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GP du Japon Moto2: Simón en pole. Aegerter et Lüthi en troisième et quatrième lignes


Après avoir brillé lors des essais libres du matin, Thomas Lüthi (16e) et Dominique Aegerter (12e) ont marqué le pas au pire des moments.
Jean-Claude Schertenleib - le 02 octobre 2010, 09h07
LeMatin.ch


Respectivement troisième (Lüthi) et sixième (Aegerter) des essais libres du samedi matin, les deux Suisses ont connu plus de soucis lors des qualifications, au terme d’une séance marquée encore par l’étroitesse des écarts: ils sont ainsi 16 en moins d’une seconde, Thomas Lüthi perdant très exactement 953 millièmes sur la pole position de Julian Simón. Leader du championnat du monde - mathématiquement, il y a une toute petite chance qu’il soit déjà sacré demain -, Toni Elias s’élancera de la première ligne, aux côtés de Simón, Redding et Takahashi.
Le top 5
1. Simón (Esp, Suter), 1’53’’008
2. Redding (GB, Suter), 1’53’’292
3. Takahashi (Jap, Tech 3), 1’53’’439
4. Elias (Esp, Moriwaki), 1’53’’504
5. Corti (It, Suter), 1’53’’507.
Puis: 12. Aegerter (S, Suter), 1’53’’830. 16. Lüthi (S, Moriwaki), 1’53’’961. 42 classés.

;)Vlà, bonnes courses vous ai posté un MAX......:)

Re : Informations en Vrack
 

Moto Revue numéro 15 877 du 23 Septembre 2010, page 18 :


"Sur la grille de départ du 74e Bol d'Or, Gwen Giabbani, champion du monde d'endurance en titre, posait devant les photographes avec un autocollant 'Sebastian' à l'effigie d'un garçonnet blond. Ce jeune fan de moto polonais âgé de huit ans est atteint de myopathie. Aujourd'hui, âgé de huit ans, il ne marche plus. Pour venir en aide à sa famille, une souscription a été lancée sous forme de vente d'autocollants numérotés qui donneront lieu à un tirage au sort. Et comme les pilotes français (Giabbani, Dietrich, Kenny Foray) qui disputent ou qui ont disputé le championnat de Pologne de vitesse sont généreux, ils offrent des cuirs et des casques. Les autocollants sont en vente via cet email : mjkrasicka@gmail.com (langue française acceptée) pour 20 sloties, soit environ 5 euros."

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MotoGP: Pedrosa opéré avec succès


Victime d’une chute vendredi lors des premiers essais du GP du Japon, le pilote espagnol a subi une opération de deux heures, dans la nuit, à Barcelone.
Jean-Claude Schertenleib - le 03 octobre 2010, 01h11
LeMatin.ch


Une opération de deux heures, cette nuit à l’Institut universitaire Dexeus, de Barcelone, a permis à l’équipe médicale dirigée par le Dr Xavier Mir d’insérer une plaque de titane dans la clavicule gauche de Daniel Pedrosa, blessé vendredi au Japon: «L’opération s’est parfaitement déroulée. La clavicule gauche de Dani Pedrosa était fracturée en quatre endroits et, avec les docteurs Marlet et Ginebreda, nous avons réussi à réduire les fractures grâce à une plaque de titane développée spécialement pour la clavicule; elle est tenue par quatre vis. Concernant la cheville gauche de notre patient, de nouvelles radiographies nous ont permis de nous rassurer: il ne s’agit que de contusions, certes sérieuses, mais le mal sera oublié en quelques jours. Il est trop tôt pour parler de retour en course; après un délai de 48 heures, le processus de réhabilitation va pouvoir commencer», confie le Dr Xavier Mir.
Rappelons que Dani Pedrosa espère pouvoir participer au GP d’Australie, dans deux semaines.

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GP du Japon 125: Marquez en dominateur

Le warm up d’avant course confirme le verdict des essais qualificatifs: Marc Marquez est encore le plus rapide.
Jean-Claude Schertenleib - le 03 octobre 2010, 02h08
LeMatin.ch


Même si les services météorologiques annoncent de la pluie pour l’après-midi, le soleil brille encore ce matin sur le circuit de Twin Ring Motegi, où se déroule ce dimanche le GP du Japon. Premiers à entrer en piste pour leur warm-up, les pilotes 125 cm3 ont donc trouvé des conditions idéales pour leur répétition générale. Une «générale» sans surprise, avec la domination de Marc Marquez, qui s’élancera tout à l’heure de la pole position. Le pilote Derbi bat ses principaux adversaires de plus de 8 dixièmes.
Côté suisse, encore des soucis de mise au point pour le Zurichois Randy Krummenacher, quinzième seulement et loin des adversaires avec lesquels il se bat généralement.
Le top 5
1. Marquez (Esp, Derbi), 1’58’’279
2. Teról (Esp, Aprilia), 1’59’’073
3. Smith (GB, Aprilia), 1’59’’125
4. P. Espargaró (Esp, Derbi), 1’59’’239
5. Rabat (Esp, Aprilia), 1’59’’626
Puis: 15. Krummenacher (S, Aprilia), 2’01’’501. 31 classés.

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GP du Japon Moto2: Redding impressionne


Le jeune Britannique domine le warm up matinal. Lüthi dixième, Aegerter quatorzième.
Jean-Claude Schertenleib - le 03 octobre 2010, 02h43
LeMatin.ch


Fabio Barchitta, le directeur sportif de Suter Technology, a de la peine à garder son calme: «Ce n’est que le warm up, mais regardez comme il attaque»; l’Italien parle de Scott Redding, le plus jeune pilote de la catégorie, qui a signé ce matin le meilleur temps du warm up d’avant-course, devant Elias, Debón, Simón et Abraham. Les Suisses? Ils sont plus loin, Thomas Lüthi en dixième position, Dominique Aegerter en quatorzième, tous les deux à moins d’une seconde du meileur temps.
Le top 5
1. Redding (GB, Suter), 1’53’’794
2. Elias (Esp, Moriwaki), 1’53’’800
3. Debón (Esp, FTR), 1’53’’838
4. Simón (Esp, Suter), 1’53’’848
5. Abraham (Rép Tch, FTR), 1’54’’055
Puis: 10. Lüthi (S, Moriwaki), 1’54’’431. 14. Aegerter (S, Suter), 1’54’’540. 41 classés.

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GP du Japon MotoGP: Dovizioso pour un millième!


L’Italien, qui s’élancera tout à l’heure - départ à 8 h, heure suisse - pour la première fois de la pole position, bat Lorenzo de la marge la plus infime.
Jean-Claude Schertenleib - le 03 octobre 2010, 03h18
LeMatin.ch


Le warm up? C’est l’ultime séance d’essais libres qui précède la course, d’une durée de 20 minutes. C’est, en théorie, l’occasion d’effectuer un ultime contrôle avant la course. Mais pour tous les pilotes, c’est une occasion de plus de marquer ses adversaires; ainsi, Andrea Dovizioso. L’Italien, qui s’élancera tout à l’heure pour la première fois de sa carrière en MotoGP de la pole position, a signé le meilleur temps pour un millième de seconde face à Jorge Lorenzo. Stoner est troisième, devant Edwards et Rossi.
Précision concernant le titre de Jorge Lorenzo: même si l’on sait, qu’à moins d’un miracle, Daniel Pedrosa (blessé vendredi, opéré la nuit dernière) ne sera pas en Malaisie le week-end prochain, Lorenzo ne pourra pas encore être considéré champion du monde aujourd’hui, quand bien même il risque de compter plus de 75 points d’avance sur Pedrosa. Un écart qui sera suffisant… mais seulement lorsque le forfait de Pedrosa à Sepang, dans une semaine, sera officialisé.
Le top 5
1. Dovizioso (It, Honda), 1’47’’775
2. Lorenzo (Esp, Yamaha), 1’47’’776
3. Stoner (Aus, Ducati), 1’48’’007
4. Edwards (EU, Yamaha), 1^48’’384
5. Rossi (It, Yamaha), 1’48’’400
16 classés.

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GP du Japon 125: Marc Marquez était le plus fort


Le jeune Espagnol en démonstration. Teról conserve la tête du championnat, Pol Espargaró ne termine pas sur le podium. «Petite» onzième place de Randy Krummenacher.
Jean-Claude Schertenleib - le 03 octobre 2010, 05h52
LeMatin.ch


Forces en présence: Un nouveau visage chez Lambretta, celui du Britannique Danny Kent. Chez Ongetta, l’Italien Tommaso Gabrielli remplace définitivement le Français Alexis Masbou. Savadori est de retour chez Matteoni et parmi les cinq pilotes japonais qui disposent de wild cards, on retrouve l’habituel clin d’œil du GP du Japon, soit la présence d’une Yamaha dans la catégorie. Précision: suite aux événements du premier tour du GP d’Aragon, le Suisse Randy Krummenacher s’est excusé auprès de Marc Marquez… même s’il est toujours persuadé - et il a raison! - que sa mise hors course ne se justifiait pas.
Essais: C’est la guerre totale des nerfs entre les trois Espagnols en lice pour le titre mondial et à ce petit jeu, Marc Marquez est encore le plus fort sur la piste, puisqu’il bat tout le monde - Teról, le premier - de plus de 4 dixièmes. Les choses ont été plus compliquées pour Pol Espargaró, victime de deux chutes le vendredi et qui connaît des soucis techniques (piston) au pire moment, soit pendant les essais qualificatifs; du coup, il ne s’élancera «que» de la septième place. Coup de chapeau à Kent, qui place la Lambretta en quatrième ligne, sa meilleure qualification de la saison.
Départ: Kornfeil tombe en panne sur la grille, il s’élancera du couloir des stands. Teról réussit le meilleur départ devant Marquez, mais il y a du dégât dans le premier virage entre Folger et Vazquez, qui se retrouvent à terre. Teról et Marquez ont déjà creusé un écart de plus d’une seconde au premier passage sur la ligne (le Norvégien Fagerhaug tombe au même moment).
2e tour: Espargaró a passé Smith, il se retrouve momentanément troisième, mais le Britannique reprend son bien, sur la ligne.
5e tour: Teról et Marquez sont toujours roues dans roues. L’écart avec leurs poursuivants est désormais de plus de 3 secondes; ils sont trois en bagarre pour la troisième place: Smith, Pol Espargaró et Cortese.
8e tour: Marquez, qui observait Teról depuis le début, place une première attaque et prend la tête; du coup, il se ménage une avance de 5 dixièmes! Au même moment, Cortese, qui était quatrième, tombe; il reprend la course en onzième position.
Mi-course (10 tours): On a compris depuis le début du week-end que Marc Marquez était l’homme le plus fort en piste. Son avance sur Teról est désormais de 1,251. Smith est troisième (à 4,614) et il a lâché Pol Espargaró. Côté suisse, Krummenacher n’est que treizième.
12e tour: Kent, qui était dans les points avec la modeste Lambretta, tombe.
16e tour: Comme les positions sont figées devant, on s’intéresse pour la bagarre cinquième place en jeu entre le Japonais Koyama et les Espagnols Moncayo et Rabat (96 millièmes entre les deux premiers nommés!)
18e tour: Le public s’est tu: Koyama vient de tomber!
Arrivée (20 tours): Teról a compris depuis longtemps qu’il n’y avait rien à faire, il assure donc sa deuxième place derrière Marquez. Vainqueur il y a deux semaines en Aragon, c’est cette fois Pol Espargaró qui perd des plumes, puisqu’il n’est «que» quatrième (Smith a bien joué son rôle d’équipier de Teról! Krummenacher est onzième.
Championnat: Marquez reprend la deuxième place, à 6 longueurs de Teról. Espargaró est troisième, à 13 points. Il en reste encore 100 en jeu!

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GP du Japon Moto2: Elias encore. Lüthi est parti de trop loin


Ils ne sont plus que deux en course pour le titre mondial, Elias et Simón. Huitième du GP du Japon, Lüthi s’éloigne de la deuxième place du championnat... mais se rapproche de la troisième. Aegerter douzième, en pensant à Shoya Tomizawa.
Jean-Claude Schertenleib - le 03 octobre 2010, 07h11
LeMatin.ch


Forces en présence: Lukas Pesek a définitivement perdu sa place dans le team de Massimo Matteoni; la Moriwaki est confiée à l’Italien Ferruccio Lamborghini, qu’on avait découvert dans la catégorie à Misano. La deuxième Suter du team Kiefer revient à l’Autrichien Michael Ranseder et trois Japonais disposent de wild cards; parmi eux, Shogo Moriwaki, le fils du fondateur de la marque, qui aligne un prototype 2011 (Elias et Lüthi ont reçu, ici, un nouveau bras oscillant). Parmi les curiosités, on notera encore la RBB (de Burning Blood RT, qui a fabriqué la BQR), avec son bras oscillant qui reprend la vieille idée du parallélogramme; c’est Kouki Takahashi, le frère de Yukio, qui est aux commandes. Les parents de Shoya Tomizawa sont présents pendant tout le week-end, pour venir dire merci à ceux qui ont accompagné leur fils; le dimanche matin, ils reçoivent le trophée Michel Métraux et une plaque avec le numéro 48, retiré à jamais de la catégorie.
Essais: Julian Simón domine l’exercice, avec Scott Redding, qui signe le meilleur temps du warm-up. Yuki Takahashi et Elias complètent la première ligne - l’Espagnol peut, mathématiquement, être couronné dès ce GP de Motegi, mais pour cela il faudrait une hécatombe parmi ses poursuivants directs. Cinquième, Claudio Corti est mis à l’amende pour conduite dangereuse (incident avec Mike Di Meglio). On voit aussi beaucoup Yonny Hernandez (qui découvre pourtant Motegi) et on retrouve en septième position Karel Abraham, spécialisé dans l’art de sucer la roue de ses adversaires.
Départ: Takahashi réussit le meilleur départ, mais Elias prend immédiatement les choses en mains. Simón passe lui aussi le pilote Tech 3 avant la fin du premier tour, qu’Elias boucle avec 201 millièmes d’avance sur son compatriote. Redding est quatrième, Aegerter treizième, Lüthi quinzième.
3e tour: Simón trouve l’ouverture, mais Elias contre peu après. Avec Takahashi et Elias, ils sont quatre en moins de 7 dixièmes. Chute de Baldolini, puis de «Fonsi» Nieto.
5e tour: Elias a augmenté le rythme, Simón est désormais à 5 dixièmes.
7e tour: Iannone, en pleine remontée, sort de la piste en attaquant De Rosa, il se retrouve dix-neuvième. Seizième, Lüthi vient de tourner plus rapidement qu’Elias, le leader!
8e tour: Erreur de Corsi (qui était septième). Aegerter et Lüthi se retrouvent respectivement 14e et 15e. Devant, Simón est à 250 millièmes d’Elias.
9e tour: Lüthi a passé Aegerter, il redevient… le meilleur Suisse de la course.
Mi-course (12 tours): Elias et Simón sont toujours inséparables. Ecart entre les deux hommes: 391 millièmes. Troisième, à plus de 3 secondes, Takahashi est maintenant aux prises avec De Angelis. Suivent Abraham et Redding, l’Anglais ayant baissé de rythme. Côté suisse, Lüthi est treizième, Aegerter quinzième.
15e tour: On pense bien à Hervé Poncharal, puisque son pilote Yuki Takahashi est en bagarre avec deux clients pas commodes, De Angelis et Abraham, troisième place en jeu. Lüthi poursuit sa remontée, il est dixième.
19e tour: Lüthi est huitième, mais l’écart avec celui qui le précède (l’Allemand Bradl) est de près de trois secondes. Devant, Elias a maintenant 4 dixièmes d’avance sur Simón.
21e tour: Chute de Yonny Hernandez, qui était onzième.
Arrivée (23 tours): Elias entame le dernier tour avec très exactement 392 millièmes d’avance sur Simón, c’est suffisant pour le plus expérimenté des pilotes de la catégorie. La sensation est signée Abraham, troisième. Lüthi échoue à 6 dixièmes de Bradl, à la huitième place. Douzième, Aegerter reçoit sur le bord de la piste un drapeau de la famille de Shoya Tomizawa.
Championnat: 81 points d’avance pour Elias sur Simón, le pilote de Fausto Gresini pourra donc en perdre 6 le week-end prochain pour être titré en Malaisie. Iannone et Lüthi ne sont plus en course.

;)Si Luthi se réveillait un peu plus tôt......:diable:Mais bon c'est un bernois.....:)

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GP du Japon MotoGP: la victoire à Stoner, mais les honneurs à Rossi

Valentino Rossi est de retour: son duel avec Jorge Lorenzo, troisième place en jeu, a été dantesque.
Jean-Claude Schertenleib - le 03 octobre 2010, 08h56
LeMatin.ch


Forces en présence: Loris Capirossi est de retour, après son accident de Misano. Jorge Lorenzo profite du voyage pour prolonger de deux ans son contrat avec Yamaha. En revanche, la situation n’est toujours pas débloquée au HRC où, rappelons-le, on a à ce jour trois pilotes - Daniel Pedrosa, Casey Stoner et Andrea Dovizioso - pour deux places dans le team officiel. Daniel-M. Epp a trouvé des solutions financières pour poursuivre son projet MotoGP avec Hiroshi Aoyama, alors que Dorna fait le forcing pour convaincre Suzuki d’aligner encore deux pilotes en 2011.
Essais: Le coup de Trafalgar survient dès le troisième tour de la première séance d’essais libres, le vendredi après-midi, lorsque Daniel Pedrosa est éjecté de sa Honda (problème technique); l’Espagnol se relève difficilement et on craint d’abord pour sa cheville gauche. Les blessures sont ailleurs: clavicule gauche fracturée en quatre endroits, «Dani» est rapatrié le soir même vers Barcelone où il est opéré le samedi par l’équipe du Dr Mir, qui place une plaque de titane dans l’épaule de Pedrosa. Du coup, Lorenzo n’a plus d’adversaires pour le titre, même s’il devra attende encore une semaine avant d’être assuré, mathématiquement, de son sacre. Sur la piste, on ne s’ennuie pas et, pour la première fois de sa carrière en MotoGP, c’est Andrea Dovizioso qui s’offre la pole position… devant Valentino Rossi, qui n’a toujours pas décidé quand il se fera opérer de son épaule droite (conséquences de son accident de motocross, en début de saison).
Départ: Super départ de Dovizioso… et de Stoner, qui prend immédiatement les affaires en mains. Lorenzo a tenté de surprendre Rossi par l’extérieur, il le passe un peu plus loin. Stoner boucle le premier tour avec 330 millièmes d’avance sur Dovizioso; Lorenzo est déjà à une seconde du leader.
2e tour: Hayden et Spies vont faire une promenade dans le bac à sable. Rossi est dans la roue de Lorenzo.
4e tour: Stoner et Dovizioso se parlent à coups de records et Rossi qui, rappelons-le, a dit il y a deux semaines qu’il était prêt à se mettre au service de Lorenzo, harcèle son équipier comme au plus beau temps.
6e tour: Rossi passe Lorenzo!
7e tour: L’homme le plus rapide en piste est désormais Valentino Rossi. Ecart par rapport à Dovizioso: 1,790.
10e tour: Dovizioso vient d’aligner deux tours de suite plus rapidement que Stoner. Nouvel écart: 343 millièmes. Cette fois, en revanche, Rossi ne revient plus. De Puniet vient de perdre 8 secondes en sortant de la piste.
Mi-course (12 tours): Stoner est toujours devant, Dovizioso à 592 millièmes de lui. Pour la troisième place, qu’occupe Valentino Rossi à 2,683 du leader, c’est toujours la lutte avec Lorenzo (à 450 millièmes de celui à qui il va succéder dans une semaine au palmarès). Simoncelli est cinquième, en bagarre permanente avec Colin Edwards. Et Loris Capirossi n’est pas loin d’eux!
17e tour: Les positions sont figées, mais on ne s’ennuie pas, notamment entre Rossi et Lorenzo, séparés seulement par 82 millièmes au passage sur la ligne.
18e tour: Lorenzo passe, Rossi contre.
20e tour: Stoner s’est définitivement débarrassé de Dovizioso (à 1,244), Lorenzo est à 2 dixièmes de Rossi.
21e tour: Au moment où Bautistá, son équipier, revenait sur lui, Capirossi connaît un problème technique et doit s’arrêter dans le bac à sable.
23e tour: Le duel Rossi-Lorenzo prend des allures de défi ultime, les deux hommes se passent et se repassent à trois reprises, en se frottant les carénages. Mais Rossi est toujours devant.
Arrivée (24 tours): Pas de soucis pour Stoner. En revanche, c’est encore chaud entre Rossi et Lorenzo, et c’est bien l’ancien qui va avoir le dernier mot. Valentino est de retour, et tout le monde s’en réjouit.
Championnat: Les absents ont toujours tort, ce n’est pas le malheureux Dani Pedrosa qui dira le contraire. L’avance de Lorenzo sur son dauphin est désormais de 69 points; ce n’est pas encore assez mathématiquement. Au soir du GP de Malaisie, dans une semaine, il devra en compter au moins 75.

;)Vlà pour les articles du Matin,

Valentino???? UN GENIE..............

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GP DU JAPON

Valentino Rossi: «J’ai toujours été fort dans le corps à corps»

http://www.lematin.ch/files/imagecac...es/moto_58.jpg
Image © Keystone
Rossi remporte un duel de prestige face à Lorenzo, celui qui va lui succéder au palmarès du championnat du monde dans une semaine. Interview à chaud d’un champion d’exception.
Jean-Claude Schertenleib - le 03 octobre 2010, 21h02
Le Matin



Valentino, il y a deux semaines, en Aragon, vous avez présenté le drapeau blanc. Vous avez même affirmé que vous étiez prêt à aider votre équipier, Jorge Lorenzo, si cela devenait nécessaire. On se trompe, ou vous avez une drôle de façon de donner un coup de main?
Sincèrement, si on me l’avait demandé, j’étais prêt à me mettre à son service. Le problème est ailleurs: ces dernières semaines, j’étais trop loin pour qu’on ait besoin de moi.
Donc, vous avez voulu lui montrer que vous pouviez effectivement vous mêler à la bagarre?
Disons que, pour la première fois depuis le début de la saison, je me suis de nouveau retrouvé dans une position de vainqueur potentiel, en étant dans le coup dès les premiers essais. Et c’est le plus important.
Vous êtes déçu de cette troisième place?
Je suis surtout déçu parce que Lorenzo, dans le premier tour, a voulu me passer à un endroit impossible et que tous les deux, nous avons dû élargir nos trajectoires; alors que la course venait à peine de commencer, Stoner et Dovizioso s’étaient déjà échappés.
On y revient, vous attaquez votre équipier?
Loin de moi l’idée de le critiquer. Il a essayé, parce qu’un champion doit toujours essayer, mais c’était faux. Voilà tout.
Puis on arrive à ces deux derniers tours. Vous vous passez à plusieurs reprises, vous vous touchez deux fois. C’était fou, non?
C’était surtout du plaisir absolu. Spécialement parce que j’ai remporté le duel. J’ai toujours été très fort dans le corps à corps et je ne me rappelle pas avoir été battu par beaucoup d’adversaires dans un dernier tour. En revanche, j’ai désormais plus de peine à trouver tout de suite le bon rythme.
C’est dû à quoi?
Mais à mon âge, c’est que je deviens vieux, moi.
Si vieux que, dans une semaine, vous ne serez plus champion du monde?
Eh oui, dimanche en Malaisie, le héros, ce sera Jorge.
Et l’an prochain? Là, vous lui avez adressé un sérieux avertissement, non?
Attendez: Lorenzo a aussi été très agressif pendant cette course. Car une place sur le podium, c’était autant important pour lui que pour moi.
On revient à notre question: aujourd’hui, vous lui avez fait savoir que vous étiez encore là, oui ou non?
Tout le monde sait pourquoi je n’ai «plus été là» pendant la saison. Je domine les essais hivernaux, je gagne le premier GP puis, malheureusement, je me blesse à une épaule en m’entraînant en motocross la semaine suivant le GP du Qatar. Après, tout s’enchaîne. J’ai toujours été persuadé que ma chute du GP d’Italie était une conséquence de ce problème, cette blessure. Après, je rate des courses, je reviens en étant encore sérieusement diminué. Et on ne m’a pas attendu.
Parce que tout aurait été différent si vous n’aviez pas connu ces soucis?
On ne fait pas la course avec des «si», mais je suis persuadé que j’aurais joué le titre avec Jorge jusqu’au dernier GP.
Bon, parlons de cette épaule. Aujourd’hui, cela ne vous a pas gêné?
Le problème, ce n’est pas l’éventuelle douleur, c’est la fatigue. Depuis mon accident de ce printemps, d’un point de vue mécanique, mon épaule n’a plus la moindre stabilité. Donc, je dois compenser en utilisant d’autres muscles, ce qui provoque un excès de fatigue. Il n’y aura pas de miracles: je passerai par la salle d’opération cet hiver.
Ce podium, c’était si important?
Mais oui, parce que c’est la première fois depuis le GP du Qatar que je joue de nouveau un vrai rôle. Et même si je suis plus adversaire qu’ami avec Lorenzo, je vous garantis que je me serais battu de la même façon avec n’importe qui d’autre pour monter sur cette troisième marche.


Aegerter: une semaine très spéciale
«C’est fait»: dans le stand du team Technomag-CIP, on entend qu’un seul discours. Du propriétaire de l’équipe Alain Bronec au principal partenaire financier, Olivier Métraux, en passant par Dominique Aegerter. «C’est fait»: ce GP du Japon que tout le monde redoutait, après le drame de Misano qui a coûté la vie à l’équipier du jeune Bernois, est terminé. Par une douzième place courageuse: «Ce fut une semaine très spéciale, avec la visite au domicile de Shoya, puis la venue de ses parents, qui ont été formidables avec nous tout le week-end», confie Aegerter. Pour la course, hier, toute la famille était là. Et, la ligne d’arrivée passée, un gigantesque drapeau avec le numéro 48 du pilote disparu attendait sur le bord de la piste.
Techniquement, comme d’autres, Aegerter a connu des soucis d’adhérence. Moralement, à 20 ans, l’espoir suisse a connu une expérience qu’il n’oubliera jamais: «Ce matin encore, lors de la cérémonie officielle organisée sur le podium, l’émotion était immense», explique Olivier Métraux, qui a remis le challenge qui porte le nom de feu son père à M. et Mme Tomizawa, qui ont également reçu une plaque avec le fameux numéro 48 de leur fils. Et tous, dans l’entourage de l’équipe, garderont l’image positive véhiculée par la famille du défunt. Une leçon, une vraie leçon.é
J.-C. S.






Aegerter: une semaine très spéciale
«C’est fait»: dans le stand du team Technomag-CIP, on entend qu’un seul discours. Du propriétaire de l’équipe Alain Bronec au principal partenaire financier, Olivier Métraux, en passant par Dominique Aegerter. «C’est fait»: ce GP du Japon que tout le monde redoutait, après le drame de Misano qui a coûté la vie à l’équipier du jeune Bernois, est terminé. Par une douzième place courageuse: «Ce fut une semaine très spéciale, avec la visite au domicile de Shoya, puis la venue de ses parents, qui ont été formidables avec nous tout le week-end», confie Aegerter. Pour la course, hier, toute la famille était là. Et, la ligne d’arrivée passée, un gigantesque drapeau avec le numéro 48 du pilote disparu attendait sur le bord de la piste.
Techniquement, comme d’autres, Aegerter a connu des soucis d’adhérence. Moralement, à 20 ans, l’espoir suisse a connu une expérience qu’il n’oubliera jamais: «Ce matin encore, lors de la cérémonie officielle organisée sur le podium, l’émotion était immense», explique Olivier Métraux, qui a remis le challenge qui porte le nom de feu son père à M. et Mme Tomizawa, qui ont également reçu une plaque avec le fameux numéro 48 de leur fils. Et tous, dans l’entourage de l’équipe, garderont l’image positive véhiculée par la famille du défunt. Une leçon, une vraie leçon.é
J.-C. S.