Source CARADISIAC (avec tout ce que ça veut dire

)
On a eu le conflit
Valentino Rossi et Max Biaggi et il semblerait que cette fois on puisse officialiser la guerre entre le même
Rossi et
Casey Stoner. Le feu couvé depuis un petit moment et c'est le Grand Prix sous la pluie de
Jerez qui a été la goutte qui a fait déborder le vase. La faute à une erreur de jugement qui a amené à la chute le pilote
Ducati qui n'a pu éviter d'emmener le pensionnaire de la
Honda. Un contact qui a comme ouvert la boite de Pandore en faisant entrer dans une rage noire l'Austalien qui, depuis, n'a de cesse de répandre ce qu'il a sur le coeur.
La décision de la FIM dédouanant les commissaires espagnols lors de leur action à Jerez prise de plein fouet, c'est sur l'attitude du « Doctor » sur la piste d'Estoril que l'homme du HRC a concentré ensuite ses feux :
«
Il me suivait en permanence. Pour chercher à boucler un bon tour, il était tout le temps derrière moi. C’est comme un chien qui vous suit partout » a carrément lâché l'équipier de
Pedrosa. «
S’il a du mal à signer un bon temps, tant pis. Nous avons rencontré des soucis pendant la séance et nous nous concentrions là-dessus, mais j’ai vu qu’il a aussi beaucoup pris le sillage de Toni Elias pour faire son temps et je crois que ça n’est pas correct. »
Des propos assez durs qui a suscité la réaction suivante du binôme d'
Hayden : «
Lorsque nous sommes ensemble en piste, il exagère toujours beaucoup. A un moment, j’ai ralenti pour reprendre mon souffle parce que j’étais assez fatigué et je voulais faire un tour à l’attaque. Stoner est passé et j’ai recommencé à pousser. Il était devant moi, mais je n’étais pas si proche. Cela arrive à chaque séance, à chaque course. »
Puis l'Italien ajoute : «
Je ne sais pas ce que veut Stoner. S’il croit que personne ne doit le suivre en piste, il ferait mieux de courir seul. Je crois que Casey ne m’aime pas beaucoup, c’est assez clair. En moment et il prend vraiment des libertés que je n’arrive pas à comprendre. Il parle de ma blessure à l’épaule comme si c’était un trophée, il commente mon travail chez Ducati et affirme se sentir en danger quand je suis en piste en même temps que lui."
"
Je comprends l'épisode de Jerez : c’est moi qui avais tort et j’ai d’ailleurs été m’excuser. Mais je crois qu’il est encore vexé par sa défaite à Laguna Seca il y a trois ans. Dans ce sport, l'un gagne et l’autre perd : à certaines occasions c’est moi qui ai gagné, mais s’il croit qu’il est le plus fort il n’a qu’à le prouver. »
Dans le même style, on a eu une belle altercation entre Lorenzo et Simmoncelli
Source motogp.com
Jorge Lorenzo et Marco Simoncelli partiront côte à côte demain en tête de la grille du Grand Prix bwin du Portugal et se sont lancés dans un duel verbal lors de la conférence de presse qui a suivi les qualifications.
La dispute a pris sa source dans les commentaires que Lorenzo avait faits vendredi au sujet du style de Simoncelli et les deux pilotes se sont lancés dans un débat houleux que vous pouvez retrouver dans cette vidéo.
Marco Simoncelli : “Oui, j’ai vu qu’il avait dit quelque chose au sujet de mon style de pilotage mais bon, je crois qu’il est dans l’erreur parce que l’an dernier il avait dit qu’il avait failli chuter parce que je l’avais touché à Valence, alors que c’était moi qui était devant et qu’il avait fait une erreur en essayant de me passer. Il m’avait touché et j’avais son pneu sur ma combinaison, de la jambe à l’épaule, et je pense donc que ce n’est pas un bon exemple. Il y a quelques années, il a aussi été disqualifié par la Direction de Course pour son pilotage agressif et je pense qu’il donc qu’il n’avait pas à dire ça.”
Jorge Lorenzo : “En ce qui me concerne, ce que j’ai dit hier est vrai. Pour moi ce n’est pas un problème si ça n’arrive plus, nous verrons bien comment ça se passera.”
MS : “Oui, mais tu as donné un mauvais exemple, selon moi, en choisissant Valence.”
JL : “Je crois que tu as déjà bousculé beaucoup de pilotes, non ?”
MS : “Oui mais ton exemple n’était pas bon.”
JL : “Combien de courses ai-je fait sans chuter ? Je n’ai bousculé personne.”
MS : “Désolé, je disais que ton exemple n’était pas bon !”
JL : “C’est ce que tu penses ! Mais moi je pense que beaucoup de gens ici dans le paddock et beaucoup de pilotes partagent mon opinion.”
MS : “Tu n’as qu’à demander !”
JL : “Demande à (Andrea) Dovizioso par exemple. Demande à (Hiroshi) Aoyama.”
MS : “Demande à Dovizioso en 2005 !”
JL : “Peu importe. Si ça ne se reproduit pas ce n’est pas un problème pour moi. Ce sera cependant un problème si ça arrive à nouveau.”
MS : “Oui, et je serai arrêté !”
JL : “Ce sujet, tout le monde rigole, mais ce n’est pas drôle parce que nous jouons avec nos vies. Nous roulons à 300km/h et nous sommes sur des motos qui sont très puissantes et très lourdes. Ce ne sont pas des minibikes. C’est un sport dangereux et vous pouvez penser ce que vous voulez. Peu importe, je suis prêt à me battre avec les autres pilotes, mais je le ferai en restant correct. Je me suis blessé de nombreuses fois, j’ai fait chuter De Angelis au Japon et c’était de ma faute, mon erreur, et à partir de ce moment j’ai essayé d’être plus correct. Je peux faire des erreurs, c’est humain, mais je réfléchis en général deux fois quand je pilote. Je ne suis pas impulsif parce que c’est une chose de jouer avec sa santé mais c’est en une toute autre que de jouer avec celle des autres.”