Moto GP du Qatar
Hayden : "Dur de garder le N.1"
Face à Dani Pedrosa (Honda) et Valentino Rossi (Yamaha), Nicky Hayden (Honda) sait qu'il va avoir du mal à rester champion MotoGP.
Dans quel état d'esprit arriver pour cette première course de la saison, au Qatar, en qualité de champion du monde en titre ?
Nicky Hayden : J'aimerais dire "Hey ! Je suis en super forme, tout va bien!", mais la pré-saison a été très compliquée. Premièrement parce que j'ai du me remettre d'une opération à une épaule et ensuite parce qu'il a fallu travailler sur beaucoup d'aspects d'une moto complètement nouvelle. Cependant, j'aime de plus en plus piloter la 800cc. Maintenant, je suis impatient que les courses commencent, de voir ce qui va se passer lorsque les feux rouges vont s'éteindre au Qatar (samedi).
Quels ont été le développement et l'évolution de la nouvelle RC212V depuis la première fois que vous l'avez essayée ?
N.H. : Elle a beaucoup évolué mais sans connaître de changement radical. Nous changeons simplement notre façon de piloter et nous savons de mieux en mieux comment faire. Mais nous la découvrirons vraiment en course.
Que ressentez-vous, maintenant que le plus dur moment de la saison, au Qatar, est passé (deux chutes et un incident moteur à Losail, le 14 février) ?
N.H. : Ça va mieux que là-bas, effectivement. On ne peut éviter les jours difficiles et on doit s'en servir pour s'endurcir, positiver et continuer de se battre.
Qui va être votre principal rival cette saison ?
N.H. : Il n'y a pas de bras cassé parmi les pilotes de MotoGP et le paddock est rempli de gens hautement qualifiés. C'est quelque chose que le public ne comprend pas toujours. Mais tous ces gars sont rudement costauds. En regardant le bilan des tests, Dani [Pedrosa] et Valentino [Rossi] sont évidement très forts. Mais on ne sait jamais et n'importe quel pilote peut créer la surprise le dimanche.
L'objectif va être de garder le Numéro 1...
N.H. : Bien sûr. J'ai fait tout mon possible pour avoir ce numéro et ça va être plus dur de le conserver. Mais ça va être mon numéro en compétition et j'en serai fier. Je veux surtout m'éclater et c'est qui arrive lorsque je donne mon maximum. Je suis chanceux car je suis payé pour rouler sur une moto, ça pourrait être pire.