Jamais à court d'idées, Valentino Rossi et quelques-uns des membres de son fan-club ont simulé une partie de bowling pour fêter cette nouvelle victoire. Strike parfait
Valentino Rossi: le strike parfait
MOTOGP Le génial Italien a rappelé, aux Espagnols et à Pedrosa en particulier, qu'il était bien le maître du jeu
JEAN-CLAUDE SCHERTENLEIB
25 mars 2007
Il faut dire que depuis des années, l'Italie et l'Espagne tiennent les rôles principaux en GP: ainsi, ce week-end, 41 des 83 pilotes en piste provenaient de ces deux pays. Et on a enregistré une victoire espagnole (Lorenzo en 250), un succès italien (Rossi en MotoGP); on ajoutera à peine que le triomphe du Hongrois Talmacsi en 125 a été obtenu... sur une moto transalpine, engagée par un team ibérique!
Tout cela pour vous dire que le bouillant Emilio, persuadé que «son» Dani Pedrosa allait donner la leçon à Valentino Rossi, fait peine à voir en ce dimanche de soleil: «Le titre mondial, ce ne sera pas cette année...», lance-t-il alors que Rossi fait le fou sur le côté de la piste. Que Pedrosa rentre à son stand battu, abattu. Là-bas, au pied de l'une des tribunes surchauffées, Rossi a fait aligner quelques-uns des membres de son fan-club, déguisés en quilles. Il s'est placé, a lancé une boule imaginaire, il a réussi le strike parfait: «Quand on a les bons outils, c'est plus facile!»
Sur la piste, Rossi a fait la course en tête. Et quand il a augmenté son rythme, Pedrosa est resté scotché sur place (c'est une image...) Maître Valentino, battu au Qatar deux semaines plus tôt, a juste voulu rappeler à la première occasion qu'il entendait rester le maître du jeu.