Allez, comme vous avez été gentils cette année et que j’ai le temps car je suis en vacances, un peu de lecture avec un résumé du GP de France que j’ai vécu au Mans. Je n’ai pas fait énormément de photos, donc je vais quasiment toute les mettre ici.
Jeudi :
Départ des Alpes pour aller dans la capitale française toute polluée. Je ne peux pas dire s’il faisait chaud ou pas, je ne suis pas sorti entre train, métro et à nouveau train. Je rejoints mon acolyte du week-end et comme vous vous en doutez, on discute un peu.
Arrivée au Mans dans l’après-midi, on prend le tram, on commence à connaitre la ligne par cœur. Un gros point positif de ce GP, on peut tout faire en transports en communs depuis la gare. Pratique quand on est avec nos deux jambes et pas de moteur.
On arrive sur le circuit, mais nous n’avons pas de place. On passe à côté de l’entrée du camping vers le virage de la Chapelle, il y a deux messieurs en orange qui regardent les motos et les voitures rentrer, mais ils ne nous demandent rien. Bêtes et indisciplinés que nous sommes, nous passons comme si de rien n’était. Et on se retrouve dans le circuit. On peut donc rentrer gratuitement dans le circuit et voir le GP ! Par contre, il ne faut pas ressortir pendant 4 jours, et il faudra trouver une tente pour squatter. Même si comme vous le savez, dormir au camping au Mans, c’est souvent difficile. Bref, on fait le tour du circuit, on regarde les installations notamment pour le merchandising, mais rien n’est encore ouvert. Il y a déjà pas mal de monde sur le circuit et sur le camping. Et comme souvent au Mans, il y a déjà des personnes bien bourrées. Je trouve ça assez pathétique mais bon que dire…
On passe vers le paddock et je vois au loin l’objectif que je me suis fixé dans le week-end. Prendre une photo avec l’idole du moment, le futur champion du Monde Jaume Masia. Malheureusement je vais échouer. A aucun moment dans les trois jours je ne vais le croiser. C’est pourtant la seule fois où j’aurais pu faire la groupie et attendre pendant 10 minutes pour un selfie. Tant pis, même si je suis déçu car j’avais déjà eu Axel Pons.
Il y a une exposition pour les 60 ans du GP de France au Mans (première édition en 1969), avec les différentes motos qui ont marqué ce GP. On retrouve toutes les motos qui ont gagné en 1969. Dont une Kreidler 50cc. Je prends la photo pour faire plaisir à quelqu’un ici. Il y a aussi celle
d’Agostini, mais vous devez connaitre.
Les autres motos sont notamment celles de Spencer, Schwantz sur la Suzuki de 1989, Abe sur une Yamaha de la fin des années 90 (1997 ?), Dovizioso en 2016, la Kalex de Bradl quand il est champion Moto2 en 2011, l’Aprilia 250cc de Lorenzo en 2007, la 250cc de Guintoli de 2004, ou une wild card qui a gagné le GP du Japon 250cc en 2002. Mon compère du week-end ne se souvenait pas de ce pilote et de cette victoire. On a vérifié, il avait tort. Comme quoi, cette victoire était vraiment oubliée pour ceux qui connaissent Yann.
On sort quand même du circuit pour aller trouver notre Airbnb et récupérer notre chambre, on marche encore quelques kilomètres (on fera 60 kms en 4 jours, une moyenne de 15km par jour, on avait mal sous les pieds).
On retourne le soir au circuit pour retrouver Axel qui arrive tout droit de la Corrèze. Comme il nous avait mis des pass de côté, on doit attendre qu’il aille les chercher pour nous les ramener, le monsieur de l’entrée du circuit ne voulant pas qu’on passe sans accréditations, même s’il était 21h30… Cela nous permet de voir devant l’entrée du circuit le premier pilote « connu ». Le célèbre Gabriel Rodrigo passe dans le coin en scooter et attend. Je suis obligé de penser à Pasky ! D’un coup, une berline noire arrive, un grand monsieur sort de la voiture en costume tout nickel, il ouvre la porte et sort une demoiselle ! Ah c’était un Uber qui amenait Mlle Rodrigo sur le circuit. Nous assistons aux retrouvailles de deux amoureux ! Le chauffeur aura le droit à la bise de la Miss. Le chanceux ! Pour le moment, Rodrigo n’a pas cédé à la tentation des umbrella girls, il marque un bon point ! Je me dis que la pauvre a fait le trajet pour le voir terminer par terre ou 4ème…
Xleu arrive et nous amène dans le circuit. On visite rapidement le box Moto2 car le MotoGP fermait ses portes, Guy Coulon ayant les clés ! Une Moto2 KTM qui était en train d’être bichonnée. Le orange et le bleu rend pas mal sur la moto. Par contre sur les habits, ce n’est pas super même s’il y a déjà beaucoup de gens lors du week end qui sont habillés dans les couleurs de Tech3. Le noir et vert Monster rendait mieux. On nous offre une bière dans l’hospitality qui a été aménagé par rapport à l’an dernier, puisque Pit Beirer a son bureau à l’étage. Et comme il est fauteuil, il fallait un ascenseur/monte charge. C’est marrant de voir que tout a dû être aménagé avec le changement Monster/Red Bull. Fini les frigos ancienne version, un coup de peinture bleu, un coup de peinture orange et c’est reparti !
On repart du circuit en course à pied pour être sûr d’attraper le dernier tram. Alors petite réflexion à SETRAM qui gère les tram/bus du Mans. Votre site Internet, c’est de la merde. A aucun moment on a réussi à avoir les bons horaires du week end. Vous dites que le dernier tram est à 23h10 alors qu’il y en a après minuit… Mais en gros, on ne savait jamais quand il y allait avoir un tram, si c’était dans 10 minutes ou dans 30…