Loris Capirossi a échappé à de lourdes blessures ce matin, malgré un violent highside subi dès les premiers instants de la séance d’Essais Libres. Désarçonné par sa Suzuki, le pilote italien s’est relevé seul, avant de se faire aider par l’équipe médicale du bord de piste, une douleur au pied lui empêchant de marcher convenablement dans la voie de dégagement.
Une radio passée immédiatement au centre médical, puis des examens complémentaires réalisés à la Clinica Mobile, ont écarté toute fracture. S’il souffre d’une forte contusion (talon et cheville) qui lui empêche de s’appuyer sur son pied droit, Capirossi a cependant été autorisé à reprendre la piste cet après-midi, pour les Qualifications du Grand Prix de Malaisie. Après avoir modifié les réglages de sa machine pour compenser sa blessure, il est parvenu à se hisser en 8ème position sur la grille de départ.
« Je suis assez secoué par ce qui s’est passé ce matin, » reconnaît le pilote Suzuki. « Je me sentais plutôt en confiance en arrivant ici parce que les essais hivernaux s’y étaient bien déroulés pour nous et je pensais que nous pouvions obtenir de bons résultats ce week-end. Ce qui s’est passé ce matin est donc très décevant. »
« Cet après-midi, j’ai essayé de piloter du mieux que j’ai pu, mais je n’étais pas en très bonne condition. Je suis donc content de m’être placé en 3ème ligne, » poursuit-il. « Il faudra voir comment cela ira demain, car nous avons encore des soucis avec l’électronique, même si nous avons fini par trouver une solution vers la fin de la séance. Je suis positif pour la course et j’espère vivre demain une meilleure journée que celle d’aujourd’hui. Je suis heureux de pouvoir malgré tout piloter la moto après une si lourde chute. Je ferai de mon mieux demain, pour toute l’équipe. »
Face à la forte douleur qu’il ressent, Loris n’est pas certain que le diagnostic réalisé sur le circuit soit le bon, mais ne compte pas baisser les bras pour autant : « Les radios disent qu’il n’y pas de fracture, mais je ne peux pas l’exclure avec certitude. Pour avoir une idée précise, je devrais faire une résonance magnétique. On ne peut pas le faire ici, il faudrait que j’aille à l’hôpital de Kuala Lumpur. Je n’y pense même pas ! De toute façon, même si on découvrait que j’ai une petite fracture, qu’est-ce que ça changerait ? »
source: motogp.automoto365.com