisse, le Français a craqué sous les coups de Federer.
Tsonga, qui a d’abord tenté de rivaliser sur le terrain du Suisse en renvoyant la balle très tôt, a perdu à ce petit jeu. "Je dois jouer un peu différemment. J’avais l’intention de ne pas trop reculer, mais ce n’était pas la bonne tactique. Pas un joueur sur le circuit ne prend la balle aussi tôt que lui, sa balle gicle, elle n’est pas facile à contrôler".
Au deuxième set, Federer a pris d’entrée deux fois le service de Tsonga pour faire la course en tête. +Jo+ a résisté sur la fin. "Je jouais plus comme il fallait pour le déstabiliser, je me mettais deux trois mètres derrière et je n’envoyais que des "rondelles" (balles hautes)", a-t-il expliqué.
Vouloir rivaliser en vitesse "était une erreur, de toutes façons il le fait mieux que moi, a-t-il poursuivi. Mais dans mes derniers matches ça m’a manqué, j’essaye de me forcer à jouer plus vite, à moins reculer, quitte à perdre des matches, parce que quand ça va marcher, je vais en gagner".
Maintenant Tsonga veut "beaucoup travailler physiquement, et peaufiner ma préparation pour arriver à Roland avec une grosse caisse".
La Grèce approuve un projet de circuit de F1
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© epa
La Grèce a approuvé après des années de débat un projet de construction d'un circuit de Formule 1 près du port de Patras (ouest), ont indiqué mercredi des responsables au quotidien Ta Nea.
"Il a fallu des années pour en arriver là", a déclaré le patron de la société appelée à gérer le projet, également ancien maire de Patras, Evangelos Floratos. Celui-ci a été ajouté aux projets de développement gouvernementaux.
Le chantier serait estimé à 94 millions d'euros et devrait être en partie financé par l'Etat grec. Le futur circuit devrait pouvoir accueillir des courses de F1, et des événements de moto et de Kart. Sa construction, prévue près de la ville de Farres, à environ 20 km de Patras, devrait prendre 3 ans.
"Le circuit contribuera au développement, l'ouest de la Grèce en profitera beaucoup", a approuvé le gouverneur de la région, Apostolos Katsifaras, cité par le journal.
Les différents gouvernements grecs ont débattu des dizaines d'années durant de l'opportunité de construire un circuit de F1, espérant comme corollaire la venue de milliers de touristes à haut revenus. Le projet avait jusqu'ici été bloqué en raison de considérations écologiques et locales.
TENNIS
Rome: bien que fiévreux, Nadal se qualifie pour les quarts de finale
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Image © KEYSTONE
L’Espagnol Rafael Nadal s'est qualifié pour les quarts de finale du tournoi de Rome.
L’Espagnol Rafael Nadal, tête de série N.1, s’est qualifié, malgré la fièvre, pour les quarts de finale du tournoi de Rome en battant son compatriote Feliciano Lopez en deux sets (6-4, 6-2), jeudi.
le 12 mai 2011, 15h52
LeMatin.ch & les agences
Nadal, qui avait bataillé trois sets la veille sur le même Central du Foro Italico pour battre l’Italien Paolo Lorenzi, 148e à l’ATP, a été plus expéditif contre son compatriote.
Il a pris deux fois le service de Lopez dans la première manche, mais perdu une fois le sien, puis a fait le break au sixième jeu du deuxième set pour mener 4-2. Il n’a ensuite plus relâché son étreinte et a étouffé le 40e à l’ATP.
Pourtant, "j’ai eu de la fièvre cette nuit, et un réveil difficile ce matin, a expliqué Nadal après le match. Je ne me sentais pas en pleine forme, j’ai décidé au dernier moment de jouer. J’ai vu le docteur, qui m’a dit: +Prenez ça, relaxez-vous pendant une heure et demie+. Puis ça a été, même mieux qu’hier (mercredi), être en quarts dans ces conditions, c’est positif."
Contre Lorenzi, "je n’avais pas compris pourquoi je m’étais senti si lent et sans énergie, a expliqué l’Espagnol, maintenant je comprends mieux. Mais je suis ici pour me battre. Si ça dure un jour, ça ira, si ça dure cinq jours, alors rendez-vous à Roland-Garros..."
"C’est la deuxième fois cette année que ça m’arrive. On change de lieu sans arrêt avec les tournois, il faut s’adapter très vite, ce n’est pas très bon pour le corps", a poursuivi le N.1 mondial. Mais il ne "voit pas pourquoi" il n’arriverait pas "en parfaite condition physique" à Roland-Garros (le 22 mai).
CYCLISME
Tour d'Italie: le volcan Etna fait planer une menace sur la 9e étape
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L’activité de l’Etna, qui a projeté des cendres dans la nuit de mercredi à jeudi, menace la 9e étape du Tour d’Italie.
La reprise d’activité de l’Etna menace le bon déroulement de la 9e étape du Giro dont l'arrivée est prévue dimanche sur les pentes du volcan sicilien.
le 12 mai 2011, 15h32
LeMatin.ch & les agences
L’activité de l’Etna, qui a projeté des cendres dans la nuit de mercredi à jeudi, menace la 9e étape du Tour d’Italie. Cette étape doit arriver dimanche sur les pentes du volcan sicilien.
«Il n’y a pas de risques», a assuré toutefois le directeur du Giro, Angelo Zomegnan, en rappelant que les quatre derniers kilomètres seulement sont concernés. «Les équipes locales s’occupent de nettoyer la route. Nous sommes tranquilles». La 9e étape du Giro, longue de 169 km à partir de Messine, emprunte à deux reprises les routes de l’Etna, une première fois jusqu’au refuge Citelli (1631 m d’altitude) puis pour rejoindre l’arrivée jugée au refuge Sapienza à l’altitude de 1892 mètres.
L’Etna, qui culmine à 3295 mètres, est le plus haut volcan en activité d’Europe. Dans la nuit de mercredi à jeudi, il a connu une activité intense avec la sortie de fontaines de lave de l’un des cratères et la projection de cendres sur la ville voisine de Catane.
Pour le Giro, un autre problème pourrait se poser à cause du transfert aérien prévu dimanche soir à partir de Catane pour la première journée de repos à Termoli, sur la côte adriatique. Si la situation volcanique devait empirer, les vols pourraient être annulés et les équipes contraintes de procéder à un transfert par la route.
Victoire de Ventoso au Giro, Weening reste en rose
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© ap
L'Espagnol Francisco Ventoso (Movistar) a remporté au sprint la 6e étape du Tour d'Italie, jeudi à Fiuggi, où le Néerlandais Pieter Weening (Rabobank) a conservé le maillot rose de leader.
Dans ce sprint jugé en légère montée, Ventoso a devancé l'Italien Alessandro Petacchi, vainqueur dimanche de la deuxième étape à Parme.
Petacchi, qui était idéalement placé dans le sillage de Ventoso, a expliqué n'avoir pu déborder l'Espagnol en conclusion du parcours ondulé de 216 kilomètres traversant le Latium.
L'Italien Roberto Ferrari a pris la troisième place devant son compatriote Danilo Di Luca, lequel a tenté sa chance dans la montée du dernier kilomètre mais a été rejoint sur le faux-plat final.
Le Britannique Mark Cavendish, distancé dans la montée vers Fiuggi, n'a pu disputer le sprint.
L'étape, sous le soleil, a été longtemps ouverte par une échappée de cinq coureurs (Veikkanen, Vandewalle, Veuchelen, Modolo, Popovych) dont l'avance a plafonné avant la mi-parcours à 5 min 45 sec.
Après un gros travail de l'Ukrainien Yaroslav Popovych, le Belge Kristof Vandewalle a prolongé l'effort jusqu'à 1500 mètres de l'arrivée.
Agé de 29 ans, Ventoso a enlevé pour la première fois de sa carrière une étape du Giro. Vainqueur de Paris-Bruxelles l'an dernier, il a remporté dans la station thermale de Fiuggi son cinquième succès de la saison 2011.
Vendredi, la septième étape (110 km) rejoint à partir de Maddaloni le sanctuaire de Montevergine di Mercogliano, au-dessus d'Avellino, au bout d'une montée de 17 kilomètres (à 5 % de pente)
Weening offre son maillot rose à la famille Weylandt
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Le décès du coureur belge Wouter Weylandt lundi sur les routes du Tour d'Italie a marqué Pieter Weening. Le Néerlandais, qui s'est emparé pour la première fois du maillot rose de leader du Giro après être passé à l'attaque lors de la cinquième étape mercredi, a décidé d'offrir ce maillot aux proches de Wouter Weylandt.
"Cette victoire est aussi pour Weylandt et les membres de sa famille", avait déclaré le Néerlandais à l'issue de son succès d'étape.
Weylandt sera enterré mercredi à Gand. Son corps a été libéré mercredi par les autorités italiennes. "Nous avons décidé d'offrir ce premier maillot rose à la famille de Weylandt", a déclaré le porte-parole de l'équipe Rabobank jeudi.
Roger Federer sorti par Gasquet à Rome
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© reuters
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Le Français Richard Gasquet (ATP 16/N.16) a battu le Suisse Roger Federer, 3e mondial et tête de série N.3, en trois sets 4-6, 7-6 (7/2), 7-6 (7/4), pour la seconde fois de sa carrière, et s'est qualifié jeudi pour les quarts de finale du tournoi de Rome.
Gasquet affrontera en quarts de finale le Tchèque Tomas Berdych (ATP 7/N.7), tombeur 6-2, 6-7 (4/7), 6-2 du Finlandais Jarkko Nieminen (ATP 59). (belga)
cyclisme
Pas de deux pour Petacchi
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Image © Keystone
Tout à droite, l’Espagnol Francisco Ventoso fait le forcing. Tout à gauche, l’Italien Alessandro Petacchi sait qu’il sera battu.
L’Italien avait gagné à Parme. Hier, il a été battu au sprint par l’Espagnol Ventoso.
le 12 mai 2011, 21h00
LeMatin.ch & les agences
Tour d’Italie Fiuggi
Avant la première arrivée au sommet, le Giro s’est offert un sprint presque massif à l’arrivée de la 6e étape à Fiuggi, où l’Espagnol Francisco Ventoso a devancé l’Italien Alessandro Petacchi.
Dans la station thermale du sud de Rome, Petacchi n’a pas réussi le «bis» attendu, quatre jours après son succès de Parme. Contre toute attente, l’Italien s’est relevé dans les derniers mètres alors qu’il était idéalement placé dans le sillage de Ventoso, un Espagnol de 29 ans qui a enlevé son premier succès dans le Giro.
«J’étais sec», s’est justifié Petacchi en expliquant sa fatigue par les ondulations du parcours de 216 kilomètres reliant le «Duomo» d’Orvieto aux fontaines de Fiuggi, à travers le Latium.
L’Etna s’est calmé
Son grand rival, le Britannique Mark Cavendish, avait lâché prise bien avant, dès les premières rampes de la large route montant par paliers vers l’arrivée. Tout comme d’autres sprinters (Chicchi, McEwen, Hunter, Fischer, Renshaw, Brown), débordés dans le final de cette étape atypique, plus compliquée que prévu pour les sprinters.
Le Belge Kristof Vandewalle, rescapé d’une longue échappée le plus souvent alimentée par l’Ukrainien Yaroslav Popovych, n’a été repris qu’à 1500 mètres de la ligne. Après la flamme rouge, l’Italien Danilo Di Luca a tenté le tout pour le tout et son démarrage n’a été neutralisé que par le forcing de Petacchi.
Le peloton avec le porteur du maillot rose, le Néerlandais Pieter Weening, a franchi la ligne dans le même temps, sans conséquence pour les favoris. L’écart est resté toujours aussi serré entre l’Espagnol Alberto Contador et ses adversaires italiens Vincenzo Nibali et Michele Scarponi, séparés par moins de 10 secondes au classement général.
Sur le plateau de la RAI, Contador est revenu sur la polémique provoquée par la précédente étape, celle des «strade bianche», les chemins de terre poussiéreux de Toscane et d’Ombrie, où les chutes se sont multipliées malgré le beau temps.
«On peut perdre le Giro là-dessus», a regretté le triple vainqueur du Tour de France qui a préféré toutefois tourner la page: «C’est derrière nous maintenant, regardons vers l’avant.»
A terme, l’avenir du Giro prend la forme d’un point d’interrogation à cause du réveil d’activité de l’Etna. Une menace existe sur la 9e étape qui doit arriver dimanche sur les pentes du volcan sicilien, à l’altitude de 1892 mètres. Même si le directeur du Giro, Angelo Zomegnan, s’est voulu rassurant à ce sujet. En attendant cette étape symbolique, la course rejoint aujourd’hui Montervergine di Mercogliano, au-dessus d’Avellino, dans l’arrière-pays napolitain. Une montée moyennement pentue (5%) de 17 kilomètres, avec une série de lacets dans le final, conclut cette courte étape de 110 kilomètres.
athlétisme
Bolt pense aux mondiaux
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Usain Bolt retrouvera la piste lors du retour de la Ligue de diamant, en Europe.
Le Jamaïcain, qui tardait à entrer en piste, commencera sa saison à Rome, le 26 mai. Sa préparation hivernale s’est bien passée.
le 12 mai 2011, 20h57
LeMatin.ch & les agences
Saison 2011 Jamaïque
Usain Bolt est prêt pour de nouveaux exploits cette saison, assure son manager, Ricky Simms. Le fait que le sprinter jamaïcain tarde à entrer en piste cette année ne tient pas à des problèmes de santé mais à la programmation tardive des Mondiaux à Daegu (27 août-4 septembre).
«Tout s’est bien, très bien passé durant l’hiver, déclare Simms. Nous nous réjouissons de notre première course le 26 mai à Rome (ndlr: Ligue de diamant).» Bolt s’y mesurera sur 100 m à son compatriote Asafa Powell et au Français Christophe Lemaitre, mais pas à son plus sérieux rival, l’Américain Tyson Gay.
Il ne faut pas s’attendre à ce que Gay et Bolt s’affrontent avant Daegu. «Vous n’avez pas envie d’assister à un Federer - Nadal une semaine avant Wimbledon», compare Simms.
Bolt fera face à une concurrence renforcée cette année. L’émergence de son jeune camarade d’entraînement Yohan Blake, auteur d’un impressionnant temps de 9’’80 tout juste trop ventés (+2,2 m/s) le week-end passé à Kingston, est de nature à le booster.
Mondiaux tardifs
«Ils s’entraîne tous les jours avec ces gars-là (comme Blake). Usain sait ce dont ils sont capables», précise Simms. Pour l’instant, le triple champion olympique et du monde est loin de sa meilleure forme (record du monde à 9’’58), mais il n’y a pas d’inquiétude à avoir: «Cette année, les Mondiaux ont lieu deux semaines plus tard que ceux de Berlin en 2009. Usain ne veut pas atteindre son pic de forme trop tôt.»
D’autant que le champion du monde est automatiquement sélectionné pour Daegu et qu’il n’aura donc pas à en passer par les trials jamaïcains à fin juin.
Simms assure que la défaite de Bolt l’été dernier à Stockholm face à Gay – son premier revers sur 100 m depuis deux ans – n’avait pas affecté son protégé. «Cela a eu zéro impact sur lui. Il a gagné toutes ses courses sauf une. Il n’est pas quelqu’un qui s’attarde sur les statistiques ou qui lit tout ce qui s’écrit. Il fait juste son job d’athlète. La pression, lui seul est susceptible de se la mettre... et il ne le fait pas.»
A Stockholm, Simms relève que Bolt «avait eu un problème avec son dos». Il a ensuite interrompu sa saison pour se soigner, avant de reprendre l’entraînement pour la nouvelle saison en octobre. Une défaite en meeting ne constitue qu’un petit incident dans la carrière d’un homme qui a tout gagné dans les épreuves majeures depuis 2008.
FRANCE
Chabal suspendu 60 jours pour «atteinte à l’intérêt supérieur du rugby»
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Image © AFP
Sébastien Chabal poursuivi par les photographes à sa sortie du siège de la Fédération française de rugby.
Le troisième-ligne Sébastien Chabal a été suspendu soixante jours par la Ligue nationale de rugby (LNR) pour «atteinte à l’intérêt supérieur du rugby», a annoncé dans un communiqué la commission de discipline de la Ligue.
le 12 mai 2011, 19h20
LeMatin.ch & les agences
La supension du joueur du Racing-Métro, qui n’a pas été retenu dans la liste des 32 joueurs retenus pour disputer la Coupe du monde qui débute le 9 septembre en Nouvelle-Zélande, entre en vigueur ce jeudi.
L’international Sébastien Chabal avait déjà été suspendu le mois dernier à titre conservatoire par son club pour avoir déclaré publiquement que les arbitres du Top 14 étaient «nuls».
Sa saison est donc terminée. Il a cependant la possibilité de voir sa peine réduite à 30 jours s’il accepte d’accomplir, avant le 31 décembre 2011, des activités d’intérêt général, notamment le suivi «d’une formation à l’arbitrage suivant le programme de formation du Comité territorial d’Ile-de-France», précise le communiqué.
Djokovic trop fort pour Wawrinka
TENNIS | Stanislas Wawrinka n’est pas l’homme qui stoppera la marche en avant de Novak Djokovic cette année. Le Vaudois, malgré une belle résistance au premier set, s’est incliné 6-4 6-1 devant le Serbe en 8es de finale du Masters 1000 de Rome. Wawrinka (ATP 14) s’est bien accroché au début, ne cédant son service - et le premier set - que dans l’ultime jeu de la première manche. Sur l’ensemble du match, le no 2 suisse a passé plus de 79 % de ses premiers services mais cela n’a de loin pas suffi face à Djokovic, en pleine confiance et toujours invaincu en 2011.
http://www.24heures.ch/files/imagecache/468x312/story/111958395.JPG © Keystone | Stanislas Wawrinka quitte le Foro Italico, à Rome
ATS | 12.05.2011 | 23:56
Stanislas Wawrinka n’est pas l’homme qui stoppera la marche en avant de Novak Djokovic cette année. Le Vaudois, malgré une belle résistance au premier set, s’est incliné 6-4 6-1 devant le Serbe en 8es de finale du Masters 1000 de Rome. Wawrinka (ATP 14) s’est bien accroché au début, ne cédant son service - et le premier set - que dans l’ultime jeu de la première manche. Sur l’ensemble du match, le no 2 suisse a passé plus de 79 % de ses premiers services mais cela n’a de loin pas suffi face à Djokovic, en pleine confiance et toujours invaincu en 2011.
Dans le deuxième set, les jeux ont vite défilé en faveur du Serbe, qui pouvait lever les bras après 1h33’ de jeu. Il était alors 23h52 sur le central du Foro Italico... Djokovic pourrait bien remporter un deuxième titre dans la Ville éternelle trois ans après sa victoire en finale... face à Wawrinka.
Ce succès est le 34e d’affilée remporté par le Serbe cette saison, le 36e consécutif si l’on inclut ses deux victoires en Coupe Davis en décembre 2010. Il égale ainsi le Federer d’il y a six ans, qui avait décroché 36 victoires de suite (Coupe Davis incluse) entre mai et septembre 2005. Le même Federer avait cependant gagné 41 fois de suite à cheval entre 2006 et 2007, et John McEnroe, auteur du meilleur début de saison de l’ère Open, 42 fois sur les premiers mois de 1984. «Djoko» peut donc avoir de nouvelles cibles.
D’autant qu’un nouveau succès, vendredi en quarts de finale contre le Suédois Robin Soderling, le rapprocherait un peu plus de la place de numéro un mondial. Le Serbe peut en effet détrôner Rafael Nadal s’il remporte le tournoi romain et que l’Espagnol, vacillant cette semaine, perd son quart de finale face à Marin Cilic.
Cyclisme
Tour d’Italie: le Belge Bart De Clercq remporte l'étape, Weening toujours en rose
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Le Belge Bart de Clercq (à gauche) a remporté la 7e étape du Tour d’Italie.
Le Belge Bart de Clercq (Omega Pharma) a remporté la 7e étape du Tour d’Italie, au sanctuaire de Montervergine di Mercogliano. Le Néerlandais Pieter Weening (Rabobank) a conservé le maillot rose de leader.
le 13 mai 2011, 19h33
LeMatin.ch & les agences
A l’altitude de 1260 mètres, De Clercq, un jeune néo-professionnel de 24 ans sans grosse référence dans les courses amateurs, s’est offert un succès de prestige. Il a résisté au retour du peloton des favoris, mené par l’Italien Michele Scarponi, au terme de la montée de 17 kilomètres. L’Espagnol Alberto Contador, légèrement débordé dans le final, a terminé dans le même temps, tout comme Weening, en conclusion des 110 kilomètres tracés dans l’arrière-pays napolitain.
Le Belge de Zottegem, une ville située à l’épicentre de la zone des classiques flandriennes, s’est dégagé à 7 kilomètres de l’arrivée, installée à l’altitude de 1260 mètres. A la peine dans le final, il a résisté in-extremis au retour de l’Italien Michele Scarponi, deuxième sur la ligne.
Dédicace à la famille Weylandt
De Clercq qui s’est empressé de dédier sa victoire à la famille de son compatriote Wouter Weylandt, décédé lundi dernier sur le Giro, a évidemment enlevé son premier grand succès. Pour le moins inattendu, de la part d’un coureur qui expliquait sur son blog, en flamand, avant le départ de Turin: «Si j’arrive à Milan, mon Giro sera plus que réussi !»
Cette étape de moyenne montagne, limitée à 110 kilomètres, n’a délivré que de vagues indications sur les favoris. Si l’Espagnol Alberto Contador est apparu légèrement moins tranchant que ses rivaux, le Tchèque Roman Kreuziger, troisième dans le sillage de Scarponi, a confirmé sa forme de pointe.
Quant à Scarponi, il a grignoté 12’’ de bonification même s’il a laissé échapper le succès qu’il était en droit d’espérer au bout de cette montée -roulante- de 17 kilomètres. Le leader de la Lampre s’est ainsi rapproché à 14 secondes du porteur du maillot rose, le Néerlandais Pieter Weening.
Sous une épuisante chaleur
Faute de coup de force dans les profondeurs de l’arrière-pays napolitain, une région de forêts jadis peuplée par les loups, le Giro s’est laissé aller à la chaleur du Sud. Avec soleil de rigueur (28 degrés) et aussi respect des traditions culinaires de la région, puisqu’une gigantesque pizza de couleur entièrement... rose a été préparée sur le parcours.
«L’Etna sera plus sélectif, plus décisif. Là-bas il y aura des différences», a commenté Contador à propos de l’étape de dimanche, qui a été confirmée par les organisateurs après les inquiétudes nées du réveil de l’activité du volcan. L’aéroport de Catane, la ville toute proche dont les pistes étaient recouvertes de cendres, a rouvert.
Avant cette première arrivée en montagne, les sprinters disposent d’un parcours favorable dans la 8e étape, longue de 217 kilomètres de Sarni à Tropea tout au sud de la botte, malgré une courte montée à l’entrée de la ville d’arrivée.
Le Giro a dédié cette journée en Calabre à la mémoire des huit cyclo-touristes fauchés en décembre dernier par un chauffard qui conduisait sans permis.
DEMI-FINALE
Mondiaux de hockey: la Suède sort la République tchèque, tenante du titre
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Les Suédois exhultent. Ils joueront la finale.
La Suède jouera la finale du Championnat du monde en Slovaquie. En demi, les Scandinaves ont éliminé la République tchèque, tenante du titre (2-5).
le 13 mai 2011, 19h10
LeMatin.ch & les agences
La Suède ne paye pas de mine depuis le début de la compétition, mais elle a toujours su se montrer efficace aux bons moments. Elle jouera sa première finale depuis son titre planétaire en 2006. Après des débuts laborieux - première défaite de l’histoire contre la Norvège (5-4 tab) lors du premier tour -, le coach Par Marts a pris la mesure de son groupe.
Le coach scandinave a réussi un bel amalgame avec sa bande de stars en devenir, des joueurs de KHL et quelques éléments venus d’Elitserien, le Championnat local. Avec Patrik Berglund (22 ans), Magnus Pääjärvi (20 ans), Loui Eriksson (25 ans) ou encore Mikael Backlund (22 ans), les Champions olympiques de Turin peuvent désormais voir l’avenir en or.
Les Suédois ont parfaitement respecté leur plan de jeu pour passer en finale. Au premier tiers-temps, ils ont laissé venir leurs adversaires et se sont appuyés sur un solide Viktor Fasth. Le gardien de l’AIK a certes cédé sur une habile déviation de Patrick Elias après 46’’ dans la seconde période, mais il a fait le malheur des Tchèques. Ses coéquipiers ont pris le relais juste après.
Pour l’emporter, la «Tre Kronor» a sorti la grosse artillerie. Après un premier échec de Martin Thörnberg (24e), Patrik Berglund a tenté sa chance de loin en supériorité numérique. Son premier tir de la ligne bleue a été bloqué par un défenseur, mais son second envoi a fait mouche en profitant d’une forêt de joueurs masquant Ondrej Pavelec (25e).
Les Scandinaves ont outrageusement dominé le deuxième tiers-temps (26 tirs cadrés en 20 minutes !) et Mikael Berglund a donné un premier avantage mérité à sa formation à la 36e. Jimmie Ericsson, Marcus Krüger et Berglund (dans la cage vide) ont fini le travail en contre aux 49e, 53e et 60e minutes.
C’est un échec surprenant qu’ont enregistré là les Tchèques. La troupe d’Alois Hadamczik semblait avoir l’effectif nécessaire pour se succéder à elle-même. La prestation du premier bloc de Jaromir Jagr est une des responsables de cette élimination prématurée. Sur un nuage face aux Etats-Unis en quart de finale (4-0), la ligne de parade des futurs ex-Champions du monde a été inexistante et a même été démantelée en milieu de partie.
ATP
Masters 1000 de Rome: Nadal en demi-finales
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Rafael Nadal n’a jamais été en danger face à Cilic, classé 23e à l’ATP.
Le N.1 mondial Rafael Nadal s’est qualifié pour les demi-finales du Masters 1000 de Rome en battant le Croate Marin Cilic (6-1, 6-3).
le 13 mai 2011, 17h24
LeMatin.ch & les agences
Rafael Nadal qui s’est qualifié pour les demi-finales du Masters 1000 de Rome en battant le Croate Marin Cilic (6-1, 6-3) rencontrera le vainqueur du match entre le Français Richard Gasquet et le Tchèque Tomas Berdych.
L’Espagnol, visiblement remis du virus et de la fièvre qui l’avaient gêné lors de ses deux premiers matches sur le Foro Italico, n’a jamais été en danger face à Cilic, classé 23e à l’ATP.
Nadal s’est senti "bien mieux aujourd’hui (vendredi), je pouvais bouger plus vite, jouer plus agressif, monter au filet..." Le match s’étant bien déroulé, il n’a "pas eu besoin de pousser (ses) limites".
L’Espagnol, N.1 mondial, a admis avoir "cogité, car je n’ai jamais de blessure musculaire, sauf quand j’ai de la fièvre, ça m’était arrivé par exemple avant un match de Coupe Davis contre la Suisse, ou à Doha avant l’Open d’Australie."
Cilic a tenu tête au roi de la terre battue dans la deuxième manche mais ne s’est pas procuré la moindre balle de break de toute la partie. Le Croate n’a pu rééditer son exploit sur dur de la demi-finale à Pékin, en 2009, où il avait dominé Nadal 6-1, 6-3.
Nadal, assuré de rester N.1 mondial à Roland-Garros avec cette présence en demi-finales, s’attend "à un match difficile, demain (samedi), il faudra jouer un peu mieux qu’aujourd’hui", mais il est "content de (ses) progrès de jour en jour ici."
Le Belge Bart De Clercq crée la sensation au Giro
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Bart De Clerq (Omega Pharma Lotto) a remporté à la surprise générale la 7e étape du Tour d'Italie, la première étape de haute montagne, avec une arrivée au sommet du Montevergine. Parti en solitaire, le Belge a résisté in extremis au retour du peloton.
Notre compatriote Bart De Clercq (Omega Pharma-Lotto) s'est imposé dans la 7e étape du Tour d'Italie cycliste, vendredi au sanctuaire de Montevergine di Mercogliano, au dessus d'Avellino.
L'étape était partie 110 km plus tôt de Maddaloni. Le néo-pro de Zottegem, âgé de 24 ans a signé son premier succès chez les pros. Il a réussi à conserver un demi-vélo d'avance sur les spécialistes au sommet d'une montée de 17 km classée en 2e catégorie (5% de déclivité moyenne), première arrivée au sommet de ce 94e Giro.
Contador 9e, Weening reste leader
L'Italien Michel Scarponi (Lampre) a terminé 2e, devant le Tchèque Roman Kreuziger (Astana) 3e, l'Italien Stefano Garzelli (Acqua & Sapone) 4e, et l'Italien Vincenzo Nibali (Liquigas), 5e. L'Espagnol Alberto Contador s'est classé 9e dans le même temps. Pas de changement en tête du classement général.
Le Néerlandais Pieter Weening (Rabobank) a conservé le maillot rose avec deux secondes d'avance sur le Bélarusse Kanstantsin Sivtsov, 2e, et l'Italien Marco Pinotti, 3e. Samedi, la 8e étape s'élancera de Sapri et s'achèvera au bout de 217 km à Tropea.
Gasquet affrontera Nadal à Rome
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Le Français Richard Gasquet, 16e joueur mondial, s'est qualifié pour les demi-finales du tournoi ATP de Rome, en battant vendredi en quart de finale le Tchèque Tomas Berdych (ATP 7) 4-6, 6-2, 6-4. Il affrontera en demi-finale l'Espagnol Rafael Nadal, N.1 mondial.
Gasquet n'a pas gaspillé son exploit contre Roger Federer, jeudi, en trébuchant contre l'obstacle Berdych. Il redoutait pourtant Berdych, qui lui avait infligé une "correction" (6-2, 6-0) lors de leur seule précédente rencontre sur terre battue, l'an dernier à Monte-Carlo.
Vatanen souffre d'un "traumatisme du rachis cervico-dorsal"
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Le Finlandais Ari Vatanen et son fils Max, qui ouvraient la route du 54e Tour de Corse automobile, 3e manche du Challenge intercontinental des rallyes (IRC), sont sortis de la route et ont été accidentés vendredi après-midi, près de Corte, selon les organisateurs.
Vatanen souffre d'un "traumatisme du rachis cervico-dorsal" mais n'a pas perdu connaissance, selon les premières observations des médecins qui l'ont examiné sur place.
Le champion du monde des rallyes de 1981, âgé aujourd'hui de 59 ans a été transporté par hélicoptère à l'hôpital de Bastia. Un bulletin médical plus précis sera communiqué plus tard, une fois Vatanen examiné par les médecins du service de neuro-chirurgie de l'hôpital de Bastia.
Son fils Max, qui était aussi dans cette Peugeot 207 RC Rallye portant le numéro "zéro", n'a pas été blessé. Leur voiture passait quelques minutes avant le premier concurrent de la course, dans toutes les spéciales. Des informations contradictoires ont circulé depuis l'accident sur le fait de savoir si Ari ou Max pilotait la 207 au moment de la sortie de route.
C'est dans l'ES6, entre Barchetta et La Porta (23,26 km), que la 207 est sortie de la route pour une raison encore inconnue, peu après 15h00. Cette 6e spéciale a été interrompue et neutralisée, après six concurrents, pour que l'ambulance puisse se rendre auprès de Vatanen, puis les autres concurrents l'ont parcourue à allure normale, sans chrono
A presque 60 piges on pose les plaques........
Pas bien bon pour Vatanen surtout à son âge et puis se faire hospitaliser à Bastia, il y a mieux en France.:) Enfin il a de la chance de ne pas être sorti dans la première spéciale à Calvi sinon il mourrait direct le temps qu'ils arrivent:)
Cyclisme
De Clercq, la surprise
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Bart De Clercq s’est imposé au sprint. Il a résisté au retour du peloton des favoris, mené par l’Italien Michele Scarponi (à dr.), au terme de la montée de 17 km.
Le jeune Belge, vainqueur de la 7e étape du Giro, compte seulement trois ans d’expérience. Le Néerlandais Pieter Weening (Rabobank) a conservé le maillot rose de leader.
le 13 mai 2011, 22h58
LeMatin.ch & les agences
Le Belge Bart De Clercq (Omega Pharma) a remporté la 7e étape du Tour d’Italie, au sanctuaire de Montevergine di Mercogliano. A l’altitude de 1260 mètres, De Clercq, un jeune néo-professionnel de 24 ans sans grande référence dans les courses amateurs, s’est offert un succès de prestige. Il a résisté au retour du peloton des favoris, mené par l’Italien Michele Scarponi, au terme de la montée de 17 km. L’Espagnol Alberto Contador, légèrement débordé dans le final, a terminé dans le même temps, tout comme Weening, en conclusion des 110 km tracés dans l’arrière-pays napolitain.
Il dédie sa victoire à Weylandt
Le Belge de Zottegem, une ville située à l’épicentre de la zone des classiques flandriennes, s’est dégagé à 7 km de l’arrivée. De Clercq, qui s’est empressé de dédier sa victoire à la famille de son compatriote Wouter Weylandt, décédé lundi dernier sur le Giro, a évidemment enlevé son premier grand succès. Pour le moins inattendu de la part d’un coureur qui compte seulement trois ans d’expérience derrière lui et qui expliquait sur son blog, en flamand, avant le départ de Turin: «Si j’arrive à Milan, mon Giro sera plus que réussi!»
Cette étape de moyenne montagne, limitée à 110 km, n’a délivré que de vagues indications sur les favoris. Si l’Espagnol Alberto Contador est apparu légèrement moins tranchant que ses rivaux, le Tchèque Roman Kreuziger, troisième dans le sillage de Scarponi, a confirmé sa forme de pointe.
Quant à Scarponi, il a grignoté 12’’ de bonification, même s’il a laissé échapper le succès qu’il était en droit d’espérer au bout de cette montée – roulante – de 17 km.
L’étape décisive
«L’Etna sera plus sélectif, plus décisif. Là-bas il y aura des différences», a commenté Contador à propos de l’étape de demain, qui a été confirmée par les organisateurs après les inquiétudes nées du réveil de l’activité du volcan. L’aéroport de Catane, ville toute proche dont les pistes étaient recouvertes de cendres, a rouvert.
Avant cette première arrivée en montagne, les sprinters disposent d’un parcours favorable dans la 8e étape, longue de 217 km de Sarni à Tropea tout au sud de la Botte, malgré une courte montée à l’entrée de la ville d’arrivée.
Le Giro a dédié cette journée en Calabre à la mémoire des huit cyclotouristes fauchés en décembre dernier par un chauffard qui conduisait sans permis.
Cyclisme
La longue liste de suspects
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Denis Menchov avait terminé troisième lors du Tour de France 2010.
Un document de l’Union cycliste internationale crédite les coureurs d’une note en fonction des présomptions de dopage. Le Russe Menchov arrive dans le trio de tête des suspectés.
le 13 mai 2011, 22h40
LeMatin.ch & les agences
Sur les 198 coureurs du Tour de France 2010, une quarantaine était jugée plus à risque de dopage, avec le Russe Denis Menchov dans le trio de tête des fortes présomptions, selon une liste confidentielle de l’Union cycliste internationale (UCI) publiée hier par le quotidien L’Equipe.
Sur cette liste, chaque coureur est crédité d’une note entre 0 (le plus faible) et 10 (le plus élevé), en fonction du suivi de son profil sanguin dans le cadre du passeport biologique. Dans ce classement, le Russe Denis Menchov, troisième de la Grande Boucle, arrive dans le tiercé de tête des suspicions, avec un 9, derrière deux coureurs à 10, l’Espagnol Carlos Barredo et l’Ukrainien Yaroslav Popovych.
Des dix premiers de l’épreuve, un seul autre coureur, le Belge Jurgen Van den Broeck (8), présente un index très élevé. L’Espagnol Alberto Contador, triple vainqueur de la Grande Boucle, est coté à 5, et son dauphin luxembourgeois Andy Schleck est à 3.
Dans cette photographie du peloton prise au départ de Rotterdam, le champion du monde norvégien Thor Hushovd obtient 2. L’Italien Ivan Basso est à peine au-dessus (3), derrière l’Américain Lance Armstrong, l’Australien Cadel Evans et le champion olympique Samuel Sanchez (4), alors que les Allemands Andreas Klöden et Tony Martin (7) sont nettement au-dessus de la moyenne.
Cancellara épargné
Fabian Cancellara est l’un des 49 coureurs à 0, épargné de tout commentaire négatif, commentaire pouvant être assez accablant pour un indice supérieur ou égal à 6, selon L’Equipe. Cet indice devait permettre aux contrôleurs de mieux cibler les tests antidopage inopinés durant le Tour. Au final, les tests n’ont débouché que sur un seul contrôle positif, celui d’Alberto Contador au clenbuterol, qui attend une décision finale du Tribunal arbitral du sport après avoir été blanchi par la Fédération cycliste espagnole. Par équipes, Cofidis est la formation modèle qui respecterait le mieux les règles, les quatre équipes françaises occupant les quatre premières places devant l’Américaine Garmin, alors qu’Astana et RadioShack sont au fond de la classe.
Par pays, la France, dont 18 coureurs sont à l’indice zéro, est la nation qui s’en sort le mieux devant les Pays-Bas et la Suisse. En revanche, l’Espagne (moyenne de 3,37) est en bas de classement devant l’Italie (3,70) et la plupart des pays de l’Est (Biélorussie, Russie, Kazakhstan, Ukraine), lesquels comptent toutefois un nombre restreint de coureurs.
Hockey sur glace
La Suède en finale
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La Suède jouera la finale du Championnat du monde en Slovaquie. En demi, les Scandinaves ont éliminé la République tchèque, tenante du titre (2-5).
le 13 mai 2011, 22h17
LeMatin.ch & les agences
La Suède ne paye pas de mine depuis le début de la compétition, mais elle a toujours su se montrer efficace aux bons moments. Elle jouera sa première finale depuis son titre planétaire en 2006. Après des débuts laborieux - première défaite de l’histoire contre la Norvège (5-4 tab) lors du premier tour -, le coach Par Marts a pris la mesure de son groupe.
Le coach scandinave a réussi un bel amalgame avec sa bande de stars en devenir, des joueurs de KHL et quelques éléments venus d’Elitserien, le Championnat local. Avec Patrik Berglund (22 ans), Magnus Pääjärvi (20 ans), Loui Eriksson (25 ans) ou encore Mikael Backlund (22 ans), les Champions olympiques de Turin peuvent désormais voir l’avenir en or.
Les Suédois ont parfaitement respecté leur plan de jeu pour passer en finale. Au premier tiers-temps, ils ont laissé venir leurs adversaires et se sont appuyés sur un solide Viktor Fasth. Le gardien de l’AIK a certes cédé sur une habile déviation de Patrick Elias après 46’’ dans la seconde période, mais il a fait le malheur des Tchèques. Ses coéquipiers ont pris le relais juste après.
Pour l’emporter, la «Tre Kronor» a sorti la grosse artillerie. Après un premier échec de Martin Thörnberg (24e), Patrik Berglund a tenté sa chance de loin en supériorité numérique. Son premier tir de la ligne bleue a été bloqué par un défenseur, mais son second envoi a fait mouche en profitant d’une forêt de joueurs masquant Ondrej Pavelec (25e).
Les Scandinaves ont outrageusement dominé le deuxième tiers-temps (26 tirs cadrés en 20 minutes !) et Mikael Berglund a donné un premier avantage mérité à sa formation à la 36e. Jimmie Ericsson, Marcus Krüger et Berglund (dans la cage vide) ont fini le travail en contre aux 49e, 53e et 60e minutes.
C’est un échec surprenant qu’ont enregistré là les Tchèques. La troupe d’Alois Hadamczik semblait avoir l’effectif nécessaire pour se succéder à elle-même. La prestation du premier bloc de Jaromir Jagr est une des responsables de cette élimination prématurée. Sur un nuage face aux Etats-Unis en quart de finale (4-0), la ligne de parade des futurs ex-Champions du monde a été inexistante et a même été démantelée en milieu de partie.
HOCKEY SUR GLACE
Un Suisse patinera en finale
L’arbitre Brent Reiber dirigera le duel entre Suède et Finlande.
Thomas Dayer - le 14 mai 2011, 14h00
LeMatin.ch
L’arbitre de LNA Brent Reiber dirigera la finale des Championnats du Monde disputés en Slovaquie, dimanche soir à 20h30, entre la Suède et la Finlande. Il sera accompagné du Canadien Darcy Burchell.
L’autre Suisse Danny Kurmann sera également encore impliqué, lors de la finale pour la médaille de bronze entre la Russie et la République tchèque.
Un groupe de coureurs attaque l'UCI en justice
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Un groupe de coureurs cyclistes a décidé vendredi d'introduire une plainte contre l'Union Cycliste Internationale (UCI) devant les tribunaux suisses, après la publication vendredi par le journal l'Équipe d'un indice de suspicion pour les coureurs du Tour de France 2010. C'est ce qu'a révélé le manager Paul De Geyter (Celio Sport and Image) samedi à Sporza.
"Nous entamons une procédure à l'encontre de l'UCI et allons dans ce sens collaborer avec Alex Carrera (ndlr: un manager italien). Cette liste ternit la réputation des sportifs. Nous voulons que l'honneur de ces coureurs soit rétabli et exigeons également des dommages et intérêts", selon De Geyter, qui s'occupe de bon nombre des coureurs concernés.
"Prenez maintenant Carlos Barredo. Il n'a jamais été testé positif. Au Tour en 2010, il a même été contrôlé à quatre reprises. Plus étrange, Barredo n'a pas encore été contrôlé cette saison alors qu'il est présenté comme l'ennemi N.1 de l'UCI. On ne peut pas appeler cela une politique antidopage sérieuse."
De Geyter réclame aussi plus de transparence et d'éclaircissement de la part de l'UCI. "Aucun des coureurs de cette liste ne sait pourquoi il figure à l'indice 1 ou 10. Il s'agit d'un ordre arbitraire, causant des dommages intentionnels. Avec ce système, vous vous trouvez aujourd'hui à l'indice 7, et six mois plus tard vous retombez à 0. Et les deux fois, il n'y a aucune raison pour justifier ce classement."
Blanc s'excuse et avoue avoir songé à démissionner
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Le sélectionneur de l'équipe de France Laurent Blanc s'est excusé vendredi sur TF1 pour les "propos tenus" lors de la réunion de la DTN du 8 novembre 2010 à l'origine de l'affaire des quotas et avoué avoir songé à démissionner.
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"Je tiens à m'excuser pour les propos tenus lors de cette réunion, a déclaré Blanc. Les termes (employés, ndlr) ont complètement dérapé."
Selon le verbatim diffusé par le site d'information Mediapart à l'origine du scandale, Blanc s'était montré "favorable" à une idée de quotas de binationaux dans les sélections de jeunes. Il avait ensuite aggravé son cas en plaidant pour "des critères différents de sélection" chez les jeunes.
"On a l'impression qu'on forme vraiment le même prototype de joueurs: grands, costauds, puissants (...) avait-il affirmé. Qu'est-ce qu'il y a actuellement comme grands, costauds, puissants? Les blacks (...) Les Espagnols, ils m'ont dit: Nous, on n'a pas de problème. Nous, des blacks, on n'en a pas."
"On ne devient pas sélectionneur pour être au milieu de cette tempête", a ajouté Laurent Blanc qui a précisé que démissionner lui avait "effleuré l'esprit". "Mais démissionner n'aurait pas été la bonne solution, a-t-il poursuivi.
Le moral et l'envie ont repris le dessus." Jeudi, le Conseil fédéral de la Fédération française de football avait dédouané le sélectionneur tout en ouvrant des enquêtes disciplinaires contre le DTN François Blaquart et le directeur général adjoint de la FFF André Prévosto, qui avait reçu l'enregistrement de la réunion dès le 9 novembre sans en avertir sa hiérarchie.
Dauphiné: Evans, Basso, Vinokourov et Van den Broeck en haut de l'affiche
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L'Australien Cadel Evans, l'Italien Ivan Basso et le Kazakh Alexandre Vinokourov occuperont le haut de l'affiche de la prochaine édition du Critérium du Dauphiné, du 5 au 12 juin.
L'épreuve d'ASO, mise en jambes alpestre du Tour de France, qui a été présentée vendredi, réunira 22 équipes, soit les 18 formations de première division et les 4 françaises de deuxième division (Cofidis, Europcar, FDJ, Saur-Sojasun). Cette 63e édition, qui débutera par un prologue à Saint-Jean-de-Maurienne (Alpes françaises), aura aussi dans son peloton Jurgen Van den Broeck et le Néerlandais Robert Gesink, deux grimpeurs en vue l'an passé dans le Tour, tout comme le champion olympique en titre, l'Espagnol Samuel Sanchez.
Le vainqueur de l'année passée, le Slovène Janez Brajkovic, est également annoncé. Le parcours, dévoilé fin mars, prévoit cinq étapes au final plus ou moins pentu et un contre-la-montre à Grenoble de 42 kilomètres, similaire à celui qui sera disputé dans le Tour 2011.
Les 22 équipes avec leurs principaux coureurs:
France (5): AG2R La Mondiale (Péraud), Cofidis (Taaramae/Est, Moncoutié, Dumoulin), FDJ (Fédrigo, Casar), Saur-Sojasun (Coppel), Europcar (Charteau, Voeckler)
Etats-Unis (4): BMC (Evans/Aus), HTC (Goss/Aus, Degenkolb/All), Garmin (Vansummeren/Bel), Radio Shack (Brajkovic/Sln)
Belgique (2): Omega Pharma-Lotto (Van den Broeck), Quick Step (Seeldrayers)
Espagne (2): Euskaltel (S. Sanchez), Movistar (Soler/Col, Tondo)
Italie (2): Lampre (Bole/Sln), Liquigas (Basso)
Pays-Bas (2): Rabobank (Gesink), Vacansoleil (Westra)
Danemark (1): Saxo Bank (Haedo/Arg)
Grande-Bretagne (1): Sky (Rogers/Aus)
Kazakhstan (1): Astana (Vinokourov, Di Grégorio/Fra)
Luxembourg (1): Leopard (B. Feillu/Fra)
Russie (1): Katusha (Gusev, S. Ivanov).
Nadal bat Gasquet et attend Djokovic en finale à Rome
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L'Espagnol Rafael Nadal; N.1 mondial et tête de série N.1, a battu le Français Richard Gasquet (ATP 16/N.16), par 7-5 et 6-1, en demi-finale du tournoi ATP de Rome, et pourrait retrouver en finale Novak Djokovic (ATP 2/N.2), qui l'a battu à ce stade de la compétition à Madrid, si le Serbe bat Andy Murray (ATP 4/N.4) en soirée.
Nadal a remporté sa neuvième victoire en neuf matches contre Gasquet, qu'il avait déjà battu sur terre battue cette saison, à Monte-Carlo (8e).
Gasquet, qui avait battu Roger Federer en 8e de finale, a très bien joué au premier set, et même dominé un temps Nadal dans les échanges, mais a cédé dans la deuxième manche, fatigué par ses trois sets contre le Suisse et ses trois sets contre Tomas Berdych vendredi en quarts. (belga)
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Manchester United champion d'Angleterre pour la 19e fois
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Manchester United est devenu champion d'Angleterre de football pour la 19e fois de son histoire en obtenant le match nul à Blackburn 1 à 1 samedi lors de l'avant-dernière journée.
Mené 1 à 0 à la 20e minute de jeu sur un but de Brett Emerton, Manchester United a égalisé sur un penalty transformé par Wayne Rooney à la 73e minute. Manchester Utd n'avait besoin que d'un point pour s'assurer de la première place,
Manchester United possède désormais 7 points d'avance sur Chelsea alors qu'il ne reste que deux journées de championnat. Les Red Devils sont donc sacrés champion, pour la 19e fois, un record en Premier League. Liverpool, dont le dernier titre remonte à 1990, avait été couronné 18 reprises.
Les Mancuniens récupèrent le titre après avoir terminé deuxième l'année dernière derrière Chelsea. Il s'agit de leur quatrième sacre en cinq ans.
Fabian Cancellara a son pont
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Fabian Cancellara a désormais un pont à son nom dans sa commune d'Ittigen, près de Berne. L'ouvrage, qui relie la gare du chemin de fer régional Berne-Soleure à un centre commercial, a été inauguré en grande pompe samedi en présence du coureur suisse.
Quadruple champion du monde du contre-la-montre et champion olympique au chrono à Pékin en 2008, Fabian Cancellera, qui roule cette saison pour Leopard Trek, 30 ans, surnommé "Spartacus", avait réussi le triplé GP E3 à Harelbeke, Tour des Flandres et Paris-Roubaix l'an dernier, s'adjugeant cette saison le GP E3 à Harelbeke.
Paris SG-Lille, le spécialiste défie l'ambitieux
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La Coupe de France s'offre samedi soir au Stade de France une finale de gala entre les deux équipes les plus spectaculaires de la Ligue 1: Lille, en lice pour le doublé, et le Paris SG, tenant du titre et véritable spécialiste de l'épreuve à la recherche d'un 9e trophée
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Avant de se replonger dans le grand bain du championnat et de songer à un éventuel 3e couronnement, les Lillois voudront d'abord mettre fin à une longue disette et se verraient bien soulever la Coupe, 56 ans après leur 5e et dernière victoire.
Si Lille pourrait devoir se passer des services d'une de ses pièces maîtresses du milieu, Florent Balmont (déchirure à une cuisse), il pourra toujours compter sur Eden Hazard et sur un véritable spécialiste de la Coupe en la personne du gardien vétéran Mickaël Landreau.
Le gardien, qui a soulevé le trophée à deux reprises avec Nantes (1999, 2000), n'a jamais perdu une finale. Avec 8 trophées à leur actif, les Parisiens ne sont en effet plus très loin du record de victoires en Coupe de France détenu par l'ennemi marseillais (10).
Alors que le club de la capitale est de retour au premier plan après plusieurs saisons en demi-teinte, un nouveau sacre au Stade de France après celui obtenu en 2010 contre Monaco (1-0 a.p.) boosterait sans nul doute une formation qui lutte avec Lyon pour retrouver la Ligue des champions pour la première fois depuis 2004.
Cyclisme
Oscar Gatto enlève la 8e étape du Giro, devant un certain Alberto Contador. 1ère étape de montagne dimanche
14 mai 2011 17:29
Oscar Gatto a remporté la 8e étape du Giro (217km), samedi à Tropea. L'Italien a devancé un certain Alberto Contador, qui a surpris son monde à 2km du but. L'Espagnol remonte ainsi de la 9e à la 5e place du général, à 13" de Pieter Weening/NED, qui garde le rose. Pour Gatto (26 ans), coureur de la Farnese Vini, il s'agit de son 1er succès dans le Tour d'Italie et le tout premier dans une grande compétition. Dimanche, le Giro s'attaque à l'Etna, le volcan sicilien qui a connu un regain d'activité dans la nuit de mercredi à jeudi. Cette 9e étape prévoit 2 ascensions par différents côtés.
Gatto surprend les sprinters et s'offre la 8e étape du Giro
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7S7 mise à jour L'Italien Oscar Gatto (Farnese Vini) a remporté la 8e étape du Giro cycliste, disputée samedi sur 217 km entre Sapri et Tropea, dans le sud de l'Italie.
Profitant d'une petite montée placée dans le dernier kilomètre, Gatto et l'Espagnol Alberto Contador, qui a repris quelques secondes au classement général grâce à sa 2e place, ont surpris les sprinters. Les deux hommes ont été classés avec cinq secondes d'avance sur le peloton, dont le sprint était réglé par l'Italien Alessandro Petacchi.
Les Italiens Leonardo Giordani et Mirko Selvaggi ont signé l'échappée du jour sur cette étape de plaine, s'octroyant une avance maximale de près de 11 minutes, après 67 km de course. Sous l'impulsion notamment des équipes HTC et Quick Step, l'écart entre le peloton et les fuyards s'est ensuite réduit de manière régulière, le regroupement général s'opérant à 7 km de la ligne d'arrivée.
Le Néerlandais Pieter Weening (Rabobank) a conservé le maillot rose avec deux secondes d'avance sur le Bélarusse Kanstantsin Sivtsov, 2e, et l'Italien Marco Pinotti, 3e. Contador s'est lui hissé à la 5e place du général, à 13 secondes du leader.
Dimanche, la 9e étape, qui s'élancera de la ville de Messine, sera longue de 169 kilomètres et proposera deux ascensions de l'Etna, l'arrivée étant jugée sur les pentes du volcan sicilien, à 1892 mètres d'altitude.
Tennis
Rome: la finale dame opposera Stosur à Sharapova
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Maria Sharapova s'est qualifiée en battant la Danoise Caroline Wozniacki.
La Russe Maria Sharapova affrontera l’Australienne Samantha Stosur en finale du tournoi WTA de Rome dimanche.
le 14 mai 2011, 18h33
LeMatin.ch & les agences
La Russe Maria Sharapova, tête de série N.7, a rejoint l’Australienne Samantha Stosur (N.6) en finale du tournoi WTA de Rome, en battant la Danoise Caroline Wozniacki en deux sets 7-5, 6-3, samedi en demi-finale.
L’Australienne Samantha Stosur, s’était qualifiée pour la finale en battant la Chinoise Li Na en deux sets 7-6 (8/6), 6-0, samedi en demi-finale.
Tennis
Rome: la finale dame opposera Stosur à Sharapova
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Maria Sharapova s'est qualifiée en battant la Danoise Caroline Wozniacki.
La Russe Maria Sharapova affrontera l’Australienne Samantha Stosur en finale du tournoi WTA de Rome dimanche.
le 14 mai 2011, 18h33
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La Russe Maria Sharapova, tête de série N.7, a rejoint l’Australienne Samantha Stosur (N.6) en finale du tournoi WTA de Rome, en battant la Danoise Caroline Wozniacki en deux sets 7-5, 6-3, samedi en demi-finale.
L’Australienne Samantha Stosur, s’était qualifiée pour la finale en battant la Chinoise Li Na en deux sets 7-6 (8/6), 6-0, samedi en demi-finale.
Football
Coupe de France: victoire de Lille en finale
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Lille, avec ce trophée, met donc fin à une très longue disette de 56 ans.
Lille a remporté la Coupe de France de football en battant le Paris SG 1-0 (mi-temps: 0-0) en finale, samedi au Stade de France.
le 14 mai 2011, 22h47
LeMatin.ch & les agences
Lille a gagné la Coupe de France pour la première fois depuis 1955. Au Stade de France, le leader de la Ligue 1 a battu le Paris Saint-Germain 1-0.
Alors que les deux équipes semblaient s’acheminer vers les prolongations, la partie basculait dans les dernières minutes. Le remplaçant Obraniak envoyait le LOSC au paradis sur un coup franc très excentré sur lequel le portier Coupet faisait très mauvaise impression (89e) en se faisant lober au deuxième poteau.
Les événements se précipitaient: dans la foulée, Coupet touchait Gervinho qui arrivait seul face à lui, et l’arbitre dictait un penalty. Le gardien du PSG se rachetait en stoppant l’envoi de Debuchy (91e). Mais il était trop tard pour les Parisiens, qui cédaient ainsi leur trophée.
Lille, avec ce trophée, met donc fin à une très longue disette de 56 ans. Les hommes de Rudi Garcia sont très bien placés pour réussir le doublé, puisqu’ils comptent quatre points d’avance sur Marseille à trois journées de la fin.
Tennis
Nadal et Djokovic s'affronteront en finale du tournoi de Rome
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Novak Djokovic s'est qualifié en battant Andy Murray.
Pour la quatrième fois déjà de l’année, Rafael Nadal et Novak Djokovic croiseront le fer dans le cadre d’une finale d’un tournoi Masters 1000. Le Majorquin et le Serbe seront opposés dimanche à Rome dès 16h15.
le 14 mai 2011, 23h19
LeMatin.ch & les agences
Pour la quatrième fois déjà de l’année, Rafael Nadal et Novak Djokovic croiseront le fer dans le cadre d’une finale d’un tournoi Masters 1000. Le Majorquin et le Serbe seront opposés dimanche à Rome dès 16h15.
Cette finale des Internationaux d’Italie sera, bien sûr, placée sous le signe de la revanche. Quintuple vainqueur du tournoi, Rafael Nadal reste sur trois échecs devant Nole, à Indian Wells, à Miami et la semaine dernière à Madrid. Devant son public, le no 1 mondial avait concédé sa première défaite face au Serbe sur terre battue. Au Foro Italico, il sera, comme à Madrid, à l’abri de rien face à un adversaire qui est désormais invaincu en 38 matches.
Un adversaire qui est passé tout près de la défaite face à Andy Murray (no 4). L’Ecossais a, en effet, servi pour le gain du match à 5-4 au troisième set. L’Ecossais fut, ainsi, à quatre reprises à deux points de la victoire. Mais une fois de plus, Novak Djokovic a repoussé ses limites pour renverser le cours du match et poursuivre cette série extraordinaire.
Victorieux 6-1 3-6 7-6 après 3h02’ de match, Nole n’aura pas l’avantage de la fraîcheur dimanche face à Nadal qui s’est qualifié en battant 7-5 6-1 Richard Gasquet bien plus tôt dans la journée. Mais avec ce diable de Djokovic, l’impossible est devenu aujourd’hui possible.
TENNIS
Andre Agassi a reçu «Le Matin Dimanche» dans son école de Las Vegas
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«Si j’avais été plus éduqué, ma vie aurait été mienne bien plus tôt»
Joueur à l’âme torturée, l’Américain a trouvé l’apaisement grâce à l’amour de Steffi Graf et à travers son engagement en faveur des enfants défavorisés. Pour eux, il a bâti une école modèle*, où son soutien pour Longines nous a permis une rencontre exceptionnelle.
Gaëlle Cajeux - le 14 mai 2011, 21h03
Le Matin Dimanche
«La seule perfection qui existe est d’aider les autres.» Vous avez matérialisé votre credo par cette école. Elle est le sens de votre vie?
Oui, c’est ma vie, ma passion. Ici, pas de tennis. Mon but est d’offrir l’éducation, d’apprendre aux enfants la culture du respect, le respect d’eux-mêmes, de leur donner un leadership. Je suis persuadé qu’en imposant des exigences élevées aux jeunes, ils ne nous décevront pas. Ils ont besoin de ça. Depuis douze ans, nous avons déjà changé la vie de tellement d’enfants. C’est si gratifiant de voir qu’ils apprécient cet environnement exigeant.
Vous qui aviez horreur de l’école, pourquoi en avoir construit une?
C’est vrai que pour moi, ça ressemblait à un calvaire. (Il sourit.) Mais j’ai conscience de ce qui aurait changé si l’école avait été ma priorité. Si j’avais été plus éduqué, si j’avais pu découvrir mes passions et apprendre à me connaître à travers elles, ma vie aurait été mienne bien plus tôt. J’ai eu une existence privilégiée, mais j’ai toujours regretté ce manque d’éducation. Car cela implique un manque de choix. Personnellement, je pouvais me raccrocher au tennis, mais pour ces enfants des quartiers défavorisés, ce manque de formation signifie tout autre chose. Ce sont les gangs, la prison. Je veux leur faire comprendre que par l’éducation, on peut éliminer les problèmes, changer leur futur.
Dans votre autobiographie, vous clamez également votre détestation du tennis. Avec une telle carrière, difficile de vous croire…
J’ai détesté le fait que le tennis me prive de mon enfance, qu’on me dicte qui je devais être, devoir dire aux gens qui j’étais alors que je ne me connaissais pas. Plus tard, j’ai réalisé que ce n’était pas le tennis que je détestais, j’étais mal dans ma peau. C’est comme dans une relation amoureuse. Si vous n’êtes pas prêt, peu importe avec qui vous êtes, ça ne peut pas marcher. Moi je n’étais pas prêt à aimer quoi que ce soit parce que je ne me connaissais pas moi-même. Et malheureusement, le tennis est ce vers quoi j’ai dirigé ma colère, ma frustration et ma peine. Ce n’est qu’à 29 ans que j’ai réussi à aimer ce sport.
Quel fut le déclic?
Choisir le tennis. Trouver une raison de le faire. Je jouais pour construire cette école. Enfin, le tennis m’apportait quelque chose. Ensuite il m’a donné ma femme, mon équilibre.
Elle vous est apparue comme une lumière?
Oui, Stefanie est le cadeau de ma vie. C’est une mère formidable, une partenaire fantastique. Un plaisir.
A 41 ans, que reste-t-il chez vous du jeune rebelle à la coupe d’Iroquois qui fumait du hasch et se soûlait au whisky?
Je reconnais des parts de moi dans ce gamin. Je suis très têtu, très passionné, ce qui peut être une qualité si votre perception est correcte ou un terrible défaut si vous êtes dans le faux. Aujourd’hui, je fais preuve de plus de jugement, de plus de volonté à comprendre les choses dans leur contexte. Quand j’étais jeune, j’étais le même genre de personne, sauf que je pensais comprendre alors que ce n’était pas le cas. J’étais très déterminé, j’étais un rebelle, alors ça n’avait pas d’importance pour moi. Je pense que c’est une bonne et une mauvaise qualité. Ça m’a apporté le succès, mais aussi beaucoup de difficultés.
Votre personnalité a touché le public qui avait et conserve une relation très forte avec vous.
Je me sens aussi très lié, parce que je m’intéresse à ce que les gens ressentent, pensent et vivent. Je comprends les difficultés, je les ai vécues donc je suis très ouvert concernant mes expériences. Les gens ne veulent pas se sentir seuls dans la vie. Moi non plus. C’est un voyage très individuel, unique, mais finalement, les choses que nous traversons sont universelles.
Vous avez vécu des moments rares, comme votre incroyable finale contre Medvedev à Roland-Garros. Y repensez-vous parfois?
Ça me semble être une autre vie. Mais je n’oublierai jamais ce match. Parce que c’est là que je me suis vraiment senti tennisman professionnel. J’ai su que je ne regretterais jamais ce qui s’était passé sur ce court central de Roland-Garros. J’avais traversé tellement d’obstacles personnels. J’avais divorcé 40 jours plus tôt (de l’actrice Brooke Schields). Je revenais de la 140e place mondiale. Ça avait été le premier Grand Chelem que j’aurais pu gagner (1990, défaite contre Gomez) et c’était le seul qu’il me restait à gagner. La surface était la plus dure pour moi et je jouais contre mon pire adversaire… Andre. (Il sourit). Moi-même. Je perdais 2 sets à 0 et j’ai réussi à revenir. Cette finale fut comme un microcosme de ma vie.
Que vous inspire le trio de tête de la hiérarchie mondiale actuelle?
Sincèrement, je suis content de ne plus jouer. On (les joueurs de sa génération) ne pourrait jamais évoluer à un tel niveau. Comme chaque sport, tous les trois ou cinq ans, le tennis connaît une progression spectaculaire. Je pense que là, il a augmenté de deux niveaux. J’ai joué Federer quand il était tout jeune et je l’ai battu facilement (6-3, 6-2, en 1998 à Bâle). Ensuite, je l’ai affronté quand il était au top et il était méconnaissable (4 victoires de Federer en 2005). Je n’avais jamais été confronté à un tel niveau. J’ai aussi joué Nadal à ses débuts (deux fois, en 2005 et 2006), mais il était déjà trop fort pour moi. Maintenant, il est encore dix fois meilleur!
A Paris, la terre lui semble promise.
Personne n’est imbattable. Il est le favori, de loin, mais il doit toujours enfiler ses baskets et aller au combat avant d’entendre «Game, set, match».
Et Federer?
Il joue toujours fantastiquement bien. Bien sûr, avec l’avènement de Nadal et Djokovic, sa période de domination absolue est révolue. Reste qu’il peut encore remporter chaque tournoi qu’il dispute. Mais il lui faut travailler encore plus dur pour y parvenir.
Andy Murray vient d’entamer une collaboration avec votre entraîneur Darren Cahill. Qu’en pensez-vous?
C’est une très bonne décision. Darren et Brad (Gilbert, coach d’Agassi de 1994 à 2002) sont les deux meilleurs coaches du monde. Darren va aider Andy à comprendre ses forces et comment les utiliser contre certains joueurs, comment gérer les différentes situations. Désormais, il y aura quatre personnes à la lutte pour la place de No 1 mondial.
*L’Andre Agassi College Preparatory Academy offre une éducation, qui vise l’excellence, à quelque 700 élèves (de la maternelle au bac) issus des quartiers pauvres de Vegas
EN DATES
1970 Kid
Naît le 29 avril à Las Vegas. Dès 3 ans, son père, Emmanuel «Mike» Agassian (qui a représenté l’Iran dans les épreuves de boxe aux JO de 1948 et 1952), l’entraîne quotidiennement. Passe pro à 16 ans.
1992 Grand
Décroche à Wimbledon son premier titre du Grand Chelem. Sept autres suivront (US Open (1994, 1999), Open d’Australie (1995, 2000, 2001, 2003),
Roland-Garros (1999).
1995-97 Up and down
En avril, atteint pour la première fois la place de No 1 mondial. Gagne le titre olympique l’année suivante à Atlanta. En 1997, plonge dans une période de dépression, consomme
de la méthamphétamine.
2001 Bonheur
Epouse Steffi Graf le 22 octobre. Leur fils, Jaden Gil, naît quatre jours plus tard. Jaz Elle complétera la famille le 3 octobre 2003.
2005 Exploit
A 35 ans, s’adjuge le tournoi de Los Angeles et accède à la finale de l’US Open, vingt ans après sa première participation. Il s’incline face «au meilleur joueur qu’il ait rencontré»,
Roger Federer.
2006 Retraite
Se retire du circuit ATP après son élimination de l’US Open, vaincu par l’Allemand Benjamin Becker et les douleurs qui enflamment son dos depuis des années. Sera intronisé membre de l’International Tennis Hall of Fame le 9 juillet 2011.
Grand numéro de Contador sur l'Etna
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L'Espagnol Alberto Contador (Saxo Bank) a réussi un grand numéro, dimanche, sur les pentes de l'Etna où il a enlevé la 9e étape du Giro et endossé le maillot de leader.
Contador, qui a attaqué à 7 kilomètres du sommet, s'est imposé en solitaire, devant le grimpeur vénézuélien Jose Rujano, à l'altitude de 1892 mètres, sur le versant sud du volcan sicilien.
L'Italien Stefano Garzelli a réglé le premier groupe de poursuite, pour la troisième place, à une cinquantaine de secondes, devant son compatriote Vincenzo Nibali.
Au classement général provisoire, Contador précède le Bélarusse Kanstantsin Siutsou de 59 secondes et le Français Christophe Le Mével de 1 min 19 sec. Nibali compte désormais 1 min 21 sec de retard sur l'Espagnol.
Le grimpeur espagnol, âgé de 28 ans, a enlevé pour la première fois une étape du Giro, dont il a remporté le classement final en 2008.
Le Madrilène est invaincu dans les grands tours depuis 2007, même s'il doit attendre la décision à venir du Tribunal arbitral du sport (TAS) pour le Tour de France 2010 après un contrôle antidopage positif pour lequel il a été blanchi par sa fédération.
Dans cette étape sicilienne de 169 kilomètres, un groupe de neuf coureurs échappés dès la première heure (Visconti, Bakelants, Savini, Chérel, Lastras, Vanotti, Frank, Horrach, Popovych) a abordé la montée finale de 20 kilomètres avec trois minutes d'avance.
Jan Bakelants, vainqueur du Tour de l'Avenir en 2008, a démarré à plusieurs reprises pour s'isoler à 9 kilomètres du sommet. Mais le démarrage de Contador à 7 kilomètres du sommet a condamné son échappée.
L'Italien Michele Scarponi est parvenu à revenir sur le Madrilène avant de décrocher ensuite sur une nouvelle accélération de Contador. Rujano, qui avait pris les devants, a pu s'accrocher mais il a été débordé à 1800 mètres de la ligne.
Le Néerlandais Pieter Weening, qui portait le maillot rose depuis son succès mercredi à Orvieto (centre), avait lâché prise pour sa part avant les 10 derniers kilomètres.
Le peloton du Giro doit prendre l'avion en soirée de Catane pour se rendre sur la côte adriatique où l'attend lundi la première journée de repos (à Termoli).
Zhang Jike nouveau champion du monde de tennis de table
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Comme chez les dames samedi, la finale masculine des championnats du monde de tennis de table a vu, dimanche à Rotterdam, la défaite du numéro 1 mondial. Le N.3 mondial Zhang Jike est devenu à 23 ans le nouveau champion du monde en disposant du N.1 mondial et tenant du titre son compatriote Wang Hao: 4 sets à 2 (12-10, 11-7, 6-11, 9-11, 11-5 et 14-12).
Vainqueur du N.2 mondial l'Allemand Timo Boll (4-1) en demi-finales, dans la matinée, Zhang Jike, droitier jouant avec une prise classique, a poursuivi ses exploits pour décrocher le 15e titre individuel masculin d'un Chinois et le 4e consécutif.
Zhang Jike remporte son premier titre individuel à l'issue de sa première participation à un Mondial individuel. Il a fait partie de l'équipe de Chine sacrée championne du monde par équipes en 2010. Il a remporté en mars 2011 l'Open d'Allemagne à Dortmund. (belga)
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Ajax prive Twente et Preud'Homme du doublé
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Ajax 73 points, Twente 71. Une semaine après l'avoir battu 3-2 après prolongations en finale de la Coupe des Pays-Bas à Rotterdam, Michel Preud'Homme a perdu son 2e bras de fer avec Frank de Boer, dimanche lors de la "finale" du championnat Ajax - Twente, disputée à l'Arena d'Amsterdam devant 51.738 spectateurs.
Ajax n'avait pas le choix s'il voulait fêter un 30e titre. Avec un point de retard au classement à l'entame de la dernière journée, il était en effet obligé de l'emporter contre Twente.
Mission accomplie: 3-1, grâce à des buts de Siem de Jong (23-ème, 78-ème) et un goal contre son camp de Denny Landzaat à la 47-ème. L'ancien milieu de terrain de Genk Theo Janssen a réduit l'écart à la 48-ème.
Jan Vertonghen et Toby Alderweireld ont disputé tout le match dans les rangs des nouveaux champions, tout comme Bart Buysse côté visiteurs, où Nacer Chadli a été remplacé à la 83-ème minute. Les anciens gantois Roberto Rosales et Bryan Ruiz ont également joué.
Twente perd ainsi le titre conquis sous la houlette du Britannique Steve McClaren la saison passée, mais empoche cette fois la Coupe et disputera la Ligue des Champions pour la 2-ème année consécutive.
Quadruple champion d'Europe en 1971, 1972, 1973 et 1995, Ajax Amsterdam a été champion des Pays-Bas en 1918, 1919, 1931, 1932, 1934, 1937, 1939, 1947, 1957, 1960, 1966, 1967, 1968, 1970, 1972, 1973, 1977, 1979, 1980, 1982, 1983, 1985, 1990, 1994, 1995, 1996, 1998, 2002, 2004 et 2011. (belga)
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Revoilà Sharapova!
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L'ex-numéro un mondiale Maria Sharapova a remporté son premier grand titre depuis l'Open d'Australie en 2008 en gagnant le tournoi de Rome, dimanche contre Samantha Stosur (6-2, 6-4), et revient au premier plan à une semaine de Roland-Garros.
Le culte de Maria est relancé à Rome. Après une finale à Miami, début avril, perdue contre Victoria Azarenka, la Russe a dominé l'Australienne en 1h22, sans être inquiétée, et en ayant conquis les faveurs du public du Foro Italico.
Sharapova n'avait jamais perdu contre Stosur (N.6) en sept matches, mais ne l'avait jamais jouée sur la terre battue, qui n'est pas sa surface préférée (Roland-Garros est le seul Grand Chelem manquant à son palmarès).
Mais Maria ne veut surtout pas qu'on lui parle de résurrection, après qu'une blessure a freiné sa carrière. "Non, ce n'est pas un retour, c'est un nouveau voyage", dit la Russe. Mais cela y ressemble quand même...
La réapparition de la Russe, adorée des marques (elle se présente en conférence de presse le sac à main siglé bien en évidence), en haut de l'affiche, ressemble à sa première percée, quand elle avait gagné Wimbledon à 17 ans.
Coup droit dévastateur, cris puissants sur le court, et soutien inconditionnel du public pour la jolie blonde: la victoire de Sharapova contre Stosur a rappelé ses années de gloire, avant sa blessure à l'épaule droite qui l'a éloignée des courts d'août 2008 à mai 2009. "Je ne veux pas comparer avec mon niveau d'avant, je veux juste faire de mon mieux, je ne regarde pas en arrière", dit-elle.
A l'horizon, l'ex-numéro un mondiale, vainqueur de trois Grands Chelems (Wimbledon 2004, US Open 2006, Australie 2008), voit Paris, où elle va débarquer parmi les grandes favorites. (afp)
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Les Glasgow Rangers champions pour la 3e fois d'affilée
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Les Glasgow Rangers sont devenus champions d'Ecosse pour la troisième fois d'affilée en l'emportant 1-5 à Kilmarnock dimanche lors de la dernière journée.
Les Rangers, sacrés pour la 54-ème fois, un record, terminent avec un point d'avance sur leur grand rival de Glasgow, le Celtic, qui s'est imposé inutilement 4-0 contre Motherwell.
L'entraîneur Walter Smith prend sa retraite avec un dixième titre personnel avec les "Gers".
Le Celtic a été en position de force jusqu'à une défaite surprise, 3-2, à Inverness le 4 mai lors de la 31-ème journée, qui lui a finalement coûté son 43-ème titre.
Les cinq buts des Rangers ont été inscrits par Kyle Lafferty (1-ère, 7-ème, 53-ème), Steven Naismith (7-ème) et Nikica Jelavic (49-ème). James Dayton a sauvé l'honneur pour Kilmarnock à la 65-ème.
La saison a été marquée par la résurgence des violences entre les deux rivaux historiques, qui a culminé aux mois de mars et avril avec l'interception de colis piégés destinés à l'entraîneur du Celtic Neil Lennon et à deux personnalités proches du club.
Les Glasgow Rangers ont été champions en : 1891, 1899, 1900, 1901, 1902, 1911, 1912, 1913, 1918, 1920, 1921, 1923, 1924, 1925, 1927, 1928, 1929, 1930, 1931, 1933, 1934, 1935, 1937, 1939, 1947, 1949, 1950, 1953, 1956, 1957, 1959, 1961, 1963, 1964, 1975, 1976, 1978, 1987, 1989, 1990, 1991, 1992, 1993, 1994, 1995, 1996, 1997, 1999, 2000, 2003, 2005, 2009, 2010 et 2011.
Novak Djokovic poursuit sa saison de rêve
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Le Serbe Novak Djokovic poursuit sa saison de rêve. Il a remporté dimanche son 7e tournoi de l'année en décrochant la victoire au Masters 1000 de Rome. Le numéro 2 mondial s'est imposé en finale de cette épreuve de l'ATP sur terre battue doté de 2.227.500 euros face au maître de la surface l'Espagnol Rafael Nadal.
Ce succès remporté en deux manches (6-4 et 6-4) et 2h13, est le 37e match joué et remporté consécutivement par le Belgradois (installé à Monte Carlo) en 2011. Il s'agit du 25e titre de 'Djoko' sur le circuit en 38 finales.
Djokovic, qui fêtera ses 24 ans dimanche prochain, signe son 4e succès consécutif en finale d'un Masters 1000 cette année contre Nadal après ses victoires à Indian Wells, Miami et Madrid. Le Majorquin mène toujours dans leurs duels 16 à 11, mais le Serbe a gagné les quatre dernières rencontres.
Nadal, qui a sauvé trois balles de match dimanche voit désormais sa place de N.1 mondial très menacée par son vainqueur du jour, a concédé sa 17 défaites en 62 finales sur le circuit ATP. Nadal, 24 ans, avait vu sa série de 37 victoires consécutives sur terre battue s'achever dimanche dernier à Madrid.
Djokovic s'est imposé en 2011 à l'Open d'Australie, à Dubaï, à Indian Wells, à Miami, à Belgrade, à Madrid et à Rome. (belga)
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"Novak est incroyable, il est au-dessus de tous"
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Rafael Nadal (battu en finale par Novak Djokovic):
"Je suis content de mon match, de la façon dont je joue cette saison. J'ai bougé, attaqué, je ne suis pas triste, j'ai joué à mon niveau, mieux qu'à Madrid (il y a une semaine), aujourd'hui j'ai été en position d'attaquer avec mon coup droit.
Je joue très bien, mais il y a un joueur plus fort que moi. Mais je suis sur la bonne voie. Mon but est d'être là la prochaine fois, j'aurai une autre chance. Novak est incroyable, il joue un niveau au-dessus de tous les autres joueurs depuis quatre mois. A l'évidence, il a une énorme confiance.
Mais je l'ai battu dans le passé, il y a des hauts et des bas pour tout le monde. Il a joué des coups fantastiques, à 15-30 il trouvait les lignes... Si je suis toujours le roi de la terre battue? Je l'étais... Mais je vais continuer à travailler." (afp)
football
Ryan Giggs, un vrai héros
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Ryan Giggs
L’homme aux 613 matches de Premier League vient de décrocher son 12e titre national. Le tout avec Manchester United, club qu’il défend bec et ongles.
Claude-Alain Zufferey - le 15 mai 2011, 23h23
Le Matin
En réalisant un point sur le terrain de Blackburn (1-1) samedi, Manchester United a décroché son 19e titre de champion d’Angleterre. Il dépasse ainsi le légendaire Liverpool. Une partie de cette réussite est à mettre au crédit de l’emblématique Sir Alex Fergusson. Le manager des Red Devils en est à son 12e sacre national. Un autre homme fort du club est, lui aussi, infatigable: Ryan Giggs. Dans le sillage de son entraîneur, le Gallois a, lui aussi, 12 couronnes à son actif sous le maillot rouge. «La conquête d’un titre national reste spéciale, qu’il s’agisse du premier ou du douzième, a expliqué Giggs à la fin de la rencontre. La Premier League est une compétition difficile. Le titre de champion a par conséquent beaucoup de valeur.» L’ailier a une nouvelle fois joué toute la rencontre et a d’ores et déjà annoncé qu’à 37 ans il ne voyait aucune raison de prendre sa retraite. Ses performances actuelles et son état de fraîcheur lui donnent entièrement raison.
Titrés, mais critiqués
Malgré ce titre national et une qualification pour la finale de la Ligue des champions, les Mancuniens n’ont pas été épargnés par les critiques, tout au long de cette saison. Lors de la fête de samedi soir, Ryan Giggs s’est d’ailleurs montré irrité lorsqu’un journaliste anglais lui a une nouvelle fois dit que le Manchester 2010-2011 n’était pas la meilleure équipe dans laquelle il a évolué au cours de sa longue carrière. «Nous sommes champions et nous allons jouer contre Barcelone dans deux semaines en finale européenne. Non en effet, nous ne valons rien», a répondu ironiquement l’attaquant gallois. Plus généralement, au moment d’analyser la saison en cours, il faisait preuve de beaucoup de réalisme: «C’est vrai que nous sommes déconsidérés. Mais pour être honnête, ça ne nous dérange vraiment pas. Nous admettons tous que, dans la première partie de l’exercice, nous n’avons pas vraiment bien joué. Cependant, nous avons obtenu des résultats.»
Fidèle à Manchester depuis 613 matches
Ryan Giggs est un véritable phénomène du football anglais. Depuis 1991, il a disputé 613 matches de championnats, tous avec Manchester United. En plus de faire preuve d’une longévité hors du commun, il a eu la grande chance de tomber dans l’âge d’or de son club. Cela s’est traduit par la conquête d’une multitude de titres, dont deux Ligues des champions (1999 et 2008), douze titres nationaux, quatre Coupes d’Angleterre ou encore une Coupe intercontinentale. L’homme le plus titré de Grande-Bretagne a été découvert par Alex Fergusson alors qu’il faisait partie de la Manchester… City School. S’il était resté chez les Citizens, il n’aurait de loin pas fait la même carrière. Giggs a tout de même un défaut: sa nationalité qui l’a empêché de participer à une Coupe du monde ou à un championnat d’Europe.
Hockey sur glace
Championnat du monde 2011: Une deuxième couronne pour la Finlande
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Cette sélection va à coup sûr entrer dans l’histoire du hockey finlandais.
La Finlande a remporté à Bratislava son deuxième titre mondial. L’équipe de Jukka Jalonen s’est imposée 6-1 en finale face à la Suède.
le 15 mai 2011, 22h59
LeMatin.ch & les agences
La Finlande a remporté à Bratislava son deuxième titre mondial. L’équipe de Jukka Jalonen s’est imposée 6-1 en finale face à la Suède.
Cette sélection va à coup sûr entrer dans l’histoire du hockey finlandais et bien évidemment dans le coeur de ses supporters. Ce n’est en effet que la deuxième fois dans l’histoire que les «Lions» viennent trôner sur le toit du monde. La première fois, c’était en Suède, contre... la Suède (1-4), il y a seize ans.
La Finlande a traversé le tournoi sans faire de bruit, avant de montrer sa force tactique lors des deux derniers tours. Après un succès sans histoire 4-1 devant la Norvège en quart de finale, elle a signé deux beaux exploits contre la Russie (3-0) et bien sûr face à la Suède. Hormis un match fou contre l’Allemagne (gagné 5-4), la troupe de Jukka Jalonen n’a jamais encaissé plus de deux buts par rencontre. Difficile de perdre un match dans ces conditions.
Immonen marche sur l’eau
Dominer n’est pas marquer et les «Lions» de Finlande ont cru au scénario catastrophe avec l’ouverture du score de Magnus Pääjärvi. La petite merveille d’Edmonton s’est décalée sur le flanc gauche, avant de décocher un lancer parfait qui a terminé sa course dans la lucarne du but de Petri Vehanen (28e). Mais les Finlandais en avaient assez de manquer le coche et ils ont certainement vu un signe dans la déviation de Patrik Berglund «sauvée» par le poteau (36e). Avec l’énergie du désespoir, ils ont retourné la partie à leur avantage en l’espace de 208 secondes.
A sept secondes de la fin du deuxième tiers-temps, Jarkko Immonen a remis sa formation à hauteur. L’attaquant de Bars Kazan a ainsi fait coup double sur l’action: non seulement il a lancé son équipe, mais il s’est également offert le titre de meilleur buteur du tournoi.
Nokelainen décisif
Revigorée par ce but inscrit juste avant d’aller s’enfermer dans son vestiaire, l’équipe de Finlande a fait exploser la défense adverse à deux reprises juste après le thé. Petteri Nokelainen a d’abord inscrit le but décisif et prouvé qu’une quatrième ligne pouvait toujours servir dans les moments importants (43e). Niko Kapanen a ensuite eu un peu de chance et a vu son envoi être dévié derrière l’infortuné gardien suédois (44e).
Les Suédois ne s’en sont jamais relevés et ont même complètement craqué sur la fin. Janne Pesonen (57e), Mika Pyörälä (58e), et Pihlström dans l’ultime minute ont prolongé la fête. Celle-ci risque d’être longue et belle dans les rues de Bratislava, tout comme dans un pays tellement habitué à crever au poteau (six fois en argent au Mondial, deux fois deuxième aux JO).
La déception est en revanche immense pour la Suède, mais elle ne doit pas masquer le travail remarquable effectué depuis des années. Pär Marts a réussi un excellent travail avec une phalange très jeune (25 ans de moyenne d’âge). A la tête d’une génération qu’il a longtemps côtoyée lorsqu’il dirigeait les juniors M20 de la «Tre Kronor», le successeur de Bengt-Ake Gustafsson a perpétué la stupéfiante habitude des Suédois de finir parmi les meilleurs.
FOOTBALL
Diego Maradona entraînera un club de Dubaï
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Diego Maradona (à dr.)
Le club Al-Wasl de Dubaï est parvenu à un accord avec l’Argentin pour l’engager comme entraîneur pour la prochaine saison.
le 16 mai 2011, 12h18
LeMatin.ch & les agences
"Nous sommes parvenus à un accord avec Maradona et un communiqué sera publié ultérieurement", a déclaré Marwane Ben Bayatt, vice-président du club.
L’ex-star et sélectionneur du football argentin, 50 ans, a effectué samedi une visite de quelques heures à Dubaï où il a rencontré les joueurs et les dirigeants d’Al-Wasl. Il a alors fait part de sa disposition à entraîner ce club, selon la presse locale.
;)Monnaie monnaie $$$$:)
BASKETBALL
VIDÉO Le Thunder en finale de la Conférence Ouest
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Thabo Sefolosha (à dr.) à la lutte avec Mike Conley
Oklahoma City et Thabo Sefolosha continuent! Le Thunder s’est qualifié pour la finale de la Conférence Ouest du championnat de NBA.
le 16 mai 2011, 09h22
LeMatin.ch & les agences
Victorieux 105-90 de Memphis lors d’un septième match décisif disputé devant son public, le Thunder affrontera Dallas pour une place en finale des play-off contre le vainqueur de la série entre Chicago et Miami. Le premier match contre les Mavericks, «bourreaux» des Lakers au tour précédent (4-0), aura lieu mardi au Texas.
Face à Memphis, Kevin Durant et Russell Westbrook ont montré la voie. Durant a inscrit 39 points pour livrer son meilleur match de la série. Quant à Westbrook, il a réussi son premier triple-double des play-off (14 points, 10 rebonds et 14 assists).
Sefolosha pour contrer Nowitzki
Dans ce match contrôlé parfaitement par le Thunder, Thabo Sefolosha a bénéficié d’un temps de jeu de 15 minutes pour inscrire 4 points et prendre 3 rebonds. Le Vaudois sera très certainement appelé à limiter le rayon d’action de Dirk Nowitzki dans la série contre Dallas.
A l’Est, Chicago mène 1-0 contre Miami. Les Bulls ont réussi une entame de rêve dans cette série en s’imposant sur une marge de 21 points (103-82). La clé de leur succès fut l’excellente défense de Luol Deng face à LeBron James. James n’a ainsi marqué que 15 points pour 5 tirs réussis sur 15 tentés.
Le match II de cette finale se déroulera mercredi toujours à Chicago.
Championnat de NBA. Play-off. Demi-finale de Conférence (best of 7). 7e match. Ouest: Oklahoma City Thunder - Memphis Grizzlies 105-90; Oklahoma City remporte la série 4-3. Finale de Conférence (best of 7). 1er match. Est: Chicago Bulls - Miami Heat 103-82.
Accident?
Décès de Samuel Wanjiru, champion olympique en titre du marathon
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Le Kényan Samuel Wanjiru était le champion olympique en titre du marathon.
Samuel Wanjiru, champion olympique en titre du marathon, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi après une chute du deuxième étage de son domicile dans l'est du Kenya. Une dispute avec sa femme serait à l'origine de l'incident.
le 16 mai 2011, 08h13
LeMatin.ch & les agences
Le Kényan Samuel Wanjiru, champion olympique en titre du marathon, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi après une chute du deuxième étage de son domicile à Nyahururu (est du Kenya), a annoncé la police.
"Il est tombé du balcon de sa maison après une dispute avec son épouse. Nous l’avons retrouvé étendu sur la véranda. Il avait le crâne fracturé", a indiqué un responsable de la police régionale, Jasper Ombati.
"Il est décédé peu après son évacuation à l’hôpital", a déclaré M. Ombati.
"Nous ne pouvons pas affirmer pour le moment s’il s’est suicidé ou s’il est tombé accidentellement", a-t-il précisé.
Champion olympique en titre du marathon, le Kényan, 24 ans, est le plus jeune coureur à avoir remporté quatre marathons majeurs (Pékin 2008, Londres 2009 et Chicago 2009, 2010).
A Pékin, âgé de 21 ans, il avait été le plus jeune athlète à remporter le marathon depuis 1932 et le premier Kényan à enlever l’or olympique dans cette discipline.
Natation
Phelps bat Lochte sur 200 m dos
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Michael Phelps
L’Américain Michael Phelps a dominé Ryan Lochte pour remporter le 200 m dos du Grand Prix de Charlotte (Caroline du nord), dimanche lors de la 4e et dernière journée de compétition.
le 16 mai 2011, 09h08
LeMatin.ch & les agences
En 1'57''20, le roi des J0 2008 (huit titres olympiques en huit courses) a devancé de 1''62 son compatriote Lochte, qu’il a doublé après le deuxième des trois virages, et un autre Américain, Eric Ress, de 2''78. Lochte a indiqué qu’il "avait fait de son mieux" mais qu’il s’était fait mal à un genou, réveillant une petite blessure datant des derniers jours.
Deux mauvaises courses
Phelps termine toutefois la réunion de Charlotte sur un bilan peu encourageant à près de deux mois des Mondiaux de Shanghai (24-31 juillet).
"Je finis avec deux mauvaises courses et une à moitié bonne", a-t-il d’ailleurs résumé.
Vendredi, le nageur de Baltimore avait pris la 6e place sur 200 m libre, à 1''34 du vainqueur, le Suisse Dominik Meichtry, et ne signant que le 7e temps des qualifications. Et samedi, Phelps a été battu pour la deuxième fois d’affilée sur 200 m papillon par le Chinois Peng Wu, prenant la 2e place (1'58''22) un mois après avoir fini 4e au Grand Prix du Michigan (1'57''79).
Avant sa 4e place dans le Michigan, Phelps n’avait plus perdu depuis 2002 sur 200 m papillon, épreuve dont il détient le record du monde.
L’Américain est encore loin de la forme qui a fait de lui un nageur quatorze fois médaillé d’or aux jeux Olympiques en l’espace de quatre ans (2004, 2008).
Challenge League
Lausanne détrône Lugano et rêve de Super League
16.05.2011 22:03 - mise à jour: 23:49 http://www.tsr.ch/2011/05/16/22/17/3146292.image?w=480&h=270 Silvio (à droite) avait égalisé à 1-1 pour les Vaudois. [Keystone]
Lausanne peut remercier Matt Moussilou. L'ex-buteur de Lille, auteur d'un doublé en fin de match, a offert la victoire au LS face à Lugano (3-1). A deux journées du terme de la saison, les Vaudois prennent du coup la tête de la Challenge League, au détriment des Tessinois!
Le Lausanne-Sport est leader de Challenge League après la dernière rencontre de la 28e journée. La victoire des joueurs de Martin Rueda 3-1 (0-0) sur Lugano à la Pontaise permet aux Vaudois de prendre un point d'avance sur leur adversaire du jour avant de recevoir Vaduz samedi.
A deux journées de la fin du championnat, les Lausannois se sont offert le droit de rêver d'une ascension directe en Super League. Après avoir concédé l'ouverture du score au retour des vestiaires (49e) par Iapichino, les coéquipiers de Silvio ont renversé la vapeur de la plus belle des manières en s'imposant pour la 5e fois lors de leur 5 dernières sorties.
http://www.tsr.ch/2011/05/16/21/43/3146266.image?w=230&h=165 Jocelyn Roux (à droite) et le LS peuvent plus que jamais croire à un retour en Super League. [Keystone] (http://www.tsr.ch/2011/05/16/21/43/3146266.image?w=418&h=300)Déjà auteur de l'assist -une magnifique talonnade pour l'égalisation de Silvio (72e)-, Moussilou a donné l'avantage à ses couleurs 10 minutes plus tard, puis signé le doublé (88e) pour faire exploser les 6500 supporters de la Pontaise.
Avec ces trois nouvelles réussites, les Vaudois ont porté à 16 le nombre de buts inscrits lors de leurs 5 derniers matches (pour seulement 3 encaissés). "Marquer des buts, c'est ce que nous demandons à nos attaquants, s'est réjoui le capitaine Sébastien Meoli. Espérons que cela durera jusqu'à la fin."
Trop timorés et certainements crispés par l'enjeu, les Lausannois ont eu de la peine à s'exprimer en première mi-temps. En insérant Moussilou à la place d'un Roux plutôt décevant après le thé, Martin Rueda réussi à redessiner son attaque et renverser le match. Les Lausannois peuvent par ailleurs remercier Lugano, car le but tessinois a véritablement été synonyme de révolte.
"Rien n'est fait"
Avec cette victoire en poche, l'équipe vaudoise compte désormais un point d'avance sur Lugano, deux sur Vaduz et trois sur Servette. La Super League n'est plus très loin. "Ce que nous avons fait est super, a commenté Meoli. Mais il faut être conscient que nous n'avons encore rien fait et que nous pouvons toujours finir quatrièmes."
;)Suis allé voir le match,super:content::content::content::amoureux:Ho p LS
Tennis
Djokovic se rapproche de la tête du classement mondial
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Djokovic deviendra No1 mondial s'il atteint la finale à Roland-Garros
Le Serbe n'est plus qu'à 405 points de Rafael Nadal au classement ATP et pourrait détrôner l'Espagnol à Roland-Garros.
le 16 mai 2011, 21h17
LeMatin.ch & les agences
Novak Djokovic détrônera Rafael Nadal au classement ATP s’il atteint la finale à Roland-Garros dans trois semaines. Victorieux de Rafael Nadal dimanche en finale du Masters 1000 de Rome, il n’accuse plus que 405 points de retard sur le No 1 mondial et tenant du titre parisien.
«Nole» n’aura que peu de points à défendre à la Porte d’Auteuil (360, contre 2000 pour le gaucher majorquin). L’an passé, le Serbe avait en effet été sorti dès les quarts de finale, victime de Jürgen Melzer. Il s’emparera de la première place mondial «simplement» en se hissant en finale, et ce quel que soit le résultat de Rafael Nadal.
FORMULE 1
Plainte déposée contre Adrian Sutil
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Adrian Sutil
L’homme d’affaire luxembourgeois Eric Lux, l’un des actionnaires de l’écurie Lotus Renault, a porté plainte contre l’Allemand Adrian Sutil (Force India), pour «coups et blessures volontaires». Une rixe aurait éclaté entre les deux hommes dans une boîte de nuit après le Grand Prix de Chine.
le 17 mai 2011, 13h33
LeMatin.ch & les agences
«A la suite des événements survenus à Shanghai le 17 avril dernier et après avoir pris le temps de constituer un dossier complet sur le sujet, Monsieur Eric Lux a décidé de porter plainte contre Monsieur Adrian Sutil pour coups et blessures volontaires», écrit Me Marc Henzelin, avocat à Genève et représentant de l’homme d’affaire luxembourgeois.
«La Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) ainsi que l’équipe Force India seront notifiées de cette procédure dans les prochains jours, dès que le dépôt de plainte sera enregistré», poursuit le communiqué, selon lequel M. Lux «se réserve le droit de poursuivre à une date ultérieure les personnes indirectement impliquées dans l’incident».
Blessé à la gorge
Selon plusieurs médias, une rixe avait éclaté entre les deux hommes dans une boîte de nuit réputée de Shanghai, après le Grand Prix de Chine, où Sutil était venu pour célébrer la victoire inattendue de son ami Lewis Hamilton (McLaren) au terme d’une course exceptionnelle. Sutil, selon plusieurs médias, aurait blessé Eric Lux à la gorge avec un coupe de champagne - ce qui a nécessité la pose de points de suture pour le Luxembourgeois - avant de quitter les lieux, accompagné d’Hamilton.
«A cet évènement, où je me suis rendu en tant que particulier, quelque chose s’est produit, qui était une action très malheureuse de ma part, dans laquelle j’ai blessé une autre personne complètement sans le vouloir», avait déclaré Adrian Sutil, 28 ans, la semaine dernière au quotidien allemand «Bild». «Je regrette vraiment l’incident et m’excuse en conséquence. Comme c’est une affaire privée sans lien avec la F1 ou mon travail de pilote de F1, j’espère que vous comprendrez que je ne répondrai pas à d’autres questions sur le sujet», avait-il ajouté.
FOOTBALL
Pelé: "Cruyff, Platini ou Di Stéfano étaient bien meilleurs que Messi"
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Pour l’ancien international brésilien Pelé, le joueur argentin Lionel Messi est aujourd’hui "le meilleur footballeur du monde" mais il estime que Johan Cruyff, Michel Platini ou Alfredo Di Stéfano"furent bien meilleurs que lui", lundi dans un entretien avec la presse brésilienne.
le 17 mai 2011, 09h23
LeMatin.ch & les agences
"Les gens aiment comparer et semblent avoir déjà oublié Cruyff, Platini ou Di Stéfano, qui furent bien meilleurs que Messi", assène Pelé dans le journal La Tercera.
"Messi est aujourd’hui le meilleur joueur du monde", a-t-il reconnu avant de souligner que le temps passe vite pour les footballeurs et qu’il attend de "voir combien de temps va durer Messi".
Meilleur au Barça qu'en sélection
Edson Arantes Do Nascimiento, dit Pelé, a admis que Lionel Messi était meilleur avec son club le FC Barcelone (Espagne) qu’en sélection nationale argentine.
"En sélection c’est un autre joueur. La différence est que Barcelone est une équipe bien armée", a expliqué Pelé qui effectue actuellement une visite au Chili comme ambassadeur de la Copa Libertadores 2011 pour la lutte contre la violence. Au cours de son séjour, il a rencontré le président chilien Sebastián Piñera.
Cavendish met les points sur i au Giro
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© reuters
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La 10e étape du Tour d'Italie cycliste longue de 159 km entre Termoli et Teramo, qui ne comprenait pas la moindre difficulté, a été remportée mardi après-midi par le Britannique Mark Cavendish (HTC).
Il s'est facilement imposé au terme d'un sprint massif devant les Italiens Francisco Ventoso (Movistar), 2e, et Alessandro Petacchi (Lampre), 3e. Cavendish décroche son premier succès d'étape dans le Giro 2011, le 3e cette saison et le 77e de sa carrière.
Contador reste leader
Au lendemain de la première journée de repos de ce Giro, l'Espagnol Alberto Contador (Saxo-Bank) a conservé son maillot rose de leader du classement général. Il devance toujours de 59 secondes le Bélarusse Kanstantsin Sivtsov, de 1:19 le Français Christophe Le Mevel et de 1:21 l'Italien Vincenzo Nibali. Jan Bakelandts (Omega Pharma-Lotto) est le premier Belge à 5:51.
Mercredi, la 11e étape conduira les coureurs de Tortoreto Lido à Castelfidardo au terme de 144 km avec 4 cols de 4e catégorie au programme.
Ronaldo, meilleur buteur dans l'indifférence générale
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Avec 38 réalisations (officielles) à son compteur (39 selon le Real Madrid) (http://www.7sur7.be/7s7/fr/1510/Football-Etranger/article/detail/1265615/2011/05/17/38-ou-39-buts-pour-Cristiano-Ronaldo-video.dhtml), Cristiano Ronaldo a égalé les légendes Hugo Sanchez (Real Madrid) et Telmo Zarra (Bilbao). Celui que Sara Carbonero a traité d' "égoïste et d'individualiste" refuse pourtant de reconnaître qu'il rêve intimement d'entrer dans l'histoire.
"Ce record n'est pas une obsession"
"Ce record n'est pas une obsession pour moi", a-t-il indiqué après la victoire des Galactiques contre Villarreal. "Je suis content mais le plus important est de gagner. Je ne mens pas". Evidemment, après avoir échoué derrière le Barça en Liga et en C1, il ne reste plus que cela à CR7 pour se consoler et terminer la saison sur une note positive.
CR7: "Certains coéquipiers n'étaient pas au courant de ce record"
Le pire dans tout ça, c'est que les derniers buts de Cristiano, purement anecdotiques, risquent d'être très vite relégués aux oubliettes. Même les coéquipiers de CR7 ne s'intéressent pas à ses statistiques exceptionnelles. "L'équipe ne m'a rien dit de spécial", a-t-il révélé. "Certains d'entre eux n'étaient même pas au courant de ce record... Mais, sinon, ils étaient contents parce que cela veut dire que si j'ai marqué autant de buts, c'est grâce à leur bon travail", a-t-il prolongé. Allez, courage CR7...
Marseille lâche prise, Lens relégué en L2
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© reuters
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© afp
Marseille a offert un boulevard au leader lillois en concédant le nul à Lorient (2-2), dimanche lors de la 36e journée du Championnat de France, alors que Lens n'a pas réussi à faire de miracles à Monaco (1-1) et retrouvera la 2e division la saison prochaine.
Le champion en titre a réalisé une très mauvaise opération et laissé le champ libre aux Nordistes, qui comptent désormais trois points d'avance avant la réception de Sochaux, mercredi en match en retard. Autant dire qu'avec un succès, les Lillois, nantis d'une différence de buts favorable (+30 contre +23), seraient virtuellement sacrés, quatre jours après avoir soulevé la Coupe de France.
L'OM, dominateur en première période, pensait avoir fait la différence après le 13e but de Rémy. Mais Koné de la tête puis Gameiro ont brisé net son élan et sérieusement hypothéqué ses ambitions de titre malgré l'égalisation de Gignac.
En bas de tableau, les Lensois connaissaient leur mission: s'imposer face à l'ASM pour faire durer le suspense et rêver d'un maintien parmi l'élite. Mais l'impossible ne s'est pas produit et Lens se voit condamné à retrouver une L2 où il avait déjà évolué en 2008-2009.
Un nul fatal puisqu'avec sept points de retard sur Nancy, 17e et premier non-relégable, le club de Gervais Martel n'a plus aucune chance de se sauver alors qu'il ne reste plus que deux matches à disputer.
GENK EST CHAMPION DE BELGIQUE
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© belga
Après 9 ans de disette sur la scène nationale, le Racing Genk est sacré champion de Belgique pour la troisième fois de son histoire après son partage arraché contre le Standard (1-1). C'est Kennedy, entré au jeu pour Hubert, qui a rétabli l'égalité à la 77e minute, alors que Mangala avait donné l'avance aux Rouches en fin de première mi-temps. Il a fallu quelques arrêts extraordinaires de Thibaut Courtois pour empêcher le Standard de décrocher un troisième titre en 4 ans. L'émotion s'est emparée de Franky Vercauteren au coup de sifflet libérateur de Frank De Bleeckere.
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Le but d'ouverture de Mangala est tombé à un moment aussi opportun qu'inattendu pour les Rouches. © belga
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Thibaut Courtois, l'homme du match et l'une des révélations du titre de Genk made by Franky Vercauteren. © belga
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L'égalisation que méritait sans doute le Racing de Genk au vu de l'ensemble de sa saison. Les Limbourgeois ont été les plus réguliers. © belga
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Kennedy, le changement gagnant de Franky Vercauteren. © belga
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Après son licenciement d'Anderlecht et un passage mièvre chez les Diables Rouges, Franky Vercauteren a pris sa revanche sur lui-même. Et sur le football belge. © ap
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L'image atroce que personne n'oubliera de ce dernier match dans les playoffs 1: le visage en sang de Mehdi Carcela, inanimé. © photo news
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© photo news
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© photo news
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Éric Matoukou et Marvin Ogunjimi, deux joueurs-clés de l'équipe championne de Genk. © photo news
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La déception (et l'horreur) au Standard doit céder la place à la reconcentration en vue de la finale de Coupe de Belgique samedi contre Westerlo. © belga
Revivez le direct ici (http://www.7sur7.be/7s7/fr/1508/Canal-Sports/livecoverage/detail/1265370/Genk---Standard.dhtml).
Les plus belles images de la rencontre. (http://www.7sur7.be/7s7/fr/8020/sports/photoalbum/detail/1265759/969507/7/Genk-Standard-les-plus-belles-photos.dhtml)
Le Racing Genk succède à Anderlecht au palmarès du titre de champion de Belgique! Les Limbourgeois ont fait ce qu'ils devaient face au Standard mardi soir en réalisant un match nul (1-1), synonyme de troisième titre de champion de Belgique. Le sacre du Racing est amplement mérité au vu de l'ensemble de la saison.
L'équipe la plus régulière
Genk a été l'équipe la plus régulière au cours de l'exercice 2010-2011. Deuxièmes de la phase classique (64 points) à un point du Sporting d'Anderlecht (65 points), les Limbourgeois terminent les playoffs à égalité de points avec les Liégeois (51 points) mais le Standard perd l'arrondi supérieur qui lui avait été attribué lors de la division des points au début des playoffs. Le Standard avait alors bénéficié d'un arrondi supérieur, passant de 24,5 à 25 points. Un avantage qui lui a été retiré vu l'égalité de points avec le Racing Genk au final. Comme quoi, ce titre s'est joué à peu de choses.
Courtois, l'homme du match
Un homme a offert le titre à Franky Vercauteren et à ses joueurs mardi soir à la Cristal Arena: Thibaut Courtois. Le gardien de Genk a fait le match de sa vie. Auteur de plusieurs arrêts incroyables dans le dernier quart d'heure (76e, 85e, 86e), le grand gardien limbourgeois de 19 ans a fait pencher la balance en faveur de son équipe.
Mangala fait 0-1 à la 45e
Le Standard avait pourtant ouvert le score à un très bon moment, juste avant la mi-temps. Eliaquim Mangala trompait la vigilance de Courtois sur un bon coup-franc de Defour dévié par Jelle Van Damme (45e, 0-1). Un avantage inattendu à cet instant car après une première demi-heure dominatrice, le Standard était frappé par l'horreur. À la 25e minute de jeu, Mehdi Carcela s'écroulait sur la pelouse, inanimé après avoir reçu un coup de pied au visage aussi violent qu'involontaire de Mavinga.
On a craint le pire
Mehdi Carcela a été évacué sur une civière, inconscient et le visage en sang, face aux pleurs de ses co-équipiers (dont Mémé Tchité), choqués. Une des images fortes de ce match au sommet, qu'on n'oubliera pas. La tête ailleurs, les Rouches sont alors sortis du match, mais Genk n'en a pas profité malgré des possibilités signées Vossen (35e), Vanden Borre (44e) et De Bruyne (45e).
Kennedy, coaching gagnant
En deuxième mi-temps, les Liégeois remontent rassurés sur la pelouse concernant l'état de santé de leur collègue et ami, Mehdi Carcela. Les joueurs de Dominique D'Onofrio reprennent le match en main comme durant la première demi-heure. À la 76e, Courtois évite une première fois le break devant Nong. Un autre tournant du match car la minute d'après, Kennedy, monté au jeu deux minutes auparavant, reprend magistralement de la tête un centre de Töszer. Bolat est battu, le sacre devient limbourgeois (77e, 1-1).
Le festival Thibaut Courtois
Le Standard aurait pu reprendre la main sans les interventions trois étoiles de Thibaut Courtois en fin de match. Le gardien de Genk repousse une frappe incroyable de Nong (85e) puis, sur le corner qui suit, il sort coup sur coup deux ballons des mains sur des reprises liégeoises (87e). Fantastique. Frank De Bleeckere siffle peu après la fin de la rencontre.
Le Standard: se reconcentrer
Les Limbourgeois peuvent faire la fête après ce titre remporté à coup de régularité. Les Liégeois doivent eux se remobiliser au plus vite en vue de la finale de Coupe de Belgique qui les attend samedi soir au Stade Roi Baudouin (20h30). Une défaite équivaudrait à une nouvelle saison sans trophée pour les Liégeois. Une éventualité qui laisserait certainement un goût de trop peu aux supporters liégeois.
Christophe Durant & Michaël Bouche
"Cavendish s'est accroché à une voiture sur l'Etna"
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© afp
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© photo news
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© ap
Le Britannique Mark Cavendish (HTC) a été très critiqué mardi au départ de la 10e étape du Tour d'Italie, qu'il a remportée. Il se serait accroché à une voiture pour terminer dans les délais lors de la 9e étape dimanche, qui arrivait au sommet de l'Etna. Les accusations viennent de deux autres sprinters: Murilo Fischer (Garmin) et Francisco Ventoso (Movistar), deuxième de l'étape du jour derrière... Mark Cavendish.
"Il peut s'estimer heureux d'être toujours en course", a déclaré Ventoso sur le site officiel de la course au matin de la 10e étape mardi. "Il aurait dû être disqualifié. C'est un scandale. Tout le monde va très loin dans l'effort pour rentrer dans les délais et lui peut s'accrocher à une voiture sans que les commissaires interviennent". Cavendish, qui avait échappé à la mise hors-course dimanche pour 25 petites secondes, a refusé de réagir.
Cavendish met les points sur les i au Giro
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© reuters
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© reuters
La 10e étape du Tour d'Italie cycliste longue de 159 km entre Termoli et Teramo, qui ne comprenait pas la moindre difficulté, a été remportée mardi après-midi par le Britannique Mark Cavendish (HTC).
Il s'est facilement imposé au terme d'un sprint massif devant les Italiens Francisco Ventoso (Movistar), 2e, et Alessandro Petacchi (Lampre), 3e. Cavendish décroche son premier succès d'étape dans le Giro 2011, le 3e cette saison et le 77e de sa carrière.
Contador reste leader
Au lendemain de la première journée de repos de ce Giro, l'Espagnol Alberto Contador (Saxo-Bank) a conservé son maillot rose de leader du classement général. Il devance toujours de 59 secondes le Bélarusse Kanstantsin Sivtsov, de 1:19 le Français Christophe Le Mevel et de 1:21 l'Italien Vincenzo Nibali. Jan Bakelandts (Omega Pharma-Lotto) est le premier Belge à 5:51.
Mercredi, la 11e étape conduira les coureurs de Tortoreto Lido à Castelfidardo au terme de 144 km avec 4 cols de 4e catégorie au programme.
football
Un Derby en finale
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Image © Keystone
Meilleur buteur de la compétition, Falcao (Porto) sera l’homme à surveiller.
Ce soir en Irlande, Porto et Braga s’affrontent pour le titre continental. Une finale 100% portugaise.
le 17 mai 2011, 23h07
LeMatin.ch & les agences
Ligue Europa Dublin
La finale de la Ligue Europa, ce soir (20 h 45) à Dublin, s’annonce comme la grande fête du football portugais. Le FC Porto tentera de décrocher un 4e trophée continental aux dépens de l’invité surprise, le SC Braga.
Retrouver en finale Porto, qui domine la Superliga portugaise depuis une dizaine d’exercices (7 titres depuis 2003), n’est guère surprenant. Certes, l’époque Mourinho, marquée par la victoire en Ligue Europa en 2003 et en Ligue des champions en 2004, est révolue. Mais Porto a visiblement gardé la recette qui marche grâce à une politique de recrutement astucieuse, le club étant passé maître dans l’art de dénicher de futurs talents, notamment en Amérique du Sud.
Résultat: plus de 400 millions d’euros encaissés en dix ans sur le marché des transferts. Un trésor de guerre qui permet un renouvellement constant de l’effectif tout en restant compétitif. Aujourd’hui, ce sont les Brésiliens Hulk et Falcao, impressionnants en Ligue Europa, sur lesquels lorgnent déjà les plus grandes écuries continentales.
Le «Special Two»
Si Falcao, auteur de 16 buts en Ligue Europa (un record), est la tête de gondole du club, la réussite actuelle de Porto est avant tout celle de l’entraîneur, André Villas-Boas, surnommé le «Special Two» en référence à son mentor José Mourinho («Special One»). L’ancien adjoint du «Mou» (Porto, Chelsea, Inter Milan) a réussi une première saison parfaite: un 25e titre glané haut la main (aucune défaite en 30 journées) devant le rival honni, le Benfica Lisbonne. «La réalité de la Coupe d’Europe est totalement différente du championnat, a cependant prévenu Villas-Boa. Il s’agit d’un match spécial.»
La présence de Braga en finale, loin d’être prévisible, donne un relief particulier à la rencontre. La formation du nord du Portugal est la force montante du football lusitanien et parvient depuis deux saisons à briser la litanie et la domination sans partage du trio Porto-Benfica-Sporting Lisbonne.
L’ambition de Braga
Vice-champion en 2010, Braga s’est fait un nom en Europe en évinçant le FC Séville au tour préliminaire de la Ligue des champions avant de faire tomber Benfica en demi-finale de la Ligue Europa.
«C’est un moment historique, a déclaré Antonio Salvador, président de Braga. Peu de gens pensaient qu’on pourrait arriver en finale. Le FC Porto est favori, mais nous avons déjà prouvé que nous pouvions surmonter de grands obstacles.» Porto n’a qu’à bien se tenir.
Stoner27
18/05/2011, 07h43
GENK EST CHAMPION DE BELGIQUE
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© belga
Après 9 ans de disette sur la scène nationale, le Racing Genk est sacré champion de Belgique pour la troisième fois de son histoire après son partage arraché contre le Standard (1-1). C'est Kennedy, entré au jeu pour Hubert, qui a rétabli l'égalité à la 77e minute, alors que Mangala avait donné l'avance aux Rouches en fin de première mi-temps. Il a fallu quelques arrêts extraordinaires de Thibaut Courtois pour empêcher le Standard de décrocher un troisième titre en 4 ans. L'émotion s'est emparée de Franky Vercauteren au coup de sifflet libérateur de Frank De Bleeckere.
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Le but d'ouverture de Mangala est tombé à un moment aussi opportun qu'inattendu pour les Rouches. © belga
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Thibaut Courtois, l'homme du match et l'une des révélations du titre de Genk made by Franky Vercauteren. © belga
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L'égalisation que méritait sans doute le Racing de Genk au vu de l'ensemble de sa saison. Les Limbourgeois ont été les plus réguliers. © belga
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Kennedy, le changement gagnant de Franky Vercauteren. © belga
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Après son licenciement d'Anderlecht et un passage mièvre chez les Diables Rouges, Franky Vercauteren a pris sa revanche sur lui-même. Et sur le football belge. © ap
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L'image atroce que personne n'oubliera de ce dernier match dans les playoffs 1: le visage en sang de Mehdi Carcela, inanimé. © photo news
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Éric Matoukou et Marvin Ogunjimi, deux joueurs-clés de l'équipe championne de Genk. © photo news
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La déception (et l'horreur) au Standard doit céder la place à la reconcentration en vue de la finale de Coupe de Belgique samedi contre Westerlo. © belga
Revivez le direct ici (http://www.7sur7.be/7s7/fr/1508/Canal-Sports/livecoverage/detail/1265370/Genk---Standard.dhtml).
Les plus belles images de la rencontre. (http://www.7sur7.be/7s7/fr/8020/sports/photoalbum/detail/1265759/969507/7/Genk-Standard-les-plus-belles-photos.dhtml)
Le Racing Genk succède à Anderlecht au palmarès du titre de champion de Belgique! Les Limbourgeois ont fait ce qu'ils devaient face au Standard mardi soir en réalisant un match nul (1-1), synonyme de troisième titre de champion de Belgique. Le sacre du Racing est amplement mérité au vu de l'ensemble de la saison.
L'équipe la plus régulière
Genk a été l'équipe la plus régulière au cours de l'exercice 2010-2011. Deuxièmes de la phase classique (64 points) à un point du Sporting d'Anderlecht (65 points), les Limbourgeois terminent les playoffs à égalité de points avec les Liégeois (51 points) mais le Standard perd l'arrondi supérieur qui lui avait été attribué lors de la division des points au début des playoffs. Le Standard avait alors bénéficié d'un arrondi supérieur, passant de 24,5 à 25 points. Un avantage qui lui a été retiré vu l'égalité de points avec le Racing Genk au final. Comme quoi, ce titre s'est joué à peu de choses.
Courtois, l'homme du match
Un homme a offert le titre à Franky Vercauteren et à ses joueurs mardi soir à la Cristal Arena: Thibaut Courtois. Le gardien de Genk a fait le match de sa vie. Auteur de plusieurs arrêts incroyables dans le dernier quart d'heure (76e, 85e, 86e), le grand gardien limbourgeois de 19 ans a fait pencher la balance en faveur de son équipe.
Mangala fait 0-1 à la 45e
Le Standard avait pourtant ouvert le score à un très bon moment, juste avant la mi-temps. Eliaquim Mangala trompait la vigilance de Courtois sur un bon coup-franc de Defour dévié par Jelle Van Damme (45e, 0-1). Un avantage inattendu à cet instant car après une première demi-heure dominatrice, le Standard était frappé par l'horreur. À la 25e minute de jeu, Mehdi Carcela s'écroulait sur la pelouse, inanimé après avoir reçu un coup de pied au visage aussi violent qu'involontaire de Mavinga.
On a craint le pire
Mehdi Carcela a été évacué sur une civière, inconscient et le visage en sang, face aux pleurs de ses co-équipiers (dont Mémé Tchité), choqués. Une des images fortes de ce match au sommet, qu'on n'oubliera pas. La tête ailleurs, les Rouches sont alors sortis du match, mais Genk n'en a pas profité malgré des possibilités signées Vossen (35e), Vanden Borre (44e) et De Bruyne (45e).
Kennedy, coaching gagnant
En deuxième mi-temps, les Liégeois remontent rassurés sur la pelouse concernant l'état de santé de leur collègue et ami, Mehdi Carcela. Les joueurs de Dominique D'Onofrio reprennent le match en main comme durant la première demi-heure. À la 76e, Courtois évite une première fois le break devant Nong. Un autre tournant du match car la minute d'après, Kennedy, monté au jeu deux minutes auparavant, reprend magistralement de la tête un centre de Töszer. Bolat est battu, le sacre devient limbourgeois (77e, 1-1).
Le festival Thibaut Courtois
Le Standard aurait pu reprendre la main sans les interventions trois étoiles de Thibaut Courtois en fin de match. Le gardien de Genk repousse une frappe incroyable de Nong (85e) puis, sur le corner qui suit, il sort coup sur coup deux ballons des mains sur des reprises liégeoises (87e). Fantastique. Frank De Bleeckere siffle peu après la fin de la rencontre.
Le Standard: se reconcentrer
Les Limbourgeois peuvent faire la fête après ce titre remporté à coup de régularité. Les Liégeois doivent eux se remobiliser au plus vite en vue de la finale de Coupe de Belgique qui les attend samedi soir au Stade Roi Baudouin (20h30). Une défaite équivaudrait à une nouvelle saison sans trophée pour les Liégeois. Une éventualité qui laisserait certainement un goût de trop peu aux supporters liégeois.
Christophe Durant & Michaël Bouche
Yes!!!! je hais le standard:)
Cyclisme
Vive émotion aux funérailles de Wouter Weylandt à Gand
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Image © KEYSTONE
Wouter Weylandt est décédé le 9 mai dernier à l’âge de 26 ans à la suite d’une chute dans la descente du Passo del Bacco.
Selon l’agence Belga, 2500 personnes ont assisté mercredi matin à Gand aux funérailles du Belge Wouter Weylandt, décédé la semaine dernière lors d’une étape du Tour d’Italie.
le 18 mai 2011, 14h23
LeMatin.ch & les agences
Des centaines de personnes, 2500 selon l’agence Belga, parmi lesquelles de nombreux coureurs cyclistes, ont assisté mercredi matin à Gand aux funérailles du Belge Wouter Weylandt, décédé la semaine dernière lors d’une étape du Tour d’Italie.
Les coureurs de la formation Leopard Trek équipiers de Weylandt, le Suisse Fabian Cancellara et le Luxembourgeois Frank Schleck notamment, étaient présents à la cérémonie religieuse célébrée à l’église Saint-Pierre de Gand, trop petite pour accueillir toutes les personnes venues rendre hommage au sprinter.
Le Belge Tom Boonen, ancien équipier de Weylandt chez Quick Step, le sprinter américain Tyler Farrar, meilleur ami du défunt, ou encore l’ancien champion Eddy Merckx assistaient également à l’office, à l’instar du champion de Belgique Stijn Devolder et du sélectionneur Carlo Bomans.
Le président de l’Union cycliste internationale, Pat McQuaid, et le directeur du Tour d’Italie Angelo Zomegnan, avaient aussi annoncé leur présence.
Les équipiers de Weylandt ont porté le cercueil blanc jusqu’au choeur, au milieu de quatre grandes photos du défunt, souriant.
Un écran géant installé à l’extérieur de l’édifice a permis au public d’assister aux obsèques et aux discours de plusieurs proches de Weylandt.
L’Américain Tyler Farrar a évoqué "un homme toujours amical et très charismatique". Le pistard belge Iljo Keisse a exprimé "l’insupportable vide" causé par le décès de son ami.
Wouter Weylandt est décédé le 9 mai dernier à l’âge de 26 ans à la suite d’une chute dans la descente du Passo del Bacco, à 25 km de l’arrivée de la 3e étape jugée à Rapallo.
Sa fiancée Anne-Sophie attend un enfant pour le mois de septembre.
TENNIS
Aujourd’hui on atteint les sommets plus tôt qu'avant
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Image © KEYSTONE
Novak Djokovic, l'homme en forme du moment
Les joueurs de tennis d’aujourd’hui atteignent leurs meilleures performances presque deux ans plus tôt que la génération qui les a précédés, selon une étude publiée dans une revue spécialisée.
le 18 mai 2011, 17h14
LeMatin.ch & les agences
L’étude a été conduite par des chercheurs de l’Institut de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et de l’Institut de recherche biomédicale et d’épidémiologie du sport (Irmes), et publiée dans la revue Medicine and Science in Sports and Exercise.
Les chercheurs ont passé au crible la carrière des 241 plus grands joueurs de tennis depuis 1968, en les divisant en deux groupes: ceux ayant commencé leur carrière avant 1985 (groupe 1), et ceux l’ayant commencée après (groupe 2). Ils ont apprécié les pourcentages de victoires en fonction de l’âge, en réalisant des modèles et des courbes de potentiel.
Les grands joueurs d’après 1985 ont commencé un peu plus tôt que leurs aînés: à 17,1 ans pour les hommes (17,9 avant 1985) et à 15,2 ans pour les femmes (16,5 avant 1985). La différence d’âge hommes/femmes correspond à une évolution biologique plus rapide des femmes.
Des victoires de plus en plus tôt
La durée de la carrière a peu évolué sur 40 ans pour les femmes mais s’est réduite de plus de deux ans pour les hommes. Elle est aujourd’hui de 15,5 ans pour le top 10 féminin, et de 14,7 ans pour le top 10 masculin. Mais en dépit de cette carrière plus courte, le potentiel de victoires est resté sur 40 ans identique.
Le pic de victoire intervient plus vite, environ deux ans plus tôt aussi bien pour les hommes que pour les femmes, soit à 23,3 ans pour les hommes et à 21,5 ans pour les femmes.
Les numéros 1, qui ont commencé leur carrière encore un peu plus tôt que les autres, atteignent aussi un peu plus tôt leur pic de performance, et leur carrière dure un peu plus longtemps.
"Le très grand exemple, c’est celui de Martina Navratilova qui a eu la carrière la plus longue et le potentiel de victoires le plus grand de tous les joueurs analysés", relève Jean-François Toussaint, directeur de l’Irmes, une unité de l’Inserm. A 49 ans, elle a remporté encore l’US Open en double mixte, le 354e tournoi de sa carrière toutes compétitions confondues.
Le Monte Crostis, la "route de la mort" du Giro? (vidéo)
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L'ascension du fameux Monte Crostis au Giro continue de faire débat. Après l'accord obtenu par Angelo Zomegnan en concertation avec une délégation de coureurs (David Millar, Alberto Contador et Vincenzo Nibali) pour le maintien du col, les images de la descente vertigineuse ont été dévoilées. Une partie est équipée de filets de protection pour éviter les accidents. Pour samedi, c'est toute la descente qui devra être munie de filets de sécurité.
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Christian Salvato et Flavio Vanzella, deux anciens coureurs, ont reçu pour mission de reconnaître samedi cet ogre des Alpes carniques, à la frontière italo-autrichienne. "Avec ses 210 km, l'étape de Lienz jusqu'au Zoncolan est la plus longue. En soi, l'ascension du Monte Crostis, ça passe encore. En revanche, les chemins sans revêtement et la descente sont extrêmes. Très extrêmes. L'asphalte dans la descente n'a pas été renouvelé, ce qui peut engendrer des soucis. Certaines parcelles sont hyper pentues. Ce sera un spectacle incroyable", ont-ils réagi.
Death Road en Bolivie
Après la chute mortelle de Weylandt, le peloton s'accordait à dire qu'il était vain de prendre des risques inutiles. Une petite semaine plus tard, l'organisateur du Giro est parvenu à convaincre Contador & Co d'emprunter ce parcours unique. Dans certains médias, le Monte Crostis est déjà comparé à la célèbre "Death Road" en Bolivie, la route la plus dangereuse au monde. Chaque année, des centaines de personnes périssent à cet endroit... (mb)
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Gadret gagne la 11e étape du Giro, Contador reste en rose
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© photo news
7S7 mise à jour Le Français John Gadret (AG2R) a remporté la 11e étape du Giro, devant Rodriguez et Visconti. Alberto Contador, qui a terminé cinquième de l'étape, garde le maillot rose de leader.
Le Français John Gadret (AG2R La Mondiale) a remporté la 11e étape du Tour d'Italie cycliste, mercredi à Castelfidardo, où l'Espagnol Alberto Contador (Saxo Bank) a conservé le maillot rose de leader.
Gadret s'est dégagé dans les derniers hectomètres de cette étape accidentée de 144 kilomètres, à l'arrivée jugée en montée.
Le Français, ancien champion de France de cyclo-cross, a devancé le grimpeur espagnol Joaquin Rodriguez et le champion d'Italie Giovanni Visconti.
Contador, vigilant, a pris la cinquième place sur les hauteurs de Castelfidardo (est), derrière le Colombien Jose Serpa.
Le Français Christophe Le Mével est resté longtemps maillot rose virtuel en s'intégrant dans une échappée de onze coureurs lancée à 80 kilomètres de l'arrivée.
L'avance du groupe a culminé à 2:18 avant que l'Espagnol Daniel Moreno tente sa chance en solitaire dans les 30 derniers kilomètres. Il a été rejoint aux 10 kilomètres par le Lituanien Ignatas Konovalovas mais le peloton s'est rapproché dans le final sous l'impulsion des équipiers de la Lampre.
Moreno, seul en tête dans les 500 derniers mètres, a calé sur la rampe finale et a été débordé aux 200 mètres par Gadret qui s'est imposé pour la première fois dans le Giro.
L'Espagnol Alberto Contador (Saxo-Bank), 5e de l'étape, a conservé son maillot rose de leader du classement général. Il devance de 59 secondes le Bélarusse Kanstantsin Sivtsov et de 1:21 l'Italien Vincenzo Nibali. Le Mevel, repris à quelques kilomètres de l'arrivée, a perdu 9 secondes secondes et a reculé à la 4e place, à 1:28 de Contador.
Jeudi, la 12e étape relie Castelfidardo à Ravenne sur un parcours entièrement plat de 184 kilomètres qui offre la dernière chance aux sprinteurs avant l'entrée en haute montagne.
football
Porto, sans surprise
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Falcao vient de marquer le 1-0, il le fête avec les fans de Porto présents à Dublin.
Les champions du Portugal remportent logiquement la finale contre Braga.
le 18 mai 2011, 23h11
LeMatin.ch & les agences
Porto - Braga 1-0 (1-0)
Le FC Porto a remporté la Ligue Europa à Dublin en battant Sporting Braga 1-0 dans un derby portugais inédit mais de qualité décevante. Falcao a inscrit le but décisif juste avant le repos.
Il s'agit du quatrième titre gagné par Porto sur la scène européenne, après deux Ligues des champions (1987, 2004) et une Coupe UEFA (2004). L'équipe de Villas-Boas, qui a écrasé la concurrence dans son championnat (27 succès et 3 nuls en 30 matches, champion avec 21 points d'avance), ponctue ainsi de belle manière une saison exceptionnelle. Ce sacre répond aussi à une certaine logique au regard des forces en présence, Porto disposant d'un budget environ trois fois plus élevé que celui de son adversaire.
17e but de Falcao
Pour contrer la supériorité tant collective qu'individuelle de Porto, les joueurs du Sporting misaient comme à leur habitude sur une discipline défensive très stricte, avec en prime une agressivité certaine dans les duels. Les limites étaient parfois franchies, comme sur un incroyable tacle par-derrière de Silvio sur Hulk (30e). L'arbitre faisait preuve d'une magnanimité coupable en ne sortant qu'un carton jaune.
Alors que la mi-temps approchait et que l'ennui s'installait, Porto trouvait l'ouverture sur sa première occasion. Sur un centre de la droite de Guarin, Falcao marquait de la tête (44e). Le Colombien inscrivait du coup son 17e but en Ligue Europa cette saison.
La réussite de Falcao modifiait les données. Braga ne pouvait plus s'appuyer uniquement sur son organisation défensive. L'entraîneur Domingos Paciencia effectuait deux changements à la pause.
L'un des nouveaux entrés, Mossoro, bénéficiait après quelques secondes d'une énorme occasion d'égaliser quand il se présentait seul face à Helton, qui sauvait du pied droit (46e).
Cette seconde période ne proposait guère plus d'actions croustillantes. Porto gérait sans trop de problème son avance, contre un rival très limité dans son expression offensive.
sport extrême
Géraldine Fasnacht : «Être avec les mecs m’a fait évoluer»
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Vidéos
Visionnez la vidéo (http://video.lematin.ch/video/iLyROoafzPx_.html)
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Rare femme à s’être imposée dans ce milieu, Géraldine Fasnacht explique que cela s’est fait tout naturellement.
Gaëlle Cajeux - le 18 mai 2011, 22h47
Le Matin
L’expédition d’une vie. La concrétisation d’un rêve. Seuls dans le massif de l’Holtanna en Terre de la Reine Maud (Antarctique), au cœur de l’été austral, où le soleil ne se couche jamais et le thermomètre taquine volontiers les –30 degrés, quatre aventuriers tentent et réussissent le premier saut en base-jump sur le continent antarctique. Un film, à découvrir prochainement sur la TSR*, nous entraîne sur la calotte glaciaire, dans les coulisses de l’exploit réalisé par cette équipe franco-suisse. Composée de trois hommes, Sébastien Collomb-Gros, Manu Pellissier et Sam Beaugey. Et d’une femme, pionnière. Géraldine Fasnacht.
«Les mecs se foutent à chaque fois de moi sur ce passage, alors je me fais violence. Faut le faire pour que ça passe, la peur», glisse la Vaudoise en franchissant un vide abyssal. Seule femme parmi les hommes. La belle, spécialiste de base-jump et qui figure parmi les meilleures snowboardeuse freeride du monde, ne s’en plaint pas. Elle a choisi sa vie ainsi. «C’est venu naturellement depuis petite. C’est clair que je préférais faire du skate et du BMX et construire des cabanes avec les garçons que jouer à la poupée et à l’élastique. Je ne me suis jamais dit: «Je ne peux pas y aller parce qu’il n’y a que des mecs.» Pour moi c’était normal. Ensuite j’adorais le snowboard, alors forcément j’étais toujours dans un milieu d’hommes, parce qu’on n’a jamais été nombreuses à en faire. Et dans le base-jump encore moins!»
Se donner à fond pour ne pas être «Un boulet»
Seule parmi les hommes. Cette sportive de l’extrême en souligne l’avantage. «Cela m’a énormément fait évoluer dans mes sports. Quand on va rider avec des mecs, on n’a jamais envie d’être le boulet, donc on se donne à fond. Et le niveau augmente supervite. En base-jump, pareil. J’ai commencé entourée de garçons et du coup ça m’a obligée à toujours faire mieux pour être au niveau. Donc c’est un grand plaisir de pouvoir côtoyer des gens qui nous poussent vers le haut. Et quand je regarde derrière moi, je vois que le fait d’avoir toujours été à fond est ce qui m’a permis d’évoluer vite et bien. Et de m’épanouir dans ce que j’aime.»
Aujourd’hui, Géraldine Fasnacht se réjouit de pouvoir également conjuguer sa passion au féminin. «Des filles commencent à pratiquer ces sports et ça me fait plaisir de pouvoir partager ça avec elles. En snow, c’est déjà le cas depuis un petit moment. C’était plus facile de trouver des copines pour aller rider, tandis qu’en base-jump c’était tellement rare.» Pourtant l’été dernier, sans s’être donné le mot, elles se sont retrouvées à quatre au sommet d’un spot. «Maintenant ça évolue, il commence à y avoir des filles qui ont du niveau.» Reste que sa polyvalence – elle est capable de grimper, d’effectuer des sauts engagés, de voler en wingsuit, d’évoluer en haute montagne, d’y faire des descentes en rappel – en fait toujours une exception. Seule avec les hommes.
Que dix jours de mauvais
De quoi s’attirer d’autant plus de respect de la part de la gent masculine ou, au contraire, de chatouiller certains ego? «Ça dépend les mecs. Certains ne sont pas forcément contents. Une fois, avant une expé, on m’a dit: «Tu sauras que ce n’est pas parce que tu es blonde aux yeux bleus que tu ne porteras pas les sacs et que tu ne feras pas la trace comme tout le monde.» Du coup je me suis entraînée à bloc et, finalement, j’étais loin d’être la dernière. Mais la plupart trouvent ça cool. Et nous vivons surtout beaucoup de bons moments et de partage.»
A l’instar de cette expédition au pôle Sud. «Nous étions libres tous les quatre en même temps, prêts à partir pendant deux mois au bout du monde. En plus la mère Nature était avec nous. Nous n’avons eu que dix jours de mauvais, c’est tellement improbable en Antarctique! Nous avons vraiment eu l’impression que c’était le moment d’y aller.»
* «Holtanna, l’Aventure antarctique», dimanche 29 mai à 11 h 10 sur TSR1
VOILE
Stève Ravussin pilote d’essai
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Image © Jean-Guy Python
Grand ordonnateur, logisticien, chef d’orchestre, directeur de chantier et pilote d’essai: le marin vaudois met les bouchées doubles au large de Lorient pour finaliser sa série de trimarans MOD 70.
Jean-Guy Python - le 18 mai 2011, 20h28
Le Matin
MULTI ONE DESIGN 70
LORIENT (F)
«Bordez-moi cette grand-voile! Elle est où cette marque d’entrée du port?» Stève Ravussin crie ses ordres dans le vent. Il s’extrait du poste de barre, se lève par-dessus le cockpit pour mieux voir et corrige le cap de son multi. Le marin d’Aclens est aux anges. Aux commandes de son trimaran bleu et blanc, il embouque le chenal d’entrée de Lorient à plus de 23 nœuds, pied au plancher. Le multi file sur une coque et se fraie un passage à travers la nuée de petits voiliers sortis profiter des airs thermiques de cette fin de journée entre l’île de Groix et Larmor-Plage. «C’est le seul moment où le vent est monté, c’était donc important d’accélérer. Comme le chenal est très long et qu’on arrive du large, on peut se permettre une belle pointe de vitesse. Ça ne m’a posé aucun problème. D’ailleurs à la barre, on est sur une tour de contrôle, donc on voit bien tout ce qui se passe», explique Ravussin, comme pour s’excuser d’avoir un peu effrayé la multitude de navigateurs bretons qui cherchaient une passe vers le large.
Rien au hasard
Il faut dire que le navigateur vaudois ne laisse rien au hasard et multiplie actuellement les sorties en équipage. Il s’agit pour lui de régler parfaitement tous les paramètres de son «Race-for- Water», de mettre en place de manière définitive toutes les astuces technologiques, de façon à pouvoir calquer tous les autres multis à venir sur son MOD 70 numéro 1. A travers cette monotypie qu’il a imaginée et créée, sa mission consiste à être en quelque sorte le pilote d’essai de la série. Et ce boulot, il le fait avec la précision du mécanicien qu’il fut chez Bobst dans ses jeunes années. «Je suis très content. Ce bateau est vraiment réussi et abouti. Chaque jour un peu plus. Il est important à ce stade d’affiner chaque petite bricole pour que la deuxième unité MOD et les suivantes soient immédiatement bien conçues pour perdre le moins d’énergie, de temps et d’argent», explique encore Stève Ravussin après une journée d’essais en navigation au large de l’île de Groix. La garde-robe entière y a passé: multipliant les changements de voile et les prises de ris, le marin vaudois a ainsi testé toutes les allures. A 17 nœuds de moyenne, la journée se révèle très gratifiante pour les navigateurs embarqués. Et Ravussin ne cache pas sa satisfaction. «Aujourd’hui, on a vécu toute l’adrénaline du multicoque. Ces trimarans sont extrêmement rapides. La navigation du jour me tient complètement éveillé sur mon projet. Sur ces engins, il n’y a pas besoin de conditions extrêmes pour aller vite, ni de beaucoup de vent pour se faire plaisir. C’est juste fantastique de pouvoir monter très rapidement à 35 ou 40 nœuds, c’est un peu comme aller à 300 à l’heure sur un circuit de moto!»
À ARMES éGALES
Le MOD 70 est un trimaran de 21,20 m de longueur pour 16,80 m de largeur avec un mât de 29 m. La première unité de cette monotypie est le «Race-for-Water» de Stève Ravussin. Il navigue actuellement au large de Lorient. Trois autres bateaux vont sortir de chantier entre fin juin et octobre. Il s’agit dans l’ordre de «Veolia» de Roland Jourdain, de «Foncia» de Michel Desjoyeaux et de «Gitana» de Sébastien Josse. De plus, trois nouveaux teams internationaux sont intéressés par la série. Dont les Marocains de «Morocco-United», vraisemblablement skippé par un Français. La première course officielle des MOD 70 sera lancée le 4 juillet 2012 sur un parcours New York - Brest.
Six multicoques participeront alors à l’aventure. En attendant, le 14 août prochain, Ravussin et Jourdain prendront le départ de la fameuse course du Fastnet en mer celtique.
Le dernier hommage à Wouter Weylandt
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Peu après 8 heures, une foule a commencé à se rassembler sur la place St-Pierre de Gand. De nombreux supporters de cyclisme étaient venus rendre un dernier hommage au coureur cycliste gantois Wouter Weylandt, décédé accidentellement après une chute dans la descente du Passo del Bocco lors de la 3e étape du Tour d'Italie. Les funérailles débuteront à 11 heures.
Cercueil porté par ses coéquipiers
Les équipiers du défunt au sein de l'équipe Leopard-Trek ont porté le cercueil à l'intérieur de l'église Saint-Pierre où se déroulera la cérémonie. Les personnes présentes ont aussi reçu un petit livret contenant des photos de Wouter Weylandt et des textes écrits notamment par sa compagne enceinte An-Sophie.
Plusieurs milliers de personnes attendues
Eddy Merckx est aussi venu s'incliner tout comme le bourgmestre de Gand Daniel Termont et le coach fédéral de cyclisme Carlo Bomans.
Plusieurs milliers de personnes sont attendues aux funérailles. Un écran géant a été placé sur la place Saint-Pierre afin de permettre de suivre la cérémonie qui se tiendra dans l'église.
Le Barça présente son nouveau maillot
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Le FC Barcelone a présenté mardi son maillot pour la saison prochaine, toujours aux traditionnelles couleurs bleu et grenat, mais avec le nom du nouveau parraineur "Qatar Foundation" floqué sur le devant.
La mention du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), présente sur le maillot du Barça depuis 2006, se retrouvera cette fois dans le dos de la tunique "blaugrana", sous le numéro du joueur. Le club catalan a prolongé lundi d'un an son partenariat avec le Fonds, jusqu'en juin 2012.
Qatar Foundation, une association à but non lucratif qui promeut notamment l'éducation et la recherche, s'est engagé à payer au club 170 millions d'euros jusqu'en 2016 pour voir son nom apparaître sur la tunique barcelonaise.
Fondé en 1899, le Barça n'a jusqu'ici jamais eu de nom de parraineur commercial sur son maillot. (belga)
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18/05/11 11h47
Blessée, Wickmayer quitte le Brussels Open en larmes
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7S7 mise à jour Victime de maux de dos, Yanina Wickmayer a été contrainte à l'abandon en quarts de finale du Brussels Open contre Caroline Wozniacki, qui menait 2-0 dans le premier set. La joueuse belge a quitté le court en larmes.
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Yanina Wickmayer (WTA 22/N.6) a abandonné jeudi en quarts de finale du WTA Brussels Open, le tournoi de tennis sur terre battue de Bruxelles doté de 618.000 dollars joué au Primerose, face à la numéro 1 mondiale Caroline Wozniacki. La Danoise menait 2-0 et 40-0 quand la Brabançonne flamande a renoncé blessée au dos.
4-0 dans les confrontations directes
La Danoise avait réussi à prendre le service de Wickmayer et menait 2-0. La numéro 2 belge a alors demandé un time-out médical. Elle s'est fait masser le bas du dos. Elle a repris le jeu avant de renoncer définitivement après 18 minutes. Wozniacki a désormais remporté les quatre duels qui l'ont opposé à Wickmayer.
Zvonareva-Peng en demi-finales
Vendredi en demi-finales, Wozniacki sera opposée à la gagnante du dernier quart de finale entre l'Italienne Francesca Schiavone (WTA 5/N.3) et la Japonaise Ayumi Morita (WTA 57). La Chinoise Shuai Peng (WTA 31) et la Russe Vera Zvonareva (WTA 3/N.2) se rencontreront dans l'autre demi-finale. (belga/mb)
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:)Pauvre chérie..........
Cavendish l'emporte au sprint, et quitte le Giro
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Avant de faire ses bagages et quitter le Giro, qui aborde dès vendredi la haute montagne, le Britannique Mark Cavendish (HTC) a décroché jeudi à Ravenne au terme de la 12e étape son seconde succès depuis le départ.
A deux jours de fêter son 26e anniversaire, Cavendish s'est imposé devant les Italiens Davide Appollonio et Alessandro Petacchi. Déjà le plus rapide à l'arrivée de la 10e étape mardi à Teramo, le Britannique de l'île de Man a enlevé à Ravenne son 7e succès d'étape dans le Giro, son 25e dans les grands tours.
Cavendish, qui habite en Toscane (à Quarrata), avait depuis longtemps prévu de quitter la course après cette étape, étant donné qu'à partir de vendredi la route ne sera pour ainsi dire plus jamais plate. Vendredi, entre Spilimbergo et le Grossglöckner en Autriche, les coureurs commenceront par le volet le moins difficile bien que
l'ascension terminale s'étire sur 20,7 kilomètres. Le parcours passe d'abord par un col de première catégorie (Monte Croce Carnico), à la
frontière italo-autrichienne, puis par deux autres ascensions moins
cotées. La montée finale mène à l'altitude de 2137 mètres, plus haut que la banderole du GP de la Montagne (1908 m d'altitude) installée à
7,2 kilomètres de la ligne.
Le Giro n'est arrivé qu'une seule fois sur la montagne-symbole de l'Autriche, en 1971, année de la victoire de Pierfranco Vianelli (5e du classement final), le champion olympique italien de Mexico-1968.
Le Britannique Mark Cavendish (HTC) a remporté la 12e étape du Tour d'Italie cycliste, jeudi à Ravenne, où l'Espagnol Alberto Contador (Saxo Bank) a conservé le maillot rose de leader.
Au terme des 184 km de l'étape entre Castelfidardo et Ravenne sur un parcours entièrement plat, qui offrait la dernière chance aux sprinters avant l'entrée en montagne, le sprinter de l'Ile de Man a décroché son 2e succès partiel sur ce Giro, après celui acquis lors de la 10e étape. Les Italiens Davide Appollonio et Alessandro Petacchi ont pris respectivement les 2e et 3e places.
Quatre hommes, l'Italien Davide Ricci Bitti, le Polonais Michal Golas, le Néerlandais Stef Clement et l'Espagnol Miguel Minguez, ont bien tenté d'échapper à la vigilance des équipes de sprinters. Partis après 10 km de course, le quatuor n'a jamais compté plus de 4 minutes d'avance, se faisant rejoindre à 14 km de l'arrivée.
La formation HTC de Mark Cavendish se montrait la plus active dans la préparation du sprint, qui était perturbée par une chute sans gravité à un peu plus de 1.500 m de la ligne. La cassure en résultant laissait seulement quinze coureurs se disputer la victoire au sprint, Cavendish s'imposant avec une avance confortable.
Au classement général, Contador devance toujours de 59 secondes le Bélarusse Kanstantsin Sivtsov et de 1:21 l'Italien Vincenzo Nibali, avant d'aborder trois étape de montagne. Vendredi, le triptyque débutera par un parcours de 167 km entre Spilimbergo et l'arrivée jugée au sommet du Grossglökner en Autriche.
Fernando Alonso prolonge jusqu'en 2016 avec Ferrari
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Le pilote de Formule 1 espagnol Fernando Alonso a prolongé son contrat avec Ferrari jusqu'à la fin de la saison 2016, a annoncé l'écurie italienne jeudi sur son site internet.
"C'est un grand plaisir d'avoir renouvelé notre accord avec un pilote qui a toujours démontré une mentalité de vainqueur même dans les circonstances les plus difficiles" a déclaré Luca di Montezemolo le patron de Ferrari.
"Fernando a toutes les qualités requises, aussi bien techniques que personnelles afin de jouer un rôle majeur dans l'histoire de Ferrari et j'espère qu'il va l'enrichir par de nouvelles victoires très prochainement."
Alonso, 29 ans, dispute sa 2e saison avec Ferrari.
"Je suis très content d'avoir trouvé cet accord", a précisé le double champion du monde 2005 et 2006. "Je me suis immédiatement senti à l'aise chez Ferrari et maintenant je m'y sens comme dans une 2e famille. J'ai une confiance totale dans les hommes et femmes qui travaillent à Maranello et dans ceux qui les dirigent: il est dès lors naturel pour moi de décider de prolonger ma relation dans le long terme, avec une équipe dans laquelle je finirai sans doute un jour ma carrière en Formule 1."
AUTOMOBILISME
Jusqu’en 2016, Alonso sera rouge
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Fernando Alonso s’est lié avec Ferrari pour quatre saisons supplémentaires.
En confirmant vouloir terminer sa carrière au sein de la Scuderia, l’Espagnol calme les rumeurs sur son départ.
Luc Domenjoz - le 19 mai 2011, 22h43
Le Matin
En formule 1, il ne faut guère plus qu’un début de saison moyen pour alimenter le moulin à rumeurs.
Cette saison, après quatre grands prix, Fernando Alonso n’est monté qu’une fois sur le podium, il y a deux semaines en Turquie. Il occupe la cinquième place du championnat seulement, concédant déjà 52 points à son leader, Sebastian Vettel.
«Je me sens vraiment bien»
Du coup, la presse transalpine se fait déjà l’écho de rumeurs voulant l’Espagnol fâché et sur le point de signer chez… Red Bull, aux côtés de Sebastian Vettel – malgré un contrat de trois ans avec Ferrari portant jusqu’à la fin 2012.
Désormais, c’est terminé. Mettant un terme à ces bruits, la Scuderia Ferrari a annoncé hier avoir prolongé le contrat du double champion du monde jusqu’en 2016, pour quatre saisons supplémentaires. «Je me sens vraiment bien chez Ferrari, c’est comme ma deuxième famille», a commenté Fernando Alonso hier.
Luca Di Montezemolo, au moment d’annoncer la nouvelle, en a profité pour souligner la valeur de son pilote: «C’est un vrai plaisir de renouveler notre contrat avec un pilote qui démontre en permanence sa mentalité de gagneur, même dans les circonstances les plus difficiles, plaide l’Italien. Fernando possède toutes les qualités, tant humaines et techniques, pour jouer un rôle crucial dans l’histoire de Ferrari.»
Si Fernando Alonso respecte ce nouveau contrat jusqu’à son terme, il aura alors piloté sept ans chez Ferrari. Soit encore loin de Michael Schumacher, qui y est resté non moins de onze saisons.
Sérénité retrouvée
La présence de son champion désormais assurée sur le long terme, la Scuderia peut retrouver la sérénité et tenter de rattraper sa piètre entame du championnat 2011.
Rien n’est encore perdu, évidemment. L’an dernier, après une première victoire chanceuse, la Scuderia avait traversé un tunnel similaire avant un brutal renouveau, qui avait permis à l’Espagnol de remonter le classement jusqu’à prendre la tête du championnat, avant de le terminer à la deuxième place.
Du côté de Maranello, les centaines d’ingénieurs de la Scuderia, à les en croire, travaillent plus qu’ils ne l’ont jamais fait pour améliorer leur châssis «150° Italia». Il reste encore 15 (voir 16, lire ci-dessous) grands prix à disputer. Tout est donc encore possible.
Cavendish gagne et se retire
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Et de deux pour le sprinter de l’équipe HTC. Après Teramo mardi, c’est à Ravenne qu’il s’est imposé hier.
Le Britannique s’impose au sprint. Avant d’abandonner, créant la polémique.
le 19 mai 2011, 22h49
LeMatin.ch & les agences
Mark Cavendish a salué le Giro à Ravenne par une seconde victoire d’étape avant l’entrée en haute montagne, synonyme d’abandon pour le Britannique de l’équipe HTC. «Je rentre à la maison pour récupérer avant le Tour de France», a-t-il lâché après son succès acquis devant les Italiens Davide Appollonio et Alessandro Petacchi.
Présent sur le plateau de la RAI, Eddy Merckx, la légende du cyclisme, a regretté ce choix: «C’est dommage. Cavendish est le meilleur sprinter du groupe, il a des qualités, il devrait essayer de faire quelques journées de plus.» Cavendish, qui est apparu alors un peu embarrassé, a souligné qu’il ne restait plus de réelle possibilité aux sprinters jusqu’à la fin du Giro, le 29 mai à Milan.
Au centre de la polémique après avoir été accusé par d’autres coureurs de s’être accroché à une voiture dans la montée de l’Etna dimanche dernier pour entrer dans les délais, Cavendish a gagné ensuite à deux reprises, mardi à Teramo et hier.
Comme d’habitude, son équipe, HTC, a contrôlé tout le final à Ravenne, troublé par une chute suivie d’un empilage de coureurs à 1500 mètres de la ligne. Lancé par l’Australien Mark Renshaw, qui devrait, lui aussi, quitter le Giro après cette étape, Cavendish a enlevé son 7e?succès dans le Giro, son 25e dans les grands tours (15 au Tour et 3 à la Vuelta). A deux jours de fêter son 26e anniversaire…
Petacchi, qui avait gagné en 2005 lors de la précédente arrivée du Giro à Ravenne, s’est placé dans la roue de Cav. Mais il n’a pu le remonter sur la ligne droite finale tracée au cœur de la ville d’Emilie-Romagne, à proximité de la basilique Sant’Apollinare Nuovo et de ses célèbres mosaïques.
Sous le soleil de la côte Adriatique, Alberto Contador, porteur du maillot rose depuis son coup de force de l’Etna, a passé une journée tranquille. Tout comme le reste du peloton malgré quelques chutes. Car le Giro s’est surtout préparé aux trois prochaines journées en haute montagne, sans doute décisives pour la course. Contador se présente au rendez-vous en position de force. Attentif à tous les détails – plusieurs de ses équipiers terminent régulièrement derrière le peloton afin de préserver leurs forces –, l’Espagnol affiche un sourire qui souligne sa confiance, renforcée par une météo favorable. La montée du Grossglöckner, où se conclut la 13e étape, doit convenir à celui qui est considéré par ses rivaux comme le meilleur grimpeur du peloton. Mais l’Espagnol, prudent, a pris soin de la reconnaître avant le Giro.
Cavendsich répond à Cipollini qui le trouve «trop gras»
Mark Cavendish (à g.) a répondu sur le terrain à l’ex-légende du sprint italien Mario Cipollini (à dr.) qui le trouvait «trop gras». Cavendish a ensuite enfoncé le clou en s’adressant aux journalistes: «Est-ce mieux d’être maigre et d’arriver deuxième? Je cours le Giro, le Tour et la Vuelta, puis le Championnat du monde.
Je suis présent dès le début de saison et aux classiques.
Je ne suis pas Superman, je ne peux pas être parfait toute la saison», a ajouté le Britannique.
«Je ne peux que démontrer qu’il se trompe en gagnant au Giro et au Tour», a conclu Cavendish avant de s’en tirer par une pirouette à une question sur un match utopique entre lui et Cipollini, lequel détient le record de victoires d’étapes dans le Giro (42). «Je ne sais pas qui gagnerait», a-t-il répondu. «Nous ne sommes pas de la même génération. Je l’ai rencontré une fois en Californie. Je sais qu’il a été l’un des plus grands sprinters de l’histoire.»
Le Britannique compte 7 succès d’étape dans le Giro (15 au Tour, 3 à la Vuelta) alors qu’il n’a pas encore fêté son 26e anniversaire.
boxe
Leonard révèle avoir été agressé sexuellement à 15 ans
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Le légendaire champion révèle dans un livre son passé douloureux. Il avait été agressé sexuellement par son entraîneur.
le 19 mai 2011, 21h10
LeMatin.ch & les agences
L’Américain Sugar Ray Leonard, qui est à 55 ans une des légendes de la boxe, dévoile dans un livre à paraître en juin qu’il a été victime d’agressions sexuelles de la part d’un ancien entraîneur de l’équipe américaine olympique alors qu’il était adolescent et jeune homme.
Leonard, qui ne cite pas le nom de l’entraîneur aujourd’hui décédé, indique que la première agression a eu lieu en 1971 alors qu’il avait 15 ans. Une autre agression par la même personne s’est produite quelques années plus tard dans une voiture sur un parking. «Il me couvrait de louanges», écrit Ray Sugar Leonard dans des extraits de cette autobiographie publiés dans des médias américains. «A un moment donné, il a baissé la fermeture éclair de mon pantalon, il a glissé sa main et il a déposé sa bouche sur mes parties génitales. J’ai ouvert rapidement la porte pour me sauver.»
«Cela m’a hanté toute ma vie, écrit-il. L’année dernière, j’ai vu l’acteur Todd Bridges parler de son passé dans le show d’Oprah Winfrey et révéler avoir été abusé sexuellement. C’est là que j’ai réalisé que je ne serai pas libre tant que je ne dirai pas toute la vérité, même si ça fait mal.»
Leonard y parle également de son enfance dans un contexte de violence domestique, de sa paternité à 17?ans et de problèmes de drogue et d’alcool. Médaillé d’or olympique aux JO de Montréal en 1976, Leonard a ensuite effectué une carrière remarquable chez les professionnels avec cinq titres mondiaux dans cinq catégories de poids, devenant le premier boxeur à amasser 100 millions de dollars de primes de combats.
CRICKET
Un match prévu à Abbottabad a été déplacé
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Image © KEYSTONE
Le match de cricket prévu entre le Pakistan et l’Afghanistan à Abbottabad, la ville dans laquelle Oussama ben Laden a été tué le 2 mai, a été déplacé à Islamabad, ont annoncé jeudi les responsables du cricket pakistanais.
le 19 mai 2011, 15h04
LeMatin.ch & les agences
La rencontre entre la sélection nationale afghane et l’équipe réserve pakistanaise, prévue le 29 mai, promettait d’attirer l’attention des médias moins d’un mois après qu’un commando américain a tué le chef d’Al-Qaïda dans cette ville-garnison du nord du Pakistan.
Elle aura donc lieu le 25 mai à Islamabad. Deux autres rencontres sont prévues, le 27 mai à Rawalpindi, dans la banlieue de la capitale, et le 29 mai à Faisalabad (est).
Première sélection étrangère
L’équipe afghane progresse rapidement dans la hiérarchie mondiale au bout de plus de trente ans de guerres et guerres civiles. C’est la première sélection étrangère à organiser une tournée au Pakistan depuis l’attaque du bus de l’équipe nationale du Sri Lanka par un commando islamiste à Lahore (est) en mars 2009. Depuis, toutes les rencontres internationales ont été annulées au Pakistan.
IndyCar: la Vaudoise Simona de Silvestro hospitalisée après un accident
Indianapolis | Une séance d'entraînement a tourné au cauchemar jeudi à Indianapolis pour la pilote vaudoise d’Indy Car Simona de Silvestro. Elle a été hospitalisée jeudi pour des brûlures aux mains après un accident spectaculaire.
http://www.24heures.ch/files/imagecache/468x312/newsdesk/20052011/a599638.JPG © KEYSTONE | Le véhicule s’est envolé et a fait plusieurs tours sur lui-même avant de heurter une barrière de sécurité.
ATS | 20.05.2011 | 06:51
La pilote suisse d’Indy Car Simona De Silvestro a été hospitalisée jeudi pour des brûlures aux mains après avoir eu un accident durant une séance d’entraînement sur le circuit des 500 miles d’Indianapolis, dont les qualifications auront lieu ce week-end.
De Silvestro, qui avait pris la 14e place à Indianapolis l’an dernier pour sa première participation à l’une des plus célèbres courses automobiles du monde, a perdu le contrôle entre le 3e et le 4e virage du circuit et sa voiture est allée taper le mur extérieur du "Brickyard", un circuit ovale de 4 km.
Le véhicule s’est envolé et a fait plusieurs tours sur lui-même avant de heurter une barrière de sécurité et de s’immobiliser sur le toit, en feu, dans le 4e virage.
La Suissesse de 22 ans, consciente, a pu être extraite par les services de sécurité et souffrait de brûlures majeures sur la main droite et mineures sur la main gauche. Elle a été transférée à l’hôpital Methodist d’Indianapolis.
"Elle est OK, a indiqué le patron de l’écurie HVM Racing, Keith Wiggins. Elle est un peu secouée. La voiture est complètement détruite. On espère que Simona va se remettre et qu’elle pourra tenter de se qualifier ce week-end." Les qualifications pour les 500 miles d’Indianapolis doivent avoir lieu samedi et dimanche. La course est prévue le 29 mai.
La voiture de remplacement pourra être conduite par un autre pilote lors des qualifications si De Silvestro n’est pas en état de prendre le volant. Si un autre pilote qualifie la voiture et que la Suissesse peut reprendre le volant pour la course elle-même, elle partira alors en fond de grille. Les séances d’entraînement des derniers jours sur le circuit d’Indianapolis ont été très perturbées par la pluie.
value="http://www.youtube.com/v/KpFwBbJoQFM?fs=1&hl=fr_FR">
http://www.youtube.com/watch?v=KpFwBbJoQFM&feature=player_embedded
;)Elle peut jouer à la loterie quand elle veut la Simona...:fou::amoureux::amoureux:
La descente du MonteCrostis nourrit la peur
Cyclisme | La descente d’un col des Dolomites, emprunté pour la première fois par le peloton du Giro, alimente la polémique
http://www.tdg.ch/files/imagecache/468x312/story/a6991c6.jpg © THECYCLINGSIDEOFFORCE |
Patrick Testuz | 19.05.2011 | 23:22
«Le Tour est la plus grande épreuve du monde et nous travaillons pour que le Giro soit la plus belle.» Angelo Zomegnan plante le décor, effroyablement majestueux. Dans sa quête de reconnaissance, le directeur du Tour d’Italie innove, déniche des routes et surtout des montagnes (Colle delle Finestre en 2005, Plan de Corones en 2006) qui font peur. Et jaser. En raison de leur déclivité et de leur particularité: chemin en terre pour le premier nommé, route empierrée pour le second. Alors que le Giro aborde trois journées de haute montagne consécutives dans les Dolomites, la question revient sur toutes les lèvres: le Giro a-t-il basculé dans le trop?
La seule étape de demain samedi, la 14e, jugée au sommet du Monte Zoncolan (1730 m), comporte un dénivelé égal à celui proposé sur l’entier du récent Tour de Romandie. Cinq cols figurent au programme. Escaladé pour la quatrième fois en huit ans, le Zoncolan présente 10,1 km à 10,5% de moyenne (19,7% de pente maximale). Cette ascension sera précédée par celle du Monte Crostis (15 km à 10%), emprunté pour la première fois. En l’occurrence, ce n’est pas la montée, mais la descente qui focalise l’attention, cristallise les craintes.
Pourquoi surenchérir?
«Elle me fait peur. Il faudrait la faire à VTT. Même en voiture, elle fait se dresser les cheveux sur la tête.» A Pâques, après une reconnaissance, Alberto Contador n’a pas eu d’images et de mots assez forts pour qualifier la descente. Depuis, ils nourrissent les discussions.
«Le Giro est une course attractive. L’organisateur sait vendre son produit. Mais je regrette la surenchère du Monte Crostis. L’ascension du Zoncolan aurait suffi. On demande toujours plus aux cyclistes. Ensuite, on les accuse de tous les maux», commente, avec raison, Daniel Atienza, ancien professionnel et consultant pour la TSR. L’Espagnol de Moudon avoue être partagé entre deux sentiments: «Le téléspectateur que je suis se réjouit; le coureur que je suis resté s’inquiète. Même si on n’a pas lésiné sur les moyens pour sécuriser la descente, en installant filets et matelas. Le revêtement de la chaussée est précaire, la descente, vertigineuse, borde un précipice. Sur des pentes à 18%, le coureur prend rapidement de la vitesse. Il doit anticiper sur le freinage. Le risque de surchauffe sur les jantes existe. Dimanche dernier, sur l’autoroute de l’Etna, Contador a rappelé qu’il n’y a pas besoin d’une étape dantesque pour assurer le spectacle.» L’ancien champion Laurent Dufaux enchaîne: «Stratégiquement, cette descente pourrait constituer un terrain de choix pour les attaquants. Descendeur hors pair, Nibali pourrait en profiter pour titiller Contador. Quant à savoir si une descente aussi piégeuse a sa place sur une épreuve de trois semaines…»
«L’athlète est un animal…»
Richard Chassot, patron du Tour de Romandie, abonde dans ce sens: «Un Grand Tour ne doit pas devenir une course de l’extrême, la course à «celui qui en fera le plus». Boucler un Giro nécessite déjà une grosse dépense d’énergie et constitue en soi un exploit. Dans cette perspective, je préfère la vision, plus humaniste, du Tour de France. Gare à l’altimétrie exagérée. Même si la montagne fait partie du patrimoine et qu’elle contribue au mythe.»
Angelo Zomegnan se défend de monter (terme choisi) des tracés spectaculaires dans le but de créer l’événement. «L’athlète est un animal qui assujettit le parcours à ses propres capacités, qui le domine à force de le pratiquer, avance l’intéressé dans L’Equipe d’hier. Il faut retrouver un certain état naturel permettant de différencier le champion de l’employé de banque qui fait du vélo.»
Demain, pour limiter les risques, il n’y aura pas de voitures, véhicules d’équipes inclus, dans la descente du Monte Crostis. Seules des motos seront autorisées à rouler sur ce tronçon. Elles assureront le dépannage ou l’assistance médicale. Sur l’insistance de quelques managers, dont Bjarne Riis, un plan B, sans le Monte Crostis, est prévu en cas de mauvais temps.
http://www.youtube.com/watch?v=Zv-j9c7dmzg&feature=player_embedded
Cyclisme
Tyler Hamilton a vu Lance Armstrong s’injecter de l’EPO sur le Tour 1999
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Image © KEYSTONE
Hamilton explique sur CBS aussi qu’Armstrong a pris de l’EPO pour se préparer aux Tours de France 2000 et 2001.
VIDEO. Sur la chaîne américaine CBS, le coureur Tyler Hamilton a révélé jeudi qu'il a vu son ex-coéquipier Lance Armstrong s’injecter de l’EPO lors du Tour de France en 1999.
le 20 mai 2011, 06h55
LeMatin.ch & les agences
L’ancien coureur Tyler Hamilton indique dans une émission de la chaîne américaine CBS qu’il a vu son ex-coéquipier Lance Armstrong s’injecter de l’EPO lors du Tour de France en 1999, l’année de la première de ses sept victoires dans la plus grande course cycliste du monde.
"J’ai vu (de l’EPO) dans son réfrigérateur. J’ai vu (Armstrong) se l’injecter, plus d’une fois", déclare Hamilton dans la célèbre émission d’enquête "60 minutes", qui sera diffusée dimanche mais dont un extrait est passé jeudi soir au journal télévisé de CBS. "(S’injecter de l’EPO) Nous l’avons tous fait. Je l’ai fait, à de nombreuses reprises", ajoute Hamilton, coéquipier d’Armstrong chez US Postal de 1998 à 2001. "(Armstrong) a pris ce que nous prenions tous... la majorité du peloton. Il y avait de l’EPO... testostérone... transfusion sanguine."
EPO pour se préparer
Hamilton explique aussi qu’Armstrong a pris de l’EPO pour se préparer aux Tours de France 2000 et 2001 et qu’il avait été contrôlé positif en 2001 pendant le Tour de Suisse, épreuve disputée avant la Grande Boucle.
"20 ans plus de carrière. 500 contrôles antidopage dans le monde entier, hors et en compétition. Jamais contrôlé positif. Les faits parlent d’eux-mêmes", a vite réagi Armstrong via sa messagerie twitter, avant d’envoyer un autre tweet mentionnant simplement l’adresse internet www.facts4lance.com (http://www.facts4lance.com). Un communiqué de son avocat Mark Fabiani y indique: "L’attrait pour l’argent et la soif de reconnaissance (de Hamilton et d’autres accusateurs) n’y peuvent rien: Lance Armstrong est le sportif le plus contrôlé de l’histoire (...)."
Hamilton, 40 ans, a mis un terme à sa carrière après avoir été suspendu huit ans en 2009 en raison d’une seconde infraction aux règles antidopage. En 2004, il avait été le premier sportif convaincu de dopage par transfusion sanguine et en 2009, il avait contrôlé positif à un stéroïde anabolisant (DHEA), une substance contenue dans un médicament qu’il prenait pour soigner sa dépression.
Forts soupçons
Après son contrôle de 2004, il avait pu sauver sa médaille d’or du contre-la-montre gagnée aux Jeux d’Athènes malgré de forts soupçons. Avant son témoignage pour "60 minutes", Hamilton n’avait jamais admis s’être dopé durant sa carrière. Lance Armstrong, 39 ans et retraité depuis 2010, a toujours nié s’être dopé. Il est actuellement visé par une enquête fédérale aux Etats-Unis touchant à la possible utilisation de fonds publics à des fins illicites (produits dopants).
Cette enquête a été lancée au printemps 2010 à la suite d’accusations de dopage visant Armstrong et d’autres coureurs émises par un autre ancien coéquipier, Floyd Landis, vainqueur déchu du Tour 2006 pour dopage. Septuple vainqueur du Tour (1999-2005), Armstrong a gagné à six reprises pour le compte de l’équipe parainnée par US Postal, une entreprise financée par le gouvernement américain, et une fois sous le maillot de Discovery Channel.
"Djokovic ne gagnera pas Roland Garros"
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En s'adjugeant successivement les tournois sur terre battue de Belgrade, de Madrid et de Rome, Novak Djokovic s'est érigé en grand favori pour Roland Garros. En état de grâce depuis le début de saison, "Nole" réussit tout ce qu'il entreprend et dégage une confiance en lui qui semble inébranlable. LA question qui est sur toutes lèvres: sa série victorieuse sera-t-elle interrompue Porte d'Auteuil?
Cela dépendra de sa faculté à reproduire cette qualité de jeu dans des conditions différentes (taux d'humidité, pluie éventuelle, terre battue plus grasse et plus lente), qui devraient être plus favorables à Rafael Nadal. Par ailleurs, les rencontres se disputeront au meilleur des 5 sets, un exercice dans lequel excelle le taureau de Manacor. Un autre paramètre à prendre en considération est l'aspect psychologique: le Serbe est attendu au tournant à Paris, ce qui alourdit la pression qui pèse sur ses épaules. Contrairement aux épreuves des Madrid et Rome où "Rafa" faisait office d'ultra favori, "Djoker" fera figure d'épouvantail.
"Je pense que c'est lui le grand favori, il n'a pas perdu un match depuis le début de l'année et il joue de manière incroyable", a lancé le Majorquin. "Je n'ai pas peur de Djokovic mais on ne peut qu'applaudir ce qu'il a réussi depuis le début de l'année. Ce sera très difficile à reproduire, j'admire ce qu'il a fait", a-t-il ajouté.
Filip Dewulf, ex-demi-finaliste et quart de finaliste à Roland Garros, estime que Nadal devrait prolonger son titre. "Non, je ne vois pas Djoko gagner Roland Garros. Je crois que Nadal va défendre son territoire. Les conditions à Paris sont un peu plus lentes, Rafa va avoir le temps d'installer son jeu de force. En plus il faut jouer au meilleur des 5 sets et Djokovic a déjà fait beaucoup d'efforts depuis le début de l'année. Je compte toujours sur Nadal pour l'édition 2011", a-t-il déclaré à la RTBF récemment.
Le tirage au sort n'a pas épargné Djokovic, qui devrait retrouver Juan-Martin Del Potro (remis d'une blessure à la hanche) au troisième tour. En huitièmes, c'est Richard Gasquet (demi-finaliste à Rome et tombeur de Federer) qui croiserait sa route. Avant une hypothétique demi-finale contre Berdych, et une demi-finale contre Federer, qui reste un adversaire redoutable sur ocre. Bref, la tâche de Djoko s'annonce bien difficile. Notre pronostic? On abonde dans le sens de Filip Dewulf: une victoire de "Rafa"... (mb)
Ronaldo fera ses adieux à la Seleçao le 7 juin
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Ronaldo, 34 ans, fera ses adieux à la Seleçao le 7 juin face à la Roumanie à Sao Paulo. Ronaldo, double champion du monde avec le Brésil (1994 et 2002), a mis un terme à sa carrière, à la mi-février, à l'âge de 34 ans, en raison de problèmes physiques.
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Le sélectionneur brésilien Mano Menezes l'a repris jeudi dans le groupe appelé à jouer en amical le 4 juin contre les Pays-Bas et trois jours plus tard face à la Roumanie.
"Nous exigerons peu de lui (Ronaldo), ce sera un moment d'amitié, de joie pour lui que d'être sur le terrain", a expliqué Menezes. Il entrera en première période, il jouera quelques minutes et dans l'intervalle, il pourra fêter ses adieux." Pour ces deux matches, Mano Menezes a dévoilé jeudi un groupe mêlant "expérience et jeunesse".
"Nous avons composé un groupe qui mêle expérience, jeunesse et talent", a souligné Menezes, qui souhaite faire des 28 noms convoqués une base pour la Copa America en Argentine en juillet.
Trois novices, évoluant au Brésil, sont appelés dans le groupe: l'attaquant Fred (Fluminense), le gardien de but Fabio (Cruzeiro) et le milieu de terrain Thiago Neves (Flamengo).
Hormis Kaka, milieu de terrain du Real Madrid, blessé, les cadres de la Seleçao ont été convoqués, comme Julio Cesar, Dani Alves, Lucio ou encore Thiago Silva. Menezes a également fait appel à la pépite offensive de Santos, Neymar, grand espoir du football brésilien. (belga/chds)
20/05/11 00h52
Mönchengladbach et De Camargo écoeurent Bochum
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© reuters
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© reuters
Mönchengladbach a arraché la victoire devant Bochum (1-0) dans le temps additionnel du barrage aller du Championnat d'Allemagne jeudi et peut espérer assurer son maintien en Bundesliga dans cinq jours.
Gladbach a dominé Bochum, 3e du Championnat de 2e division, mais n'arrivait pas à marquer, jusqu'à ce qu'Igor De Carmargo délivre les 55.000 supporteurs du Borussia Park à la 3e et dernière minute du temps additionnel.
Le club de l'ouest de l'Allemagne a passé 20 des 34 journées à la dernière place, mais a décroché in extremis la 16e place en terminant sur trois victoires et un nul.
Gladbach, entraîné depuis février par le Suisse Lucien Favre, doit maintenant conserver son avantage mercredi à Bochum pour le barrage retour.
Bochum, relégué en 2e division il y a tout juste un an, est un spécialiste des aller-retour express entre la 2e division et la Bundesliga: à cinq reprises déjà, il est revenu dans l'élite après seulement une saison en D2.
Les deux équipes reléguées sont Francfort et St. Pauli qui seront remplacées par Berlin et Augsbourg.
Football
Saint-étienne crie au scandale
Le mythique stade Geoffroy-Guichard est écarté de l'Euro 2016.
le 20 mai 2011, 22h52
LeMatin.ch & les agences
La Fédération française de football (FFF) a désigné les neuf villes qui accueilleront l'Euro 2016. Bordeaux, Lens, Lille, Lyon, Marseille, Nancy, Nice, Paris (Parc des Princes) et Saint-Denis (Stade de France) accueilleront les rencontres. Lens et Nancy ont gagné leur place aux dépens de Saint-Etienne et de Toulouse.
Du côté des Stéphanois, c'est la consternation et la colère. Le maire de Saint-Etienne, Maurice Vincent, a fait part hier de son indignation face à la décision de ne pas retenir le mythique Geoffroy-Guichard parmi les neuf enceintes. «C'est injuste et incompréhensible, puisque notre dossier est sans défaut, il répond à tous les critères, a-t-il déclaré. Notre stade sera livré en 2014. Nous sommes à la mi-temps, le match n'est pas terminé. Geoffroy-Guichard sera au rendez-vous.» Le maire de Saint-Etienne ne comprend pas sur quels critères sa ville a été écartée, alors que Lens et Lyon, notamment, ont été retenus malgré des difficultés dans leurs dossiers.
Ce n'est pas la proximité de Lyon qui écarte Saint-Etienne puisque Lens, encore plus proche de Lille, a été retenu. Pour Lens, le montage financier n'est pas finalisé et la mairie rechigne. Lyon se heurte à des problèmes juridiques concernant la localisation du futur stade des Lumières, alors que Nancy (ville de Michel Platini, président de l'UEFA) n'est pas une place forte du football comme l'est la ville du Forez, rendue célèbre par l'épopée des Verts dans les années 1970.
«Saint-Etienne est soutenue par les plus grands noms du football français, par les collectivités territoriales, par les forces économiques et sociales, a souligné Maurice Vincent. Mais je reste optimiste dans la capacité de Saint-Etienne à obtenir l'Euro 2016.»
Roland Romeyer, président du directoire de l'Association sportive de Saint-Etienne (ASSE), a lui estimé qu'un Euro sans Geoffroy-Guichard était «un non-respect de l'histoire du football français». De son côté, François Briançon, adjoint aux Sports à la mairie de Toulouse, également écartée, a dénoncé «de petits arrangements entre amis à la Fédé».
automobilisme
La chasse aux Red Bull est ouverte
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Image © Keystone
L’impressionnante série de nouveautés alignées ce week-end par l’écurie McLaren semble porter ses fruits: au cours des premiers essais, Hamilton et Button se sont intercalés entre les Red Bull.
Luc Domenjoz - le 20 mai 2011, 22h26
Le Matin
GP d’Espagne
Les quatre premiers grands prix de la saison désormais digérés, les choses sérieuses vont pouvoir réellement commencer. Au terme de cette phase initiale du championnat, les écuries ont pu constater les problèmes de leurs monoplaces. Dès la fin de mars, au soir du Grand Prix d’Australie, les ingénieurs ont commencé à travailler sur des modifications qui font leur apparition au cours de ce mois de mai.
Chez McLaren, l’écurie introduit ici près de douze nouveautés sur la MP4-26 («Le Matin» d’hier). De quoi permettre aux monoplaces anglaises de se rapprocher des Red Bull, sinon de les égaler.
Hamilton deuxième
Hier, la première journée d’essais libres a effectivement permis à Lewis Hamilton de se classer deuxième, derrière Mark Webber mais devant Sebastian Vettel. Jenson Button, pour sa part, s’est classé quatrième. «Evidemment, il est difficile de connaître la charge en essence de nos adversaires, concède Lewis Hamilton. Mais nous avons tout de même nettement progressé, et nous avons l’air d’être plus compétitifs que nous ne l’avons encore jamais été jusqu’ici. Nous avons notamment un nouvel aileron qui semble assez bien marcher…»
Une inconnue de taille pourrait toutefois brasser les cartes: sur ce circuit, Pirelli aligne un nouveau pneu, dénommé «super-dur», qui remplace le pneu «dur» vu jusqu’ici. Hier, pour ses premiers essais, cette nouvelle gomme fut loin d’être saluée par les pilotes: «Il est presque impossible de faire monter ce pneu en température, se plaint Lewis Hamilton. Il y a une énorme différence entre les deux types de pneus fournis ici. Comme on doit utiliser les deux en course, cela pourrait avoir un certain impact sur le spectacle!»
Buemi et les «super-durs»
Selon Sébastien Buemi, les pilotes vont essayer de n’utiliser ces terribles gommes dures qu’en fin de course, sur un minimum de tours. «Aujourd’hui, ils étaient 2,6 secondes plus lents que les pneus tendres sur ma voiture», commente l’Aiglon. Une telle différence risque en effet de bouleverser le classement en toute fin de course.
AUTOMOBILISME
Simona De Silvestro: «Le feu, ça fait peur»
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Image © Keystone
Simona De Silvestro
Simona De Silvestro, victime d’un accident sur le célèbre anneau de vitesse jeudi, est restée au repos forcé hier. Mais elle espère toujours prendre le volant aujourd’hui.
Jean-Claude Schertenleib - le 20 mai 2011, 22h21
Le Matin
500 MILES D’INDIANAPOLIS
Les images ont fait le tour de la terre, avec la rapidité des médias électroniques d’aujourd’hui. Une gerbe d’étincelles sous une Dallara-Honda – la suspension arrière vient de céder –, la monoplace qui s’envole, qui heurte une première fois le mur de béton à plus de 300 km/h, qui part en tonneaux et qui s’enflamme: l’horreur. A l’intérieur de ce qui n’est déjà plus qu’une épave, une jeune femme de 22 ans, Simona De Silvestro, qui est toujours restée consciente. Elle attend maintenant que les pirouettes cessent, elle ouvre le harnais de sécurité qui la soude à son cockpit, elle s’extrait toute seule, elle s’éloigne au plus vite de cette machine qui peut exploser d’un instant à l’autre. La Vaudoise est sortie de l’enfer, avant d’être emmenée au Methodist Hospital d’Indianapolis. Au même moment, ses parents viennent d’atterrir à New York, où ils sont prévenus du drame: «Elle est OK, quelques brûlures, rien de grave.»
Le premier drame
Les 500 Miles d’Indianapolis, qui célèbrent cette année leur centenaire, connaissent leur premier drame. La pilote vaudoise souffre de brûlures au second degré au dos de sa main droite, de brûlures moins graves à sa main gauche. Quelques heures plus tard – dans la nuit, chez nous –, elle est de retour au circuit: «Merci pour tous les messages. Maintenant, je n’ai qu’un seul but: pouvoir retirer le plus vite possible les gants spéciaux qui protègent mes blessures et qui me font ressembler à Mickey Mouse», lance-t-elle. Son équipe est déjà au travail, pour mettre au point sa voiture de réserve, avec laquelle elle a couvert quelques tours en début de cette semaine commencée sous la pluie.
Nouveau contrôle, nouvelle décision
Hier, dans l’après-midi. Après une nuit plus ou moins calme, Simona De Silvestro subit un nouveau contrôle auprès du directeur médical de l’Indycar, le Dr Michael Olinger, qui lui interdit de participer aux six heures d’essais programmés la nuit dernière: «Je ne me sens pas mal, je n’ai aucun souci avec la vitesse, mais il est vrai que le feu – l’an dernier, déjà, la Vaudoise avait été sauvée des flammes après un accident –, ça fait peur», dira-t-elle, avant d’aller prendre du repos.
«Elle est confiante»
Que s’est-il passé? La suspension arrière de sa Dallara-Honda a cédé soudainement; à de telles vitesses – on roule à plus de 350 km/h de moyenne à Indianapolis –, le miracle n’était pas possible. Dans le choc, le couvercle qui ferme le réservoir a explosé, le carburant prenant instantanément feu. Et ces secondes qui deviennent des heures, jusqu’à la délivrance.
Atteint hier soir, son papa, Pierluigi De Silvestro, est à ses côtés en permanence: «Elle est assez confiante pour pouvoir rouler samedi. Mais, en ce moment, elle a surtout besoin de calme et de travailler sur le plan psychologique.» Samedi, c’est aujourd’hui, le «pole day», le jour des qualifications. Dès son arrivée dans l’arène, elle se rendra au centre hospitalier du circuit, pour un nouveau contrôle; ce sera alors aux médecins de décider si elle reçoit, ou non, l’autorisation de piloter. Dans ce cas, elle aura une première demi-heure d’essais libres – en début d’après-midi, heure suisse – à disposition, suivie d’une seconde séance d’une heure. Les qualifications – on attribuera, ce samedi, les 24 premières places sur la grille de départ – commenceront à 17 h et se termineront à 22 h. On connaîtra à ce moment-là les 24 premiers qualifiés pour la course, programmée dans une semaine. En cas d’échec aujourd’hui, une dernière chance pourrait lui être offerte dimanche, lorsque les neuf dernières places seront mises en jeu.
Un Contador surpuissant laisse gagner Rujano
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Le Vénézuélien José Rujano a remporté la 13e étape du Tour d'Italie au sommet du Glossglockner, un col autrichien des Dolomites. Alberto Contador a fait un grand pas vers la victoire finale en mettant ses adversaires directs à plus de 3 minutes au classement général. El Pistolero est au sommet de son art.
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Le Vénézuélien Jose Rujano (Androni) a remporté la 13e étape du Tour d'Italie cycliste, vendredi entre Spilimbergo et Grossglöckner en Autriche, sur 159 km, devant l'Espagnol Alberto Contador (Saxo Bank) qui a conforté son maillot rose de leader.
Contador a attaqué à 8,5 kilomètres de l'arrivée et n'a été suivi que par Rujano, le seul déjà à avoir gardé le contact dimanche dernier sur les pentes de l'Etna (Sicile). Contador, qui n'a pas disputé le gain de l'étape à Rujano sous la pluie fine du site d'arrivée, a distancé de près d'une minute et demie ses adversaires directs au classement général.
Au classement général officieux, le triple vainqueur du Tour de France précède désormais l'Italien Vincenzo Nibali de plus de trois minutes (3:09) et l'Italien Michele Scarponi de 3:16. Rujano, un grimpeur de petit gabarit, s'est imposé pour la première fois dans le Giro, six ans après avoir pris la troisième place du classement final en 2005.
Webber en pole du GP d'Espagne, d'Ambrosio 23e sur la grille
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L'Australien Mark Webber (Red Bull) occupera dimanche la pole position du Grand Prix d'Espagne de Formule 1, 5e épreuve de la saison 2011, après avoir réussi le meilleur temps des qualifications, samedi sur le circuit de Catalunya, à Barcelone.
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Mark Webber s'élancera sur la 1re ligne aux côtés de son coéquipier, le champion du monde allemand Sebastian Vettel, qui s'était élancé en pole lors des quatre premiers GP de la saison.
Le Britannique Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes) partira en 3e position, l'Espagnol Fernando Alonso (Ferrari) en 4e.
On trouvera sur la 3e ligne le Britannique Jenson Button (McLaren-Mercedes) et le Russe Vitaly Petrov (Lotus-Renault).
Notre compatriote Jérôme d'Ambrosio (Virgin-Cosworth) s'élancera en 23e et avant-dernière position, juste devant l'Allemand Nick Heidfeld (Lotus-Renault). Celui-ci n'a pu disputer les qualifications, sa monoplace ayant partiellement pris feu lors des derniers essais libres samedi matin.
21/05/11 15h13
:diable:Me font chier avec le Jerôme.....
George Hincapie dit aussi avoir vu Lance Armstrong se doper
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7S7 mise à jour Le cycliste américain George Hincapie a indiqué aux enquêteurs fédéraux qu'il avait vu son ex-équipier Lance Armstrong se doper et qu'ils se fournissaient l'un et l'autre de l'EPO, rapporte vendredi CBS News.
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Selon l'émission "60 minutes" de CBS, qui ne cite pas de source, Hincapie fait partie d'un groupe de "au moins trois" anciens équipiers d'Armstrong ayant témoigné qu'ils s'étaient dopés, tout comme le septuple vainqueur du Tour de France. Ces affirmations ont été tenues devant un grand jury réuni à Los Angeles dans le cadre de l'enquête fédérale sur le dopage au sein de l'ancienne équipe US Postal, lancée il y un an et dirigée par l'agent Jeff Novitzky.
"Concernant la teneur des informations de 60 minutes, je ne peux faire aucun commentaire sur ce qui touche à l'enquête en cours", a simplement indiqué Hincapie sur sa messagerie Twitter.
L'Américain de 37 ans participe actuellement avec l'équipe américaine BMC au Tour de Californie, dont la sixième des huit étapes a eu lieu vendredi.
"Je n'ai jamais parlé à 60 Minutes et je ne sais pas où ils ont obtenu leurs informations", a-t-il aussi écrit, ajoutant: "Comme je l'ai déjà dit, je suis déçu que les gens parlent du passé du cyclisme et non de son avenir."
Un avocat pour Lance Armstrong, Mark Fabiani, a assuré vendredi dans un communiqué: "Nous n'avons aucun moyen de savoir ce qu'il se dit devant un grand jury (qui se réunit à huis clos, ndlr), nous ne pouvons donc pas commenter des articles de presse sans sources identifiées."
La nouvelle révélation intervient un jour après les accusations de dopage contre Armstrong portées par Tyler Hamilton dans l'émission "60 minutes" de CBS et un an après celles formulées par Floyd Landis, qui avait également cité le nom d'Hincapie. Tous deux sont aussi des ex-équipiers d'Amstrong chez US Postal.
CBS a indiqué que Hincapie n'avait pas voulu être interviewé pour 60 minutes, qui sera diffusée dimanche, au motif qu'une enquête était en cours.
Contrairement à Hamilton, condamné à huit ans de suspension en 2009 après une seconde infraction antidopage et qui a rendu vendredi sa médaille d'or du contre-la-montre des JO de 2004, et Landis, vainqueur déchu pour dopage du Tour de France 2006, George Hincapie n'a jamais été contrôlé positif.
Il est considéré comme un ami proche d'Armstrong et a longtemps été un équipier modèle du Texan, le seul qui a d'ailleurs été à ses côtés lors de ses sept Tours de France victorieux (1999-2005). Armstrong a d'ailleurs dit dans le passé que Hincapie était pour lui "comme un frère".
Tyler Hamilton a rendu lui-même sa médaille d'or olympique
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L'Américain Tyler Hamilton a rendu lui même sa médaille d'or du contre-la-monre des jeux d'Athènes en 2004, a appris le Comité International olympique (CIO), vendredi. Le CIO avait annoncé se pencher sur les propos de Hamilton en voulant "prendre des mesures" contre le coureur américain.
Dans une émission de la chaîne CBS, Hamilton, 40 ans, a pour la première fois reconnu qu'il s'était dopé durant sa carrière, après des années à avoir nié l'évidence. C'est en prenant contact avec l'Agence antidopage américaine (USADA) que le CIO a appris que "Tyler Hamilton avait rendu sa médaille et que l'agence faisait enquête", a expliqué Emmanuellle Moreau, porte-parole du CIO.
Un premier test aux Jeux d'Athènes tendait à démontrer que l'Américain avait reçu une transfusion sanguine. Mais l'affaire avait été abandonnée après que son échantillon B eut été congelé par erreur, laissant trop peu de globules rouges à analyser.
Federer les mains dans les poches
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Roger Federer est apparu vendredi détendu comme jamais à Roland-Garros où le Suisse a confié profiter des projecteurs braqués sur Rafael Nadal et Novak Djokovic pour aborder le tournoi "avec beaucoup moins de pression que ces six ou sept dernières années".
"L'année dernière j'avais mon titre à défendre et avant, il y avait toujours ce doute sur mes capacités à l'emporter un jour ici. Cette année, je ressens beaucoup moins de pression et ça me va très bien", a commenté le N.3 mondial.
Pendant que Nadal s'est reposé à Majorque et que Djokovic a monté les marches au festival de Cannes, Federer, "heureux papa" de deux jumelles, est arrivé dès samedi dernier à Paris depuis Rome. Il en a profité pour s'habituer aux nouvelles balles, qui s'usent très vite selon lui, et profiter des restaurants parisiens.
Les affaires sérieuses commenceront pour lui dès le premier tour avec un match potentiellement compliqué face à l'Espagnol Feliciano Lopez. Il y a deux semaines, il avait dû défendre une balle de match contre lui à Madrid, avant de s'imposer 7-6, 6-7, 7-6.
"Je ne pense pas qu'on va faire cinq tie-breaks mais ça va être compliqué, c'est clair, a-t-il commenté. On se connaît depuis les juniors, c'est un joueur très dangereux et qui est sur une bonne lancée. Je suis surpris de jouer contre lui car j'étais persuadé qu'il était tête de série". "Avec Rafa (Nadal) et Novak (Djokovic) on a tous les trois des tirages compliqués. Le début de tournoi va être très intéressant", a-t-il conclu.
Le Standard brise la malédiction de la Coupe
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La victoire du Standard ne souffre aucune contestation. C'est amplement mérité pour les Rouches. © ap
7S7 mise à jour Dix-huit ans après avoir remporté sa dernière Coupe de Belgique (en 1993 contre Charleroi), le Standard a de nouveau décroché le trophée grâce à sa victoire 2-0 contre Westerlo au Stade Roi Baudouin. Dans une finale sans beaucoup de suspense, les Rouches ont facilement déjoué le piège campinois, et terminent cette saison sur une note positive. Au-delà de ce sacre, il s'agit surtout d'une consécration pour Dominique D'Onofrio, souvent pris en grippe par le public liégeois. La Cité ardente s'apprête à vivre une nuit de folie...
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Jelle Van Damme, un des porte-drapeaux du Standard, a dynamisé le flanc gauche. L'ex-Anderlechtois a encore démontré tout son volume de jeu. © reuters
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Dieumerci Mbokani était venu encourager ses ex-coéquipiers. © belga
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Les Rouches ont rendu un bel hommage à l'infortuné Mehdi Carcela. © belga
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Les joueurs du Standard ont laissé éclater toute leur joie en soulevant la coupe de Belgique! © photo news
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Ce trophée est une consécration pour Dominique D'Onofrio, qui voit enfin son travail récompensé à sa juste valeur/ © photo news
Vêtus d'un t-shirt de soutien à l'attention de Mehdi Carcela (victime d'un terrible choc mardi dernier), les hommes de D'Onofrio tenaient à ramener la Coupe en Principauté pour leur coéquipier. Il faut dire que cette épreuve ne réussit pas bien aux Rouches, qui restaient sur 3 défaites en finale (2007, 2000, 1999). LA question qui restait en suspens: 72 heures après le titre raté, les Standardmen avaient-ils digéré la déception et rechargé les batteries?
Boukhris
Incertain, Tchité était finalement bien au coup d'envoi. En revanche, Pocognoli était remplacé par Boukhris, qui n'avait pas encore bénéficié de beaucoup de temps de jeu. Alors qu'on attendait plutôt Leye sur le flanc droit, c'est à Réginal Goreux que le poste était dévolu.
Mangala fait sauter le verrou
Dans une première mi-temps équilibrée, les deux équipes se créaient quelques belles occasions. Tchité, dont la vitesse de pointe déstabilisait la défense campinoise, loupait son face-à-face avec Deelkens. De l'autre côté, c'est Paulo Henrique qui manquait de réalisme devant Bolat, auteur d'un beau réflexe. Finalement, la faille venait du crâne de Mangala, qui enchaîne les bonnes prestations les dernières semaines. Le coup de tête décroisé de l'espoir français ne laissait aucune chance au portier de Westerlo (1-0). Le corner était signé Steven Defour.
Mravac, héros malheureux
En deuxième période, le Standard poursuivait sur son élan. A l'heure de jeu, il allait être récompensé de ses velléités offensives. Goreux envoyait une superbe transversale vers Jelle Van Damme, dont le centre était malencontreusement dévié dans son propre but par Mravac (2-0). Les hommes de D'Onofrio finissaient la rencontre en roue libre... Seul Paulo Henrique héritait encore d'une occasion 5 étoiles, mais Bolat empêchait l'attaquant brésilien de réduire l'écart.
Que la fête commence...
Après la désillusion du championnat, le Standard a parfaitement réagi pour décrocher un trophée qui se refusait à lui depuis belle lurette. La place Saint-Lambert est déjà en ébullition et attend l'arrivée des joueurs dans le courant de la soirée!
Michaël Bouche
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Wozniacki, première lauréate du Brussels Open
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En venant à bout de la Chinoise Shuai Peng, 31e mondiale et 8e tête de série, en 2h35 minutes de jeu samedi en finale: 2-6, 6-3, 6-3, Caroline Wozniacki, numéro 1 mondiale, a inscrit la première son nom au palmarès du Brussels Open de tennis, épreuve WTA sur terre battue dotée de 618.000 dollars, organisé pour la première fois dans les installations du Primerose.
Quatrième sacre de la saison
La Danoise décroche ainsi le 16e titre WTA de sa carrière et le 4e cette année à la veille du début des Internationaux de France à Roland Garros. Caroline Wozniacki, 20 ans, s'était déjà imposée plus tôt cette saison à Dubaï, Indian Wells et Charleston. La numéro 1 mondiale n'a pourtant pas eu la tâche facile face à la Chinoise, à la recherche de son premier titre WTA, qui empochait le premier set 6 jeux à 2.
Break décisif
Après s'être offerte la Russe Vera Zvonareva, 3e joueuse du monde, en demi-finales vendredi, Shuai Peng a du concéder ensuite le deuxième set 6 jeux à 3. La troisième manche était disputée jusqu'à son 7e jeu. Moment choisi par Caroline Wozniacki pour réaliser un break décisif. La Danoise concluait en effet dans la foulée sur sa première balle de match. (belga/mb)
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Igor Anton dompte le Monte Zoncolan
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7S7 mise à jour Le grimpeur espagnol Igor Anton (Euskaltel) a remporté en solitaire la 14e étape du Tour d'Italie cycliste, samedi au Monte Zoncolan, la montagne du Frioul.
Contador, leader autoritaire
L'Espagnol Alberto Contador (Saxo Bank), deuxième de l'étape à une trentaine de secondes, a conforté sa position en tête du classement général. Contador a distancé à 1200 mètres de la ligne l'Italien Vincenzo Nibali, qui a pris la troisième place de l'étape. Sous la pluie qui a commencé à tomber à l'arrivée, l'Italien Michele Scarponi s'est classé quatrième devant le Russe Denis Menchov puis le Français John Gadret.
Anton troisième au général
Les coureurs ont franchi la ligne un à un, à l'altitude de 1730 mètres, après cette montée très raide de 10,1 kilomètres (11,9 % de pente). Les rescapés d'une échappée lancée de loin (Brambilla, Tankink, Rabottini) ont été rejoints dans l'ascension finale. Au classement général officieux, Anton est remonté de la 7e à la 3e place, à 1 seconde de Nibali et à 3 min 21 sec de Contador. Le grimpeur de l'équipe basque, qui est âgé de 28 ans, a gagné pour la première fois de sa carrière une étape du Giro.
Tracé modifié
L'an dernier, il avait abandonné la Vuelta sur chute dans la 14e étape, alors qu'il portait le maillot de leader. Le parcours de cette étape, qui partait de Lienz en Autriche, a été modifié à deux reprises. D'abord, à cause de la suppression du Monte Crostis, l'avant-dernière difficulté, décidée par le président du jury au grand mécontentement de l'organisateur. Puis, en raison d'une manifestation qui a raccourci l'approche du Zoncolan. (afp/mb)
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Lille sacré champion de France
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7S7 mise à jour Lille a été sacré champion de France de football samedi à l'issue de son match nul au Parc des Princes contre le Paris Saint-Germain (2-2) lors de la 37e journée de Ligue 1.
Avec 6 points d'avance sur Marseille (2e), le Losc ne peut plus être rattrapé puisqu'il ne reste qu'une seule journée à jouer, le dimanche 29. Déjà vainqueurs de la Coupe de France il y a une semaine, contre le Paris SG (1-0), les joueurs de l'entraîneur Rudi Garcia décrochent ainsi le deuxième doublé de l'histoire du club après celui réalisé en 1946.
Il s'agit du troisième titre de champion de France obtenu par Lille après ceux de 1946 et 1954. Comme lors de la finale de la Coupe de France, c'est le milieu de terrain Ludovic Obraniak qui a inscrit le premier but lillois, dès la 5e minute. C'est ensuite Mickaël Landreau qui s'est illustré en repoussant de nombreux tirs parisiens. Le gardien lillois ne pouvait en revanche rien faire juste avant la mi-temps sur un but de Hoarau, à l'issue d'un coup franc sur lequel deux joueurs parisiens étaient hors-jeu.
Après un début de deuxième période très houleux, marqué notamment par les expulsions de Guillaume Hoarau puis Antoine Kombouaré, c'est Moussa Sow, le meilleur buteur du championnat (22 buts), qui redonnait l'avantage à Lille (59). Mathieu Bodmer a ensuite ramené le PSG à hauteur d'une frappe magnifique (73), mais le point pris au Parc suffit aux Lillois. La réception de Rennes lors de la 38e journée sera donc sans enjeu pour Lille, qui retrouvera la Ligue des champions la saison prochaine après une dernière participation lors de la saison 2006-2007. (afp/mb)
40 buts pour Cristiano Ronaldo, un record
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L'attaquant portugais du Real Madrid Cristiano Ronaldo est entré dans l'histoire du football espagnol en marquant deux buts face à Almeria, ce qui lui permet d'établir un nouveau record de buts inscrits en une saison en championnat, avec 40 réalisations.
Ronaldo a donc fait mieux que le Mexicain Hugo Sanchez (Real Madrid 89-90) et l'Espagnol Telmo Zarra (Athletic Bilbao 1950-51) qui s'étaient tous deux arrêtés à 38 buts. Le Real Madrid s'est imposé 8-1 lors de ce match de la 38e et dernière journée. (belga/mb)
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Schalke 04 remporte sa 5e Coupe d'Allemagne
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Schalke 04, récent demi-finaliste de la Ligue des champions, a remporté la Coupe d'Allemagne en battant le club de 2e division de Duisbourg 5 à 0 (mi-temps: 3-0), samedi à Berlin.
Le club de Gelsenkirchen a signé son premier succès majeur depuis neuf ans et compte désormais à son palmarès cinq Coupes d'Allemagne (1937, 1972, 2001, 2002, 2011). Schalke 04, médiocre 14e du Championnat d'Allemagne, a obtenu grâce à cette victoire sa qualification pour l'Europa League. Duisbourg a perdu sa cinquième finale en autant de tentatives.
Buts
Schalke 04: Draxler (18), Huntelaar (22, 70), Höwedes (42), Jurado (55)
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FOOTBALL
Le Lausanne-Sport est à un point de l'extase
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Grâce à deux balles arrêtées, le LS assume son statut de leader et domine Vaduz. Un match nul mercredi contre Bienne lui assurerait la promotion.
Mathieu Aeschmann - le 21 mai 2011, 23h20
Le Matin Dimanche
C'est debout comme un seul homme que les 10 500 spectateurs de la Pontaise ont profité des dernières minutes d'une saison mémorable. Probablement les ultimes instants d'un trop long purgatoire que ce public soudain retrouvé espère définitivement quitter mercredi soir dans le cadre champêtre de la Gurzelen. Un petit point. Voilà ce qui sépare ce Lausanne-Sport arrivé à maturation d'un retour direct en Super League. La marche ne semble de loin pas insurmontable. Même si, longtemps cette saison, le FC Bienne de Philippe Perret a joué les terreurs à domicile.
«Qu'est-ce que vous voulez que je fête, lâchait Martin Rueda en se précipitant aux vestiaires. On n'a encore rien à fêter.» Une manière comme une autre de contrer l'allégresse ambiante. A moins que le coach lausannois ne cherche à masquer son agacement devant l'incroyable passage à vide de ses joueurs au coeur de la seconde mi-temps. Car, si Lausanne-Sport entrevoit ce matin son avenir en majuscule, il s'agira de ne pas oublier que le leader, hier soir, a soudainement arrêté de jouer.
On venait de passer l'heure de jeu et les Vaudois s'étaient extraits à leur avantage d'une première période crispante grâce à la magnifique détente de l'excellent Guillaume Katz. Une option que Vaduz ne semblait pas en mesure de réellement pouvoir contester. Jusqu'au moment choisi par les Lausannois pour reculer au point de relancer des Liechtensteinois presque surpris des largesses de l'hôte. «C'est vrai qu'on a commis une ou deux erreurs ce qui nous a rendus fébriles pendant un bon quart d'heure, reconnaissait Katz une fois libéré de la foule. Cette petite crispation aurait pu nous coûter cher.»
La preuve en huit minutes, lorsque la révolte des sujets princiers prit les traits d'une frappe de Fischer (72e), d'un ballon dangereusement relâché par Favre (76e) puis d'un contre salvateur de Katz sur un cafouillage qui avait le poids de l'égalisation (80e). Un dernier sauvetage décisif à double titre puisque dans l'enchaînement Matt Moussilou débordait pour décrocher le corner de la délivrance. «Deux balles arrêtées, deux magnifiques coups de patte de Marazzi, résumait Alexandre Pasche avec admiration. Il nous en délivre une vingtaine par saison de ces caviars.» L'hommage était repris un peu plus tard par Guillaume Katz. «Je marque cinq fois cette saison, et cinq fois Marazzi offre la passe décisive. Nous travaillons beaucoup les phases arrêtées à l'entraînement et on voit leur importance lors des matches de haut de classement.»
En une semaine et deux confrontations couperets, Lausanne-Sport a donc fait un immense pas vers ce qui était encore impensable il y a un mois. Mais il en a surtout profité pour démontrer une belle force mentale. Le genre de certitudes avec lesquelles il fait bon s'en aller du côté de la Gurzelen. Pour décrocher le point du sacre.
;)Suis allé au match.........:content::content::content::amoureux ::amoureux:
Mark Webber partira en pole-position du GP d'Espagne
Formule 1 | L’Australien Mark Webber (Red Bull) occupera dimanche la pole position du Grand Prix d’Espagne de Formule 1.
http://www.24heures.ch/files/imagecache/468x312/story/Mark_Webber.JPG © KEYSTONE | Mark Webber.
Liens en relation avec l'article :
GP d’Espagne: la FIA interdit le nouvel aileron arrière des Ferrari (http://www.24heures.ch/gp-espagne-fia-interdit-nouvel-aileron-arriere-ferrari-2011-05-21)
SI | 21.05.2011 | 15:16
Sebastian Vettel a enfin trouvé son maître en qualifications en 2011.
Auteur des quatre premières pole positions cette saison, l’Allemand a été battu par son coéquipier chez Red Bull, l’Australien Mark Webber.
Il s’agit de la septième pole position dans la carrière de Weber, la première depuis le GP de Belgique en août 2010. L’an dernier, l’actuel no 3 mondial avait déjà signé le meilleur temps des qualifications avant de remporter la course sur le circuit de Catalogne à Montmeló.
Comme à Istanbul, les Red Bull partiront donc de la première ligne, mais dans un ordre inversé. Elles s’élanceront devant le Britannique Lewis Hamilton (McLaren, 3e) et l’Espagnol Fernando Alonso, tout heureux d’avoir réussi devant son public le quatrième temps au volant de sa Ferrari.
De son côté, Sébastien Buemi a signé le 11e chrono, ratant la qualification en «Q3» pour un peu plus de deux dixièmes. Cela reste toutefois un bon résultat pour le Vaudois.
Le pilote Toro Rosso qui s’est notamment montré plus rapide que son coéquipier espagnol Jaime Alguersuari, classé en 13e position sur la grille.
Dans la lutte helvético-suisse face à l’écurie Sauber, Buemi a également battu le Mexicain Sergio Perez (12e) et le Japonais Kamui Kobayashi (14e).
La surprise du jour est venue du Vénézuélien Pastor Maldonado (Williams-Cosworth) qui a atteint, pour la première fois de sa jeune carrière, la «Q3» en réussissant le 9e temps.
Vettel remporte le Grand Prix d'Espagne, D'Ambrosio 20e
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L'Allemand Sebastien Vettel (Red Bull) a remporté le Grand Prix d'Espagne de Formule 1, 5e épreuve du championnat du monde, dimanche sur le circuit de Catalogne à Barcelone. C'est déjà la 4e victoire pour le championnat du monde en titre qui conforte sa place de leader au classement des pilotes.
Sebastien Vettel a devancé les McLaren-Mercedes des deux Britanniques Lewis Hamilton, 2e et Jenson Button, 3e.
Auteur de la pole position, Mark Webber (Red Bull) a terminé en 4e position, juste devant l'Espagnol Fernando Alonso (Ferrari) qui avait réussi à prendre la tête au premier virage à l'issue d'un départ spectaculaire.
Jérôme D'Ambrosio (Virgin D'Ambrosio), parti en 23e position sur la ligne de départ, a terminé le Grand Prix, en 20e place, juste derrière son équipier, l'Allemand Timo Glock, 19e. Le pilote bruxellois rejoint l'arrivée pour la 4e fois sur ces 5 grands prix.
Le prochain rendez-vous sera le Grand Prix de Monaco dès le week-end prochain. (belga)
22/05/11 16h01
Coca condamné à 80 euros d'amende pour une mouche
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© reuters
La firme Coca-Cola a été condamnée à une amende de 110 dollars (environ 80 euros) en Inde après qu'un consommateur se soit plaint de la présence d'une mouche dans un soda au citron, a rapporté dimanche l'agence Press Trust of India. Un tribunal des consommateurs a jugé recevable la plainte de Mohan Lal, un dirigeant de société indien, et condamné Coca Cola.
M. Dal avait acheté cinq bouteilles de Limca, soda au citron et au citron vert produit localement par le groupe Coca-Cola et a argué s'être senti humilié par la découverte de l'insecte, les boissons étant destinées à des clients.
"Cela lui a fait une mauvaise réputation et un accord commercial (en préparation) n'a pu aboutir en conséquence", a estimé le tribunal, relevant que "la bouteille de Limca contenait bien une mouche morte et, dans ces circonstances, il y a clairement un cas de pratique commerciale injuste".
Coca-Cola, qui démentait les allégations du plaignant, devra payer 5.000 roupies (environ 80 euros) à M. Dal, et le détaillant ayant vendu les bouteilles 2.000 roupies, selon l'agence Press Trust of India.
:non:Je propose une collecte, on va pas couler coca?
Cyclisme
Tour d’Italie: victoire de Nieve au bout de sept heures d’effort
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L’Espagnol Mikel Nieve (Euskaltel) a remporté la 15e étape du Tour d’Italie.
Après sept heures de course, l’Espagnol Mikel Nieve (Euskaltel) a remporté la 15e étape du Tour d’Italie, dimanche au refuge Gardeccia dans les Dolomites.
le 22 mai 2011, 18h31
LeMatin.ch & les agences
L’Espagnol Mikel Nieve (Euskaltel) a remporté la 15e étape du Tour d’Italie, dimanche au refuge Gardeccia dans les Dolomites, après plus de 7 heures d’effort.
Son compatriote Alberto Contador (Saxo Bank), qui a distancé une nouvelle fois ses rivaux directs, a gardé le maillot rose de leader après cette étape-reine de 229 kilomètres, rendue encore plus éprouvante par le parcours qui franchissait cinq cols et la pluie sur les sommets.
Nieve a signé la deuxième victoire en deux jours pour l’équipe basque Euskaltel, au lendemain du succès d’Igor Anton au Monte Zoncolan.
L’Espagnol, qui fêtera jeudi son 27e anniversaire, s’est imposé pour la première fois dans le Giro. L’an passé, il avait enlevé une étape de montagne de la Vuelta.
Sur la ligne, Nieve a précédé de 1 min 41 sec (écart officieux) l’Italien Stefano Garzelli, qu’il a rejoint au pied de la montée finale pour le distancer sur les premières rampes, à 5,6 kilomètres de l’arrivée.
Les deux coureurs étaient partis de loin dans une échappée-fleuve d’une vingtaine de coureurs lancée dès la première heure de cette journée-marathon.
Derrière eux, Contador a attaqué lui aussi sur les premières rampes menant au refuge Gardeccia.
Sur la ligne, installée à l’altitude de 1948 mètres, le Castillan, troisième de l’étape à 1 min 51 sec, a grignoté une dizaine de secondes à l’Italien Michele Scarponi.
Le Français John Gadret a pris la cinquième place devant le Vénézuélien Jose Rujano en conclusion de cette étape massacrante.
L’Italien Vincenzo Nibali, qui avait attaqué Contador dans la descente du Giau, à une cinquantaine de kilomètres de l’arrivée, pour compter jusqu’à 35 secondes d’avance, a été distancé dans le Passo Fedaia, le grand col du massif de la Marmolada.
Nibali, grand descendeur, est revenu sur le groupe Contador avant d’être distancé de nouveau dans la montée finale. Autre victime du jour, Anton, qui occupait la troisième place du Giro au départ de Conegliano, a lâché plusieurs minutes.
Au classement général provisoire, Contador précède désormais Scarponi de 4 min 20 sec à sept jours de l’arrivée à Milan et à la veille de la seconde journée de repos.
Nibali, troisième, compte 5 min 11 sec de retard et Gadret, quatrième, 6 min 08 sec.
TENNIS
VIDÉO Nadal jongle comme Ronaldo
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Dossiers
Roland-Garros 2011 (http://www.forum-motogp.com/dossiers/sports/roland-garros-20011)
Rafael Nadal semble aussi doué avec une balle de tennis qu’avec un ballon de foot. C’est en tout cas l’impression qu’on peut avoir après avoir visionné cette vidéo, tournée sur un court d'entraînement à Roland-Garros. Jugez-en par vous-même.
le 23 mai 2011, 08h59
LeMatin.ch
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=g1Ogq13HBTQ
:DJOLIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
Gymnastique artistique
Malgré la menace nucléaire, les Mondiaux de gymnastique 2011 sont maintenus à Tokyo
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"La décision de maintenir le site de Tokyo est fondée sur une évaluation de la situation actuelle."
La Fédération internationale de gymnastique a confirmé dimanche le maintien des Championnats du monde à Tokyo en octobre. Elle s'était donné quelques semaines pour reconsidérer ce choix après le séisme de mars.
le 23 mai 2011, 07h05
LeMatin.ch & les agences
La Fédération internationale de gymnastique (FIG) a confirmé dimanche le maintien des Championnats du monde de gymnastique artistique à Tokyo du 7 au 16 octobre 2011.
Le fort séisme et le tsunami ayant ravagé le nord-est du Japon en mars et surtout la grave crise nucléaire qui en a découlé avait incité la FIG à se donner quelques semaines pour reconsidérer le choix de Tokyo pour ces Mondiaux, qui seront qualificatifs pour les jeux Olympiques de Londres en 2012.
Au terme de son congrès à San Jose en Californie, la FIG a finalement réaffirmé son soutien aux organisateurs japonais.
"La décision de maintenir le site de Tokyo est fondée sur une évaluation de la situation actuelle menée par des professionnels compétents sur le terrain et les conclusions tirées", souligne la FIG.
Le conseil de la FIG a par ailleurs décidé ce week-end d’attribuer les Mondiaux-2013 de gymnastique artistique à Antwerpt en Belgique et l’édition 2015 à la ville de Glasgow en Ecosse.
La capitale française Paris et la ville américaine d’Orlando en Floride étaient également candidates à l’organisation de ces Mondiaux-2015, qui seront qualificatifs pour les jeux Olympiques de Rio de Janeiro en 2016.
(http://www.cyclismactu.net/news-deces_xavier_tondo_est_decede_dans_un_accident-15571.html)Xavier Tondo est décédé dans un accident
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Terrible nouvelle pour la planète cyclisme. Xavier Tondo est décédé aujourd'hui même. Le coureur de la Movistar, âgé de 32 ans aurait perdu la vie dans un accident "domestique" selon Marca... Il était apparement sur le point de partir de chez lui pour rejoindre Benat Intxausti pour s'entraîner avec lui. La porte de son garage lui serait tombé dessus alors qu'il allait partir...
Le vainqueur du Tour de Castille et Leon était en stage avec ses coéquipiers dans la Sierra Nevada. Une nouvelle tragédie s'abat sur la planète cyclisme. Son manager Eusebio Unzue a malheureusement confirmé la nouvelle.
L'Espagnol était passé pro en 2003 chez Paternina-Costa de Almeria. Il a notamment couru chez Cervelo l'an passé où il avait remporté une étape du Paris-Nice, un étape du Tour de Catalogne, et avait terminé second de cette même épreuve au général.
Au mois de Février, une affaire de dopage avait éclaté en Catalogne. Un réseau avait été démantelé et ne semblait concerner que des coureurs amateurs. Et c'est Xavier Tondo lui-même qui aurait contacté la police - par e-mail - pour dénoncer ce réseau. Le porte-parole de la Movistar avait alors dit :
"Il a tout simplement fait preuve de civisme. Je voulais dire que par contre les médias devraient faire attention lorsqu'ils citent son nom de famille car il souhaitait que cela reste privé. Vous imaginez si vous dénoncez la mafia, vous aimeriez bien qu'on garde votre nom secret non ? C'est une preuve supplémentaire qui prouve que le cyclisme change, que ce sport est en pleine mutation. Xavier [Tondo] a fait une bonne chose pour le vélo."
:fou::fou:C'est con comme mort quand même...
Un petit tour et puis s'en va pour O. Rochus
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Olivier Rochus a été éliminé au premier tour des Internationaux de France à Roland Garros, lundi. Le Namurois, 77e mondial, a été battu en quatre sets par l'Allemand Tobias Kamke, 76e au classement ATP: 6-7 (5/7), 6-3, 6-3 et 6-2 en 2 heures 51 minutes de jeu.
Tout avait pourtant bien commencé pour Olivier Rochus, car même s'il avait du sauver une balle de set, il remportait la première manche au jeu décisif (7 points à 5) en 57 minutes. Le numéro 2 belge poursuivait sur sa lancée pour mener 1-3 et s'offrir des balles de double break,
mais au lieu de 1-4, le marquoir allait finalement afficher 6-3 pour Kamke. La partie avait changé de physionomie.
L'Allemand prenait définitivement l'ascendant dans la partie pour remporter le 3e set, 6-3 et filer vers le gain du match au bout de près de 3 heures de jeu (6-2). Au deuxième tour, Tobias Kamke jouera contre le Serbe Viktor Troicki (N.15), 15e mondial.
Plus tôt dans la journée, Steve Darcis (ATP-135) avait réussi l'exploit de sortir le Français Michael Llodra (N.22), 24e mondial, 6-7 (5/7), 6-3, 6-3 et 6-3. Mardi, ce sera au tour de Xavier Malisse (ATP-40) d'entrer en piste face au Russe Dmitry Tursunov (ATP-74).
Tennis
Roland-Garros: Djokovic se balade
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La balade de Novak Djokovic a duré seulement 1h32.
Novak Djokovic pour son entrée en lice à Roland-Garros, a écrasé 6-2 6-1 6-3 le Néerlandais Thiemo de Bakker. Demi-finaliste l’an passé, Tomas Berdych (no 6) a en revanche été sorti dès le 1er tour.
le 24 mai 2011, 06h29
LeMatin.ch & les agences
Novak Djokovic (no 2) a déroulé pour son entrée en lice à Roland-Garros, écrasant 6-2 6-1 6-3 le Néerlandais Thiemo de Bakker (ATP 71). Demi-finaliste l’an passé, Tomas Berdych (no 6) a en revanche été sorti dès le 1er tour, battu 9-7 au cinquième set par le qualifié français Stéphane Robert (ATP 140) après avoir manqué une balle de match.
La balade de Novak Djokovic a duré seulement 1h32 sur le court Philippe-Chatrier. Invaincu désormais en 38 matches en 2011 (40 succès d’affilée au total en tenant compte de la finale de la Coupe Davis 2010), Djokovic s’est ménagé 16 balles de break - 8 converties - et a dû en effacer une seule.
Toujours en contrôle
«J’étais très prudent, parce que (Thiemo) De Bakker a de la qualité, un bon service, joue bien sur terre battue. J’ai été très agressif, j’ai saisi chaque opportunité pour avancer dans le court. J’ai toujours été en contrôle», a commenté Nole, dont le 2e tour face à Victor Hanescu (ATP 60) devrait également être une formalité.
Les choses sérieuses devraient démarrer en 16e de finale pour Novak Djokovic. Appelé à défier le no 2 mondial à ce stade de la compétition, Juan Martin Del Potro (no 25) a livré une prestation solide pour son retour aux affaires. Le vainqueur de l’US Open 2009, qui avait renoncé à défier Rafael Nadal en 8e de finale à Madrid en raison d’une blessure à la hanche, s’est imposé 6-7 6-3 7-5 6-4 lundi face au géant (2m08) Ivo Karlovic (ATP 148). Il affrontera le Slovène Blaz Kavcic (ATP 82) au 2e tour.
Sacré Robert!
Stéphane Robert a créé une énorme sensation, la première de la quinzaine, sur le court no 2 de la Porte d’Auteuil. Le joueur de Montargis a remporté, alors qu’il est déjà âgé de 31 ans, son deuxième match seulement en Grand Chelem. Tomas Berdych a pourtant mené deux manches à rien, puis a fait la course en tête dans le set décisif où il s’offrait une balle de match à 5-4 à la relance. Le Tchèque manquait cependant le coche, et craquait à 7-7 sur son engagement.
«Là, je ne comprends plus ce qui se passe, le public est survolté (...) c’est incroyable», déclarait sur le court Robert, qui s’est imposé 3-6 3-6 6-2 6-2 9-7 en 3h23’. «J’ai tout fait, j’ai joué mon meilleur tennis, j’ai vendu très cher ma peau et au final, j’ai gagné», poursuivait le Français, dont le revers a fait des merveilles lundi.
TENNIS
Roland-Garros: Federer passe facilement le 1er tour en trois sets
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Roger Federer n'a pas dû puiser dans ses réserves pour s'imposer.
Pour son entrée en lice aux Internationaux de France, Roger Federer s'est facilement imposé face à l'Espagnol Feliciano Lopez. Le Bâlois, qui a joué un bon tennis et n'a jamais été inquiété, a gagné 6-3, 6-4, 7-6.
le 23 mai 2011, 14h23
LeMatin.ch & les agences
Roger Federer (no 3) a franchi plus facilement que prévu le 1er tour de Roland-Garros. Opposé à Feliciano Lopez (ATP 41), le Bâlois s’est imposé 6-3 6-4 7-6 (7/3) en 1h59.
Les observateurs prédisaient pourtant un match piège à Federer, lui qui était passé à un point de la défaite contre l’Espagnol début mai à Madrid (7-6 6-7 7-6). Mais tout était plus simple sur le court Philippe Chatrier.
Même poussé au tie-break dans le troisième set, le no 3 mondial ne tremblait pas une seconde. A 5-3, Lopez commettait une double faute et Federer bouclait la partie dans la foulée en claquant un 12e ace. Le service a d’ailleurs été une des satisfactions du jour pour le Bâlois, qui n’a pas concédé la moindre balle de break au gaucher madrilène.
Sauf improbable scénario, le vainqueur de l’édition 2009 ne courra aucun risque au 2e tour. Il sera opposé à l’invité français Maxime Teixeira (ATP 181), qui dispute à 22 ans son premier tournoi sur le circuit ATP. Classé au 711e rang mondial il y a pile une année, le joueur de La Rochelle a bondi au classement grâce à ses performances sur le front des Challengers, avec notamment un titre à Saint Brieuc et une finale à Marrakech en mars. «Federer, ça va me faire bizarre de le voir ailleurs qu’à la télévision», avait-il lâché dimanche, après sa victoire en cinq sets au 1er tour contre son compatriote Vincent Millot.
Pendant que Federer connaissait une entame aisée, Roland-Garros 2011 vivait sa première surprise avec l’élimination sur le court no 2 de Tomas Berdych (no 6), demi-finaliste l’an dernier. Le Tchèque a été battu par le qualifié français Stéphane Robert (ATP 140), vainqueur 9-7 au 5e set.
Dans le match qui a précédécelui de Federer, le Serbe Novak Djokovic s'est facilement qalifié pour le 2e tour en battant le Hollandais Thiemo de Bakker 6-2, 6-1, 6-3.
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Dans la force de l'âge
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En battant Jean Pascal, Bernard Hopkins (à g.) est devenu champion du monde à plus de 46 ans. Cela ne serait pas possible pour un Suisse.
Bernard Hopkins est devenu à 46 ans et 126 jours le plus vieux champion du monde de la discipline. Les licenciés suisses n'auront pas leur revanche: la retraite leur est imposée à 35 ans.
Julien Caloz - le 23 mai 2011, 21h25
Le Matin
«J'avais promis à ma maman que je ne monterai plus sur un ring», s'est excusé l'Américain Bernard Hopkins samedi soir, après avoir relooké le Canadien Jean Pascal (28 ans) et illustré une nouvelle page du Grand Livre de la boxe: à 46 ans et 126 jours, l'«exécuteur» est devenu le plus vieux boxeur à remporter une ceinture mondiale.
La prouesse a été consommée au terme d'un rendez-vous heurté (victoire aux points sur décision unanime des juges) et devant une foule dense (17 560 spectateurs au Centre Bell). Elle distingue la vitalité d'un quadragénaire que le temps n'affecte pas dans son travail quotidien et dont les perspectives d'avenir sont conséquemment intactes. «Je vais boxer aussi longtemps que je suis affamé et que j'ai encore le feu sacré pour m'entraîner. Vous n'avez pas encore vu le meilleur Hopkins, car je garde le meilleur pour la fin», s'est engagé l'athlète de Philadelphie, après avoir commencé la soirée de samedi en faisant des pompes sur le ring.
Quel souvenir gardera Bernard Hopkins de son exploit? Plusieurs études ont alerté l'opinion publique sur l'exposition des boxeurs aux maladies d'Alzheimer et de Parkinson. Concrètement, les coups portés à la tête peuvent prétériter l'environnement neuronal et produire des lésions dégénératives, le plus souvent regroupées sous l'appellation «démence pugilistique».
Afin de limiter les effets secondaires de la pratique en Suisse, la Fédération accompagne ses membres professionnels vers une retraite anticipée. «Les licenciés doivent stopper leur carrière à 35 ans», rapporte le président de la Commission de boxe professionnelle suisse, Peter Stucki, lequel se garde bien de juger l'état de fraîcheur de Bernard Hopkins. «Ses capacités sont peut-être intactes, mais ce n'est pas le problème. On constate qu'il y a des milliers de boxeurs qui développent l'alzheimer ou le parkison à 60 ans, voire plus jeunes. Nous devons réagir et adapter notre règlement en conséquence, afin de limiter l'exposition des athlètes aux troubles une fois leur carrière achevée.»
L'an passé, un boxeur helvétique de 38 ans a bien tenté d'entretenir son jeu de jambes sur les rings du pays, avant qu'un tribunal ne le renvoie définitivement au vestiaire. «Les juges se sont félicités de notre règlement», rappelle Peter Stucki.
Des exceptions?
Les règlements varient selon la nationalité des organisateurs. En Amérique du Nord, la boxe ne se limite pas à la jeunesse triomphante. «Pourquoi interdire à un athlète de monter sur le ring s'il est bien portant? s'interroge Mauro Martelli, cinq fois champion d'Europe et professionnel de 1984 à 1991. Interdire la pratique dès 35 ans est très bien, mais il faudrait des exceptions. Le problème, c'est que les dirigeants de la boxe helvétique sont des trouillards. Ils ne veulent pas prendre la moindre initiative, alors qu'il y a des gars qui sont toujours en état de boxer à 40 ou à 50 ans. Regardez Evander Holyfield: il a 48 ans, mais c'est un beau mec. Et puis, si un boxeur veut mourir de sa passion, pourquoi l'en empêcher?»
Averti du rapprochement établi par les spécialistes entre la discipline et l'exposition aux maladies d'Alzheimer et de Parkinson, Martelli esquive. «Ces affections ne résultent pas de l'enchaînement des coups mais sont relatives à des facteurs génétiques.»
Muhammad Ali est descendu du ring à 39 ans. Une année plus tard, les médecins lui ont annoncé qu'il était atteint de la maladie de Parkinson.
AUTOMOBILISME
Simona De Silvestro: «Le public m’a sauvée»
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Image © Keystone
Simona De Silvestro avait détruit sa Dallara-Honda dans un accident à l’entraînement. Hospitalisée pour des brûlures aux mains, elle a tenu sa place en qualifications hier avec un véhicule de remplacement.
Les 500 Miles du centenaire tiennent leur héroïne: Simona De Silvestro, après un terrible accident. La Vaudoise parle de sa hantise du feu, mais aussi de ses espoirs.
Jean-Claude Schertenleib - le 23 mai 2011, 21h45
Le Matin
500 miles d’Indianapolis Etats-Unis
Simona, êtes-vous consciente d’être devenue une héroïne, à cause de votre accident?
La réaction du public m’a sauvée. Quand je me suis qualifiée, samedi, tout le monde criait, c’était très fort, émouvant.
Que se passe-t-il dans votre tête au moment où la suspension arrière de votre voiture se brise, jeudi dernier?
Les courses sur les circuits ovales sont très particulières, parce que le pilote n’est en fait que le passager de sa monoplace. Au moindre problème, il ne peut pas réagir. Ce fut le cas.
Le choc?
Le premier impact, c’est encore supportable. Mais…
Mais?
Après, tout va très vite, les premières flammes, je sais à ce moment-là que tout mon corps est arrosé de carburant, le feu se développe. C’est très désagréable. Là, je me suis dit: «Non, pas le feu une nouvelle fois ( ndlr: la Vaudoise avait déjà été prisonnière de sa voiture en flammes, l’an dernier) .»
Continuer, est-ce bien raisonnable?
Jeudi après l’accident, et vendredi, je me suis sérieusement posé la question. Tout cela en vaut-il vraiment la peine? Mais rapidement, j’ai voulu essayer.
Et quand vous retrouvez votre place dans votre bolide?
Il y a d’abord la fierté d’avoir pu reprendre le dessus. Bien sûr, je ne me sens pas encore confortable à 100%. Quand j’arrive dans ce fameux virage No 3, des images reviennent. Mais je dois vivre avec.
La peur?
Je ne dirais pas la peur. Mais la hantise du feu, oui. J’ai l’impression d’être un peu plus nerveuse quand je suis hors de ma voiture. Mais au volant, ça va.
Vous travaillez, comme Thomas Lüthi l’année de son titre mondial, avec Marlies Bernhard, une préparatrice mentale. Quel est son rôle?
Essentiel. On s’est parlé directement après l’accident. C’est très important d’avoir quelqu’un à qui se confier, d’avoir d’autres perspectives.
Vos proches, votre équipe?
Ils m’ont laissé le choix. Personne n’aurait trouvé quelque chose à dire si j’avais renoncé. J’ai relevé le défi, même si je savais qu’il était de taille.
Parce que vous n’avez eu finalement qu’une heure d’essais avant la loterie des qualifications?
Oui, une heure pour m’habituer à une nouvelle voiture, m’habituer aux réglages très particuliers qui sont nécessaires en qualifications, où l’on roule avec un aileron arrière réglé négativement, pour que la retenue aérodynamique soit la moins importante. C’est la condition absolue pour atteindre les vitesses les plus élevées.
Et là, aux qualifications, le ciel s’est souvenu de vous, c’est ça?
Samedi, on attribuait les 24 premières places sur la grille de départ. A ma première tentative, je n’y étais pas. J’ai passé le cap de justesse à ma seconde tentative, mais je me suis retrouvée ensuite en ballottage.
Il a fallu, donc, reprendre la piste. Pour aller encore plus vite?
D’abord, je me suis dit: «Oh, non, pas encore une fois.» Puis, quand j’étais prête dans mon cockpit, j’ai regardé l’ingénieur qui s’occupe de ma voiture et je lui ai lancé: «On va le faire.» Cela a suffi, puisque la pluie est venue juste après: j’étais 24e.
Mais il restait encore une étape?
Oui, dimanche, ceux qui n’étaient pas qualifiés la veille, avaient une seconde chance. Il restait neuf places libres pour la course, mais si dix pilotes faisaient mieux que mon temps de samedi, je devais y retourner. C’est la règle. Mais là aussi, le ciel était avec moi, puisqu’il a plu à deux reprises. Du coup, j’étais un peu plus tranquille.
Cela fait quoi d’être une miraculée?
Cela donne beaucoup de travail, parce que tous les médias veulent quelque chose de moi. Mais comme je l’ai dit auparavant, ce soutien, le fait que le public soit totalement derrière moi, cela m’aide chaque jour.
La suite du programme?
Il y a, durant toute la semaine, diverses activités au circuit. Vendredi, nous aurons encore une heure d’essais libres et dimanche, ce sera la course. Je me réjouis.
Contador remporte le contre-la-montre et conforte son maillot rose
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Alberto Contador
L’Espagnol Alberto Contador (Saxo Bank) a remporté mardi la 16e étape du Tour d’Italie cycliste, un contre-la-montre en côte de 12,7 kilomètres couru de Belluno à Nevegal, et a conforté son maillot rose de leader.
le 24 mai 2011, 17h29
LeMatin.ch & les agences
Contador a repoussé à 34 secondes l’Italien Vincenzo Nibali sur les pentes de Nevegal, une station d’altitude perchée au-dessus de Belluno.
L’Italien Michele Scarponi a pris la troisième place de l’étape, à 38 secondes de Contador, devant le grimpeur vénézuélien Jose Rujano, quatrième.
Le Français John Gadret, qui a cédé 2 min 27 sec à Contador, a préservé sa quatrième place du classement général.
Contador, âgé de 28 ans, a enlevé son deuxième succès d’étape depuis le départ du Giro après sa victoire dans la 9e étape à l’Etna.
Pointé à 13 secondes de Nibali au chronométrage intermédiaire (Km 5,3), situé au pied de la montée finale (7,3 km à 8,2 % de pente moyenne), Contador a pris le dessus sur ses rivaux dans l’ascension.
Au classement général, le Madrilène précède désormais Scarponi de 4 min 58 sec et Nibali de 5 min 45 sec, à cinq jours de l’arrivée à Milan.
Mercredi, la 17e étape relie Feltre à Tirano, tout près de la frontière suisse (nord), par un parcours de 230 kilomètres qui franchit le Passo del Tonale à 63 kilomètres de l’arrivée.
TENNIS
Roland-Garros: Isner fait suer Nadal qui s'en sort en 5 sets
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Rafael Nadal a dû sortir le grand jeu pour s'en sortir.
Tenant du titre, Rafael Nadal a plié mais n'a pas cédé face aux services canons du géant Américain John Isner. L'Espagnol s'est finalement imposé en 5 sets (6-4 6-7 6-7 6-2 6-4) après un match âprement disputé.
le 24 mai 2011, 16h53
LeMatin.ch & les agences
L’Espagnol Rafael Nadal, quintuple vainqueur de Roland-Garros, a frisé la correctionnelle en abandonnant deux sets à l’Américain John Isner mardi au 1er tour du tournoi parisien, avant de se ressaisir pour s’imposer 6-4, 6-7 (2/7), 6-7 (2/7), 6-2, 6-4 en 4 h 01 min.
Le N.1 mondial, qui ambitionne d’égaler le record du Suédois Bjorn Borg, avec six victoires à Roland-Garros, n’avait encore jamais concédé le moindre set au 1er tour à Paris. L’an passé, il n’avait pas perdu la moindre manche de toute la quinzaine, avant de remporter son cinquième titre. Tout juste avait-il été poussé à disputer trois tie-breaks.
L’Espagnol n’a subi qu’une seule défaite dans sa carrière à Roland-Garros (pour 38 victoires): en 2009 face au Suédois Robin Söderling en 8e de finale. Il n’avait, avant de rencontrer Isner, perdu que dix sets à Roland-Garros. Le dernier joueur à lui avoir pris un set au 1er tour d’un tournoi du Grand Chelem était l’Australien Alun Jones, à l’US Open 2007. Nadal n’avait concédé jusque-là que quatre sets au 1er tour d’un Grand Chelem.
John Isner, une tour de 2,06 m dotée d’un immense service mais pas maladroit dans le jeu, est passé tout près de marquer une nouvelle fois l’histoire, comme il l’avait déjà fait à Wimbledon en 2010.
Il avait alors remporté face au Français Nicolas Mahut le match "sans fin", conclu 70-68 au cinquième set, après 11 h 05 min de bagarre et 183 jeux disputés sur trois jours. Nadal savait devoir se méfier de l’Américain, 39e mondial, contre qui il avait déjà éprouvé des difficultés l’an passé à Madrid, sur terre battue, et à Indian Wells, sur dur.
Mais il a eu toutes les peines du monde à imposer son jeu, jouant souvent trop court et commettant des erreurs étonnantes en coup droit. Il a aussi été étonnamment fébrile dans les moments décisifs, manquant 10 balles de break et passant à côté des deux tie-breaks.
C’est son admirable "grinta", son refus viscéral de la défaite qui a une nouvelle fois sauvé l’Espagnol, le poussant à la rébellion après la perte du troisième set. La balle a alors mieux giclé sur son coup droit, il a réussi quelques passings importants et s’est montré plus agressif.
Ce match ne va pas manquer d’appeler de multiples commentaires sur son état de forme. Nadal est loin d’être aussi souverain qu’en 2010 lorsqu’il avait réussi le Grand Chelem sur terre battue, avec ses victoires à Monte-Carlo, Madrid, Rome, puis Roland-Garros, ce que personne n’avait jamais fait avant lui.
Il semblait cette année parti pour réussir le même exploit quand il a remporté son septième titre à Monte-Carlo. Mais le Serbe Novak Djokovic s’est ensuite interposé, le dominant successivement en finale à Madrid et Rome, sur terre battue, après l’avoir déjà battu à Indian Wells et Miami.
Usain Bolt va faire son grand retour ce jeudi à Rome
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Après plus de huit mois d'absence des compétitions, le Jamaïquain Usain Bolt, triple champion olympique et mondial de sprint, a retrouvé la scène, lors d'une conférence de presse mardi à Rome, à deux jours de sa rentrée sur 100 mètres.
"Je n'ai pas d'attente particulière. Mais je me sens en forme, je me suis beaucoup entraîné et bien préparé", a indiqué Bolt.
D'un calme olympien face à la cohue des photographes, Bolt a dévoilé un nouveau "look": cheveux plus courts, allégé de deux kilos et demi et les biceps imposants.
"Je ne travaille pas pour un autre record du monde. Je me concentre sur les grands rendez-vous et le prochain ce sont les Mondiaux de Daegu", a souligné le recordman du monde des 100, 200 et relais 4x100 m.
Concernant ses problèmes dorsaux, qui l'avaient conduit l'an dernier à abréger sa saison, au soir de sa défaite face à l'Américain Tyson Gay sur 100 mètres le 6 août à Stockholm, Bolt a précisé que "tout était sous contrôle" et qu'il n'avait pas connu d'alerte cet hiver.
Contre Powell et Lemaitre
Pour sa première présence dans la capitale italienne, Bolt affrontera jeudi soir, dans le cadre de la troisième étape de la Diamond League, son compatriote Asafa Powell et le Français Christophe Lemaitre.
Beau seigneur, Bolt a même donné un conseil au Français: "Il a un gros potentiel et il doit surtout rester concentré sur lui-même, ne pas vouloir copier un tel ou un tel. C'est le meilleur moyen de commettre des erreurs".
Un coéquipier de Weylandt frôle la mort
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Stefan Denifl, le coéquipier de Wouter Weylandt, a échappé de peu à la mort lors de la cinquième étape du Tour de Californie.
Stefan Denifl a frôlé la mort. Le coureur autrichien, lors d'une attaque avec Oscar Freire lors de la cinquième étape du Tour de Californie, est tombé au sol et une voiture a failli l'écraser. Stefan Denifl est un coéquipier de Wouter Weylandt, décédé le 9 mai dernier lors du Giro.
"Un ange gardien veille sur moi"
"J'ai eu une crevaison alors que j'étais aux côtés du triple champion du monde. Soudain, j'ai touché une voiture et j'ai heurté le sol. Tout s'est déroulé en une fraction de secondes. Mon vélo est bon pour la ferraille. Mais heureusement, j'ai eu de la chance. Un ange gardien veille sur moi", a déclaré Stefan Denifl, qui a tenu à remercier tous ceux qui l'ont soutenu. (chds/hollywood)
Gilbert veut briller durant la première semaine du Tour
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© belga
Philippe Gilbert (Omega Pharma-Lotto) a présenté ses ambitions pour l'été à venir, mardi à Gand, en prélude au Tour de Belgique.
Durant le Tour de Belgique et le Ster Elektrotoer (du 15 au 19 juin), 'Phil' veut mettre sa condition physique en place en vue de la première semaine du Tour de France.
"Après mon magnifique printemps, les choses se sont un peu calmées," a déclaré Philippe Gilbert à l'hôtel des coureurs mardi. "Le vélo n'est, toutefois, resté qu'une semaine sur le côté. Puis j'ai recommencé à travailler ma condition. Mon prochain objectif, c'est la première semaine du Tour. Je veux y remporter une victoire d'étape."
"Mais avant tout je veux me montrer au Tour de mon propre pays, notamment lors de l'étape reine du samedi. Avec le Mur de Huy et Stockeu, je vais retrouver des ascensions que je connais bien. Elles n'ont aucun secret pour moi mais elles vont se présenter autrement qu'à la Flèche Wallonne et à Liège-Bastogne-Liège. Je ne participe pas uniquement à ce Tour de Belgique pour faire plaisir à mes supporters. Cette course est très importante pour notre équipe mais j'y vais avant tout pour construire ma condition pour le mois de juillet. Ensuite, il y aura le Ster Elektrotoer, mais pas le Tour de Suisse. Trop difficile et trop lourd avant le Tour."
"Tyler Hamilton est un menteur"
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Le Russe Viatcheslav Ekimov a rejeté les accusations de dopage lancées par Tyler Hamilton à l'encontre de Lance Armstrong, dont le Russe a été l'équipier au sein des formations US Postal et Discovery Channel.
"Il n'y a rien dans son histoire. Selon moi, c'est l'argent qui est sa principale motivation. Je ne comprends pas pourquoi il vient maintenant avec ses accusations. Pour moi, c'est un menteur. Je pense que certaines personnes en veulent à Lance", a déclaré Ekimov.
Ekimov a disputé six Tours de France aux côtés de Lance Armstrong, d'abord sous le maillot d'US Postal, ensuite de Discovery Channel.
Le Russe a mis un terme à sa carrière en 2007 et est devenu directeur sportif de Discovery Channel. Il a ensuite accompagné Johan Bruyneel chez Astana et RadioShack.
Amende de 50.000 dollars pour Joakim Noah
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© reuters
Le pivot français des Chicago Bulls Joakim Noah, devra payer une amende de 50.000 dollars pour avoir insulté un spectateur, dimanche lors du match N.3 de la finale de Conférence Est de NBA contre Miami, un écart de langage pour lequel il s'est excusé lundi.
"Je m'excuse", a déclaré Noah. "Le supporteur m'a dit quelque chose que je pensais irrespectueux et dans le feu de l'action j'ai dit quelque chose que je n'aurais pas dû dire. J'étais frustré et je ne voulais pas manquer de respect à quiconque".
Le joueur a ensuite rencontré lundi les dirigeants de la NBA qui ont décidé de lui infliger une amende de 50.000 dollars (environ 35.000 euros), a annoncé la NBA.
Des images de télévision montrent le Français faire une remarque, vraisemblablement homophobe, en s'asseyant sur le banc, cinq minutes après le début du match face au Heat perdu 96-85.
"Je ne voulais heurter les sentiments de personne, a ajouté Noah. "Tous ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas comme ça. Je suis quelqu'un ouvert d'esprit. J'ai dit une mauvaise chose et je vais en assumer les conséquences, comme un homme." (belga)
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24/05/11 08h44
Tennis
Rencontre improbable entre deux mondes
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Maxime Teixeira n'a vu Federer «qu'à la télé». Il l'affronte ce matin dans le grand barnum de Roland-Garros, où de nombreux smicards tentent d'exister.
Christian Despont - le 24 mai 2011, 23h56
Le Matin
L'adversaire de Roger Federer, ce matin à 11 heures, est un smicard au CV succinct, essentiellement connu de sa propre mère. Maxime Teixeira, 22 ans, émerge tout juste des tréfonds du classement ATP, où il gogeait à la millième place. Il doit son invitation à une cour assidue, quelques points braconnés dans la misère et l'ennui, féconde solitude, à Saint-Brieuc, à Quimper ou à Rimini.
Défier Federer, à ses yeux ébaubis, exige une certaine force d'abstraction. «Federer, je ne l'ai vu qu'à la télé.» Ce sera comme une partie de cache-cache avec Buggs Bunny. «Quand j'ai compris que je le verrai en vrai, j'ai eu une crampe, la première de ma vie. Un cauchemar! J'étais un zombie, je ne savais pas du tout que faire.»
Maxime Teixeira est enregistré au club de Meudon, en périphérie de l'excellence, où il fait commerce de ses aptitudes pour quelque gloriole bon marché. En une journée à Roland-Garros, il a doublé ses gains en trois ans (25 000 euros). Pour autant, il loge dans un appartement du XVIe arrondissement, et part au travail tous les matins en voiture - la sienne. Roger Federer: «Jamais entendu parler. Mais je le prendrai au sérieux.»
Le tennis ressemble à la vie: deux classes sociales s'y côtoient sans se voir, l'une prolétaire, l'autre prospère, et n'ont précisément pas le même air: tenue impersonnelle pour Teixeira, nouvelle ligne de vêtement, unique et griffée, pour Federer.
Seuil de rentabilité
Ici, le dénuement des masses laborieuses n'est pas plus oisif qu'ailleurs: «Il faut chercher des bons plans, manger à la cantine, loger à plusieurs pour économiser les indemnités de logement, disputer le double pour prolonger le séjour, profiter des gratuités», raconte Julien Boutter, ancien «viennent-ensuite» devenu directeur de tournoi.
Le seuil de rentabilité est évalué aux environs de la centième place mondiale, où le joueur paie les frais (60 000 francs annuels environ) et dégage un salaire convenable. La classe moyenne commence à la 80e place mondiale, tandis que l'accès au top 20 garantit des revenus à sept chiffres.
Nous serions étonnés du nombre de participants qui, à Roland-Garros, prennent encore le métro, avec le trafic pendulaire, pour se rendre au stade. Triple vainqueur, Gustavo Kuerten logeait dans un gourbi du boulevard des Maréchaux, parce que son coach connaissait le patron et obtenait des prix. L'année de son premier sacre, le Brésilien prenait «le bus tous les matins avec les ouvriers parisiens».
Il est arrivé au Bâlois Marco Chiudinelli, rompu aux luttes de sous-préfectures, d'enjamber les continents chaque semaine, par le train, le bateau, le bus. Son salaire net, calculé sur huit ans, est estimé à 3200 francs par mois.
Avec Maxime Teixeira, c'est toute une méritocratie qui, à Roland-Garros, défend le droit élémentaire à l'excellence. Hier, ce fut Eric Prodon, 29 ans, quatrième présence en Grand Chelem. «J'ai franchi les qualifications avec peine, car je souffrais des abdominaux. La nuit dernière, je suis encore tombé malade, une gastro-entérite. C'est frustrant d'atteindre son rêve et de ne pas le vivre pleinement», soupire le Français, battu 6-4 6-1 6-3 par Andy Murray, et engagé la semaine prochaine dans un challenger.
Un bon deuxième tour
Avant-hier, ce fut Stéphane Robert, 30 ans, vainqueur de Tomas Berdych à la stupéfaction générale. Le puriste français a lu tout Dostoïevski et ne conçoit le tennis que comme une épopée romanesque, dévolue au panache et à l'extravagance.
Dimanche, il y a eu Dustin Brown, escogriffe surmonté de rastas, encore éliminé d'entrée en raison de son tempérament. Le surdoué cabochard a entamé sa carrière dans un camping-car, avec des raquettes achetées dans le commerce et les économies de son coach.
Avec le chèque d'un deuxième tour en Grand Chelem, Maxime Teixeira sait que, au moins, il vivra une bonne année sur le circuit. En attendant, il découvrira une autre réalité, toute irréelle qu'elle puisse paraître. Ce sera une rencontre entre deux mondes, si proches et si éloignés. Car affronter Federer, après tout, ce n'est jamais que passer de l'autre côté de la PlayStation.
Rafael Nadal n'aime pas les balles
Du haut de son double mètre, John Isner ne manque pas d'air. Mais le drame de ces échassiers est que, souvent, quelques faux pas finissent par les ramener sur terre. Hier, Rafael Nadal l'y attendait impatiemment, un rien nerveux, pour une dernière estocade (6-4 6-7 6-7 6-2 6-4).
«J'aurais dû remporter le deuxième set. A défaut, mes ennuis ont commencé. J'ai eu du mal à trouver des solutions, à prendre son service,et je n'étais pas libéré. Mais je savais que,au cinquième set, il n'y aurait pas de tie-break. Tout serait différent. Peut-être suis-je passé près de la défaite mais, sur le court, je n'ai pas eu cette impression.»
La relative docilité de ses coups a relancé le débat autour des balles, dont une théorie du complot prétend que leur vocation, précisément, consisterait à désamorcer le lift de Nadal: «Non, je n'ai aucun problème avec ces balles, soupire l'intéressé. Concrètement, elles sont un avantage pour moi. Mais je ne les aime pas, voilà tout.»
Explications: «Après quelques échanges, elles restent collées dans la raquette. Elles produisent peu d'effet, deviennent molles. C'est probablement difficile à comprendre de l'extérieur mais, au niveau des sensations, le changement est brutal, voire dangereux - pour les épaules, pour le poignet, etc. Les balles sont de bonne qualité, aucun doute. Mais elles ne ressemblent à aucune autre.» L'homme n'aime pas le changement. Les surhommes encore moins.
Challenge League
Lausanne est prêt pour la Super League
24.05.2011 17:03 - mise à jour: 19:11 http://www.tsr.ch/2011/05/24/16/59/3163518.image?w=480&h=270 Katz et Carlos vont se serrer les coudes pour ramener au moins un point de Bienne. [Laurent Gilliéron - Keystone]
Lausanne est à un point de la Super League. Les Vaudois, n'auront pas le droit de perdre mercredi à Bienne (19h30 sur tsr2) , sont toutefois prêts à fêter une ascension qui semblait pourtant bien improbable à la mi-avril. Servette guettera pour sa part un faux-pas du LS.
Un seul point mercredi à Bienne en clôture de la saison de Challenge League et Lausanne-Sport retrouvera une élite suisse quittée en 2002. Le tout au terme d'un scénario incroyable qui a presque placé les dirigeants vaudois devant le fait accompli.
Quatorze points de retard sur Lugano mi-avril qui se sont transformés en balle de match fin mai: personne n'avait osé imaginer un tel retournement de situation. Sauf "mon entraîneur Martin Rueda, à qui revient tout le mérite", interrompt Jean-François Collet, le président du LS. "Il y a toujours cru. Il m'avait dit que Lugano et Vaduz ne proposaient plus de jeu. Il y a peut-être aussi eu des raisons extra-sportives à cela."
http://www.tsr.ch/2011/05/24/17/00/3163520.image?w=230&h=165 L'entraîneur de Lausanne Martin Rueda a toujours cru aux chances de son équipe de monter en SL. [Keystone] (http://www.tsr.ch/2011/05/24/17/00/3163520.image?w=418&h=300)M. Collet voit certainement juste, tant Vaduz semble se saborder en cette fin de saison et Lugano sombrer dans une déprime aussi soudaine que curieuse. Mais rien n'est encore joué pour Lausanne, qui pourrait perdre sa première place au profit de Servette s'il s'incline à Bienne et que les Genevois l'emportent à Yverdon. "La balle de match n'est jamais la plus facile, reprend M. Collet. Même si Servette n'a pas encore gagné à Yverdon, nous devons partir de ce principe et faire notre match."
Pour leur part, les Genevois miseront sur un faux pas des Vaudois tout en voulant se mettre à l'abri d'un retour de Lugano où Vaduz pour la place de barragiste face au neuvième de Super League.
Budget suffisant pour la Super League?
Pris au dépourvu par ce renversement de situation au classement, les dirigeants vaudois n'avaient pas franchement commencé de dessiner les contours d'un LS en Super League la saison prochaine. "Il est de toute façon très difficile de planifier une promotion, à moins d'avoir déjà un budget nettement supérieur à la catégorie. Le club a des bases saines, un centre de formation reconnu et une structure administrative performante. S'il doit monter, il sera prêt."
Mais une promotion demanderait un sensible effort financier. "C'est effectivement notre plus gros souci", admet M. Collet. Celui-ci prévoit, "à la louche", de faire passer le budget entre 5 et 6 millions de francs, contre 3,5 actuellement. "Lausanne-Sport est dirigé par des gens de la région. Cela devrait inciter les entreprises locales à le soutenir."
Mais s'il réussit son pari, Jean-François Collet ne pourra s'appuyer que sur l'une des plus petites bourses de Super League lors du prochain exercice. Le LS se met-il en danger sportif en montant ? "Nous avons l'habitude de régater face à des adversaires plus riches. Nous le faisons déjà cette année contre des clubs avec 6 à 8 millions de budget."
;)Vais voir le match, départ 17h00 pour Bienne:content::content::amoureux:
Tennis
«C'est qui le monstre?»
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Image © Keystone
Une noirceur inhabituelle apparaît de plus en plus chez le plus grand tennisman de tous les temps.
Dossiers
Roland-Garros 2011 (http://www.forum-motogp.com/dossiers/sports/roland-garros-20011)
Importuné sur son âge et son «déclin», Roger Federer adopte une attitude souveraine. Et donne des leçons à ses adversaires.
Christian Despont - le 25 mai 2011, 22h34
Le Matin
Roger Federer a rarement joué à 11 heures, mais les petits matins blêmes ne le dérangent pas. Il n'a pas souvent évolué sur le court Suzanne Lenglen mais, pour un esprit curieux, l'expérience peut même devenir plaisante. Peu de débutants lui ont infligé autant d'amortis, mais ce n'est pas grave, Maxime Teixeira a expié son irrévérence (6-3 6-0 6-2). Rien de déshonorant, non. Reste cette impression latente de moins compter, de voir son avenir confisqué, de ne plus être, ou plus totalement, Roger Federer.
Regard altier
A l'ombre de la mèche désinvolte, dans le regard altier du plus grand joueur de tous les temps, une noirceur, parfois, menace. Roger Federer est à Paris depuis une semaine et, chaque jour, un iconoclaste heureux l'invite à répondre de son «déclin» devant le monde entier.
Cédric Pioline, lundi, au micro du central: «Ressentez-vous moins de pression maintenant que vous vous situez clairement en retrait du duo Nadal-Djokovic?» Huées des tribunes populaires. «Ne vous fâchez pas, j'ai l'habitude», a souri le Bâlois. Novak Djokovic, en visite dans les bureaux de L'Equipe: «Chacun son opinion, mais, compte tenu de son âge, je pense que Rafa est le meilleur de l'histoire.» Malaise derrière les pupitres de presse. «Novak est invité partout. Il doit parler, parler. C'est à son tour de répondre aux questions bêtes et il le fait très bien», a répondu Federer, rieur, en Schwytzerdütsch.
Les questions ne sont pas toutes sottes, mais leur indélicatesse est à la mesure de la grandeur que, subitement, elles déjugent. Face à la démystification de son oeuvre et les affres de la déficience ordinaire, Roger Federer combat le processus du vieillissement («Vous parlez comme si j'avais 35 ans, alors que j'en ai pas encore 30») et résiste à la tentation de l'imposture: «Il est impossible de désigner le meilleur joueur de l'histoire, aussi longtemps que nous sommes en activité. Peut-être, même, ne le pourrons-nous jamais.» Dans sa langue maternelle, le Bâlois ajoute encore: «J'ai remporté seize titre du Grand Chelem, Rafa neuf, Novak deux. Je crois que tout est dit.»
Implicitement, ensuite, il y a les non-dits. Personne n'ignore que les manières hâbleuses de Djokovic heurtent «M. Perfect» au plus profond de son éducation. Tous suspectent que l'emprise de Nadal (16-8 dans les duels) contrarie l'esthète dans sa condition de champion, condamné à prouver par le résultat la supériorité évidente de son talent. Mais comment s'élever seul contre la crierie des foules versatiles, de surcroît pour défendre sa propre primauté? Comment accepter l'idée d'un déclin quand on est encore le troisième meilleur du monde dans son secteur d'activité?
Lundi, une question insensée a mis sur un même plan l'invincibilité de Djokovic en 2008 et l'invulnérabilité de Federer pendant cinq ans, ce dont le Bâlois a conçu un léger sursaut d'amour-propre: «Je n'enlève rien à ce que vient d'accomplir Novak, mais je crois qu'il devra encore gagner beaucoup, beaucoup plus, pour devenir le monstre que j'ai créé à l'époque.» Dans les mêmes postures suzeraines, le maître a confirmé hier qu'il ferait reproduire en format réel, dans une réplique exacte, tous les trophées du Grand Chelem qu'il a soulevés. «Peu importe combien ça coûtera. Je n'ai pas fait tout ce chemin pour gagner des coupes minuscules.»
football
Après le purgatoire, le paradis pour Lausanne
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Image © Keystone
Les joueurs lausannois fêtent le titre de champion de Challenge league, avec leur entraineur Martin Rueda.
VIDÉO Malgré la nervosité, le Lausanne-Sport assure sa promotion en Super League en dominant Bienne (0-4). Coup de chapeau à Martin Rueda.
Mathieu Aeschmann - le 25 mai 2011, 23h20
Le Matin
Soudain le banc vaudois s'est levé comme un seul homme. Le destin joyeux du LS était déjà scellé depuis une bonne heure et cette fin de première mi-temps catastrophique du sparring-partner biennois. Mais par pudeur ou peur de l'excès de confiance, la troupe de Martin Rueda avait laissé une Gurzelen bleu et blanc chanter toute seule l'évidence. «On est en ligue A!» Entonné avec ferveur, le joyeux anachronisme rappelait que la joie des supporters vaudois se gonflait avant tout de vertus réparatrices. De ces bonheurs capables de refermer les vieilles blessures tenaces et une petite décennie de purgatoire forcément injuste.
Le foot le plus soigné
Lausanne-Sport retrouvera donc l'élite du football suisse cet été et il y a quelque chose de terriblement réjouissant de voir triompher le football le plus soigné du championnat (constat renforcé par la deuxième place du Servette). «Sur l'ensemble des performances et la qualité du jeu présentés cette saison, nous méritons amplement cette promotion.» Dépositaire de l'entrejeu, Nicolas Marazzi esquivait un instant les embrassades pour rappeler cette vérité essentielle (lire commentaire). Non sans oublier au passage - on lui pardonnera l'omission - d'extraire le dernier chapitre du catalogue des merveilles lausannoises.
Car hier soir, face à un hôte particulièrement bienveillant, le promu a longtemps bafoué ses fondamentaux. L'étourderie relève bien sûr de l'anecdote, mais en aurait-il été de même si les hommes de Philippe Perret n'avaient pas compilé trois bévues individuelles pour offrir les deux premiers buts vaudois? Jusqu'au double blanc de Liechti et Walthert (35e), le LS semblait même plier sous le poids de l'événement.
Agressivité en berne et imprécisions techniques, la première demi-heure ne prédisait rien de bon aux futurs héros. Un mauvais augure définitivement balayé par le but contre son camp de l'attaquant promu défenseur central Lucien Dénervaud (40e).
Joie et volupté
La suite n'allait être que joie et volupté. De la sublime rupture conclue par le très prometteur Alexandre Pasche jusqu'aux accolades sans fin, c'est tout un canton qui avait déjà commencé les festivités. Une succession de réjouissances qui allaient emmener les héros vers la Pontaise pour un premier bain de foule avec les fidèles. Il se prolongera aujourd'hui dès 18 h sur la place de la Navigation.
Le Lausanne-Sport y recevra officiellement la coupe du champion de Challenge League. Et l'ovation méritée d'une ville, de nouveau fière de son équipe de football.
Que la fête commence!
Il est 21h15, M. Amhof envoie le Lausanne-Sport en Super League. Les joueurs, le staff et le public vaudois chavirent de bonheur. La communion entre les différents acteurs peut débuter. Les fans envahissent la pelouse et assaillirent leurs héros, alors que Martin Rueda, entraîneur, motivateur hors pair, celui qui a toujours cru en ses joueurs, se fait arroser par les siens.
Les supporters lausannois, ils étaient annoncés à plus de 2000 hier soir au Gurzelen, avaient déjà entamé les festivités bien avant le coup de sifflet final. «On est en ligue A», «tous ensemble» ou encore «on est les champions» résonnaient comme un seul dès la troisième réussite signé Pasche, qui composta définitivement le ticket lausannois pour l'élite du football helvétique.
A l'issue de la partie, les différents protagonistes, submergés par la joie, peinaient à trouver les mots. «Je ne sais pas comment expliquer ce que l'on ressent», a tenté de répondre un Michel Avanzini euphorique, en caleçon au milieu des supporters. Des fans, que Nicolas Marazzi tenait à remercier: «Ils ont été incroyables ces derniers matches. Et je ne peux que féliciter ceux qui nous ont soutenus durant l'entier du championnat.» Matt Moussilou, le nouveau venu, était aux anges: «Arriver dans ce club avec une telle ambiance et y obtenir la promotion me procure énormément de plaisir, cela donne une certaine confiance pour la suite.»
Tandis que les joueurs lausannois chantaient leur exploit avec les supporters devant la tribune principale, Martin Rueda apparaît avec un T-shirt lausannois floqué «Aufstieg 2011», comprenez «Promotion 2011». «Les joueurs y ont toujours cru, ils se sont battus tous les instants, ils ont travaillé pour arriver à ce formidable épilogue», pouvait résumer le mentor des Vaudois avant de se faire porter légitimement en triomphe par ses joueurs.
Les héros allaient poursuivre la fête dans les vestiaires, alors que de leur côté les supporters pouvaient entamer un retour festif dans la capitale vaudoise. Il est certain que les chants lausannois ont résonné encore tardivement dans la nuit de la cité olympique, une «ville de football», comme la décrit Alexandre Pasche.
Johan Tachet
:fou:La fête vous dit pas.....Ce matin gueule de bois assurée, j'y étais:D:D:D:content::content::content::amoureux:: amoureux::amoureux:Forzaaaaaaa LS:content:
Ulissi gagne la 17e étape du Giro, Visconti déclassé
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Diego Ulissi (Lampre) a remporté la victoire mercredi dans la 17e étape du Tour d'Italie cycliste. L'Italien a battu ses trois compagnons d'échappée au terme des 230 km entre Feltre et Tirano et d'un sprint un mouvementé. Le champion d'Italie Giovanni Visconti (Farnese Vini) avait franchi le premier la ligne d'arrivée mais avait repoussé à deux reprises Ulissi au cours de l'emballage final. Il a été logiquement déclassé à la 3e place derrière Ulissi, 2e sur la ligne, et l'Espagnol Pablo Lastras (Movistar). Notre compatriote Jan Bakelants, qui s'est relevé dans le sprint final, a pris la 4e place à 4 secondes.
L'Espagnol Alberto Contador (Saxo Bank) conserve le maillot rose de leader du classement général.
La 18e étape mènera jeudi le peloton de Morbegno et San Pellegrino Terme au bout de 151 km. La principale difficulté sera le Passo di Ganda (2e catégorie) à 30 km de l'arrivée.
Lieuwe Westra remporte le prologue du Tour de Belgique
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Le Néerlandais Lieuwe Westra (Vacansoleil) a remporté la 1ère étape du Tour de Belgique cycliste (2.HC), courue sous forme d'un prologue long de 5,6 km, mercredi à Buggenhout. Il s'est imposé en 6 minutes 36 secondes et 85 centièmes, à une moyenne de 50,80 km/h.
Deux Belges figurent au classement derrière le spécialite nérlandais du contre-la-montre. Philippe Gilbert (Omega Pharma-Lotto), le principal favori pour la victoire finale, termine 2e à 1 secondes et Dominique Cornu (TopSport Vlaanderen) a pris la 3e place à 2 secondes. Tom Boonen s'est lui classé 8ème à 9 secondes.
Jeudi, la deuxième étape mènera les coureurs de Lochristi à Knokke-Heist au terme de 162,5 km. L'épreuve s'achèvera dimanche à Putte à l'issue de la 5e étape.
Alonso veut une Ferrari plus rapide "immédiatement"
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Fernando Alonso a demandé à Ferrari une voiture plus rapide "immédiatement" afin de de pouvoir lutter pour le Championnat, mercredi à Monaco, où se tient dimanche le Grand Prix éponyme, qui se court dans les rues de la Principauté.
"Je reste optimiste sur le fait que nous puissions retourner la situation, mais il est aussi vrai que nous avons besoin d'une voiture compétitive immédiatement. En ce moment, nous luttons trop pour des prétendants au titre", a observé l'Espagnol.
"Nous nous battons pour des 5e et des 6e places. De cette manière, il est impossible de viser le titre. Il reste encore beaucoup de temps, mais nous devons avoir une meilleure voiture dans les prochaines courses", a avancé Alonso, refusant de "dire au revoir au Championnat dès la cinquième course".
Le double champion du monde, après un excellent départ lors du dernier GP d'Espagne, qui l'a vu tenir la tête durant une vingtaine de tours, s'est écroulé à Barcelone, pour terminer 5e à plus d'un tour du trio de tête Sebastian Vettel (1er)-Lewis Hamilton (2e)-Jenson Button (3e). Un tel camouflet a provoqué une importante restructuration à la tête de la Scuderia, Aldo Costa laissant notamment sa place de directeur technique.
"Il est vrai que nous avons besoin de nous réorganiser un petit peu au sein de l'équipe. Je suis sûr que nous le ferons très vite car on ne peut pas perdre de temps", a estimé Fernando Alonso, qui a répété son "entière confiance" envers son patron Stefano Domanicali.
"Peut-être était-ce la meilleure chose à faire. J'espère que nous serons plus compétitifs dans le futur", a lancé l'Espagnol, pour qui "l'an prochain, il faudra être meilleur dès le début de saison", vu que Ferrari "a semblé perdre trop de points en 2010 et 2011".
Malisse rate le coche contre un Verdasco très moyen
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7S7 mise à jour Xavier Malisse a raté une belle occasion de se hisser au troisième tour de Roland Garros. Contre un Verdasco très loin de son meilleur niveau et jouant "avec le frein à main", le Courtraisien n'a pas su saisir sa chance.
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© reuters
Xavier Malisse n'a pas réussi à se qualifier pour le 3e tour des Internationaux de France à Roland Garros, jeudi. Le Courtraisien, 40e mondial, s'est incliné face à l'Espagnol Fernando Verdasco (ATP 20/N.16), 4-6, 6-3, 7-6 (7/5) et 6-1 dans un match qui aura duré 2 heures et 39 minutes.
Xavier Malisse, qui tentait de prendra sa revanche sur le Madrilène après sa défaite en Coupe Davis début mars, avait bien entamé la partie pour remporter le premier set en 36 minutes. Le redoutable espagnol rétablissait ensuite l'égalité en remportant le 2e set 3-6. Après s'être adjugé le 3e set au tie-break (7/5), Verdasco dominait largement le numéro 1 belge 6-1 dans la 4e manche. Une victoire logique de l'Espagnol, dont le bilan des statistiques de la partie sont meilleurs que celui du Courtraisien dans quasi tous les domaines (7 aces/4; 44 fautes directes/53; 71% de points gagnés sur la 2e balle de service/45%; 5 balles de break converties sur 11/ 3 pour 11).
Verdasco jouera son 3e tour face au vainqueur du duel entre l'Américain Sam Querrey (ATP 28) et le Croate Ivan Ljubicic (ATP 37).
Papa Cristiano Ronaldo se fâche
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Capture d'écran
Quand il s'agit de sa famille, Cristiano Ronaldo n'aime pas plaisanter. Le playboy lusitanien n'a pas du tout apprécié le voyeurisme des médias portugais et britanniques qui ont publié des clichés de lui avec CR7 Junior dans les bras. Agé de 10 ans, le petit garçon de l'attaquant du Real Madrid a été pris en photo et filmé par les projecteurs de paparazzi. Sur son compte Twitter, CR7 a fait part de sa colère.
"Je peux tolérer cela"
"J'ai demandé à plusieurs reprises aux médias de respecter l'intimité de mon petit garçon, qui n'a pas de profil public. En outre il y a des considérations de sécurité qui interviennent. Cependant, certains journaux ont publié à nouveau des photographies de lui. Je suis désolé mais je ne peux pas tolérer cela et j'ai demandé à mes avocats à engager des poursuites en cas de nouveaux épisodes. Mais j'espère qu'ils reviendront à la raison", a-t-il commenté.
Zidane nouveau directeur sportif du Real Madrid
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L'ancien meneur de jeu français du Real Madrid, Zinédine Zidane, aujourd'hui conseiller du président Florentino Perez, sera le prochain directeur sportif du club, affirme jeudi le journal sportif Marca, proche du club madrilène.
Le poste de directeur sportif était occupé cette saison par Miguel Pardeza.
Zidane, ancienne star du Real Madrid (2001-2006) et vainqueur de la dernière Ligue des champions du club (2002), était conseiller de Florentino Perez depuis novembre 2010. Il s'était rapproché cette saison de l'équipe première en Ligue des champions à la demande de l'entraîneur José Mourinho.
Florentino Perez a annoncé mercredi une "restructuration" de l'organigramme du club après le départ du directeur général Jorge Valdano, qui ne s'entendait pas avec Mourinho.
"Il y avait deux fortes personnalités et l'harmonie nécessaire faisait défaut. Vous en avez tous été les témoins cette saison. Il y avait un dysfonctionnement clair qu'il fallait résoudre", a déclaré le président du club.
José Angel Sanchez va récupérer le siège de N.2 du club, juste au-dessous de Florentino Perez.
Mourinho va, lui, voir ses compétences élargies. "Il a demandé davantage d'autonomie, conformément à ce qui se fait en Angleterre", a précisé Florentino Perez.
Capecchi gagne la 18e étape du Giro, Kevin Seeldrayers 3e
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L'Italien Eros Capecchi (Liquigas) a remporté la victoire dans la 18e étape du Tour d'Italie cycliste. Il a pris le meilleur au sprint sur ses deux compagnons d'échappée, au terme des 151 km disputés entre Morbegno et San Pellegrino Terme. Son compatriote Marco Pinotti (HTC) a pris la 2e place et le Belge Kevin Seeldrayers (Quick Step) la 3e.
L'Espagnol Alberto Contador (Saxo Bank) a terminé dans le peloton à plus de 6 minutes du vainqueur. Il conserve la maillot rose de leader du classement général avec 4:58 d'avance sur l'Italien Michele Scarponi et 5:45 sur l'Italien Vincenzo Nibali.
Vendredi la 19e étape reliera Bergame à Macugnaga (209 km). (belga)
26/05/11 17h16
Vettel meilleur temps des essais libres à Monaco
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L'Allemand Sebastian Vettel (Red Bull) a signé le meilleur temps de la première séance d'essais libres jeudi sur le circuit de Monaco, où se courra dimanche le Grand Prix éponyme, sixième épreuve du Championnat du monde de Formule 1.
Avec un chrono de 1 min 16 sec 619/1000, le leader du classement devance de 113/1000 l'Espagnol Fernando Alonso (Ferrari).
Jérôme d'Ambrosio a lui devancé de 57 millièmes son équipier chez Virgin, l'Allemand Timo Glock, en tournant en 1:21.758, à plus de 5 secondes néanmoins de Vettel.
1re séance d'essais libres:
Sebastian Vettel (All/Red Bull-Renault) 1:16.619
(moyenne: 156,932 km/h)
Fernando Alonso (Esp/Ferrari) 1:16.732
Nico Rosberg (All/Mercedes) 1:17.139
Felipe Massa (Bré/Ferrari) 1:17.316
Lewis Hamilton (G-B/McLaren-Mercedes) 1:17.350
Jenson Button (G-B/McLaren-Mercedes) 1:17.534
Pastor Maldonado (Ven/Williams-Cosworth) 1:18.527
Adrian Sutil (All/Force India-Mercedes) 1:18.578
Vitaly Petrov (Rus/Lotus-Renault) 1:18.733
Michael Schumacher (All/Mercedes) 1:18.805
Nick Heidfeld (All/Lotus-Renault) 1:18.928
Sébastien Buemi (Sui/Toro Rosso-Ferrari) 1:19.234
Rubens Barrichello (Bré/Williams-Cosworth) 1:19.395
Daniel Ricciardo (Aus/Toro Rosso-Ferrari) 1:19.463
Kamui Kobayashi (Jap/Sauber-Ferrari) 1:19.768
Sergio Perez (Mex/Sauber-Ferrari) 1:19.792
Heikki Kovalainen (Fin/Team Lotus) 1:20.083
Jarno Trulli (Ita/Team Lotus) 1:21.116
Paul di Resta (SCO/Force India-Mercedes) 1:21.548
Jérôme d'Ambrosio (Bel/Virgin-Cosworth) 1:21.758
Timo Glock (All/Virgin-Cosworth) 1:21.815
Vitantonio Liuzzi (Ita/Hispania-Cosworth) 1:22.840
Narain Karthikeyan (Ind/Hispania-Cosworth) 1:23.885
Mark Webber (Aus/Red Bull-Renault) Aucun tour chronométré.
Tennis
Kim Clijsters éliminée de Roland-Garros par une joueuse classée 114e
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Image © KEYSTONE
La Belge Kim Clijsters a sa sortie de court.
Dossiers
Roland-Garros 2011 (http://www.forum-motogp.com/dossiers/sports/roland-garros-20011)
La Belge Kim Clijsters, N.2 mondiale, a été éliminée jeudi au deuxième tour de Roland-Garros par la Néerlandaise Arantxa Rus, 114e mondiale, en trois sets 3-6, 7-5, 6-1.
le 26 mai 2011, 14h10
LeMatin.ch & les agences
La Belge Kim Clijsters, N.2 mondiale, a été éliminée jeudi au deuxième tour de Roland-Garros par la Néerlandaise Arantxa Rus, 114e mondiale, en trois sets 3-6, 7-5, 6-1.
C’est la plus grosse surprise du tournoi jusque-là, et elle est d’autant plus étonnante que Clijsters menait tranquillement 6-3, 5-2, se procurant même deux balles de match dans le 9e et le 10e jeu, avant de s’écrouler totalement.
La Flamande de 27 ans, finaliste à Paris en 2001 et 2003, était l’une des principales favorites cette année, même si elle n’a pas abordé Roland-Garros dans les meilleures conditions, puisqu’elle n’avait plus joué depuis le 31 mars à cause de blessures au poignet, à l’épaule et à la cheville.
kim en petite forme
La maman de la petite Jade était sur le point de revenir à la compétition en avril lorsqu’elle s’est tordu la cheville en dansant pieds nus à un mariage. Elle jouait à Paris avec un gros bandage autour de la cheville.
Victorieuse de son quatrième titre du Grand Chelem à l’Open d’Australie en janvier, elle avait néanmoins fait bonne impression au premier tour face à la Bélarusse Anastasiya Yakimova, battue en deux sets 6-2, 6-3 mardi.
Mais jeudi elle a été méconnaissable, commettant la bagatelle de 65 fautes directes et 10 double fautes, pour quitter le tournoi dès le deuxième tour, son élimination la plus précoce en Grand Chelem depuis neuf ans.
Après la défaite de la Belge, qui n’avait plus joué à Roland-Garros depuis 2006, la Danoise Caroline Wozniacki est assurée quoiqu’il arrive de conserver sa place de N.1 mondiale que Clijsters, en remportant le tournoi, était la seule à pouvoir lui ravir à l’issue de la quinzaine.
un bond en avant pour Rus
Rus, 20 ans, atteint pour la première fois de sa carrière un troisième tour dans un tournoi du Grand Chelem. Elle est la première Néerlandaise à y accéder depuis Michaella Kracijek à Wimbledon en 2007.
Grande et élancée (1,80 m), Rus a été prénommée Arantxa par ses parents en hommage à l’Espagnole Arantxa Sanchez-Vicario, qui a gagné Roland-Garros à trois reprises, en 1989, 1994 et 1998.
Jeudi, c’est elle qui a frappé le premier grand coup de sa carrière sur le Central parisien qu’elle découvrait. "J’ai vraiment très bien joué aujourd’hui, sur les balles de match j’ai simplement lâché mes coups à fond, il faudrait que je joue comme ça tous les jours", a-t-elle déclaré dans un grand sourire.
FOOTBALL
Lucien Favre est le héros de tout un peuple
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Image © AFP
Lucien Favre est porté en triomphe par ses joueurs.
Lucien Favre a gagné son pari: il a réussi à sauver Borussia Mönchengladbach de la relégation. Dans le barrage retour contre Bochum (3e de 2e division), son équipe a obtenu le nul 1-1, après s’être imposée 1-0 devant son public à l’aller.
le 26 mai 2011, 10h14
LeMatin.ch & les agences
Ce sauvetage constitue un très grand exploit pour l’entraîneur vaudois, qui avait pris ses fonctions le 14 février alors que la situation du Borussia était quasi désespérée. A Bochum, le club local a mis beaucoup de pression en début de partie, trouvant même la transversale par Maltritz dès la 3e. Le club de 2e Bundesliga prenait l’avantage à la 24e sur un malheureux autogoal de Nordveit, et égalisait ainsi à l’addition des deux rencontres.
Mönchengladbach allait peu à peu prendre la direction du jeu. Idrissou voyait sa reprise de la tête être repoussée par la transversale (41e). Après le repos, la domination des visiteurs se faisait plus nette. A la 68e, Lucien Favre remplaçait Idrissou par De Camargo, le héros du match aller. Quatre minutes plus tard, De Camargo lançait Reus en profondeur dans l’axe pour le but qui garantissait au Borussia de continuer à appartenir à l’élite du football allemand. Favre pouvait exploser de joie.
Allemagne.
Barrage promotion-relégation, match retour: VfL Bochum - Borussia Mönchengladbach 1-1 (1-0). Aller: 0-1. Mönchengladbach reste en Bundesliga.
:content:Bravo Lucien, je le connais bien il entraînait la première d'Echallens je jouais en vétéran... Super bon type, la classe.........:yes:Bravo Lulu on :amoureux:
La voie du Tour est ouverte pour Contador
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Pour Alberto Contador, la voie d'accès au Tour de France s'est ouverte jeudi après la décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) de reporter l'audience prévue en juin à une date à déterminer. Le calendrier initial du TAS prévoyait une audience entre les 6 et 8 juin afin de pouvoir rendre une décision avant le départ du Tour de France, le 2 juillet.
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© photo news
L'instance basée à Lausanne (Suisse) doit trancher au sujet de l'appel de l'Union cycliste internationale (UCI) et de l'Agence mondiale antidopage (AMA) qui contestent la décision de la Fédération espagnole rendue à la mi-février. Contador a été "blanchi", en effet, de son contrôle positif du Tour 2010 (traces de clenbutérol) qu'il a expliqué par une contamination alimentaire.
Suite à un accord intervenu entre les parties, le TAS a accepté de reporter l'audience. Il a expliqué avoir pris cette décision "afin de donner à toutes les parties concernées un délai raisonnable pour préparer cette audience et pour garantir la participation en personne des témoins et des experts".
La défense de Contador a ainsi marqué un point capital pour le programme du coureur espagnol, déjà en passe de gagner le Giro dont il occupe la première place (maillot rose) à trois jours de l'arrivée, dimanche, à Milan .
S'il se présente, comme il en a évidemment l'intention, au départ du Tour en Vendée, Contador pourrait ainsi postuler à un "doublé" Giro-Tour, l'un des exploits majeurs du sport cycliste. Le dernier à l'avoir réalisé est le grimpeur italien Marco Pantani en 1998.
Interrogé à l'arrivée de la 18e étape du Giro à San Pellegrino Terme, le Madrilène a botté en touche, avec le sourire: "Je pense seulement au maillot rose !"
La décision du TAS confirme en tout cas l'approche de Contador, qui avait fait figurer le Tour de France à son programme. Sauf si le leader de l'équipe Saxo Bank n'avait pas été autorisé à prendre le départ d'une épreuve qu'il a remportée déjà, à l'âge de 28 ans, à trois reprises (2007, 2009 et, sous réserve, 2010).
Contador, qui caresse aussi l'idée folle de s'attaquer au défi de gagner les trois grands tours (Giro, Tour, Vuelta) la même année -exploit qui n'a jamais été accompli-, entend prendre les courses une à une. Pour l'heure, son horizon s'arrête à juin, à la fin de ce Giro dans lequel il doit encore tenir deux étapes de montagne et un contre-la-montre.
Lundi, l'Espagnol pourrait être reçu, après sa (probable) victoire italienne, à la Communauté de Madrid avant la fête prévue à Pinto, sa ville près de la capitale espagnole. Aucune course n'est à son programme en juin, hormis peut-être le Championnat d'Espagne à Castellon. Une décision reste à prendre à ce sujet, dit-on dans son entourage.
Pour le Tour de France, tout est donc en place pour un nouveau duel entre Alberto Contador et son dauphin des deux années précédentes, le Luxembourgeois Andy Schleck. Et tant pis si la décision finale sur le nom du vainqueur 2010 n'est toujours pas connue ! (afp/chds
9.91 secondes pour Bolt
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© afp
Le Jamaïquain Usain Bolt a effectué une rentrée victorieuse, après plus de huit mois d'absence, en signant un chrono de 9 sec 91/100es sur 100 m, jeudi soir à Rome, lors de la 3e étape de la Diamond League d'athlétisme.
Avec un vent légèrement favorable (0,6 m/s), le triple champion olympique et mondial a échoué néanmoins à s'emparer de la meilleure performance mondiale (MPM) de la saison, qui reste en possession de son compatriote Steve Mullings (9.90).
Détenteur du record du monde (9.58), la +foudre+, placé au couloir 4, a pris un départ nettement en retrait de son compatriote Asafa Powell, à sa droite.
Mais le meilleur sprinter du monde a refait son retard dans les 20 derniers mètres, pour repousser Powell à la 2e place (9.93).
Triple champion d'Europe, le jeune (20 ans) Français Christophe Lemaitre (couloir 3) s'est classé 3e, en 10.00 secondes.
GP De monaco
La chronique de Seb
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«Un circuit que j’adore»
Dans l'intimité de Sébastien Buemi, pilote suisse de F1
Sébastien Buemi - le 26 mai 2011, 22h36
Le Matin
Bonjour à tous,
Nous voici à Monaco, quatre jours à peine après le Grand Prix d’Espagne. Je suis venu ici directement, et j’y ai retrouvé mon petit appartement. Le circuit passe à quelques dizaines de mètres de mon balcon: le Grand Prix de Monaco, c’est un peu ma course à domicile!
En plus, c’est un circuit que j’adore. L’ambiance est fantastique, même si la piste est très difficile et ne pardonne rien. J’y ai de formidables souvenirs, puisque c’est ici que j’ai débuté en GP2. A l’époque, je ne connaissais ni le circuit ni la voiture, mais je m’y suis tout de suite senti à l’aise, et j’avais signé le deuxième temps de ma première séance d’essais, juste avant de me qualifier en deuxième ligne.
Ce week-end, ma voiture bénéficie des améliorations dont mon coéquipier disposait à Barcelone, et j’espère que je vais pouvoir me battre pour les points. Hier, la journée s’est assez bien déroulée, même si j’ai touché le rail avec l’arrière de la voiture au virage du Bureau de Tabac. Heureusement, nous avons maintenant toute la journée d’aujourd’hui vendredi pour analyser les données de télémétrie et régler la voiture pour les qualifications. Ça va être serré!»
Automobilisme
Red Bull aux prises avec son KERS
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Sebastian Vettel a des problèmes avec son système de récupération de l’énergie cinétique depuis le premier GP.
Dossiers
F1, le dossier (http://www.forum-motogp.com/dossiers/sports/intersaison-f1)
Le week-end s’annonce très serré entre les Ferrari, les McLaren et les Red Bull. Ces dernières n’ont toujours pas résolu leur problème du système de récupération de l’énergie cinétique.
Luc Domenjoz - le 26 mai 2011, 22h25
Le Matin
Bien sûr, Sebastian Vettel a remporté quatre grands prix sur les cinq premiers de la saison, et il a terminé le cinquième en deuxième place. A priori, le jeune champion du monde et son écurie Red Bull n’ont donc guère de quoi se plaindre de ce début de saison 2011.
Pourtant, il subsiste un problème récurrent au sein de l’équipe anglaise: les problèmes liés à son KERS (Kinetic Energy Recovery System, le système de récupération de l’énergie cinétique de freinage). Ce système procure un supplément de puissance d’environ 80?chevaux, que les pilotes ont le loisir d’utiliser pendant un maximum de six secondes par tour. On estime qu’il permet de gagner entre trois et cinq dixièmes de seconde au tour en fonction du circuit.
«Ce n’est pas notre point fort»
Chez Red Bull, depuis le premier grand prix de la saison, en Australie, le KERS ne fonctionne pas très bien, voire pas du tout. A Barcelone, le week-end dernier, Sebastian Vettel dut le débrancher pendant une dizaine de tours, au plus mauvais moment de la course, soit à l’instant où Lewis Hamilton fondait sur lui. L’Allemand finit par franchir la ligne d’arrivée en tête, mais avec une avance de moins d’une seconde sur son rival.
Hier, le directeur technique de l’écurie, Adrian Newey, a admis que Red Bull butait toujours sur ce problème. «C’est compliqué, explique le Britannique. Nous savons construire des châssis, on est des spécialistes de l’aérodynamique et des matériaux composites. Le KERS, ce n’est pas notre point fort. Nous nous sommes basés sur le système que nos fournisseurs, Renault et Magneti Marelli, ont développé il y a quelques années, mais nous avons du mal à le faire fonctionner correctement dans la RB7.»
Adrian Newey précise toutefois que la solution est en vue. «Notre équipe en charge du KERS était sous-dimensionnée, poursuit-il. C’est un système vraiment compliqué, mais qui fournit un gain au tour dont nous allons bientôt avoir un besoin vital, sous peine d’être battus. On s’y attelle, mais il y a toujours beaucoup d’inertie quand on s’attaque à ce genre de domaines…»
Les Red Bull sur le point d’être rattrapées? Les premiers essais d’hier, à Monaco, semblent le confirmer: c’est Fernando Alonso qui a décroché le meilleur chrono, devant Lewis Hamilton et Nico Rosberg. Sebastian Vettel ne s’y est classé que cinquième.
Tennis
Roland-Garros: Nadal passe au 3e tour mais sans se rassurer
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Nadal a frôlé la correctionnelle au deuxième set.
Dossiers
Roland-Garros 2011 (http://www.forum-motogp.com/dossiers/sports/roland-garros-20011)
Après une frayeur en milieu de match, Rafael Nadal, actuel N.1 mondial, s'est qualifié jeudi pour le troisième tour de Roland-Garros contre son compatriote Pablo Andujar en trois sets 7-5, 6-3, 7-6.
le 26 mai 2011, 19h15
LeMatin.ch & les agences
L’Espagnol Rafael Nadal, tenant du titre et N.1 mondial, s’est qualifié pour le troisième tour de Roland-Garros mais sans se rassurer lors de sa victoire sur son compatriote Pablo Andujar en trois sets 7-5, 6-3, 7-6 (7/4) jeudi.
Deux jours après sa victoire en cinq sets sur l’Américain John Isner, le Majorquin a une nouvelle fois été sévèrement bousculé par un adversaire, 48e mondial, qui ne présentait pourtant pas beaucoup de références.
Nadal a frôlé la correctionnelle au deuxième set où il a été mené 5-1, 40-0 et où il a défendu au total pas moins de huit balles de set, avant de réussir à renverser la vapeur. Il rencontrera le Croate Antonio Veic, tombeur du Russe Nikolay Davydenko, au prochain tour, a priori là encore un adversaire anodin pour le N.1 mondial.
Mais Nadal a décidément du mal cette année à Roland-Garros où il joue beaucoup plus court que d’habitude et commet des erreurs très inhabituelles, notamment sur son coup droit.
Face à Isner, qui culmine à 2,06 m, il avait encore l’excuse de rencontrer un joueur très atypique (6-4, 6-7, 6-7, 6-2, 6-4 en 4 h 01 min). Andujar, au jeu très classique, était censé lui convenir nettement mieux, mais Nadal a encore tremblé et dû lutter pendant 3 h 18 min encore. "Je dois jouer beaucoup mieux que ça", a avoué le Majorquin, quintuple vainqueur de Roland-Garros, à la sortie du court.
FOOTBALL
Lara Dickenmann: "J'ai enchaîné sans réfléchir"
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Lara Dickenmann
LIGUE DES CHAMPIONS DAMES. Il était presque minuit dans les travées de Craven Cottage lorsque la capitaine de l’équipe de Suisse et buteuse de l'Olympique lyonnais est apparue, radieuse et incroyablement zen. Paroles de la championne d’Europe.
Mathieu Aeschmann - le 27 mai 2011, 08h36
Le Matin
Votre coach vient de déclarer: «Lara nous a mis un but d’anthologie comme d’habitude.» Que se passe-t-il sur cette action décisive?
Lorsque j’ai vu Eugénie déborder sur la droite, j’ai cherché à m’écarter pour me procurer un peu d’espace. Et comme elle a délivré le centre parfait que j’ai pu contrôler du gauche. Le contrôle est déterminant parce qu’il me permet d’enchaîner la frappe avec juste un rebond et un appui rapide. De toute façon, je n’avais pas trop de temps à disposition avec une adversaire si proche. Alors j’ai enchaîné sans réfléchir.
Vous voilà enfin championne d’Europe avec l’OL. Quel sentiment prédomine?
C’est assez difficile à décrire. Vous savez, la Ligue des champions représentait notre objectif absolu dès le début de saison. Le coach en avait fait une priorité, sans se cacher. La pression était donc immense. Alors venir ici, résister à la pression et arracher la victoire, on peut difficilement faire mieux comme sensation.
En seconde période, vous n’avez pas arrêté de presser, de vous découvrir, au risque de subir un contre. L’attaque à outrance, c’est le style de l’OL?
Oui. En plus aujourd’hui face à cette belle équipe allemande on avait énormément de peine à conserver le ballon et à le faire tourner. Du coup, le match ne pouvait être qu’ouvert. Cela dit, l’OL ne peut pas se permettre de juste vouloir défendre. Notre meilleure défense reste l’attaque.
Vous n’étiez pas trop déçue de ne pas commencer le match?
Au début de la semaine, lorsque j’ai vu que je n’allais pas être titulaire, c’était un peu dur. Mais après, il faut se mettre dans la tête que nous sommes une équipe et que seul le résultat final compte. En plus, comme notre entraîneur a toujours fait des bons choix, il n’y a rien à dire. Et franchement même si une joueuse préfère toujours débuter, ça me convient très bien de terminer une partie comme aujourd’hui.
Place maintenant à la fête. Quel est le programme?
En fait, on rentre à Lyon tout de suite avec nos supporters. L’avion devrait atterrir vers 3 h 30 ce qui fait un peu juste pour une boîte de nuit, surtout un jeudi soir. Une chose est sûre, on va rester ensemble pour terminer la nuit. Et la grosse fête aura peut-être plutôt lieu vendredi ou dimanche, à notre retour de Toulouse où nous jouons notre dernier match de championnat.
;)Bravo Lara,Lyon peut te faire une statue, vive la SUISSE:p:amoureux::D
TENNIS
Comment l’oublier?
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Stan Wawrinka aura-t-il la même rage, demain contre Federer, qu’il a eue hier face à Tsonga?
Dossiers
Roland-Garros 2011 (http://www.forum-motogp.com/dossiers/sports/roland-garros-20011)
Demain, Stanislas Wawrinka, qui a battu hier Jo-Wilfried Tsonga en cinq manches, ne luttera pas seulement contre Roger Federer, mais contre l’admiration inavouable qu’il voue à son aîné. Ce sera le dixième duel entre les deux Suisses, le Bâlois a gagné neuf fois.
Christian Despont - le 27 mai 2011, 23h39
Le Matin
Roland-Garros
A peine plausible, l’idée de retrouvailles entre Roger Federer et Stanislas Wawrinka est d’abord parue excitante puis, en d’inévitables réminiscences, malencontreuse. Comment oublier? Aucun de ces duels fratricides n’a réellement revêtu d’intérêt, que ce soit dans la dimension sportive ou, à moins d’être sadique, dans sa dramaturgie. Le dernier en date, à Melbourne, fut presque insoutenable (6-1 6-3 6-3).
Stanislas Wawrinka ne l’a pas oublié. Comment l’oublier? «Je prends une branlée. Je viens de réaliser un superparcours et, là, je me sens totalement impuissant. Roger est plus fort que moi, je le sais. Mais en plus, il fait tout pour que je joue mal. Et je joue très mal… C’est une frustration énorme, insupportable. J’ai envie de prendre mon sac et de partir», expliquait-il a posteriori, au cours d’un long aparté.
Dimanche, les champions olympiques livreront leur dixième confrontation. Roger Federer n’en a perdu qu’une seule, à Monte-Carlo, quelques jours après son mariage. Les bégaiements de l’histoire se nourrissent des inhibitions de Stanislas Wawrinka, pour lequel ces retrouvailles exigeront, outre des aptitudes à l’exploit, une grande faculté d’amnésie.
«Je le dis: j’ai un problème contre Roger, confessait encore le Vaudois. Lui et moi, nous avons une relation très forte, très segmentée. Personne ne connaît notre histoire et personne ne la connaîtra jamais. Quand j’étais un débutant sur le circuit, Roger m’a offert son aide. Je ne sais pas si nous pouvons parler de blocage, mais, sur un court, je ne peux pas oublier ce que nous avons vécu ensemble. Je suis incapable d’en faire abstraction; mais il faudra bien trouver une solution… »
Ces solutions n’existent pas dans les livres, mais peut-être ailleurs. Contre Jo-Wilfried Tsonga, Stanislas Wawrinka s’est convaincu – ou pas – qu’en termes de ténacité et de tempérament, il est au moins l’égal de Roger Federer. «Remonter un handicap de deux sets, avec un break de retard au troisième, contre un joueur français, sur le central de Roland-Garros, est pour moi une très grande victoire, peut-être la plus belle.»
Roué de coups droits pendant deux heures, tandis que le puncheur français brandissait ses biceps bouffis d’orgueil à la foule excitée, Stanislas Wawrinka a résisté bravement, puis brillamment, en donnant de la profondeur à ses frappes. «Jo a baissé d’intensité. Je me suis accroché. En cassant ma raquette, j’ai aussi libéré une certaine frustration, même si je n’en suis pas fier. Maintenant, je veux savourer pleinement, sans penser au lendemain.» Score: 4-6 6-7 (3) 7-6 (4) 6-2 6-3.
Il est aussi une qualité dont Stanislas Wawrinka peut se targuer auprès de quiconque sur le circuit: son revers. «Si Federer avait la même faculté de rabattre une balle à hauteur d’épaules, il n’aurait pas perdu aussi souvent contre Nadal», soutient Julien Boutter, ancien joueur devenu consultant sur Canal+.
Dans sa langue maternelle, Roger Federer avoue, lui aussi, quelque ambivalence affective à affronter un ami, «des proches comme Chiudinelli ou Lammer», mais une capacité d’abstraction infaillible «contre Stan». Rien ne comptera, pas même d’ailleurs cette victoire en trois sets acquise ici même, l’an dernier: «Le contexte sera différent. Stan réalise sa meilleure année sur le circuit. Il croit davantage en lui.» Croire pour oublier.
Le cœur léger, Roger Federer vole
Il semble que depuis le début de la quinzaine, personne ne soit aussi à l’aise que Roger Federer. A l’aise sur ses ergots de monstre sacré, chaque jour, face aux conjectures des antéchrists.
A l’aise dans ses mouvements, face à des adversaires inutiles, tous éconduits en moins de deux heures. Janko Tipsarevic fut le troisième (6-1 6-4 6-3).
Quand Rafael Nadal «ne joue pas bien» et «bouge mal», selon ses termes; quand Novak Djokovic, au gré de sa rapide ascension, sent la pression monter et éprouve le besoin de respirer, Roger Federer promène ses certitudes devant les foules acquises, un rien joueur, complètement relax, tout en touché et en grâce.
Il confirme volontiers: «L’atmosphère reste capricieuse, avec le vent et les nuages noirs. Mais je suis content de mes choix, notamment de mon service. J’ai réussi à apporter une grande variété.» Mixité parfaite: longueurs, effets, placements.
«Je suis en paix avec mon jeu.»
Comme le veut la tradition, Roger Federer fut invité à débattre des passations de pouvoir qui, symboliquement, marquent une rupture avec une époque – la sienne. Le maître a tout juste sourcillé: «Je ne sais pas où vous étiez il y a trois ans mais, ici, Rafa était déjà le favori. Ce n’est pas la première fois. L’attention est davantage concentrée sur Novak et Rafa, sans aucun doute. Je ne suis pas mécontent d’abandonner un peu de cette pression endossée pendant sept ans. Mais pour un numéro trois mondial, soyez sans crainte, il reste quelques attentes.»
Le Bâlois remarque d’ailleurs que «les gradins sont pleins», et que «les gens crient mon nom quand je passe en voiture». En France, pays du beau et du noble, la popularité n’est pas indexée à un classement, immonde mesquinerie, mais à l’élégance suprême du Suisse, dont le raffinement va jusqu’à parler le français.
Roger Federer ne prend pas ombrage, dès lors, de ses deux matinées sur le court Suzanne Lenglen, où la contemplation reste pieuse. «C’est très beau.
Il y a de nouveaux vestiaires, un nouveau salon, une nouvelle garderie. Mais bien sûr, j’espère retourner sur le central.»
Il est à l’aise, oui. Et peut-être davantage qu’il ne le soupçonne lui-même, dans ses postures de monstre notoire. «M’avez-vous déjà vu stressé? Je ne crois pas, ou alors pas plus de cinq minutes.»
Ch. D.
cyclisme
Le cadeau de Contador
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Alberto Contador a estimé que Paolo Tiralongo méritait de s’imposer.
L’Espagnol a offert la victoire à son ancien coéquipier Paolo Tiralongo.
le 27 mai 2011, 23h35
LeMatin.ch & les agences
Tour d’Italie Macugnana
Paolo Tiralongo (Astana) a remporté la 19e étape du Tour d’Italie à Macugnaga. L’Italien a terminé devant Alberto Contador (Saxo Bank), qui lui a offert la victoire. Au pied du Mont- Rose, Contador a distribué les bons points. Il a contrôlé ses adversaires directs qui n’ont pu le suivre dans les deux derniers kilomètres de la montée finale et a franchi la ligne derrière Tiralongo, à qui il avait conseillé d’attaquer à 6 kilomètres de la ligne.
«Je le remercie, a déclaré le Sicilien très ému après l’arrivée. C’est lui qui m’a incité à attaquer. Alberto est un champion dont le cyclisme a besoin.» Dans le final, le grimpeur vénézuélien José Rujano a lâché prise et a perdu plus de deux minutes sur ses rivaux directs. Par la suite, le maillot rose s’est défendu en souriant d’avoir joué le Père Noël à l’égard de son ancien lieutenant: «Il a travaillé pour moi toute l’année passée et notamment dans le Tour. Il est fort, il a du talent, il a attaqué trois fois. Moi, j’avais surtout en tête le classement général.»
Courue le plus souvent sous la pluie, la course a été animée par une échappée qui comprenait notamment Johann Tschopp. Autre événement du jour, Marco Pinotti s’est fracturé le bassin dans une chute sur la route mouillée.
Aujourd’hui, la 20e étape s’attaque au Colle delle Fenestre (2178 m d’altitude), une ascension de 18,5 kilomètres dont les 7800 derniers mètres se disputent sur des chemins de terre, avant une descente technique et la remontée vers Sestrières.
football
Deux géants pour un sacre
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Manchester United et Barcelone ont rendez-vous ce soir dans le temple de Wembley (20 h 45).
Mathieu Aeschmann - le 27 mai 2011, 23h13
Le Matin
Le dilemme de Sir Alex
Pour sa quatrième finale de Ligue des champions, Alex Ferguson doit gérer un casse-tête inédit.
La faute au pedigree exceptionnel de l’adversaire, cet expert inégalé en séquestration de balle. Manchester United choisira-t-il ce soir de densifier son milieu de terrain pour mieux se projeter dans l’espace en utilisant la vitesse de Valencia? Ou reconduira-t-il le onze type de sa deuxième moitié de saison avec les seuls Giggs et Carrick dans l’entrejeu? Le débat fait rage dans la presse anglaise, chacun susurrant à Sir Alex sa formule forcément magique. «J’ajouterais Daren Fletcher au milieu pour qu’il fasse ce qu’il sait si bien faire: courir partout», a conseillé hier le Gunner Jack Wilshere. Un retour à l’historique 4-3-3 européen de MU qui aurait pour effet de laisser Chicharito sur le banc, laissant les responsabilités offensives au seul Rooney, soutenu sur les ailes par Valencia et Ji Sung Park.
http://www.forum-motogp.com/files/imce/uefa_1.jpgMaturité tactique
«Il faut leur rentrer dedans, reprenait le jeune international anglais, les forcer à jouer dans leur moitié de terrain.» Si le constat de principe plaît au manager mancunien, ce dernier semble ne pas vouloir suivre les mêmes méthodes pour arriver à ses fins.
Car selon les dernières indiscrétions en provenance des terrains d’entraînement, Rooney et Hernandez pourraient bien se voir de nouveau associés à la pointe d’un 4-4-1-1 résolument offensif. Une option qui, si elle devait se confirmer, enverrait le lutin mexicain dévorer la profondeur pour empêcher l’axe central catalan d’évoluer trop haut. «Vous savez, Manchester peut jouer de manière totalement différente, notait jeudi un Xavi admiratif. Ils savent attaquer, se replier en défense et miser sur la contre-attaque. Le côté très versatile de leur jeu prouve l’énorme travail réalisé par Alex Ferguson.» Véritable marque de fabrique, la flexibilité tactique de MU fait peur jusqu’au plus génial adversaire. Mais elle a certainement assuré une ultime nuit blanche à son manager.
«Mourinho m’a souhaité bonne chance. Rien de plus»
Sir Alex Ferguson s’est présenté hier soir devant la presse escorté de ses deux cerbères préférés, Rio Ferdinand et Nemanja Vidic. «Deux joueurs vitaux pour nous», a-t-il lancé en guise d’introduction. Le signe d’un MU résolument défensif ce soir? «Il serait stupide de ne pas reconnaître les qualités de l’adversaire, répliqua le manager. Mais mon équipe possède la maturité nécessaire pour tirer le maximum de ses propres qualités.» Difficile d’interpréter les réponses du vieux sage, parfaitement rompu à cet exercice de cache-cache médiatique. Seuls moments d’emportement recensés, une réponse cinglante sur le prétendu avantage physique de MU sur balles arrêtées. «Vous croyez que Piqué, Puyol ou Abidal ne sautent pas haut?» Puis un hommage appuyé à Chicharito. «Personne dans le club ne voyait le gamin livrer une saison aussi brillante. J’espère qu’il va la conclure en trombe ici.» Pas dit que la dédicace lui assure une place de titulaire.
Guardiola pour le titre no 10
La perfection use. Si bien que Pep Guardiola pourrait diriger ce soir son Barça pour la dernière fois. Ereinté par l’abominable succession de clasicos, le technicien blaugrana ne cesse d’avouer des signes d’usure. Quoi de plus chevaleresque, du coup, que de tirer sa révérence après un triomphe sur la pelouse où tout avait commencé, en 1992?
La «dream team» de Cruyff écartait ce soir-là la Sampdoria pour enfin consacrer sa virtuosité sur la scène européenne. Une expérience fondatrice pour son jeune milieu de terrain. «Ce titre fut une véritable libération pour le club, reconnaît Guardiola.
Car nous ne pouvions pas être considérés comme une grande équipe sans un sacre.»
Autrement dit, le plus beau jeu de la planète football n’est rien, s’il ne mène pas à la victoire.
http://www.forum-motogp.com/files/imce/uefa_2.jpgUne double quête esthétique et statistique qui a conduit depuis trois ans le Barça de Guardiola à proposer des instants de football éthérés. Tout en complétant la vitrine du club de 9 trophées sur un total de 12 compétitions, record en cours.
Au regard de l’ampleur de ces chiffres, il n’y a guère de révolution à attendre ce soir sur la pelouse de Wembley.
Pour vaincre une dixième fois, l’armada blaugrana cherchera d’abord à monopoliser le ballon. Un exercice presque identitaire dans lequel il s’améliore chaque année (73% de possession en CL cette saison contre 65% en 08-09). Le seul point d’interrogation catalan se situe au niveau de l’aile gauche de sa défense. Les rescapés Puyol et Abidal ont-ils récupéré la totalité de leurs capacités? Si Guardiola en doute, il pourrait ne titulariser que Puyol à gauche et reconduire Mascherano dans l’axe aux côtés de Piqué.
Une hésitation qui, hier, n’intéressait pas la presse anglaise, occupée à s’incliner devant le phénomène Messi.
«Je n’ai jamais vu un joueur d’instinct travailler si dur, écrivait Tony Cascarino dans le Times. Même pas Pelé ou Cruyff. (…) Selon moi, à 23 ans, Messi est le meilleur joueur de l’histoire.»
«Il faudra mieux jouer qu’en 2009»
Preuve du crédit dont jouit son équipe, Pep Guardiola a hier soir dû davantage parler d’histoire que des enjeux immédiats. «Impossible de comparer les époques, répondit calmement l’homme aux neuf trophées. Mais si dans quinze ans on se souvient de notre jeu, alors j’en tirerais une certaine satisfaction.» Que penser de cette «finale de la décennie» entre deux clubs qui atteignent pour la troisième fois en quatre ans l’eldorado continental? «A nous de prouver sur la pelouse en soignant le ballon et le jeu que ce qualificatif n’est pas erroné.» Précédé de Carles Puyol et Victor Valdes, le coach catalan en a profité pour donner des nouvelles rassurantes des deux «revenants». «Puyol et Abidal sont prêts à tenir leur place. La décision me revient maintenant de les aligner d’entrée ou non. Mais la façon dont ils ont lutté pour retrouver la forme constitue un beau symbole de la détermination qui nous anime avant cette finale.» Le décor est planté.
Le programme
LIGUE DES CHAMPIONS, FINALE (à Londres)
20.45 Barcelone - Manchester United (TSR2)
Djokovic/Del Potro: match arrêté par la nuit, un set partout
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Le match du troisième tour de Roland-Garros entre le Serbe Novak Djokovic, tête de série N.2, et l'Argentin Juan Martin Del Potro (N.25), a été arrêté à un set partout vendredi soir, à la tombée de la nuit.
La décision des organisateurs du tournoi d'avoir programmé aussi tardivement ce match tant attendu, entre les deux seuls joueurs autres que Nadal et Federer à avoir remporté un Grand Chelem depuis 2004, fera débat.
Après un premier set dans lequel le Serbe, invaincu depuis le début de l'année, soit 39 matches sans défaites, s'est montré nettement supérieur (6-3), en s'appuyant sur ses atouts principaux, le retour et le revers, et aussi quelques amorties bien senties, les débats se sont équilibrés.
Dans des conditions de visibilité réduite, les deux acteurs ont alors offert au public ce qu'il attendait, se rendant coup pour coup, dans des échanges d'une violence extrême.
Del Potro, seulement tête de série N.25 à Paris, après avoir chuté au classement mondial en raison d'une blessure au poignet droit, a commencé à faire parler sa puissance.
L'Argentin a breaké à 2-1 sur une double faute de Djokovic. Le Serbe a commis quatre fautes dans ce seul jeu, une rareté pour lui cette année. Il a aussi montré quelques signes d'agacement peu coutumiers, se plaignant notamment de l'obscurité.
Del Potro, tout juste remis d'une blessure à une hanche, a sauvé deux balles de break dans le jeu suivant. Décidé à ne pas subir le jeu, il a lâché chacun de ses coups, et sauvé deux autres balles avec deux aces.
L'Argentin a finalement remporté le premier set de sa carrière face au Serbe (6-3), qui mène 3-0 dans leurs confrontations particulières.
Philippe Gilbert nouveau leader du Tour de Belgique
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© belga
Le Lituanien Aidis Kruopis (Landbouwkrediet) a remporté la 3e étape du 81e Tour de Belgique, disputée vendredi sur 187 km entre Knokke-Heist et Ypres, où Philippe Gilbert a dépossédé son équipier allemand André Greipel de son maillot noir de leader.
Kruopis, 24 ans, s'est imposé au sprint devant les Néerlandais Stefan Van Dijk et Pim Ligthart. Le premier Belge est Pieter Ghyllebert à la 5e place.
L'étape a été animée par cinq coureurs, Jens Mouris, Koen Barbé, Luca Paolini, Niko Eeckhout et Marcus Burghardt. Les cinq fuyards, partis dès le 7e kilomètre, ont été repris à 20 km de l'arrivée dans la 2e ascension du Mont Kemmel, où Philippe Gilbert est passé en premier, prenant au passage des bonifications lui permettant de prendre la tête du classement général.
Le Remoucastrien devance désormais Greipel d'une seconde. Dominique Cornu est 3e à 0:04.
Samedi, l'étape 'reine' conduira les coureurs de Bertem à Eupen sur 202 km, avec plusieurs côtes au programme en fin de parcours, dont la côte de Stockeu, à 67 km de l'arrivée.
Monfils, Gasquet et Bartoli qualifiés, Tsonga éliminé
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© reuters
Avec Gaël Monfils, Richard Gasquet et Marion Bartoli, la France a placé vendredi trois représentants en huitièmes de finale de Roland-Garros mais perdu Tsonga, malgré deux sets d'avance. Au lieu d'un superbe Grand Chelem, cela restera l'un des plus grands regrets de la quinzaine.
Alors que Roger Federer et un troisième huitième de finale de suite à Paris attendaient Tsonga, un autre Suisse, Stanislas Wawrinka, lui a violemment claqué la porte au nez. Dominateur pendant deux sets et demi, Tsonga a mené 6-4, 7-6, 4-2 lorsque Wawrinka, un spécialiste des retournements de situation, a entamé sa superbe rébellion avec plusieurs passing de revers qui ont fait vaciller "Big Jo".
Au marché noir, les tarifs grimpent
Tsonga a eu une dernière ouverture, à 5-5 au tie-break, avant de s'embourber définitivement pour laisser Wawrinka retrouver Federer, alors que les vendeurs de billet au marché noir avaient déjà augmenté leurs tarifs pour dimanche.
"C'est sûr que j'aurais pu passer et jouer Federer derrière. Mais je ne fais pas un mauvais Roland-Garros car je ne suis pas si loin de mon objectif qui était de faire aussi bien que l'année dernière", a commenté le Manceau.
Il reste néanmoins de belles affiches avec participation française dimanche, comme le choc entre Gaël Monfils et David Ferrer et celui qui opposera Gasquet au vainqueur du duel entre Novak Djokovic et Juan Martin Del Potro. Pour cause d'embouteillages sur le Central, le grand choc de la première semaine n'a commencé que peu avant 20h00 sur le Suzanne-Lenglen et n'avait pratiquement aucune chance de finir avant la tombée de la nuit.
Djokovic et Del Potro devront donc revenir samedi, pendant que Gasquet se reposera après sa victoire (6-2, 6-3, 3-6, 6-3) sur le Brésilien Tomaz Bellucci qui lui permet d'atteindre pour la première fois la deuxième semaine à Paris.
"C'est mon match le plus abouti ici, c'est une grande victoire et un moment fort émotionnellement. Le public a été énorme", a-t-il souligné après avoir enflammé le stade en faisant admirer sa technique pendant deux sets et sa combativité, une facette plus rare chez lui, ensuite. "Je ne voulais pas que ça m'échappe, parce que je sentais la fatigue arriver", a ajouté le N.2 français qui jouera désormais "sans pression" mais avec "l'envie" de faire un gros match dimanche.
"Moyen"
C'est ce qu'attend également Monfils. Le Parisien a qualifié de "moyen" ses trois premiers matches, y compris celui face au Belge Steve Darcis (6-3, 6-4, 7-5), et affirme: "si je joue comme ça contre Ferrer je vais me faire déchirer!" L'Espagnol, N.7 mondial est impressionnant depuis le début du tournoi (21 jeux perdus en 9 sets). Mais Monfils l'a battu deux fois sur deux, notamment en quarts de finale à Roland-Garros en 2008, et connaît aussi sa propre capacité à "changer du tout au tout en 24 heures".
Avec deux huitièmes de finalistes assurés dans le tableau masculin, la France fait déjà mieux que l'année dernière et Gilles Simon, opposé samedi à l'Américain Mardy Fish, peut encore améliorer le bilan. Dernière en lice chez les filles, Bartoli a, elle, égalé son meilleur résultat à Paris, en renversant la vapeur face à l'Allemande Julia Görges 3-6, 6-2, 6-4 pour remporter son troisième match en trois sets en trois tours.
La N.1 tricolore fait désormais face à un petit boulevard avec les éliminations de Samantha Stosur, finaliste sortante, et Caroline Wozniacki, N.1 mondiale. Au lieu de Stosur, la N.1 française retrouvera l'Argentine Gisela Dulko, "une bonne opportunité pour aller en quarts de finale", a-t-elle reconnu, impatience de retrouver son public avec lequel elle a l'impression d'être "entrée en communion" cette semaine. (afp/dl)
Spectaculaire crash entre Alinghi et Team Extreme
Voile | Lors du 3ème acte du Extreme Sailing Series à Istanbul, les bateaux des deux équipes sont rentrés en collision.
http://www.24heures.ch/files/imagecache/468x312/story/alinghi_9.jpg © Youtube / Capture d'écran |
X-A. E. | 27.05.2011 | 16:23
Alors qu'il essayait de s'aligner derrière Team Extreme, Alinghi a percuté de plein fouet son concurrent. Un membre d'équipage de chaque bateau est tombé à l'eau. Les deux bateaux ont été fortement endommagés. Yves Detrey a été légèrement blessé dans l'accident.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=tDyKaZH9Gxs
Monfils, Gasquet et Bartoli qualifiés, Tsonga éliminé
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© reuters
Avec Gaël Monfils, Richard Gasquet et Marion Bartoli, la France a placé vendredi trois représentants en huitièmes de finale de Roland-Garros mais perdu Tsonga, malgré deux sets d'avance. Au lieu d'un superbe Grand Chelem, cela restera l'un des plus grands regrets de la quinzaine.
Alors que Roger Federer et un troisième huitième de finale de suite à Paris attendaient Tsonga, un autre Suisse, Stanislas Wawrinka, lui a violemment claqué la porte au nez. Dominateur pendant deux sets et demi, Tsonga a mené 6-4, 7-6, 4-2 lorsque Wawrinka, un spécialiste des retournements de situation, a entamé sa superbe rébellion avec plusieurs passing de revers qui ont fait vaciller "Big Jo".
Au marché noir, les tarifs grimpent
Tsonga a eu une dernière ouverture, à 5-5 au tie-break, avant de s'embourber définitivement pour laisser Wawrinka retrouver Federer, alors que les vendeurs de billet au marché noir avaient déjà augmenté leurs tarifs pour dimanche.
"C'est sûr que j'aurais pu passer et jouer Federer derrière. Mais je ne fais pas un mauvais Roland-Garros car je ne suis pas si loin de mon objectif qui était de faire aussi bien que l'année dernière", a commenté le Manceau.
Il reste néanmoins de belles affiches avec participation française dimanche, comme le choc entre Gaël Monfils et David Ferrer et celui qui opposera Gasquet au vainqueur du duel entre Novak Djokovic et Juan Martin Del Potro. Pour cause d'embouteillages sur le Central, le grand choc de la première semaine n'a commencé que peu avant 20h00 sur le Suzanne-Lenglen et n'avait pratiquement aucune chance de finir avant la tombée de la nuit.
Djokovic et Del Potro devront donc revenir samedi, pendant que Gasquet se reposera après sa victoire (6-2, 6-3, 3-6, 6-3) sur le Brésilien Tomaz Bellucci qui lui permet d'atteindre pour la première fois la deuxième semaine à Paris.
"C'est mon match le plus abouti ici, c'est une grande victoire et un moment fort émotionnellement. Le public a été énorme", a-t-il souligné après avoir enflammé le stade en faisant admirer sa technique pendant deux sets et sa combativité, une facette plus rare chez lui, ensuite. "Je ne voulais pas que ça m'échappe, parce que je sentais la fatigue arriver", a ajouté le N.2 français qui jouera désormais "sans pression" mais avec "l'envie" de faire un gros match dimanche.
"Moyen"
C'est ce qu'attend également Monfils. Le Parisien a qualifié de "moyen" ses trois premiers matches, y compris celui face au Belge Steve Darcis (6-3, 6-4, 7-5), et affirme: "si je joue comme ça contre Ferrer je vais me faire déchirer!" L'Espagnol, N.7 mondial est impressionnant depuis le début du tournoi (21 jeux perdus en 9 sets). Mais Monfils l'a battu deux fois sur deux, notamment en quarts de finale à Roland-Garros en 2008, et connaît aussi sa propre capacité à "changer du tout au tout en 24 heures".
Avec deux huitièmes de finalistes assurés dans le tableau masculin, la France fait déjà mieux que l'année dernière et Gilles Simon, opposé samedi à l'Américain Mardy Fish, peut encore améliorer le bilan. Dernière en lice chez les filles, Bartoli a, elle, égalé son meilleur résultat à Paris, en renversant la vapeur face à l'Allemande Julia Görges 3-6, 6-2, 6-4 pour remporter son troisième match en trois sets en trois tours.
La N.1 tricolore fait désormais face à un petit boulevard avec les éliminations de Samantha Stosur, finaliste sortante, et Caroline Wozniacki, N.1 mondiale. Au lieu de Stosur, la N.1 française retrouvera l'Argentine Gisela Dulko, "une bonne opportunité pour aller en quarts de finale", a-t-elle reconnu, impatience de retrouver son public avec lequel elle a l'impression d'être "entrée en communion" cette semaine. (afp/dl)
Tsonga , encore un Français qu'on croyait capable de rivalisé avec le gratin , mais qui ne fais que très rarement des coups d'éclats !! Pour ma part , c'est + une déception qu'autre chose , la preuve en est encore a Rolland Garros !!
Pour moi ce n'est même pas une surprise, comme Monfils c'est un bon joueur qui peut faire un exploit de temps en temps mais son niveau ne lui permettra pas de remporter de titres du Grand Chelem. Il peut remporter RG, US Open ou Australian Open mais seulement si les Djoko, Fed' ou Nadal ne sont pas en grande forme.Hier il perd contre un gars de son niveau, ça aurait pu passer, mais non. Tant pis...
Çafais quand même des années qu'on a dû mal a sortir une pépite en france .. ça commence a tardé ..
Montpellier en finale du championnat de France de Top14, victoire 26-25 contre le Racing Métro. Le Stade Toulousain est l'autre équipe qualifiée, suite à sa victoire 29-6 contre Clermont.
Le Sud en force :content:
Cinquante
28/05/2011, 19h34
Merde, vous êtes drôlement durs avec nos tennismans français, vous ! Vous avez gagné quoi, à vous deux ? :)
Merde, vous êtes drôlement durs avec nos tennismans français, vous ! Vous avez gagné quoi, à vous deux ? :)
A peu près le même nombre de tournois, non ? :D
(Part très vite :))
GP de Monaco: Sergio Perez n'est que légèrement blessé
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Wickmayer éliminée, il n'y a plus de Belges à Roland Garros
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© photo news
Yanina Wickmayer a été éliminée par la Polonaise Agnieszka Radwanska sur un double 6-4. Elle était la dernière représentante belge à Roland Garros.
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© belga
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© photo news
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Il n'y a plus de Belges engagés en simple à Roland Garros. Yanina Wickmayer a été éliminée au 3e tour du deuxième tournoi du Grand Chelem de l'année, samedi sur la terre battue parisienne. La Belge, 22e joueuse mondiale et tête de série N.21, s'est inclinée 6-4, 6-4 face à la Polonaise Agnieszka Radwanska, 13e mondiale et tête de série N.12. Le match a duré 1 heure et 17 minutes.
Un break, à 4-3, a suffit à Radwanska pour empocher le 1er ste 6-4 en 33 minutes.
La Polonaise réalisait le break en début de 2e set, mais Wickmayer breakait son adversaire pour la 1e fois du match en revenant à 3-3. La numéro 2 belge perdait toutefois son service dans la foulée, redonnant l'avantage à Radwanska, qui s'adjugeait la seconde manche en 44 minutes.
Wickmayer et Radwanska sont désormais à 1 victoire chacune dans leurs confrontations directes.
Yanina Wickmayer était la dernière Belge engagée en simple à Paris. Elle a disputé cette année son quatrième Roland Garros. Eliminée au 1er tour en 2008 et au 2e tour l'année suivante, elle avait également été sortie au 3e tour l'an dernier.
La Brabançonne s'était blessée au dos la semaine dernière au tournoi de Bruxelles. Elle n'avait décidé de venir à Paris que deux jours avant son entrée en lice.
Radwanska affrontera en 8e de finale soit la Russe Maria Sharapova (WTA 8/N.7), soit la Taiwanaise Yung-Jan Chan (WTA 129). (belga)
Barça-Manchester, un duel de géants à Wembley
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© reuters
Barcelone contre Manchester United. La finale de rêve entre les deux meilleures équipes de l'année, voire de la décennie. Une affiche, la même qu'en 2009, qui doit décider de la meilleure équipe européenne de la saison. Le Barça, dont on dit qu'il s'agit de "la meilleure équipe de tous les temps", partira favori. Mais s'il y a une formation capable d'embêter les Catalans, c'est bien Manchester United. Au final, cette affiche promet d'être aussi spectaculaire qu'indécise.
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Les deux meilleures équipes de la saison...
Tant Barcelone que Manchester ont largement dominé leur championnat. Champions haut la main, ils n'ont laissé que des miettes à leurs adversaires. Le Barça, bien que devant faire avec la concurrence du Real, n'a finalement pas eu trop de soucis à devenir champion d'Espagne, ne concédant d'ailleurs que deux défaites au cours de la saison. Quant à Manchester, il a fallu attendre le mois de février pour le voir être battu! Si Chelsea avait démarré en force, les troupes d'Alex Ferguson ont logiquement émergé.
...voire de la décennie
A vrai dire, la présence de Manchester et Barcelone en finale n'est pas vraiment une surprise, tant ils dominent le foot mondial depuis des années. Après les années marquées par l'omnipotence du Real Madrid (fin des années 90-début 2000), ce sont ces deux clubs qui ont pris la relève, devenant les exemples à suivre sur le Vieux Continent. Ce n'est pas un hasard si Manchester a été présent quatre fois dans le dernier carré lors des cinq dernières années (pour une victoire en 2008). Idem concernant le Barça, dont c'est la troisième participation à une finale en six ans (victoires en 2006 et 2009), pour cinq demi-finales.
Une opposition de style
Les deux formations sont réputées pour le football qu'elles développent. D'un côté, le jeu en une touche du Barça, basé sur une énorme possession du ballon. Un football total qui a d'ailleurs atteint des sommets par moments, notamment lors de la victoire légendaire des hommes de Guardiola contre le Real Madrid, en novembre dernier (5-0). Manchtester, lui, va très vite. Son jeu direct et très rapide est un régal, d'autant que les mouvements sont permanents dans le chef de tous les joueurs.
Rooney vs Messi
Evidemment, on ne compte plus les stars dans les deux effectifs. A commencer parWayne Rooney et Lionel Messi, dont le duel est très attendu. En 2009 à Rome (victoire 2-0 du Barça en finale), c'est l'Argentin qui avait pris le dessus, marquant notamment le deuxième but de ses couleurs. Un échec qui reste encore en travers de la gorge de l'attaquant anglais, qui voit là une chance unique de remettre les points sur les "i".
Ferguson l'ancien, Guardiola le nouveau
Enfin, ce duel sera aussi celui de deux coaches à succès... qui n'ont a priori rien en commun, à part le fait d'être des hommes à titres. L'Ecossais, présent depuis une vingtaine d'années sur le banc des Mancuniens, est une légende vivante qui a déjà tout gagné. Guardiola, lui, n'en est seulement qu'à sa troisième saison mais il a déjà aussi tout gagné!
Un match à suivre en direct sur 7sur7.be
Dès 20h45, vous pourrez suivre cette finale de rêve sur 7sur7.be. Notre rédaction se mobilisera pour que vous nous manquiez rien de cet événement sportif incontournable: résumé, photos, réactions, ... Vous saurez tout sur Barça-Manchester!
Julien Collignon
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28/05/11 08h21
:bad:J'ai parié 300 balles sur Manchester vainqueur:fou:Vais être tendu ce soir:D:D:D:non:Non vont gagner....
Gilbert proche de la victoire finale au Tour de Belgique
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© photo news
Philippe Gilbert (Omega Pharma-Lotto) a remporté de maître manière la 4e étape du 81e Tour de Belgique cycliste (2.HC), disputée sur 202 km entre Bertem et Eupen. Au terme de l'étape reine de l'épreuve, le Remoucastrien a consolidé son maillot noir de leader en se montrant le plus rapide d'un groupe de cinq, s'imposant devant Greg Van Avermaet et Björn Leukemans.
Après une échappée initiale de huit coureurs, la course s'est décantée après l'ascension de la côte de Stockeu et de la Haute Levée, à un peu plus de 60 km de l'arrivée. Sous l'impulsion de Philippe Gilbert, une nouvelle fois au four et au moulin durant tout le final, un groupe de tête s'est formé à 40 km de la ligne, reprenant Westra et Schär, les deux derniers rescapés de l'échappée matinale.
Le groupe étant trop nombreux à son goût, Gilbert est reparti à l'attaque, Greg Van Avermaet, Bert De Waele, Björn Leukemans et le Russe Egor Silin étant les seuls à pouvoir le suivre.
Au classement général, Gilbert, qui a signé son 8e succès de la saison, compte désormais 15 secondes d'avance sur Van Avermaet, 29 sur Leukemans et 52 sur De Waele.
Dimanche, l'étape de clôture conduira les coureurs d'Oreye à Putte, sur 169,4 km.
Victoire de Vasil Kiryienka au Giro
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Le Bélarusse Vasil Kiryienka (Movistar) a remporté la 20e étape du Tour d'Italie cycliste, disputée samedi sur 242 km entre Verbania et Sestrière, où l'Espagnol Alberto Contador (Saxo Bank) a conservé son maillot rose de leader, la veille de l'arrivée finale, dimanche à Milan.
Pour sa 2e victoire de la saison après une étape du Pays Basque, Kiryienka a prolongé en solitaire un échappée matinale, s'isolant en tête dans le Colle del Finestre à 45 km de l'arrivée. A Sestrières, le Bélarusse a conservé près de cinq minutes d'avance sur les Vénézuéliens José Rujano et Rodriguez, respectivement 2e à 4:43 et 3e à 4:50.
Contador, 8e de l'étape à 5:58 du vainqueur du jour, reste leader du général avant la 21e et dernière étape, courue contre-la-montre dimanche à Milan. Il devance au classement deux Italiens. Michele Scarponi est 2e, à 5:18, et Vincenzo Nibali 3e, à 6:14.
Salut et bonne lecture.........
Merde, vous êtes drôlement durs avec nos tennismans français, vous ! Vous avez gagné quoi, à vous deux ? :)
Pour l'instant j'ai un record du monde sur 100m en ligne avec Kinect Sport ( c'est vrai en + nous étions 10 000 en tout ) et j'ai gagné quelques courses de moto-cross étant plus jeune !
J'ai gagné la coupe du monde des clubs en foot en -13 !
J'ai finis 3ième du cross du collège.
voilà c'est mon petit palmarès , certes c'est pas celui des tennismans français , mais j'en suis bien fière!
Maintenant je remets pas en cause le talent de ceux-ci , je me demande juste dans combien de temps on aura la chance d'avoir un nadal ou djoko français c'est tout , c'est pas méchant ..
Barcelone 3-1 Manchester United, désolé norton :)
Barcelone 3-1 Manchester United, désolé norton :)
:fou:Va faire mal à mon budget........Chier.......:diable::diable::D
Barça, simply the best
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Tout un symbole: c'est Eric Abidal (opéré d'une tumeur au foie il y un peu plus que de deux mois) qui a soulevé la Coupe. Le Français revient de très loin!
7S7 mise à jour Tout comme en 2009 (2-0), Barcelone a surclassé Manchester United en finale de la Ligue des Champions (3-1). Maître absolu des débats du début jusqu'à la fin (sauf les dix premières minutes), le Barça a démontré une énième fois qu'il est sans conteste la meilleure équipe d'Europe, sans doute la meilleure de tous les temps. D'un match en réalité, il n'en a jamais été question tant les Blaugranas ont été supérieurs. Pedro a débloqué le verrou avant que Rooney ne rétablisse l'égalité. En deuxième période, Messi (qui n'avait encore jamais marqué sur le sol anglais) et Villa ont permis aux Catalans de décrocher leur quatrième Coupe aux "grandes oreilles", la 3e en 5 ans (après les sacres en 2006 et 2009). Pour résumer, le Barça était tout simplement trop fort.
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Le Barça a communié avec le public catalan. © afp
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Barcelone a développé un jeu spectaculaire et efficace tout au long de la saison. © reuters
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Lionel Messi a encore été phénoménal ce soir. Le génie argentin a marqué pour la première fois sur le sol anglais. Où s'arrêtera "La Pulga"? © epa
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Rooney a redonné l'espoir aux Mancuniens. Ce ne fut qu'un feu de paille... © reuters
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Guardiola a été porté en triomphe par ses joueurs! L'entraîneur du Barça restera-t-il à la tête des Blaugranas? © reuters
Partis mardi en raison du nuage de cendres qui a perturbé l'espace aérien européen, les hommes de Guardiola disputaient leur deuxième finale de Ligue des champions en 3 ans. Pour les protégés de l'indéboulonnable Alex Ferguson, il s'agissait surtout d'effacer la désillusion subie en 2009 à Rome, où ManU n'avait jamais eu voix au chapitre. Cette fois-ci, les Red Devils avaient l'avantage du terrain puisqu'ils évoluaient dans le stade mythique de Wembley, à Londres. "Je crois que le Barça d'aujourd'hui est encore plus fort que celui d'il y a 2 ans", avait lancé le technicien de ManU. "Mais je ne suis pas avide de revanche. A l'époque, nous avions commis quelques erreurs. Je suis convaincu qu'on en a tiré les leçons", prolongeait-il.
Pedro fait sauter le verrou
Après dix premières minutes difficiles (avec un pressing efficace de Manchester), le Barça prenait le jeu à son compte, s'installant dans le camp anglais. Pedro et Villa furent les premiers à apporter le danger devant Van der Sar, qui, à 40 ans, tirera sa révérence. Maître des débats, l'équipe entraînée par Pep Guardiola fut justement récompensée de ses intentions offensives. Pedro, bien servi par Xavi, profitait d'une erreur de marquage dans l'arrière-garde britannique et glissait le ballon hors de portée du gardien néerlandais (1-0). Une avance méritée pour le Barça, qui affichait sa supériorité.
Ce diable de Rooney...
C'est à ce moment précisément que ce diable de Wayne Rooney décidait de sortir de sa boîte. L'attaquant des Reds, qui était à la récupération d'une rentrée en touche espagnole, s'appuyait sur Giggs (à la limite du hors-jeu), et ajustait une frappe imparable de l'intérieur du pied (1-1). ManU était bien payé, mais telle est la loi du foot. Avant le repos, il manquait quelques millimètres à Messi pour faire 2-1.
Messi vainc le signe indien
Revenu des vestiaires avec la "rage au ventre", le Barça mettait d'emblée la pression sur Manchester, qui n'avait d'autre choix que de subir les événements. Avec Xavi en chef d'orchestre, la formation catalane prenait d'assaut le but anglais. Et ce qui devait arriver arriva... Messi, qui jouissait de beaucoup trop d'espace, décochait une frappe vicieuse. Edwin Van der Sar tardait à se coucher et ne pouvait empêcher la Pulga d'inscrire son 12e but cette saison en Ligue des champions (2-1), égalant au passage le record de Ruud Van Nistelrooy. C'est d'ailleurs la 3e fois d'affilée que le génie argentin termine meilleur buteur de la compétition.
La démonstration du Barça
Survolté par cette avance au marquoir, le Barça continuait d'asphyxier son adversaire, ManU subissait la loi du plus fort. Après quelques chaudes alertes, Villa mettait son équipe à l'abri d'une superbe frappe enroulée dans la lucarne (3-1). En démonstration, les Catalans monopolisaient le ballon avec une facilité insolente, provoquant la résignation de Ferguson sur le banc de touche. Pour ManU, cela tournait à l'humiliation. Les Mancuniens ne furent plus jamais en mesure d'inquiéter les Blaugranas, qui n'ont pas volé leur victoire.
Le leçon de vie d'Eric Abidal
Deux ans après son premier succès contre ManU, Barcelone a confirmé son hégémonie sur le football européen. Une supériorité qui ne souffre aucune contestation. Au-delà ce nouveau sacre, on retiendra cette image d'Eric Abidal qui eut le privilège de brandir le trophée en premier. Opéré d'une tumeur au foie en mars dernier, le défenseur français a donné une véritable leçon de vie à tous ceux qui luttent contre la maladie. C'est sans doute la plus belle victoire du Barça cette saison.
Michaël Bouche
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CYCLISME
Derrière Alberto Contador, on se bat pour la deuxième place
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Sur la route très pentue et en terre battue du colle delle Finestre, Alberto Contador (au centre) n’a eu aucune peine à contrôler ses adversaires.
Michele Scarponi et Vincenzo Nibali visent la place de dauphin. Le second a connu des difficultés sur la route en terre battue du colle delle Finestre. Le Biélorusse Kiryienka s’impose à Sestrières.
le 28 mai 2011, 22h40
LeMatin.ch & les agences
La 20e et avant-dernière étape du Giro, gagnée hier à Sestrières par le Biélorusse Vasil Kiryienka, a surtout donné lieu à un match pour les places d’honneur derrière Alberto Contador.
Le colle delle Finestre, une spectaculaire ascension, en terre battue sur ses 7,8 derniers kilomètres, n’a rien changé à la hiérarchie du Giro. Il a seulement souligné la journée difficile connue par Vincenzo Nibali, qui a lâché prise à 2 kilomètres du sommet.
Le Sicilien a multiplié les désagréments au cours de cette étape anormalement longue (242 km!) en fin de grand tour sans que l’intérêt du site de départ près du lac Majeur – dans un parc technologique d’entreprises! – puisse être évoqué. Blessé au mollet droit dans une chute collective dès le 40e kilomètre, Nibali a souffert sur les pentes surchauffées du Finestre tout en limitant la perte de temps.
Grand descendeur, l’Italien a gommé aisément la quinzaine de secondes de retard qu’il comptait au sommet de ce col d’un autre temps (2178 m), à 27 kilomètres de l’arrivée. Mais il a lâché prise à l’approche de Sestrières, dans les deux derniers kilomètres, sur une accélération de son compatriote Michele Scarponi.
Contre-la-montre raccourci
Le vainqueur de la dernière Vuelta a ainsi concédé 22’’ à Scarponi, son rival pour la deuxième place derrière l’intouchable Contador. Soit un retard qui s’élève désormais à 56 secondes avant le contre-la-montre final cet après-midi à Milan, sur une distance ramenée à 26 kilomètres en raison d’un changement de parcours dû aux élections municipales et aux conditions d’accès des sites.
«J’aurais préféré que ce soit plus long», a reconnu Nibali, conscient que les 5,5 kilomètres peuvent peser lourd pour la place de dauphin de Contador, lequel n’a jamais été mis en danger dans la dernière étape de montagne de ce Giro. «L’étape était difficile et surtout très longue, lâchait le porteur du maillot rose. Dans la montée d’arrivée, j’ai contrôlé
Nibali et Scarponi pour éviter tout problème.»
Rujano progresse
L’Espagnol s’est donc contenté de suivre ses adversaires directs, tout en laissant les coureurs moins bien placés s’expliquer dans la montée très roulante vers Sestrières. A ce jeu, l’Espagnol Joaquin Rodriguez a progressé de trois rangs pour accéder à la cinquième place du classement derrière le Français John Gadret.
Autre gagnant du jour, le grimpeur vénézuélien Jose Rujano est passé de la 10e à la 6e place. Vainqueur d’une étape analogue dans le Giro 2005, le Sud-Américain a tenté de réussir le même coup en démarrant à plusieurs reprises dans le Finestre. Mais il n’a pu reprendre du temps à Kiryienka, rescapé d’une échappée lancée dès la première heure de course.
Auteur d’un grand numéro, le Biélorusse – l a expliqué être diplômé en sport et s’entraîner mieux depuis qu’il connaît la biochimie – a gagné avec près de… cinq minutes d’avance. La ligne franchie, il s’est empressé de rendre hommage à son coéquipier Xavier Tondo, décédé accidentellement lundi dernier.
Fausse légende
A 29 ans, Kiryienka s’est imposé pour la deuxième fois dans le Giro, trois ans après une performance comparable à Monte Pora. Il en a profité pour rectifier une légende voulant qu’il ait perdu des membres de sa famille dans l’accident nucléaire de Tchernobyl: «Mes deux frères vont bien, mon père est décédé d’autre chose, ma mère est morte d’un cancer du foie mais, hélas, comme beaucoup de gens.»si
TENNIS
Le double jeu de Novak Djokovic
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Novak Djokovic exprime une détermination tantôt fiévreuse, tantôt haineuse.
Dossiers
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Le Serbe pourrait s’emparer du pouvoir à Roland-Garros, après cinq années de conquête en clair-obscur
Christian Despont - le 28 mai 2011, 22h27
Le Matin Dimanche
UN DISCOURS CLAIR
Novak Djokovic pourrait accéder à la première place mondiale, vendredi, à l’âge idéal de 24 ans. L’homme n’a jamais douté de son destin, né de cette impression immédiate, irrésistible, d’être spécial. Ivan Ljubicic, dans L’Equipe Magazine: «Nole doit être le meilleur en tout. Il est ambitieux parce que sa famille l’a élevé dans cette idée qu’il était au-dessus des autres.»
Cette idée ne l’a jamais quitté, encore moins pour un autre. A 19 ans, Novak Djokovic voulait déjà «botter les fesses de Federer», comme si, après des premiers pas réussis, il se savait la pointure d’un géant. «La démarche est assez unique, s’émerveille Mats Wilander. Jamais ce garçon n’a prétexté son âge pour réclamer de la patience, ou justifier des échecs. Il n’a pas eu peur de vivre dans la revendication permanente, puis de l’assumer clairement. Nous avons eu le tort, parfois, de considérer cette audace comme de l’esbroufe, ou pire, de la vanité.»
Auteurs russes et talk-shows
Hier, le Serbe a montré contre Juan Martin del Potro (6-3 3-6 6-3 6-2) ce que le tennis avait à gagner de sa précellence. La précision, l’œil, la pureté et la précocité dans la prise de balle. La géométrie du court, de diagonales extravagantes en passings parfaitement rectilignes. Et le cran. Quel cran!
Dans une corporation policée, Novak Djokovic a choisi d’être polisson, sans exclure, à ses heures, une dimension intellectuelle soigneusement cultivée. L’insoumis parle cinq langues, a lu tout Tolstoï, a fréquenté les talk-shows aussi sûrement que les gourbis, l’un avec une réelle hauteur de vue, l’autre juché sur des talons aiguilles.
L’espace d’une mue difficile, il s’est plié aux conseils des marchands d’image et d’une batterie de conseillers techniques, sans réussite. Il s’est cherché, peut-être même égaré. Il a toujours considéré les défaites comme un accident de travail, sauf que, soudain, il a manqué d’assurance. «Il a exploré différentes voies car il est ambitieux, bien au-delà du tennis. Il se sent investi de responsabilités et de devoirs, en tant que joueur mais aussi, en tant qu’homme. C’est pourquoi, par exemple, il a invité les orphelins du 11 septembre au dernier US Open», explique son ancien agent.
Soutien de famille
«Je suis un tout autre joueur cette année», sourit Djokovic, opposé aujourd’hui à Richard Gasquet. «En offrant la Coupe Davis à mon pays, après trois jours d’ivresse, j’ai senti des énergies et une confiance nouvelles. J’ai aussi perdu du poids, je ne suis plus malade, je collabore avec un excellent nutritionniste.»
Djokovic a mis toute sa famille à l’abri du besoin. L’an dernier, il a bombardé son oncle à la tête du tournoi de Belgrade, qu’il organise et finance à hauteur de 5,5 millions d’euros annuels. Il a confié la gestion de ses sites Internet à sa fiancée depuis cinq ans, tandis que la Serbie toute entière voudrait le marier à Ana Ivanovic. Ses proches soutiennent que «Nole» est quelqu’un de bien. Quelqu’un de spécial.
UN PROCÉDÉ OBSCUR
A l’ère du perfectionnisme hégémonique, incarné par Roger Federer, il fallait un contre-pouvoir et ce fut Novak Djokovic, dont l’avantage fut d’arborer un profil ouvertement anar.
Il fallait un méchant du film et ce fut lui, taillé pour le rôle à la hache, arrivé sur le circuit avec des manières roublardes, destinées à un public averti: injures, simulations, visage déchiré par la haine, raquette brisée par la rage.
A tous, dans les gradins comme dans l’arène, le Serbe a rugi sa volonté de réussir sans vergogne, poings vengeurs sur un poitrail gonflé à bloc, doigt levé pour capter l’attention. Il a distrait la foule et, indifféremment, disputé ses faveurs dans un comique troupier de type burlesque (imitations, streap-tease, etc), avant que Roger Federer ne lui demande d’arrêter.
Il est partout
Novak Djokovic est devenu si impopulaire, si épié, que son management lui a imposé une communication rédemptrice. Depuis, chacun tente de distinguer le chic du chiqué dans les applaudissements à l’adversaire, les souffrances atroces, les éloges à Rafael Nadal, les actes de contrition à l’arbitre.
Le numéro deux mondial en est devenu plus omnipotent que son devancier hiérarchique, il est même partout, au Festival de Cannes, sur les ailes d’un avion, chez les ultranationalistes serbes, dans les émissions culinaires, dans les orphelinats, dans une caserne des pompiers new-yorkais. Sa société Familly Sport, entièrement gérée par ses proches, gère une gamme de produits interminable, Café Novak, sucre Novak, eau Novak, etc.
D’une ambition obsédante, Djokovic a fait une quête initiatique, un travail quotidien, mais surtout une conquête sociale. «Il veut passer pour le gentil qu’il n’est pas», soufflent certains joueurs. «Il n’a peur de rien», l’excuse Ivan Ljubicic. «Quand vous jouez et que vous entendez des bombes éclater pas très loin, après, vous ne tremblez plus pour une balle de break», prévenait-il à ses débuts.
Comme les filles
Dans le tennis féminin, Novak Djokovic serait en réalité un pur produit de son époque; amusant de constater comme, chez les unes, la pugnacité est une vertu cardinale, chez les autres une ardeur suspecte… Comme ses contemporaines du circuit, le Serbe a quitté le giron familial très jeune, à 12 ans, pour démarrer une carrière académique. Il a sacrifié au culte de la réussite, il était prêt à tout et l’est resté.
Il n’a toujours eu d’engouement que pour le résultat, uniquement le résultat, comme il l’annonçait dans un entretien au Temps le 12 juin 2006: «Quel que soit l’endroit où je joue, quelle que soit la personne en face de moi, ma seule idée est de gagner. Pas de jouer mon meilleur tennis, ni de plaire, mais de gagner.»
FOOTBALL
Servette joue, domine et Bellinzone marque
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Image © Eric Lafargue
Tibère Pont (en blanc) vient de rater une grosse occasion. Pourvu que son équipe n'ait pas à le regretter mardi.
Un but venu d'ailleurs crucifie les Genevois à la 88e minute. Mais tout reste jouable. Il y aura du monde mardi à la Praille.
Christian Maillard - le 28 mai 2011, 22h21
Le Matin Dimanche
Servette était plus fort, mais c'est Bellinzone qui a le sourire ce matin. De bleu, de bleu, Dieu n'était pas «grenat». Au Stadio comunale, on dit plutôt granata. Tous les éléments étaient, pourtant, réunis pour réussir, dans ce match aller, le break d'entrée. «C'était le bon moment», avait d'ailleurs promis Tibert Pont. Celui où le visiteur, revenu de nulle part pour s'offrir ce barrage inespéré, devait profiter de sa bonne étoile. Supérieur dans le jeu, le challenger de Challenge League a dominé, s'est créé une kyrielle d'occasions, mais, face à une équipe tessinoise d'une affligeante faiblesse, Pont (29e), Vitkieviez (43e et 44e) et Eudis (53e) ont manqué de réalisme. Bénéficiant de l'effet suspensif, Mauro Lustrinelli, le capitaine de Bellinzone, qui avait raté un penalty généreux après 8?minutes - «j'ai peut-être touché le ballon de la main avant», avouait-il -, a été le premier à le reconnaître: «A l'exception du premier quart d'heure, Servette a mieux joué que nous. Nous, on a subi. On a eu la chance de marquer un but incroyable. Mais la chance, on est allé la provoquer, en y croyant jusqu'au bout.» Tout le monde l'a vu. C'est à la 88e minute que le Tchèque Pavel Pergl a réussi une volée du tonnerre, lui qui n'avait encore pas marqué cette saison, un but venu d'ailleurs. «Cela nous a fait mal de prendre ce but, reconnaît Lionel Pizzinat, mais psychologiquement, nous ne sommes pas atteints. Nous ferons les comptes après 180 minutes.» Dans le camp genevois, inutile de baisser les bras. Tout le monde dans l'équipe a vu et compris que si le petit poussait, il n'était pas loin de passer. «J'ai encore plus la conviction aujourd'hui que nous pouvons gagner ce barrage», estime d'ailleurs l'entraîneur Joao Alves, lui, pourtant si réservé. «A la maison, je sais que nous pouvons marquer plus qu'un but», enchaîne-t-il. «On va tous se révolter, chez nous, devant notre public, ce sera vraiment différent», conclut le portier David Gonzalez.
Mardi, il pourrait y avoir plus de 20 000 personnes à la Praille. Servette aura nonante minutes pour gommer cette tache sur son smoking. Lustrinelli, qui devrait être suspendu, craint ce match: «Si on joue ainsi à Genève, Servette va gagner. On doit absolument changer d'attitude pour rester en Super League.»
FOOTBALL
Ces finales appartiennent pour toujours à la légende
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Les duels les plus haletants vus par Jacques Ducret, grand spécialiste et auteur du «Livre d’Or du football suisse».
Bertrand Monnard - le 28 mai 2011, 22h12
Le Matin Dimanche
C’était, voilà 20 ans, la finale de 91 entre Sion et YB. Largement dominé, Sion perdait 2-0 à la mi-temps. Enzo Trossero, l’entraîneur argentin des Valaisans, tenta alors un coup de poker en introduisant deux jeunes Valaisans, David Orlando (19 ans) de Monthey et Alexandre Rey (18 ans) de Montana. Et le match bascula. Il y eut d’abord les deux buts marqués par Orlando puis le troisième, celui de la victoire, signé d’une superbe reprise de volée par Alexandre Rey à 10 minutes de la fin. Un moment d’éternité. Ce jour-là, deux gamins avaient fait triompher le Valais. «Mon but, on m’en reparle encore tout le temps» sourit Alexandre Rey, aujourd’hui membre de la direction de Xamax, adversaire du FC Sion ce dimanche, drôle de destin.
La plus belle? Celle de 1991!
Quand on demande aux experts de recenser les plus belles finales de Coupe Suisse, c’est en effet celle de 1991 qui est plébiscitée. Jacques Ducret, auteur de la bible du foot suisse, à qui nous avons demandé de faire une sélection de ses finales préférées et de les commenter, la place en tête. Même choix chez Michel Pont, l’entraîneur adjoint de l’équipe suisse. «De la magie pure. Mais, à mes yeux, toutes les finales sont fantastiques. Comme pour les matches de la Nati, ce jour-là le pays entier a les yeux rivés sur un seul match». Comme en 91, les finales restées dans les mémoires sont évidemment celles qui ont été le théâtre d’incroyables renversements de situation. «A 2-0, en finale, rien jamais n’est joué» souligne Paul Garbani, entraîneur de légende.
Dans ce registre, c’est Sion qui évidemment a signé des chefs-d’œuvre, avec cette foi tellurique, venu de on ne sait où. Entraîneur à la Fédération, le Genevois Gérard Castella n’oubliera jamais le Sion-Servette de 96, où les Valaisans avaient là aussi fini par inverser un destin contraire. «A 2-0 pour Servette à la 61e minute, c’était réglé à mes yeux. Et puis le but de Sion, marqué juste après, a sonné la révolte. Servette n’existait plus. Sion, c’est une équipe de coup: on les croit morts et ils ressuscitent». Ce même Castella, comme joueur, alors, avait lui-même pris part en 1981, à une autre finale mythique, la victoire 4-3 des Vaudois contre Zurich, grand favori. «Quand vous soulevez le trophée, c’est un moment unique. Cette année-là, on avait failli se faire éliminer dès le premier tour par une équipe de deuxième ligue. Mais la Coupe est souvent une affaire de destin: on se faufile par un trou de souris et on finit par la gagner. Les trois matches avant la finale de dimanche, Xamax les a tous remportés aux penalties, ce qui est peut-être un signe.»
Héros de l’exploit de Sion en 1991, Alexandre Rey, aujourd’hui Xamaxien, subodore une surprise qui mettrait fin à l’incroyable série de 11 victoires de son ex-club. «A Xamax, maintien assuré, le moral est au beau fixe. En plus, tout le monde nous voit perdants, ce qui n’est pas une mauvaise chose lors d’une finale». Alex en sait quelque chose.
EN DATES
1930 Naissance de Jacques Ducret à Genève
1960 Il devient directeur du bureau romand de l’agence de presse Sportinformation. Il le restera jusqu’en 2002
2004 Il publie son cinquième livre consacré au foot intitulé «La Suisse de Köbi Kuhn». Il a aussi écrit «Le Livre d’Or du football suisse».
2011 Il est actuellement responsable de l’édition romande de «Hop suisse», le mensuel du foot suisse
FOOTBALL
Aujourd’hui, il faut être fou pour gagner la Coupe
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La Coupe de Suisse: un trophée qui se gagne avant tout avec le cœur.
Alors que les Valaisans souhaitent perpétuer la légende, aujourd’hui à 16 h 30, les Neuchâtelois entendent briser la malédiction. Le mental pourrait faire la différence.
Nicolas Jacquier Bâle - le 28 mai 2011, 21h55
Le Matin Dimanche
Chacun à leur manière, NE Xamax et Sion ont l’occasion d’entrer cet après-midi, dès 16 h 30, dans l’histoire. Les Valaisans en poursuivant celle qui les unit à un trophée qu’ils n’ont jamais perdu – avec 11 victoires en autant de finales, le club de Tourbillon détient un record unique au monde; le club de la Maladière en soulevant enfin une Coupe qu’il n’a jamais réussi à gagner en quatre tentatives toutes vouées à l’échec. Inégal autant dans les esprits que dans la froide réalité de chiffres n’attribuant aucune chance raisonnable au prétendant neuchâtelois, ce duel 100% romand en terre alémanique – le premier depuis 2001 (Servette-Yverdon 3-0) – le sera sans doute moins sur la pelouse. Tant la Coupe, en raison de la magie qu’elle dégage, génère des scénarios échappant souvent à toute logique.
Intouchables?
Récompensé pour la foi qui l’a caractérisé lors de ses onze précédentes apparitions et lui a permis de constituer son patrimoine, Sion a toujours su en profiter jusque-là. Volontiers présentés comme intouchables, y compris par leurs adversaires successifs, les Valaisans enrichiront-ils leur collection du modèle 2011? Au-delà du devoir moral lui imposant de ne pas lâcher «sa» Coupe, l’abonné du trophée se sait investi d’une mission lui ordonnant une quête d’absolu, source d’élévation de soi et de bonheur contagieux. «Ce qui arrive en Valais depuis plusieurs semaines est inimaginable. La Coupe, c’est fusionnel. Les joueurs se sentent investi d’une force qui les dépasse.» Laurent Roussey lui-même, qui, conséquence de ses origines marseillaises, en a déjà vu d’autres, se dit impressionné par l’extraordinaire engouement populaire. «En réalité, reprend son coach, la Coupe n’appartient pas au FC Sion, elle est la propriété des 200 000 Valaisans qui peuplent ce canton.» Il en découle un sentiment d’appartenance aussi irrationnel que légitime.
Mais la Coupe, exaltation suprême de la compétition du k.-o., possède aussi ses règles spécifiques, ses lois, ses rites immuables, qu’il importe de respecter pour ne pas en subir les conséquences. «Une finale n’est jamais un match normal, convient à cet égard l’entraîneur du FC Sion. Lorsque tout s’annule, la différence vient souvent de paramètres extra-sportifs.» Où il est question de surpassement, de motivation décuplée. Pour se montrer digne de l’histoire, tant Xamax que Sion ont cultivé à leur façon cette approche mentale en usant de méthodes très particulières (à découvrir en page 34). «Afin que chaque joueur trouve en lui les ressources qu’il ne pensait pas avoir», précisent de concert les deux entraîneurs.
Sans calcul
Si nul ne sait à l’avance la trame qu’empruntera le rendez-vous de Saint-Jacques, Neuchâtelois et Valaisans sont à 90 minutes (voire 120) de rejoindre leurs rêves. «La Coupe, c’est l’instantanéité sans calcul, le moment présent, alors que le championnat, c’est la durée, le train-train ronronnant.» Quatre jours après le point valaisan du sauvetage, Challandes sait que son Xamax revient de nulle part. «Si l’équipe a dû lutter jusqu’à la dernière seconde, c’est qu’il lui manque quelque chose.» Mais la Coupe, c’est autre chose, surtout quand on l’aborde l’esprit libéré, sans la pression ressentie dans l’autre camp. Challandes à la volée: «Une finale, c’est un match de fou pour les fous. Il faudra donc le devenir. On ne va pas à une sortie de contemporains. Ce n’est pas du 50-50, c’est du 70-30 pour Sion, voire du 90-10, mais ça peut suffire.» Il y a aussi le clin d’œil du destin, avec un changement volant de banc, la meurtrissure d’une blessure à l’âme. «J’étais venu en Valais pour soulever la Coupe. Je vais peut-être la gagner aujourd’hui avec Xamax, ce qui n’aurait pas été possible si j’étais resté à Sion.»
Du poids de l’histoire à l’avantage que lui procurera la présence de 25 000 Valaisans dans les gradins, tout plaide pourtant en faveur du FC Sion au coup d’envoi. C’est paradoxalement la grande chance de NE Xamax de bousculer les traditions.
REPLAY
CHRISTIAN DESPONT, Rédacteur en chef adjoint
Il ne peut en rester qu’un
Tous les anciens le disent: il n’y a rien de pire dans une carrière que de perdre une finale. Du vaincu, il ne reste qu’une futile réminiscence, quelques mots dans les journaux et une pensée émue. Tout ce chemin pour finir comme un perdant.
D’une finale, il ne reste que les ardeurs triomphales, les bras noueux qui étreignent la coupe, les lèvres humectées qui l’embrassent fiévreusement, les joues rubicondes d’avoir trop osé, les carcasses défrusquées d’avoir tout donné. Le soir, c’est le retour au pays, le trophée brandi comme un butin, les chants, les grandes soifs, la félicité dans la ville, où les anciens portent beau et les enfants ne sont pas couchés.
Une finale obéit rarement à des données rationnelles, elle réclame du courage et de l’unité là où beaucoup se contentent d’être parfaits. Alors, contrairement à ce que prétendent, ou s’efforcent de croire, ses anciennes victimes, le FC Sion n’a pas bâti son invincibilité sur des coïncidences. Il a fait de chaque finale une épopée, une aventure valaisanne, une question d’ADN et d’attachement aux valeurs. Il a fait d’un terrain de foot un champ d’honneur. C’est un peu comme s’il avait décidé qu’il réussirait, que son orgueil viendrait à bout de toutes les supériorités.
Sion les a toute gagnées, jusqu’aux plus désespérées, car il était sûr de sa force et de la fascination que, insidieusement, il exerce sur ses semblables.
Mais cet après-midi, il peut perdre, et il le sait. Tout est à recommencer. Plus rien ne compte que les 90 (ou 120) minutes à jouer. Christian Constantin ne les a jamais autant redoutées. Car pour lui, comme pour tous ses joueurs, il n’y aurait rien de pire que cette défaite-là.
;)Dimanche bien rempli::content:
Tennis Roland Garros
F1 GP Monaco
Final du tour d'Italie
Finale de la Coupe Suisse (Foot)
Bon dimanche
Je viens de regarder la fin des 500 miles d'Indy: alors je ne connais rien à cette catégorie, je ne regarde jamais les courses sur ovale,je ne comprends rien donc je me suis emmerdé pendant les 20 tours que j'ai vu mais la fin de course a été mémorable. Celui qui est en tête (5 secondes d'avance sur le 2ème) se plante dans le dernier virage (sur ovale il faut le faire) du dernier tour et finit la voiture toute défoncée qui continue avec l'élan mais il se fait passer 20 mètres avant la ligne. Tout le monde fêtait sa victoire dans son team et là c'est LE raté. Le gars qui était juste derrière n'en revenait pas d'avoir gagné.:D:D:D
Je viens de regarder la fin des 500 miles d'Indy: alors je ne connais rien à cette catégorie, je ne regarde jamais les courses sur ovale,je ne comprends rien donc je me suis emmerdé pendant les 20 tours que j'ai vu mais la fin de course a été mémorable. Celui qui est en tête (5 secondes d'avance sur le 2ème) se plante dans le dernier virage (sur ovale il faut le faire) du dernier tour et finit la voiture toute défoncée qui continue avec l'élan mais il se fait passer 20 mètres avant la ligne. Tout le monde fêtait sa victoire dans son team et là c'est LE raté. Le gars qui était juste derrière n'en revenait pas d'avoir gagné.:D:D:D
;)Que de la folie ces courses.....Mais:amoureux::amoureux::amoureux:
TENNIS
Roland-Garros: Federer s'impose face à Wawrinka 6-3 6-2 7-5
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Pour sa quatrième partie de la quinzaine, Federer a une nouvelle fois impressionné.
Roger Federer s'est montré très inspiré et a mis très souvent en difficulté Stanislas Wawrinka dans les deux premiers sets (6-3 6-2). Le Vaudois s'est rebiffé dans le 3e set (7-5) mais sans parvenir à faire trop douter le Bâlois.
ATS - le 29 mai 2011, 13h41
LeMatin.ch
L’histoire n’en finit plus de se répéter pour Stanislas Wawrinka (no 14). En 8e de finale de Roland-Garros, le Vaudois a une nouvelle fois été déclassé par Roger Federer (no 3), vainqueur 6-3 6-2 7-5.
La leçon reçue par le joueur de St-Barthélemy est du même acabit que celle subie l’an passé à Paris au même stade de la compétition, ou en quart de finale en janvier lors de l’Open d’Australie. Au total, c’est déjà la neuvième fois que Wawrinka s’incline face à son compatriote, pour une seule victoire conquise en 2009 alors que Federer avait encore la tête à son mariage.
Etouffé par la classe de Federer pendant deux sets, Wawrinka a eu le mérite de profiter de la petite baisse de régime du Bâlois en début de troisième manche. Menant 4-1, il ne pouvait toutefois pas tenir cet avantage. A 5-5, le Vaudois commettait la faute de trop sur une volée facile, offrant un break décisif à son adversaire. Au jeu suivant, le vainqueur de l’édition 2009 bouclait l’affaire sur un 8e ace après 1h46 de match.
Pour sa quatrième partie de la quinzaine, Federer a une nouvelle fois impressionné. Très en jambes, le no 3 mondial se montre agressif comme rarement sur la terre battue de Roland-Garros. Contre son compère champion olympique de double, il a par exemple aligné 32 coups gagnants, grâce notamment à 14 points réussis au filet.
«Depuis un match difficile contre Stan à Stockholm en 2010 (2-6 6-3 6-2), j’ai trouvé la solution pour bien jouer face à lui. Je sais qu’il est important de varier contre lui», a commenté Federer. «J’ai fait un très bon match. Les deux premiers sets ont été excellents. Cela a été plus compliqué ensuite, mais j’ai réussi à retourner la situation», a-t-il ajouté.
Cette analyse a été partagée par Wawrinka. «Il m’a mis tout de suite sous pression, prenant la balle tôt et variant beaucoup. J’ai eu quelques occasions au troisième set, mais cela n’a pas été suffisant», a-t-il relevé. «Il est le no 3 mondial, je suis le no 14. C’est donc un résultat normal», a conclu le Vaudois, qui va maintenant se préparer pour Wimbledon en s’alignant pour la première fois au Queen’s.
En quart de finale après avoir passé seulement 6h39 sur le court, Federer en découdra mardi avec David Ferrer (Esp/7) ou Gaël Monfils (Fr/9).
Devant Connors
Finalement, Federer ne serait pas Federer s’il ne continuait pas de battre des records. En se qualifiant pour son 28e quart de finale consécutif en Grand Chelem, il s’est emparé seul d’un record qu’il codétenait jusqu’ici avec Jimmy Connors. L’Américain s’était arrêté à 27 quarts de suite, entre 1973 et 1983.
«C’est mon 28e quart de finale de suite en Grand Chelem? Je n’y ai pas pensé encore. C’est magnifique et je suis fier. Mais ça ne me fait pas gagner le tournoi. Je veux aller plus loin», a noté l’homme aux 16 tires du Grand Chelem.
Pour mémoire, Federer n’a plus perdu avant les quarts de finale d’un «majeur» depuis l’édition 2004 de Roland-Garros. A l’époque, il s’était incliné au 3e tour contre le Brésilien Gustavo Kuerten.
Pour argumenter mon post précédent
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Les boules...:fou:
En même temps, l'attardé qui est en plein sur la traj... mais bon, l'autre n'avait qu'à lever le pied, vu l'avance qu'il avait...
Même si ça n'a pas grand chose à voir, ça me fait penser au finish avec Simon à Barcelone en 2009 dans la catégorie "comment paumer l'immanquable":D
Mons remonte en D1
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Le Standard ne sera pas le seul club wallon de D1 la saison prochaine. Les buts de Jarju (43e) et Timmermans (87e) ont en effet permis à Mons de battre Waasland-Beveren 2-1 dans le test-match du tour final de D2, disputé sur terrain neutre dimanche à Tubize. Cette victoire permet à l'Albert de retrouver la D1 après deux saisons en D2.
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Il a fallu organiser un test-match pour déterminer le second montant en D1 aux côtés de Oud-Heverlee Louvain, sacré champion de D2, après que Mons et Waasland-Beveren ont terminé ex aequo en tête du tour final de D2.
Au quart d'heure, Zola heurtait la transversale sur coup-franc. Cinq minutes plus tard, Berthelin devait montrer ses réflexes sur une tête de Van Damme. Jarju ouvrait le score pour Mons à la 43e minute. Le même manquait de doubler le score en deuxième mi-temps (54e).
Bourabia égalisait pour Waasland-Beveren d'un superbe coup-franc à la 66e. Perbet manquait la déviation décisive après une tête de Lepicier (75e). À trois minutes du terme, Timmermans reprenait parfaitement de la tête un centre de Zola et envoyait Mons en division 1.
Les Dragons retrouvent l'élite après deux saisons et pour la troisième fois de leur histoire. La première fois remonte à 2002. En 2005, le club était relégué une première fois, avant de remonter après une seule saison dans l'antichambre de la D1.
Mons resta alors trois saisons en D1, terminant même à une très belle 9e place au cours de la saison 2006/2007. La saison 2008/2009 avait été fatale aux Montois. Après deux saisons en D2, ils rejoueront la saison prochaine en division 1. (belga)
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Reprise et fin de course à Monaco, Vettel vainqueur
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Sebastian Vettel a la baraka: pour une fois que sa Red Bull ne survolait pas le reste du plateau, plusieurs concours de circonstances favorables, et une grosse prise de risque, lui ont permis de remporter dimanche le Grand Prix de Monaco, sa 5e victoire en six courses.
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Parti de la pole position, l'Allemand, s'envolant dès les premiers tours de course, s'est retrouvé piégé par Jenson Button (McLaren). Le Britannique, en changeant ses gommes très précocement, lui a repris la tête dès le premier arrêt aux stands, pour se détacher très vite en tête.
Les mécaniciens de Red Bull ont en plus balbutié son premier changement de gommes. Une première cette année qui, selon ses dires, lui a fait perdre "deux ou trois secondes": "A un moment, la victoire m'a semblé très éloignée. Je n'ai pas eu l'arrêt le plus propre. J'ai regardé l'avant-droit. Il n'y avait pas de roue!"
Button, pendant ce temps, s'échappait. "Dix, douze, treize secondes (d'avance en sa faveur). Je pensais qu'à 19, ça deviendrait impossible" de le rejoindre, a remarqué l'Allemand. Mais une première neutralisation de la course, très opportune pour Vettel, a anéanti l'avance du Britannique.
Le tout pour le tout
"Sans voiture de sécurité, cela aurait été difficile de battre Jenson car il était tellement loin devant. Mais il y a eu une voiture de sécurité", a reconnu le champion en titre. En tête des débats, l'Allemand a alors joué le tout pour le tout. "L'écurie m'a demandé de rentrer (au stand). J'ai répondu que non, car c'était la seule manière pour moi de gagner la course. Je sentais bien les pneus", a-t-il expliqué.
Le risque était énorme. Sebastian Vettel, qui avait changé de gommes au 16e tour, devait rester soixante boucles en piste avec un même train de pneus. Une mission quasiment impossible, même si l'étroite piste monégasque compliquait tout dépassement de ses adversaires.
Course d'anthologie
A une quinzaine tours de la fin, la course, déjà l'une des plus belles de l'histoire en Principauté, est devenue haletante. Alonso et Button, revenus sur ses talons après un nouveau changement de roues - le deuxième pour l'Espagnol, le troisième pour le Britannique -, ont mis une pression extrême sur l'Allemand.
Vettel, avec des pneus en lambeaux, allait-il pouvoir résister jusqu'au bout ? Une nouvelle collision, et neutralisation des débats, due à l'évacuation du Russe Vitaly Petrov (Lotus Renault) à l'hôpital Princesse Grace - où aucune blessure importante ne lui a été diagnostiquée -, coupait court à ce final d'anthologie.
Au nouveau départ, Vettel, chaussé de gommes fraîches, reprenait de l'avance sur ses poursuivants, et remportait son premier GP de Monaco. Une consécration. "Nous avons pris le risque. Je voulais gagner. J'ai été récompensé", a résumé celui qui compte désormais 143 points au classement, soit 58 longueurs d'avance sur Lewis Hamilton (McLaren), 6e dimanche sur le Rocher.
Baraka
Gagnant même quand les conditions lui sont défavorables, Vettel a incontestablement la baraka. Car sans la deuxième neutralisation de la course, Alonso l'aurait vraisemblablement dépassé. Ou heurté.
"Je n'avais rien à perdre. Je ne suis pas en train de mener le Championnat. J'aurais essayé de gagner la course. Et si ça cassait, ça cassait", a expliqué, dans un sourire, l'Espagnol, certain de l'avantage q ue lui conféraient ses gommes neuves.
Button était en outre en position d'attente, prêt à saisir sa chance en cas de touchette entre Alonso et lui. Vettel avait donc gros à perdre. Mais encore une fois, il a tout gagné. (belga)
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L'Inter Milan remporte la Coupe d'Italie
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L'Inter Milan a remporté la Coupe d'Italie en battant Palerme (3-1) grâce à un doublé de Samuel Eto'o, dimanche à Rome, sauvant le dernier morceau - mais le moins important - de son triplé de 2010, et offert à Leonardo sa première victoire d'entraîneur.
Palerme disputera l'Europa League en tant que finaliste -l'Inter étant qualifiée pour la Ligue des champions- mais n'a toujours rien d'écrit sur son palmarès, après cette troisième finale de Coupe d'Italie perdue (1975 et 1979).
Malgré 40.000 supporteurs qui ont coloré le stade de rose, Palerme s'est incliné logiquement, contre plus fort que lui. L'Inter a puni les Siciliens sur deux contres au bistouri, l'inévitable Eto'o étant chaque fois parfaitement lancé par Wesley Sneijder (26, 76).
Le Camerounais a réussi là ses 4O et 41e buts toutes compétitions confondues cette saison, en comptant ceux avec le Cameroun. La réduction du score en toute fin de match par Ezequiel Munoz (88), sur corner, n'a rien changé, Diego Milito (90+3), bouclant le match dans le temps additionnel.
Si Palerme n'a toujours rien gagné depuis sa naissance, en 1898, Leonardo n'a finalement attendu qu'une saison et demie, lui qui commençait à avoir la réputation de rater les gros matches, les derbies, sur quelque banc qu'il soit (à l'AC Milan l'an dernier), et les matches de Ligue des champions (sauf au Bayern Munich).
Cette première victoire comme entraîneur (il a tout de même remporté la Coupe du monde comme joueur, en 1994), si elle n'est pas très prestigieuse, va au moins faire baisser la pression sur le Brésilien, assuré de rester sur le banc intériste la saison prochaine.
La fête continue à Barcelone, de la rue au Camp Nou
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La fête s'est poursuivie dimanche à Barcelone, moins de 24 heures après le quatrième sacre européen du Barça à Londres, avec un défilé triomphal des joueurs dans les grandes artères de la ville et une célébration finale dans un Camp Nou plein à craquer.
Le bus à toit ouvert des joueurs du Barça est arrivé à 20H00 aux abords de la magistrale enceinte "blaugrana", d'une capacité totale de 98.000 spectateurs.
Les joueurs ont fait leur entrée sur la pelouse en musique, un peu par un, vers 20H30, quelques minutes seulement après la victoire de leurs collègues du handball en finale de la Ligue des champions, contre Ciudad Real.
Les joueurs ont ensuite fait le tour du terrain pour montrer la coupe aux spectateurs du Camp Nou, qui s'était rempli en une heure et demie.
En attendant les héros de Wembley, plusieurs groupes de rock s'étaient succédé sur la pelouse pour faire patienter le chaud public catalan.
Les joueurs et l'encadrement avaient auparavant défilé dans les rues de Barcelone pendant deux heures et demie, acclamés par des milliers de personnes sur un parcours plus central que pour les célébrations du titre en Liga le 13 mai.
L'équipe avait atterri à l'aéroport El Prat de Barcelone autour de 16H00 après une nuit de fête en Angleterre. (belga)
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Fifa: Blatter blanchi, Bin Hammam suspendu
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Mohammed Bin Hammam, qui s'était retiré de l'élection présidentielle de la Fifa, a été suspendu le temps de l'enquête de corruption liée au scrutin présidentiel du 1er juin, tandis que le président sortant Joseph Blatter a été blanchi, a indiqué dimanche la Fédération internationale de football.
Cette suspension le temps de l'enquête concerne aussi Jack Warner, président de la Concacaf et vice-président de la Fifa, et deux personnalités moins en vue, deux responsables du foot caribéen, Debbie Minguell et Jason Sylvester.
A la question pourquoi suspendre quatre personnes (Bin Hammam, Warner, Minguell et Sylvester) si le but du comité d'éthique n'était pas de déterminer la culpabilité ou l'innocence dans cette affaire?, Petrus Damaseb, président du comité d'éthique, a déclaré à la presse: "Notre souci, c'est une possible interférence avec les investigations, ce qui justifie ces mesures. La procédure sera juste, ils auront l'occasion de défendre leurs dossiers".
Scrutin présidentiel maintenu
Par ailleurs, le scrutin présidentiel de de la Fifa est maintenu comme prévu le 1er juin, en dépit d'une enquête en cours sur une affaire de corruption présumée, a précisé dimanche Jérôme Valcke, secrétaire général de la Fifa.
"Pourquoi repousser l'élection ? Parce que la presse le demande ? Il n'y a pas de raison de faire cela. Le comité d'éthique est entré en action à temps. Je reconnais que le timing est le pire, mais ce qui arrive, arrive, c'est tout", a commenté M. Valcke. Blatter, 75 ans, est donc seul candidat à sa succession mercredi pour un quatrième et dernier mandat.
L'affaire en cours a éclaté le 24 mai quand Chuck Blazer, membre du comité exécutif de la Fifa et secrétaire général de la Concacaf, a informé Jérôme Valcke de "possibles violations" du code éthique et "fraudes" liées au scrutin au cours d'une réunion de la Confédération des Caraïbes (CFU) qui aurait été conjointement organisée par Bin Hammam et Warner.
Selon des médias britanniques, Bin Hammam et Warner auraient offert pour 40.000 dollars (36.000 euros) de cadeaux à des Fédérations nationales en échange de leurs votes à l'élection présidentielle, lors d'une réunion à Trinidad les 10 et 11 mai. Bin Hammam est également accusé par la presse britannique d'avoir monnayé des voix pour que le Qatar obtienne la Coupe du monde en 2022.
A la demande de Bin Hammam, Blatter a été à son tour visé par une procédure du comité d'éthique et convoqué pour ce dimanche. Selon le président de la Confédération asiatique, Blatter aurait été informé "à l'avance" par Warner de versements présumés d'argent en liquide aux participants de la Confédération des Caraïbes. Ce que le comité d'éthique a donc nié ce dimanche au terme de ses auditions.
Dans la nuit de samedi à dimanche, avant son audition devant le comité d'éthique et avant de connaître sa suspension, Bin Hammam avait écrit sur son blog pour justifier le retrait de sa candidature: "Cela m'attriste que le combat pour les causes auxquelles je crois ait un tel coût: la dégradation de la réputation de la Fifa. Ce n'est pas ce que je souhaitais pour la Fifa et c'est inacceptable".
Contador remporte son 2e Giro
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Sur la Piazza Duomo de Milan décorée de rose, l'Espagnol Alberto Contador a renouvelé dimanche son geste de "pistolero" en franchissant en vainqueur la ligne d'arrivée du Tour d'Italie au bout des 3265 kilomètres.
Troisième du dernier contre-la-montre (25 km) gagné par le Britannique David Millar, Contador a bel et bien "flingué" cette 94e édition, l'une des plus montagneuses de l'histoire épargnée toutefois par une météo le plus souvent favorable (soleil, vent).
"C'est le meilleur Contador", a estimé la légende absolue du cyclisme, Eddy Merckx, venu sur la seconde moitié de l'épreuve et lui aussi impressionné par la démonstration du Madrilène de 28 ans, invaincu dans les grands tours depuis 2007.
Supériorité
En 21 jours de course, l'Espagnol n'a donné aucun signe de faiblesse. Supérieur pendant la course, d'autant que le parcours multipliant les arrivées au sommet s'est révélé taillé sur mesure pour un grimpeur tel que lui, il a aussi cherché à maîtriser les aléas de la course et ses à-côtés.
A la tête d'une équipe Saxo Bank relativement limitée, le Castillan a pris soin de laisser de l'espace à des adversaires transformés en alliés de circonstance. Après son coup de force de l'Etna (9e étape), où il a endossé le maillot rose, il a sollicité au minimum sa formation au long de la remontée de la péninsule vers les Alpes. Il a observé ensuite la même prudence en laissant gagner les grimpeurs spécialistes (Rujano, Anton, Nieve) et a conquis les coeurs en facilitant le succès de l'un de ses anciens équipiers (Tiralongo).
De l'avis des observateurs, ce Contador stratège, concentré sur l'objectif à atteindre -jusqu'à refuser de confirmer pendant le Giro qu'il viendra sur le Tour !-, a remporté sa victoire la plus nette. "Il voulait revenir en Italie pour gagner différemment", a souligné l'un de ses proches. "En 2008, il devait faire seulement les huit premiers jours de course. C'est lui qui a insisté pour rester".
Scarponi et Nibali sur le podium
Michele Scarponi et Vincenzo Nibali, les adversaires italiens supposés au départ de Turin le 7 mai, ont accompagné dans cet ordre Contador sur le podium final. Tous deux se sont rendus compte de l'impossibilité de rivaliser en montagne avec le Castillan, qualifié d'"extra-terrestre" par Nibali qui ne pouvait lui être supérieur qu'en descente.
Derrière eux, les autres candidats au podium ont joué les figurants. Accessoires, dans le cas du Tchèque Roman Kreuziger (6e), qui a dû batailler pour priver la révélation néerlandaise Steven Kruijswijk du maillot blanc de meilleur jeune, et surtout du Russe Denis Menchov (8e), loin de son niveau de 2009 quand il avait ramené le maillot rose à Rome. Voire transparents, pour l'Espagnol Carlos Sastre, le vainqueur du Tour 2008 relégué à une anonyme 30e place.
Edition endeuillée
En revanche, les grimpeurs spécialistes se sont mis en valeur. Tels José Rujano (7e), de nouveau efficace après une très longue parenthèse de six ans (3e en 2005) ou encore John Gadret (4e), crédité de la meilleure performance réalisée par un coureur français depuis dix ans.
Endeuillé par la chute de Wouter Weylandt dès la 3e étape, ce Giro 2011 a accumulé les problèmes, le comble étant l'annulation tardive du Monte Crostis à la veille de la 14e étape, mais aussi la fatigue pour ses participants. Au bilan, 159 concurrents ont rallié l'arrivée sur les 207 présents au départ de Turin, départ symbolique pour cette édition qui marquait le 150e anniversaire de l'unité italienne. (belga)
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Philippe Gilbert, roi du Tour de Belgique
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Philippe Gilbert (Omega Pharma-Lotto) est le vainqueur final de la 81e édition du Tour de Belgique (2.HC) cycliste à l'issue de la 5e et dernière étape, disputée dimanche sur 169,4 km entre Oreye et Putte et enlevée par son équipier André Greipel.
Kurt Hovelijnck, Marcus Burghardt et Dries Hollanders ont tenté d'échapper à un sprint massif, mais leur échappée, lancée après la 1ère heure de course, s'est terminée lors d'un regroupement général à 20 km de l'arrivée.
Au final l'Allemand Greipel signait son 2e succès partiel sur l'épreuve en devançant le Néerlandais Kenny Van Hummel et le Lituanien Aidis Kruopis.
Au classement général, Gilbert, qui n'a pas été inquiété dimanche, décroche la victoire finale avec 21 secondes d'avance sur Van Avermaet et 37 sur Leukemans.
Kuznetsova qualifiée pour les quarts de finale
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La Russe Svetlana Kuznetsova, tête de série N.13, s'est qualifiée pour les quarts de finale de Roland-Garros en battant la Slovaque Daniela Hantuchova (N.28) en trois sets 6-7 (6/8), 6-3, 6-2 dimanche.
Victorieuse dans le tournoi en 2009, la Russe va affronter la Française Marion Bartoli (N.11) qui disputera son premier quart de finale à sur la terre battue parisienne.
C'est la cinquième fois que Kuznetsova, ancienne N.2 mondiale, atteint les quarts à Paris. Outre son sacre il y a deux ans, elle s'était arrêtée à ce stade en 2007, avait atteint la demi-finale en 2008 et la finale en 2006.
Barcelone remporte aussi en handball la Ligue des champions
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Moins de 24 heures après leurs camarades de la section football, les handballeurs du FC Barcelone ont à leur tour remporté leur Ligue des champions en dominant Ciudad Real 27 à 24 (mi-temps: 14-10) dimanche à Cologne.
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Après Manchester United, surclassé 3 à 1 dans le temple du football de Wembley samedi, Ciudad Real n'a pas pesé lourd contre le Barça, décidément irrésistible. Les Catalans n'avaient plus remporté l'épreuve européenne la plus prestigieuse depuis 2005, mais ils n'ont pas laissé l'ombre d'un espoir à des adversaires qu'ils avaient déjà rencontrés à quatre reprises cette saison.
Si Ciudad Real avait remporté trois de ces confrontations --une en Championnat, une en Super-Coupe et une en Coupe Asobal--, le club de La Manche a couru après le score pendant toute la rencontre. La faute à Jesper Brian Nöddesbo, aussi redoutable et imprévisible que peut l'être Lionel Messi sur un terrain de football.
Le Danois a inscrit cinq buts en première période, dont une improbable "roucoulette" qui a écoeuré la défense adverse. La faute surtout à l'impressionnant Danijel Saric avec ses 18 parades, dont deux sur penalty, et un... but en surprenant de sa ligne son homologue de Ciudad Real.
Après avoir mené par deux buts à deux reprises (2-0, 2e min, et 9-7, 17e min) et vu Ciudad Real, sacré en 2006, 2008 et 2009, revenir au score à chaque fois, Barcelone, sacré champion d'Espagne pour la 18e fois, a fait le break dans les dix dernières minutes de la première période pour rallier les vestiaires avec quatre buts d'avance.
Malgré un début de seconde période délicat, le Barça qui porte le célèbre maillot "blaugrana" écoeurait définitivement Ciudad en prenant sept longueurs d'avantage (19-12, 39e min, 22-15, 44e min).
Ciudad profitait bien de la soudaine fébrilité du Barça pour revenir à 23-19 (49e), mais l'exclusion temporaire du Français Didier Dinart, patron de sa défense, et le culot des ailiers Victor Tomas et Juan Garcia offraient au géant catalan un septième sacre continental majeur, dont six en Ligue des champions. Barcelone, déjà euphorique depuis samedi soir, n'a pas fini de fêter ses rois d'Europe. (afp)
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29/05/11 20h38
Schiavone, tenante du titre, poursuit sa route
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L'Italienne Francesca Schiavone, tenante du titre et tête de série N.5, a atteint les quarts de finale de Roland-Garros, en battant la Serbe Jelena Jakovic en trois sets 6-3, 2-6, 6-4 dimanche.
Lauréate surprise l'année dernière, Schiavone a passé avec mention son premier gros test de la quinzaine et partira favorite de son quart de finale face à la jeune Russe Anastasia Pavlyuchenkova (N.14).
Après avoir perdu ses trois dernières rencontres contre Jankovic, ex-N.1 mondiale, l'Italienne a pris sa revanche dans son tournoi fétiche où elle renaît après une année assez morne, sans nouveau titre à son actif. (belga)
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29/05/11 19h01
Sixième victoire de Loeb au Rallye d'Argentine
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© photo news
Le Français Sébastien Loeb (Citroën DS3) a remporté le rallye d'Argentine pour la 6e fois dimanche à Cordoba, avec deux secondes d'avance sur le Finlandais Mikko Hirvonen (Ford Fiesta RS) et sept sur le Français Sébastien Ogier (Citroën DS3).
C'est la 65e victoire de Loeb en Championnat du monde (WRC), et la troisième de la saison 2011 après le Mexique et la Sardaigne. C'est aussi la 5e victoire de la nouvelle DS3, contre une seule pour la nouvelle Ford Fiesta, en Suède.
"Celle-là est vraiment incroyable", a dit Loeb à l'arrivée de la Power Stage (ES19) qui concluait trois jours de course à rebondissements. Pénalisé d'une minute vendredi, pour pointage en avance, Loeb n'a pris la tête du rallye que dimanche, à la fin de l'ultime spéciale.
Le septuple champion du monde a aussi bénéficié d'un tonneau de son jeune coéquipier Ogier dimanche matin, alors qu'il était en tête, à un kilomètre de l'arrivée de l'ES16 (Ascochinga, 48 km).
"J'ai trop coupé un virage et je suis parti en tonneau", a expliqué Ogier à la fin de cette ES16 dans laquelle il a perdu 26 secondes sur Loeb. Pare-brise enfoncé, aileron arraché et direction assistée en panne, Ogier a ensuite résisté presque jusqu'au bout à Loeb, pour céder dans les trois derniers kilomètres.
La Power Stage (ES19), qui attribue des points supplémentaires à chaque fin de rallye, a été remporté par Petter Solberg (Citroën DS3), devant Hirvonen et Loeb. Loeb repartira d'Argentine en ayant encore augmenté son avance sur Hirvonen en tête du championnat pilotes.
41e victoire de suite pour Djokovic
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© reuters
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Novak Djokovic, tête de série N.2, s'est qualifié pour les quarts de finale de Roland-Garros en battant le Français Richard Gasquet (ATP 16/N.13) en trois sets 6-4, 6-4, 6-2 dimanche.
Le numéro 2 mondial, toujours invaincu en 2011, a signé sa 41e victoire d'affilée. Il n'est plus qu'à une longueur du meilleur début de saison jamais réalisé, en 1984 par John McEnroe. Djokovic rencontrera l'Italien Fabio Fognini (ATP 49) au prochain tour. (belga)
FOOTBALL
Sion remporte sa 12e Coupe de Suisse
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Image © KEYSTONE
Le FC Sion
Dossiers
Coupe de Suisse (http://www.forum-motogp.com/dossiers/sports/coupe-suisse)
Les Valaisans se sont imposés dans la finale qui les opposait au club neuchâtelois de Xamax. Les buts sédunois sont tombés très tôt dans la rencontre: à la 2e par Sio, et à la 6e par Vanczak. Sion s'offre ainsi sa douzième victoire en douze finales de Coupe de Suisse. NE Xamax, en revanche, subit sa 5e défaite en cinq finales.
le 29 mai 2011, 18h25
LeMatin.ch & les agences
Même pas six minutes! NE Xamax n’a pas tenu bien longtemps au Parc Saint-Jacques dans une finale de Coupe de Suisse très déséquilibrée et remportée 2-0 par le FC Sion.
Victorieux d’une équipe fantôme, le club valaisan cueille son douzième succès en douze finales. Le plus aisé de l’histoire qui fait également le bonheur de Thoune. Grâce à cette victoire sédunoise, les Bernois, cinquièmes du championnat, disputeront la Ligue Europa.
Ouverture du score
Le FC Sion a fait le plus dur après seulement 92 secondes de jeu avec l’ouverture du score de Sio. Le Français surgissait sur un long coup franc de Dingsdag pour tromper un Benedik trop apathique sur cette action. A la 6e minute, les Valaisans doublaient la mise encore sur une balle arrêtée. Le corner de Crettenand trouvait cette fois la tête de Vanczak. Les coeurs valaisans pouvaient chanter encore plus fort. La légende continue pour un club et un canton qui nourrissent une passion extraordinaire pour cette compétition. Menant 2-0 face à une équipe qui a passé la plupart de son temps cette saison à défendre, le FC Sion a vraiment joué sur du velours. Les joueurs de Laurent Roussey n’ont pas eu à forcer leur talent dans cette finale. On aurait souhaité qu’ils affichent davantage de panache. Ils l’auraient pu peut-être si Prijovic n’avait pas galvaudé trois occasions en or avant la pause.
Challandes battu par ses anciens joueurs
Bernard Challandes gardera un souvenir bien morose de sa première finale de Coupe de Suisse. Surclassé par son ancien club, le Neuchâtelois n’a pas su transmettre sa rage de vaincre à ses joueurs. Il fut, par ailleurs, malheureux dans ses choix tactiques en plaçant Page en ligne médiane et Gelabert en défense centrale. Une inversion des rôles aussi surprenante que contre-productive.
Le baroud désespéré en fin de match face à des Sédunois qui ont trop reculé aurait peut-être pu payer si Tréand n’avait pas trouvé le poteau à la 84e minute. Buteur en quart de finale à Thoune et en demi-finale à Zurich, le Français a dû attendre la mi-temps pour entrer enfin en jeu. Il était déjà trop tard.
;)Avec les paris que j'ai en route cette victoire remonte nettement mes finances.........:content::content::content::amour eux::amoureux::amoureux:Merci le Valais:amoureux:
;)Avec les paris que j'ai en route cette victoire remonte nettement mes finances.........:content::content::content::amour eux::amoureux::amoureux:Merci le Valais:amoureux:
Si tu comptes sur les suisses alémaniques, t'es mal.:):):)
TENNIS
Monfils, sculpté dans le muscle
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Image © Keystone
Que ce soit dans la victoire, sur un revers ou sur un coup droit, Gaël Monfils utilise sa musculature parfaite naturellement, sans forcer.
Dossiers
Roland-Garros (http://www.forum-motogp.com/dossiers/sports/roland-garros)
L’escogriffe français retrouve Federer. Sa chance, sa bataille: «engager un combat physique». Gros plan sur un athlète complet.
Christian Despont - le 30 mai 2011, 23h20
Le Matin
Gaël Monfils n’est plus le banlieusard qui, à kiffer la vie et convoquer des mères, s’érigeait en icône du mouvement bouffon-bohème. Tout le monde devine sous les dehors gavroches, dans les bras de chauffeur poids lourds, le sens d’une démarche où, peu à peu, le travail a rejoint le plaisir. S’il ne l’a pas suppléé.
Gäel Monfils, sans contrefaçon, est devenu l’athlète le plus complet du circuit, le bras armé d’une certaine France subsidiaire dont il est le frère, la bataille. «J’ai un physique miraculeux mais, franchement, je n’y suis pour rien, sourit-il. Je suis Black, ce sont mes gènes. Tous mes cousins sont pareils.»
Gaël Monfils est aussi un garçon sensé et bien élevé. Avant de défier Roger Federer, il «ne se prend pas un autre»: «Je ne vais pas tenter la mort: je vais jouer simple. Personne ne parle de Roger mais moi, je ne l’oublie pas. Si je parviens à engager un combat physique, j’aurai une chance. J’ai réussi une fois (ndlr : 5-1 dans les confrontations). Qui sait si je ne peux pas recommencer?»
Moins de 11’ sur 100 m
Tout en muscles à fibres rapides, l’escogriffe vaut moins de onze secondes sur 100, et soulève 120 kilos au développé-couché, «voire plus». Sa masse graisseuse, estimée à 3%, résiste à toutes les avidités. «Je mange du McDo, des kebabs, mais je brûle aussitôt toutes les calories. Mes cousins aussi... Et puis, je reste rarement inactif. Plutôt que la Playstation, je vais jouer au basket avec des potes, ou au foot avec une équipe du coin, ou je fais un peu de hip hop. Des gens pensent que je suis dissipé. Mais ils devraient respecter ma différence.»
Depuis Lleyton Hewitt - mais, lui, avec un physique de coursier - peu de joueurs ont atteint une telle couverture de terrain, dans l’endurance et l’explosivité. «Gaël est très difficile à déborder latéralement, convient Roger Federer. Il est un défenseur né, capable de saisir la moindre opportunité. Il est aussi très souple, très délié.»
Coordination naturelle
Gaël Monfils, 1,93 m pour 68 kilos, «dunk» dans les airs comme il marche sur les mains, «c’est juste une question d’équilibre». Il joue au tennis, au basket, au poker, au piano avec le même relâchement, comme une prodigieuse évidence, sans refuser une logique interventionniste. La coordination est naturelle. Le déploiement est gracile.
Ancien préparateur physique du Français, Rémi Barbarin commente son œuvre dans L’Equipe: «Gaël possède des muscles efficaces sur des bras de leviers longs qui, du coup, délivrent puissance et envergure. Le secret est dans la qualité musculaire et le relâchement, ou plutôt, dans la conjonction des deux. Gaël a cette élasticité musculaire qui le rend explosif.»
Peut-il engager un combat physique contre la dextérité et, pis, le remporter? «Roger, c’est Roger», soupire-t-il avec déférence. Mais Roger, c’est aussi son coach, Rasheed, dont les pectoraux menacent d’exploser à chaque éternuement. C’est ce solide Australien qui, depuis trois ans, façonne le corps de «La Monf». «Je n’en connais pas d’aussi parfaitement taillés pour de longs duels», jure-t-il dans The Edge.
Gaël Monfils a passé toutes ces années à convaincre qu’il n’est pas un clown, ni un branleur. Il s’est débarrassé de sa réputation, vaguement de ses raideurs puritaines: «Je suis programmé pour bander dans les grands événements», prévenait-il à 18 ans. C’est peu dire, dans son cas, qu’il monte en puissance.
Novak Djokovic compte les jours
Novak Djokovic a quatre jours pour penser à sa demi-finale. Dans un sport qui, machinalement, exige de rester rivé sur l’objectif (en bon français: rester focus), telle sera l’ascèse cérébrale du «djokeur». Désigné comme sa victime idéale, Fabio Fognini a finalement renoncé, vaincu par une lésion musculaire à la cuisse gauche. Conséquences: pour égaler le record d’invincibilité de John McEnroe (42 victoires consécutives), Novak Djokovic devra battre, non plus un coureur de balles éreinté, mais Roger Federer ou Gaël Monfils. A cette noble perspective s’en ajoute celle d’accomplir sa grande destinée – devenir numéro un mondial – en cas de qualification pour la finale. Beaucoup de choses à penser. Il n’est pas rare, dans le tennis, de rester les bras croisés pendant quatre jours. En 2007, Roger Federer en avait passé cinq dans sa maison de Wimbledon, seul avec la pluie et sa future femme – toutes deux belles à tomber. Il avait mené une vie oisive; dîners en ville, DVD, parties de yass. «Surtout, ne pas sortir de sa routine, rester focus», insiste Brad Gilbert sur ESPN. A l’heure de reprendre le chemin des courts, il avait ressenti quelque appréhension: «J’ai eu peur de manquer de rythme, cette question a trotté dans ma tête. Je sortais d’une semaine étrange, où j’avais à peine tapé quelques balles. Mais j’ai vite retrouvé mes sensations. Et surtout, j’étais reposé.»
Ch. D.
Football
Puyol sera opéré
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Le défenseur du FC Barcelone, Carles Puyol, sera opéré mercredi du genou gauche. Le capitaine des Champions d’Europe a été longtemps blessé cette saison, avec trois mois d’absence au total.
le 30 mai 2011, 22h38
LeMatin.ch & les agences
Puyol, toujours gêné par des douleurs à ce genou, avait dû déclarer forfait pour le 8e de finale retour de Ligue des champions contre Arsenal, début mars, et avait fait son retour pour un match de Liga face au Real mi-avril, où il s’était à nouveau blessé.
Il avait toutefois pu participer aux deux demi-finales du Barça en Ligue des champions et avait joué les trois dernières minutes de la finale face à Manchester United, remportée (3-1) par le club blaugrana.
Puyol sera opéré mercredi à 14h00 à la clinique Quiron de Barcelone, a précisé le club. Ses médecins donneront ensuite une conférence de presse.
Classement UCI
Contador fait un bond spectaculaire
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Avec sa victoire au Giro, l'Espagnol est passé de la 17e à la 2e place du classement mondial UCI. Philippe Gilbert toujours premier.
le 30 mai 2011, 22h31
LeMatin.ch & les agences
Alberto Contador a effectué un bond spectaculaire dans le classement UCI à la faveur de sa victoire au Giro. L’Espagnol passe du 17e au 2e rang. Le Belge Philippe Gilbert conserve la première place mondiale, alors que le Bernois Fabian Cancellara recule du 2e au 4e rang. Tous les éléments sont réunis pour qu’Alberto Contador, irrésistible dans le Tour d’Italie, s’attaque en juillet prochain au doublé Giro-Tour de France. Sauf peut-être la volonté déclarée de l’Espagnol. Au soir de son triomphe milanais, dimanche, Contador a fui les questions sur le Tour. Il a reporté la confirmation de sa participation, sans fixer de date, et l’a fait dépendre de son niveau de récupération. «Il faut voir…», a résumé le Madrilène, les traits tirés après trois semaines d’un Giro exigeant, même si sa victoire s’est dessinée très tôt sur un parcours taillé à ses mesures. Dès lors qu’il régentait la course, il a pu éviter un harcèlement épuisant
Classement UCI au 30 mai: 1. (classement précédent: 1.) Philippe Gilbert (Be) 356 points. 2. (17.) Alberto Contador (Esp) 349. 3. (6.) Michele Scarponi (It) 348. 4. (2.) Fabian Cancellera (S) 236. 5. (3.) Cadel Evans (Aus) 232. 6. (13.) Joaquin Rodriguez (Esp) 220. 7. (24.) Vincenzo Nibali (It) 210. 8. (4.) Matthew Goss (Aus) 203. 9. (5.) Andreas Klöden (All) 202. 10. (7.) Tony Martin (All) 197. Puis: 39. (37.) Gregory Rast (S) 60. 96. (-) Johann Tschopp (It) 10.
tennis
Nadal est en quart de finale à Roland-Garros
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L’Espagnol affrontera en quart de finale le vainqueur de Robin Soderling-Gilles Simon.
L’Espagnol Rafael Nadal, tenant du titre et N.1 mondial, s’est qualifié pour les quarts de finale de Roland-Garros en battant le Croate Ivan Ljubicic en trois sets 7-5 6-3 6-3 lundi.
le 30 mai 2011, 15h48
LeMatin.ch & les agences
Rafael Nadal, tenant du titre et quintuple vainqueur à Roland-Garros, a battu lundi en trois sets 7-5, 6-3, 6-3 et deux heures 26 minutes de jeu le Croate Ivan Ljubicic 37e joueur mondial en huitième de finale des Internationaux de France de tennis.
L’Espagnol numéro 1 mondial et tête de série 1, affrontera en quart de finale le vainqueur de la rencontre entre le Suédois Robin Soderling et le Français Gilles Simon.
Soderling est le seul joueur à avoir battu Nadal à Roland-Garros, en huitièmes de finale en 2009.
C’est la sixième fois en sept participations que Nadal atteint les quarts de finale à Roland-Garros. S’il remporte l’édition des Internationaux de France de tennis, Nadal égalera le mythique Suédois Bjorn Borg, vainqueur à six reprises sur la terre battue du court central.
Face à Ljubicic qui n’avait perdu encore aucun set en trois matches, Nadal s’est offert trois balles de match sur un retour de service long et converti la première sur un retour de service hors des limites.
Sharapova emmène un trio russe en quarts de finale
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© afp
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© afp
Maria Sharapova a pris la tête d'un trio russe qualifié pour les quarts de finale de Roland-Garros après sa victoire sur la Polonaise Agnieszka Radwanska 7-6 (7/4), 7-5 lundi.
Les deux premières Russes à tenter de se frayeur un chemin jusqu'au dernier carré seront mardi Svetlana Kuznetsova, face à la Française Marion Bartoli, et Anastasia Pavlyuchenkova, opposée à la tenante du titre italienne Francesca Schiavone.
Sharapova, tête de série N.7, rencontrera mercredi l'Allemande Andrea Petkovic (N.15), qui a mis fin au parcours d'une autre Russe Maria Kirilenko 6-2, 2-6, 6-4 avant de gratifier le maigre public du court N.1 d'une superbe "Petkodanse".
Avec trois filles en quarts, la Russie réussit un joli tir groupé et tient sans doute en Sharapova la principale favorite du tournoi, même si l'anarchie permanente du haut niveau féminin interdit tout pronostic.
Avec sa ténacité légendaire, que seule Serena Williams semble pouvoir approcher, l'ex-N.1 mondiale sera difficile à battre dans le seul tournoi du Grand Chelem qui manque encore à son palmarès.
Victorieuse à Rome la semaine précédant Roland-Garros, Sharapova a effacé lundi un déficit de 4-1 dans le premier set et sauvé cinq balles de deuxième set, deux à 5-3 et trois à 5-4, avant de s'imposer. Elle avait déjà été menée 6-3, 4-1 par la jeune Française Caroline Garcia au deuxième tour avant de renverser la vapeur.
FOOTBALL
Servette mérite sa place en Super League
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Image © Eric Lafargue
Grâce à deux buts de Patrik Baumann – un peu masqué, il marque ici le 2-0 – Servette a atteint son objectif. Joueurs, entraîneur, président et supporters servettiens ont pu laisser ainsi éclater leur joie et fêter cette promotion comme il se doit.
Les Genevois ont pratiquement réussi le match parfait devant un public survolté (3-1). Bellinzone, qui s’était imposé à l’aller (1-0), n’a rien pu faire face à cette équipe genevoise poussée par 23 000 spectateurs.
Christian Maillard - le 31 mai 2011, 23h25
Le Matin
BARRAGE SUPER LEAGUE GENÈVE
SERVETTE - BELLINZONE
3-1(2-0)
Il y avait comme dimanche à Bâle avec les Sédunois, une impression de déjà-vu, un sentiment qu’il ne pouvait rien leur arriver. Comme s’il était écrit que c’était leur soir, leur année, leur destin. Il pleuvait aussi le 2 juin 1999, à Lausanne, lorsque les «Grenats» étaient devenus champions. Douze ans déjà…
Plus fort qu’en 1999
«C’est encore plus fort qu’en 1999, je n’ai jamais vécu ça», s’exclame Lionel Pizzinat, la larme à l’œil, au milieu des supporters. «On est en LNA, on est en LNA…» Les chants de gloire rappellent le bon temps. Trois jours après être rentrés avec plein de regrets du Tessin, les Servettiens ont effacé la tache sur leur smoking renouant avec leur passé glorieux, noyant six ans de purgatoire. Devant plus de 23 000 spectateurs, cette fin de saison si folle ne pouvait pas accoucher d’un autre dénouement.
Il était 22 h 10 lorsque M. Hänni a libéré les héros et tout un public aux anges. Moins d’une semaine après la promotion du LS, c’est au tour des joueurs du bout du lac de retrouver l’élite. Le couac de Locarno était définitivement oublié. Le président Majid Pishyar s’est même offert un bain de foule au milieu du peuple. Bellinzone est relégué.
Capitaine du LS, Sébastien Meoli, avait vu juste, dimanche, sur le plateau des sports de la TSR. Il a suffi en effet d’un but pour lancer la machine servettienne: une réussite signée De Azevedo, le maître des batailleus, sur un coup franc admirablement tiré à la 11e. Cela ne pouvait pas mieux débuter pour des Servettiens qui confirmaient le sentiment du match aller: qu’ils étaient nettement supérieurs aux Tessinois. Ce deuxième but, synonyme de promotion, tombait juste avant la pause, sur une tête en or de Patrick Baumann, un des grands artisans de cette remontée au paradis. Le défenseur remettra «ça» à la 56e, sur un nouveau coup de coin, comme dans un rêve.
Fin de match homérique
Inlassable travailleur, Laglais Kouassi a lui aussi contribué à ce bonheur grenat, permettant à sa formation de dominer l’entre-jeu et surtout de boucher les contres d’un visiteur toujours dangereux dans cet exercice. Ce dernier col était une pente sèche, un sommet et l’adversaire qui n’avait pourtant rien d’une montagne a profité de la fatigue du challenger de Challenge League pour revenir sur la fin. Mauro Lustrinelli, qui a pu jouer grâce à la clémence de la Swiss football league, a rappelé, en revenant à une longueur du sauvetage, au petit, qu’il n’y a aucun chemin facile qui mène en Super League. Une fin de rencontre homérique, comme ce fut le cas à l’aller, mais cette fois-ci, Pavel Pergl n’a pas gâché la fête des Servettiens, qui se sont accrochés à leur rêve, David Gonzalez faisant le reste dans sa cage.
Les gars de la Praille et leur jeu sans faille ont finalement été de taille pour mettre Bellinzone sur la paille. L’union sacrée a été consacrée.
De l’importance des coups de pied arrêtés
En théorie, la loi 13 du football recense les diverses manières d’exploiter un coup franc, selon la gestuelle du directeur de jeu (l’envoi peut être direct ou indirect) et les formalités d’usage (mur à 9,15 m., etc.). En pratique, l’exercice expose invariablement la défense aux imprévus et, dans la foulée, offre une chance inédite à son bénéficiaire: en finale de la Coupe de Suisse dimanche, puis hier soir à la Praille, le FC Sion et Servette ont rapidement trouvé l’ouverture sur coup franc, avant de valider leur avantage sur corner.
Le mécanisme du coup de pied arrêté a offert un titre au club valaisan et une promotion à son homologue genevois, sans que la similitude ne se fonde sur une quelconque vérité mathématique. «Il y a des périodes où, étrangement, de nombreux buts sont inscrits de cette manière, constate Yves Debonnaire, sélectionneur des M17. Il n’y a aucune explication rationnelle au phénomène, même si la qualité de frappe a beaucoup progressé d’une manière générale.»
Ancien pensionnaire de la maison «grenat» et consultant occasionnel pour la TSR, Eddy Barea rappelle que «les coups de pied arrêtés sont de plus en plus étudiés à l’entraînement. C’est un procédé qui ne demande pas de compétences particulières et permet aux joueurs d’économiser beaucoup d’énergie. Les entraîneurs l’ont très bien compris.» Le coach de Servette, Joao Alves, a patiemment étudié la chose. Il s’en est expliqué en conférence de presse, quelques minutes après le succès des siens. «Nous travaillons les balles arrêtées depuis des mois. Nous n’avons pas su profiter de nos opportunités lors du match aller au Tessin (ndlr: défaite 1-0), car on ne peut jamais être sûr de concrétiser nos centres. Mais le travail de la maison a fini par payer au retour», malgré les prédispositions naturelles des Tessinois pour le jeu aérien. «Ils étaient plus grands, mais l’envie a fait la différence», a conclu le remuant Mobulu M’Futi.
Julien Caloz
COMMENTAIRE
Christian Maillard
Alves, c’est Mourinho, mais humble
Dans les montagnes russes de nos souvenirs, on ne sait jamais ce qui est le plus dur: descendre ou remonter. Dans les deux cas, l’estomac a du mal à aller aussi vite que le manège. Pour Servette, tombé en enfer à la suite de la faillite du club, plus dure avait été la chute. Il y a six ans que les Genevois rêvaient de quitter le purgatoire et retrouver les sommets. Tous ces regards sans espoirs dans le rétroviseur, ces lendemains qui déchantent, se sont effacés d’un coup, d’un seul. Grâce à ces hommes qui font partie de ceux qui pensent qu’il n’y a pas de barrière infranchissable, que des fleurs poussent dans le sable. Cette promotion, deux jours avant l’ascension, récompense une politique sportive ambitieuse et réfléchie du président Majid Pishyar. Un mécène qui vibre pour Genève, prêt à mettre de gros moyens pour redorer le lustre d’antan d’un club prestigieux. Avec la victoire du FC Sion à Bâle, cette consécration qui survient six jours après la remontée du LS, c’est le triomphe du football romand, tous unis dans la légende. Cette renaissance est aussi le résultat du panache d’un entraîneur, la philosophie de Joao Alves, prônant un jeu résolument tourné vers l’offensive. La patte de l’artiste aux gants noirs, qui y a toujours cru. L’ex-grande star du Benfica a donné vie à un groupe revenu de l’enfer. Joao Alves mérite une statue. C’est José Mourinho, l’arrogance en moins et l’humilité en plus.
tennis
Federer et Djokovic vont pouvoir s’expliquer
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Dossiers
Roland-Garros 2011 (http://www.forum-motogp.com/dossiers/sports/roland-garros-20011)
Le Bâlois arrive en demi-finales sans avoir égaré le moindre set, porté par une allégresse irrésistible. Il retrouve son rival pour un duel très attendu.
Christian Despont - le 31 mai 2011, 23h03
Le Matin
Roland-garros
Au-delà de certaines réalités statistiques, il n’y a aucune raison de penser, s’il y en eut, que Roger Federer ne remportera pas Roland-Garros. Le néo-outsider avance en sourdine, l’air de rien, porté par un incroyable sentiment de légèreté. Le vent tourne et, juste ciel, le voilà qui survole, tout en puissance et en grâce, sur la terre comme ailleurs. Gaël Monfils l’a à peine touché (6-4 6-3 7-6).
Dans un renouvellement naturel, rafraîchissant, Roger Federer semble renouer avec des allégresses anciennes, où son jeu n’obéit qu’à des instincts premiers. «On le sent plus libre et naturel. Objectivement, il joue le meilleur tennis de terre battue que je l’aie vu pratiquer à Roland-Garros», écrit Mats Wilander, ex-pourfendeur, dans L’Equipe.
Roger Federer ne s’embrigade plus dans des filières longues et compliquées: il fait court. A une prise de balle précoce, il ajoute une orientation tactique plus proactive, plus impulsive, qui abrège considérablement les échanges. Il instaure une forme de chaos organisé où le danger règne en maître. «Roger varie, gère, puis, brusquement, il percute, témoigne Gaël Monfils. Il est très entreprenant, on sent qu’il a envie de prouver quelque chose.»
En filigrane, Roger Federer atteint les demi-finales sans avoir concédé le moindre set, ni aucun état d’âme. La question, désormais, est d’un autre ordre; elle consiste à savoir si cette virtuosité insouciante peut survivre à des adversaires plus contrariants, à des enjeux plus sournois et, pour commencer, à l’ascendant de Novak Djokovic, toujours invaincu en 2011.
Vendredi, dans ce duel idéal, le Serbe sera porté par un sentiment d’invincibilité jubilatoire, bien connu de son rival. Il sera l’homme fort, la curiosité du moment, ce dont «il ne fait pas des gorges chaudes», complimente Federer avec doigté, conscient du débat qui s’engage.
Le Bâlois est trop bien élevé pour nourrir quelque ressentiment, mais chacun sait, aux vestiaires, les divergences qui le séparent de son cadet, auquel il ne prêterait même pas son gel douche. «Je ne me retrouve pas du tout dans Novak», a-t-il déclaré à Paris, trois ans après avoir sèchement rabroué les manières de son cadet – «Il existe d’autres lieux qu’un court central pour imiter ses collègues.» – et les vociférations de ses parents – «On se calme!»
L’un a reçu une éducation bourgeoise dans un quartier fleuri de Münchenstein, l’autre a grandi dans les bruits de bottes. L’un a mûri dans une haute idée du respect, l’autre dans le culte de la gagne, avec l’empressement dévolu à un être supérieur.
Leur rencontre ne sera pas seulement une opposition de styles entre deux frappes très pures, mais la collision de deux orgueils, de deux approches. Le tennis, pour un temps ou pour longtemps, reviendra au manichéisme des duels Connors – McEnroe, quand il fallait choisir et s’engouer. Probablement que le public parisien, lui aussi, espérait cet instant avec ferveur, car contre Monfils, il criait «Rodgeur, Rodgeur…»
INTERVIEW
ROGER FEDERER
Numéro 3 mondial
«Je suis très impatient»
Vous atteignez les demi-finales avec des temps de passage exceptionnels. Que ressentez-vous?
Des sensations très agréables ( rires ). Il est toujours excitant d’atteindre le dernier carré d’un Grand Chelem, car l’attention des médias devient forte et le degré de difficulté élevé. Cela dit, ma principale satisfaction est ailleurs. Je suis en paix avec mon jeu.
Aurez-vous une motivation particulière à la perspective de battre Djokovic ou, éventuellement, de reconquérir le statut de numéro un?
Ce n’est pas mon moteur, pour être honnête. Depuis mon arrivée ici, je ne cherche qu’à franchir des paliers et, en filigrane, d’atteindre la finale. Je sais que, pour Novak, les enjeux sont énormes. J’ai déjà vécu ça. S’il gagne vendredi, il deviendra numéro un mondial. Il égalera le record d’invincibilité de McEnroe. C’est un défi extraordinaire. Mais je ne suis pas venu à Paris pour stopper Novak, j’ai d’autres motivations.
Mais les attentes autour de vous seront également énormes…
Un peu moins tout de même. Il est clair que je voudrais accéder à une finale du Grand Chelem, car je n’en ai pas disputé depuis un certain temps. Cela dit, il n’y a rien de grave non plus. Je joue exactement comme je le souhaitais, c’est l’essentiel de ma réflexion.
Votre popularité en France est restée extraordinaire. Contre Monfils, le public a pris votre parti. Pensez-vous que depuis le début du tournoi, il aimerait vous voir tomber Djokovic?
Je ne sais pas, nous verrons. A travers toutes ces années, j’ai toujours eu l’impression que les Français voulaient que je gagne ici. J’ai senti cette énergie derrière moi, et je la ressens toujours. Alors oui, je suis très impatient de disputer ce match.
Monfils n'a pas fait le poids contre Federer
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7S7 mise à jour Roger Federer, dont l'incroyable série de 23 demi-finales en Grand Chelem consécutives avait pris fin l'an passé à Roland-Garros, a effacé ce mauvais souvenir en battant le Français Gaël Monfils 6-4, 6-3, 7-6 (7/3), mardi en quarts de finale du tournoi parisien.
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L'âge n'a pas de prise sur Roger Federer, qui s'est montré enthousiasmant comme à ses plus beaux jours mardi à Roland-Garros pour se glisser dans une 28e demi-finale du Grand Chelem, l'une des plus alléchantes de sa carrière, contre "l'invincible" Novak Djokovic.
Sa dernière apparition à Roland-Garros avait laissé une plaie béante dans le coeur du Suisse. Son incroyable série de 23 demi-finales consécutives en Grand Chelem y avait pris fin l'an passé face au Suédois Robin Söderling.
Avec un jeu très porté vers l'avant, le N.2 mondial a donc rétabli le cours des choses mardi, en écartant (6-4, 6-3, 7-6) en quarts de finale le Français Gaël Monfils. Il n'avait pas tout à fait perdu ses bonnes habitudes, puisque après ses échecs en quarts à Paris et Wimbledon en 2010, il avait enchaîné sur deux demi-finales à l'US Open et l'Open d'Australie.
Deux matches perdus face à Novak Djokovic. Ce même Djokovic qui va à nouveau se dresser devant lui vendredi pour une demi-finale qui fait rêver. Le Serbe et le Suisse ont été les deux joueurs les plus impressionnants du tournoi jusqu'ici, et si on se fie aux difficultés de Rafael Nadal, cet affrontement ne déparerait pas en finale. Federer est le dernier joueur à avoir battu le N.2 mondial, en demi-finales du Masters en novembre à Londres.
Depuis, le Serbe a enchaîné 43 victoires d'affilée, dont 41 en 2011. Et si Federer mène 13-9 dans leurs face-à-face, il s'est aussi incliné lors des trois derniers matches. "Mon objectif est de franchir un palier supplémentaire, c'est ça l'important, pas de stopper la série de Novak", a-t-il souligné.
"Nous savons qu'il y a beaucoup d'enjeu pour lui. J'ai moins à perdre que lui. J'aimerais être en finale, car ça ne m'est pas arrivé depuis quelques temps, mais ce n'est pas capital." Djokovic pourrait égaler John McEnroe pour le meilleur début de saison jamais réalisé (42 matches, en 1984). Surtout, en allant en finale, il s'assurerait de la place de N.1 mondial. "Novak a tout fait très bien jusqu'à présent.
Maintenant, la question c'est de savoir jusqu'à quand il peut maintenir ce niveau", remarque Federer, très satisfait de son niveau de jeu. L'artiste suisse n'a toujours concédé aucun set depuis le début de la quinzaine, et il est le seul dans ce cas.
Djokovic, qui n'aura pas eu à jouer de quart après le forfait de l'Italien Fabio Fognini, en a cédé un devant Juan Martin Del Potro, mais n'a jamais été inquiété. Contre Monfils, Federer est parvenu à se jouer de conditions difficiles, avec un vent soufflant en bourrasque. Il a surtout su resserrer le jeu au bon moment, dans le tie-break du troisième set, alors que le N.9 mondial semblait prêt à le bousculer. (afp/chds)
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L'histoire d'amour entre Schiavone et Paris continue
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L'Italienne Francesca Schiavone (WTA 5), tenante du titre et tête de série N.5, s'est qualifiée pour les demi-finales de Roland-Garros en battant la Russe Anastasia Pavlyuchenkova (WTA 15/N.14) en trois sets 1-6, 7-5, 7-5, au terme d'une rencontre de 2 heures et 34 minutes.
Elle y rencontrera la Française Marion Bartoli (WTA 11/N.11) ou la Russe Svetlana Kuznetsova (WTA 14/N.13). (belga/mb)
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valent45
01/06/2011, 06h55
C'est normal car ça faisait deux jours d'affilées qui jouait, il a fait un très long match contre Ferrer qui s'est déroulé sur 2 jours. Donc je pense que c'est la fatigue qui lui a joué un tour.
L'Audi Q5 de Ribéry confisquée par la police... belge
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La presse belge n'en a pas encore fait écho, mais plusieurs sites internet français (dont L'Equipe et le 10Sport) en parlent abondamment. C'est une drôle de mésaventure qu'a connue Franck Ribéry ce week-end dernier... en Belgique! On le sait, l'international français ne lésine jamais sur les moyens pour les anniversaires. Pour rappel, il s'était payé la prostituée de luxe Zahia pour ses 26 ans.
Cadeau de mariage
Cette fois-ci, l'ailier du Bayern avait acheté une magnifique Audi Q5 (voir photo à droite) blanche d'une valeur entre 40.000 et 70.000 euros comme cadeau de mariage pour son frère. Les festivités se déroulaient dans les Nord de la France. Pour rallier l'Hexagone à partir de Munich, Ribéry est donc passé par la Belgique. A la suite d'un banal contrôle des papiers du véhicule, il s'est fait confisquer le cadeau du frangin. La police belge n'a eu aucune pitié...
Documents non appropriés
Apparemment, la voiture ne disposait pas des documents nécessaires pour circuler en dehors de l'Allemagne. Résultat des courses : le malheureux Franck a dû laisser la splendide Audi Q5 aux autorités policières. L'ancien Marseillais a bien tenté de faire jouer sa notoriété pour faire changer d'avis les policiers belges, mais l'un d'entre eux aurait rétorqué: "Je sais que c'est Ribéry, oui, mais ce n'est pas mon problème...". Qui a dit que la police belge était laxiste?
Contador sera fixé après le Tour
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L'audience du Tribunal arbitral du sport (TAS) concernant le contrôle antidopage positif d'Alberto Contador a été fixée du 1er au 3 août, après le Tour de France, a appris l'AFP mardi de source proche du dossier.
Cette audience, prévue initialement du 6 au 8 juin, a été reportée jeudi dernier par le TAS, "afin de donner à toutes les parties
concernées un délai raisonnable".
Le TAS doit décider de l'appel introduit par l'Union cycliste internationale (UCI) et l'Agence mondiale antidopage (AMA) après que la Fédération espagnole a "blanchi" Contador de son contrôle positif du Tour 2010 (traces de clenbutérol), pour lequel l'Espagnol a plaidé
une contamination alimentaire.
Contador a ainsi la voie libre d'un point de vue réglementaire pour se présenter au départ du Tour 2011, une épreuve qu'il a gagnée à trois reprises (2007, 2009 et, sous réserve de confirmation, 2010).
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