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Re : Hopkins s'essait a la F1
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theophil
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Par défaut Re : Hopkins s'essait a la F1 - 02/11/2006, 09h33

Maintenant que les championnats du monde du MotoGP et de F1 sont terminés, que peuvent faire les pilotes sinon s'ennuyer ? John Hopkins (MotoGP) et Vitantonio Liuzzi (F1) ont décidé de lutter contre l'inaction le temps d'une journée hors du commun...

John Hopkins et Tonio Liuzzi font partie de la famille Red Bull et ils ont donc pu échanger leurs machines : la F1 pour Hopkins et la Suzuki MotoGP pour Liuzzi.

« J'attendais ce moment depuis de longues semaines, » déclare Hopkins dont la seule expérience sur quatre roues remontait à sa découverte du karting. « Depuis que je me suis fait mouler un baquet, j'attendais cette journée qui n'arrivait pas, mais finalement mon rêve s'est réalisé. »

« Au tout début, j'étais un peu perdu avec tous les boutons qui se trouvent sur le volant, mais lorsque j'ai compris que la chose la plus importante était de faire monter les pneus en température pour les freinages, tout a été plus facile. On peut penser que tout cela n'est pas très compliqué à faire, mais lorsque le moment est venu de le faire, cela n'a pas été simple et je suis même sorti de la piste plusieurs fois, » poursuit Hopkins.

« Ensuite, je suis parvenu à freiner de plus en plus tard et lors de mon dernier tour, j'arrivais à sentir la voiture dériver à la sortie des virages. J'ai poussé le plus fort possible sans m'inquiéter, » ajoute encore John Hopkins.

Avant cette découverte du pilotage d'une F1 sur le circuit de Valencia, le seul objectif de John Hopkins était de tourner plus vite sur quatre roues qu'au guidon de sa Suzuki. Il n'a pas été déçu, puisque ce week-end il a tourné en 1'31"65 sur deux roues alors que son meilleur chrono au volant de la Red Bull RB2 est de 1'19"8, soit à environ sept à huit secondes des meilleurs chronos réalisés par les F1 sur ce circuit.

« A la fin de mon roulage, ça commençait à devenir naturel pour moi. Je pense que je devrais un jour envisager de rouler en compétition sur quatre roues. J'ai toujours su que cela allait être plus facile pour moi sur quatre roues que pour Liuzzi sur deux. Néanmoins, malgré son manque d'expérience, il a fait du bon boulot. Il levait sa roue avant et posait son genou à terre, » conclut John Hopkins.
Tonio Liuzzi n'en revient toujours pas de cette expérience. « C'était orgasmique ! C'était diablement cool ! C'était génial, » s'exclame un Liuzzi euphorique. « J'ai toujours aimé la moto, mais depuis aujourd'hui, j'aime ça encore plus. Les gars qui pilotent ces machines ne sont pas des humains. Cette moto est comme un cheval fou et il est difficile de garder la roue avant au contact du sol. »

« J'ai essayé d'aller le plus vite possible, mais je gardais une certaine marge de réserve, car je sentais l'ombre de Franz et de Gerhard (Tost et Berger, le directeur et le patron de l'équipe Toro Rosso) planer sur moi et me demander d'être prudent, car je dois effectuer des essais privés dans deux semaines. Je pense qu'il faut prendre plus de risques que ce que j'ai fait. La chose la plus surprenante sur deux roues, c'est le niveau d'adhérence. On peut prendre un angle incroyable dans les virages. J'aimerais vraiment faire une course au guidon de cette machine, » poursuit Liuzzi.

Que pense Liuzzi de son équipier du jour ? « La monoplace de F1 est techniquement plus compliquée que la moto. Mais lorsque John a pris la voiture en main, il a été très impressionnant et très rapide. »
   
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