Luthi et ses compatriotes

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Thomas Lüthi termine à la 7e place du GP du Portugal

MOTOCYCLISME | Thomas Lüthi a réalisé à Estoril sa meilleure performance des trois derniers mois: le Bernois a pris la 7e place de la catégorie quart de litre.


© KEYSTONE | Thomas Luthi, sur son Aprilia, auteur d'une belle remontée à Estoril.


SI | 04.10.2009 | 15:13


Thomas Lüthi a réalisé sa meilleure performance des trois derniers mois lors du Grand Prix du Portugal. A Estoril, le Bernois a pris la 7e place de la catégorie quart de litre. Depuis sa 6e place à Barcelone à la mi-juillet, il n'avait jamait réussi à faire mieux.
Parti de la 13e position sur la grille, Lüthi a rapidement compté un retard de six secondes sur la tête de la course et s'est retrouvé 16e après deux tours de circuit. Ensuite, tout a joué en faveur du pilote helvétique, quatre concurrents placés devant lui chutaient en l'espace de cinq tours (Bautista, Faubel, De Rosa er Locatelli). Il se plaçait ensuite dans la roue de Mattia Pasini, à la 8e place, avant d'attaquer dans le dernier tiers de l'épreuve et de passer l'Italien à six tours de la fin.
Le Vaudois Bastien Chesaux n'a jamais été en mesure de se classer dans les points, sa 17e place finale est à mettre au crédit des nombreuses chutes ayant émaillé la compétition. A noter que l'ancienne machine du pilote de Belmont-sur-Lausanne, confiée au Japonais Shuhei Aoyama, le frère d'Hiroshi actuel leader du championnat du monde, a terminé 12e.
L'Italien Marco Simoncelli a remporté sa cinquième victoire de la saison, devançant le Français Mike Di Meglio et l'Espagnol Hector Barbera, séparés à la vidéo finish.
Estoril. Grand Prix du Portugal. 250 cm3: 1. Marco Simoncelli (It), Gilera. 2. Mike Di Meglio (Fr), Aprilia. 3. Hector Barbera (Esp), Aprilia. 4. Hiroshi Aoyama (Jap), Honda. 5. Jil Cluzel (Fr), Aprilia. 6. Ratapark Wilairot (Thaï). Puis: 7. Thomas Lüthi (S), Aprilia. 17. Bastien Chesaux (S), Aprilia.


Lorenzo s'impose en MotoGP
L'Espagnol Jorge Lorenzo (Yamaha) a remporté la course des MotoGP du Grand Prix motocycliste du Portugal, devant l'Australien Casey Stoner (Ducati) et son compatriote Dani Pedrosa (Honda), dimanche, sur le circuit d'Estoril.
Avec ce succès, le quatrième de la saison, Lorenzo n'est plus qu'à 18 points au Classement mondial de son coéquipier Valentino Rossi classé 4e de l'épreuve.
Cette victoire s'est dessinée rapidement, seul Pedrosa ayant eu le privilège de mener la course dès le départ et pendant trois virages avant que Lorenzo ne prenne la tête pour ne plus la lâcher.
Dans le premier tour, l'Espagnol avait déjà deux longueurs d'avance sur ses poursuivants dans la partie technique du circuit.
Casey Stoner, qui a illuminé tout le week-end avec un retour pour le moins réussi après quatre mois de quasi inactivité, a résisté longtemps à l'emprise de Lorenzo, restant les deux-tiers de la course à deux secondes du pilote Yamaha.
En revanche, la mine sombre de Valentino Rossi lors du point de presse qui suivait les essais qualificatifs n'annonçait rien de bon. De fait, l'octuple champion du monde a été relégué à plus de 20 secondes de son coéquipier. Il ne termine même pas sur le podium, ce qui est une contre-performance, lui qui était monté neuf fois dessus en autant de participations à Estoril.
Surtout, même s'il reste 75 points à distribuer à l'occasion des quatre derniers Grand prix de la saison, il voit son avance fondre de 12 points au Championnat du monde.
Les week-ends ne se ressemblent pas pour la champion italien qui avait tout raflé lors du Grand Prix de Saint Marin à Misano (essais, warm up, courses) alors que le retour en forme de Stoner pourrait bien lui jouer des tours. (AFP)

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Thomas Lüthi luttera contre Antonio Banderas

Motocyclisme | L'acteur espagnole pourrait lancer sa propre écurie l'an prochain


© KEYSTONE |


SI | 09.10.2009 | 18:43


Thomas Lüthi aura fort à faire la saison prochaine en Moto2. Le Bernois sera en effet opposé à l'écurie de Zorro en personne. Selon la TVE, Antonio Banderas (49 ans) a décidé d'investir dans une équipe de la nouvelle classe des 600 cm3 de d'y engager deux pilotes.

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GP D'AUSTRALIE

Lüthi : le loup est entré dans la bergerie


Image © Keystone
Thomas Lüthi (à g.) doit désormais partager les connaissances de son chef technicien, Mauro Noccioli

L'Italien Mattia Pasini devient «l'équipier» de Thomas Lüthi. Histoire de titiller la fierté d'un Suisse toujours en crise
Jean-Claude Schertenleib - le 16 octobre 2009, 22h51
Le Matin



C'était une jolie et confortable bergerie, dans le cadre bucolique de son Emmental natal. Il y avait papa, maman, ses soeurs. Et même Igor, le copain de toujours, et Stefan, le futur beau-frère
La trop belle histoire
Thomas Lüthi était bien. Bien dans sa peau, bien dans ses rêves. Bien dans son corps. Bien dans son histoire: un gamin né à la ferme, devenu champion du monde; et puis la découverte de l'amour, avec la jolie Fabienne Kropf, Les paillettes, les petits-fours, le costume de soirée, les sourires forcés. Il était bien dans sa bergerie, notre Thomas Lüthi; si bien qu'il s'est habitué à ce confort de vivre. Ceux qui, dans son entourage, osaient lui conseiller d'en faire un peu plus ont été priés d'aller exiger ailleurs. C'était tout pour Tom: la meilleure moto, le meilleur technicien, le meilleur statut. C'était surtout trop. Et quand Daniel-M. Epp, son mentor, son patron, a compris que son protégé l'était beaucoup trop, protégé, la crise était là. Profonde. Toujours plus compliquée, parce que les blessures se sont accumulées, les désillusions aussi.

Deux podiums en trois ans
Tom favori au titre 250 cm3? Tu parles. Deux podiums pour 44 départs dans la catégorie, deux fois le champagne en trois ans. Trop peu.
Alors, Tom s'est refermé. Parce qu'il a compris, le premier de tous, qu'il n'était plus que l'ombre de lui-même, sans pour autant trouver les clés qui lui permettront de quitter la crise, de rejoindre le monde du succès. Après un hiver de dur labeur, il s'est présenté ce printemps plus en forme que jamais sur le plan purement physique (ses bonnes fins de courses actuelles prouvent que, sur ce plan-là, il est dans le juste). Mais la gêne était toujours là: cette fameuse dernière seconde qui manque, celle qui fait toute la différence entre un exploit et une performance moyenne; entre un champion et un animateur anonyme des pelotons.
Préparation psychique? «Oui, je fais quelque chose...» mais il n'en dira pas plus. «Le temps, j'ai besoin de temps pour sortir définitivement de la crise», racontait-il il y a deux semaines, au Portugal.
Le loup est entré
Mais le temps, c'est l'ennemi par excellence du pilote de vitesse. Alors, pour provoquer le déclic, Daniel-M. Epp et son chef technicien, Mauro Noccioli, ont accepté d'aider jusqu'à la fin de la saison l'Italien Mattia Pasini (le team dont il défendait les couleurs depuis le début de la saison ne payait plus ses factures à Aprilia), faisant ainsi entrer le loup dans la bergerie.
Hier, on attendait donc la réaction du mouton qui se trouve tout à coup face aux crocs d'un plus gourmand que lui: on n'a rien vu. Si ce n'est un piètre quatorzième chrono provisoire. Attention à ne pas être dévoré, brave mouton.



LES CHRONOS
GP D'AUSTRALIE. PHILLIP ISLAND. ESSAIS LIBRES.
125 cm3 1. P. Espargaró (Esp), Derbi, 1'38''435 (162,673 km/h). 2. Smith (GB), Aprilia, à 0''255. 3. Teról (Esp), Aprilia, à 0''282. 4. Simón (Esp), Aprilia, à 0''381. 5. Marquez (Esp), KTM, à 0''622. 6. Cortese (All), Derbi, à 0''646. Puis: 13. Krummenacher (S), Aprilia, à 1''409. 24. Aegerter (S), Derbi, à 3''046. 35 pilotes en lice.
250 cm3 1. Barberá (Esp), Aprilia, 1'34''338 (169,738 km/h). 2. De Rosa (It), Honda, à 0''573. 3. Cluzel (Fr), Aprilia, à 0''589. 4. Di Meglio (Fr), Aprilia, à 0''675. 5. Faubel (Esp), Honda, à 0''747. 6. Pasini (It), Aprilia, à 0''781. Puis: 14. Lüthi (S), Aprilia, à 1''664. 24. Chesaux (S), Aprilia, à 5''440. 24 pilotes en lice.
MotoGP 1. Rossi (It), Yamaha, 1'31''032 (175,902 km/h). 2. Stoner (Aus), Ducati, à 0''135. 3. Pedrosa (Esp), Honda, à 0''496. 4. De Angelis (St-Marin), Honda, à 0''754. 5. Edwards (EU), Yamaha, à 0''814. 6. Lorenzo (Esp), Yamaha, à 1''045. 17 pilotes en lice.

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GP D'AUSTRALIE

Pas sérieux, Tom Lüthi!


Image © Keystone
Tom se pose des questions, Fabienne n'est pas loin. C'est beau, l'amour...

L'ancien champion du monde ne s'est élancé que de la quinzième place de la grille de départ, cette nuit. Peu lui importe, sa Fabienne est avec lui...
Jean-Claude Schertenleib - le 18 octobre 2009, 00h36
Le Matin Dimanche



Sur le front actuellement agité du marché du travail, une bonne adresse: le team Emmi-Caffè Latte, engagé en championnat du monde 250 cm3. Vous y êtes bien entouré, très bien payé et vous pouvez même emmener votre petite amie avec vous au travail!
Vie privée, vie professionnelle...
Alors qu'il traverse la crise la plus profonde de sa carrière, alors qu'il sait que rien ne peut plus énerver son technicien en chef, l'Italien Mauro Noccioli, que le mélange entre vie privée et vie professionnelle, Thomas Lüthi n'a pas fait le long voyage de l'Australie - avec une escale à Sepang, en Malaisie, sur le chemin du retour - tout seul: sa très chère Fabienne Kropf, d'avec laquelle il s'était séparé quelque temps, l'accompagne. Et son employeur, officiellement, n'y voit rien à redire: «Elle n'était pas encore venue de toute la saison, et je ne vois pas où est le mal», avoue Daniel-M. Epp, qui ne rejoindra ses troupes que la semaine prochaine, pour le GP de Malaisie.
Son chemin de croix
En attendant, et même si l'amour, c'est beau, Thomas Lüthi ne va pas mieux sur la piste: quinzième au départ la nuit dernière, il n'est plus que l'ombre triste du champion qu'il a été en 2005. Pour lui, la fin de cette saison ressemble à un chemin de croix douloureux. Qui le mènera où? «L'an prochain, tout sera différent: la moto, l'équipe, son statut (il ne sera plus un des favoris déclarés)», nuance son patron.
Reste à savoir si les crocs qui lui manquent singulièrement aujourd'hui repousseront pendant l'hiver.


GRILLES DE DÉPART
Phillip Island. GP d'Australie.
125 cm3 1. P. Espargaró (Esp), Derbi, 1'37''770. 2. Teról (Esp), Aprilia, à 0''279. 3. Simón (Esp), Aprilia, à 0''297. 4. Corsi (It), Aprilia, à 0''366. 5. Smith (GB), Aprilia, à 0''385. 6. Marquez (Esp), KTM, à 0''522. Puis les Suisses: 17. Aegerter, Derbi, à 1''584. 22. Krummenacher, Aprilia, à 1''826. 35 pilotes qualifiés pour la course.
250cm3 1. De Rosa (It), Honda, 1'33''389. 2. Simonceli (It), Gilera, à 0''225. 3. H. Aoyama (Jap), Honda, à 0''244. 4. Debón (Esp), Aprilia, à 0''497. 5. Barberá (Esp), Aprilia, à 0''539. 6. Di Meglio (Fr), Aprilia, à 0''641. Puis les Suisses: 15. Lüthi, Aprilia, à 1''985. 24. Chesaux, Aprilia, à 5''504. 24 qualifiés.
MotoGP 1. Stoner (Aus), Ducati, 1'30''341. 2. Rossi (It), Yamaha, à 0''050. 3. Pedrosa (Esp), Honda, à 0''729. 4. Lorenzo (Esp), à 0''730. 5. Edwards (EU), Yamaha, à 0''755. 6. De Angelis (St-Marin), Honda, à 0''919. 16 coureurs qualifiés.

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GP de Malaisie: Thomas Lüthi neuvième sur la grille

SEPANG | Thomas Lüthi a pris la neuvième place des essais qualificatifs 250 cm3 du Grand Prix de Malaisie à Sepang. Le Vaudois Bastien Chesaux a pour sa part dû se contenter du 21e rang.


si | 24.10.2009 |


Thomas Lüthi a pris la neuvième place des essais qualificatifs 250 cm3 du Grand Prix de Malaisie à Sepang. Le Vaudois Bastien Chesaux a pour sa part dû se contenter du 21e rang.
Lüthi a ainsi une nouvelle fois pu se placer dans les dix sur la grille. Le Bernois y était parvenu pour la dernière fois lors du GP de Catalogne (4e). Sur le long circuit malaisien, Lüthi a concédé 1''2 sur le Japonais Hiroshi Aoyama, leader du championnat du monde et meilleur temps de la séance de samedi.
En 125 cm3, le Zurichois Randy Krummenacher, sur son Aprilia, adécroché la 12e place sur la grille alors que son compatriote, Dominique Aegerter n'a pas réussi à briller. Rarement à l'aise, le pilote bernois n'a pu se classer que 21e des essais qualificatifs pour la course de dimanche. L'Espagnol Marc Marquez partira en pole dimanche, devant le nouveau champion du monde 2009 Julian Simon (Esp) et le Britannique Bradley Smith.
Valentino Rossi est magique. En Moto GP, l'Italien a simplement fait exploser la concurrence en réalisant le tour le plus rapide de l'histoire du circuit de Sepang. Le "Docteur" a ainsi relégué l'Espagnol Jorge Lorenzo, 2e, à plus d'une seconde! Dani Pedrosa (Esp) et Casey Stoner (Aus) ont pris les 3e et 4e.
Sepang. Grand Prix de Malaisie. Grilles de départ. 125 ccm: 1 Marc Marquez (Esp), KTM, 2'13''756. 2 Julian Simon (Esp), Aprilia, à 0''055. 3 Bradley Smith (GB), Aprilia, à 0''453. Puis: 12 Randy Krummenacher (S), Aprilia, à 1''463. 21 Dominique Aegerter (S), Derbi, à 2''522. - 33 pilotes qualifiés pour la course.
250 ccm: 1 Hiroshi Aoyama (Jap), Honda, 2'06''767. 2 Jules Cluzel (Fr), Aprilia, à 0''332. 3 Mike Di Meglio (Fr), Aprilia, à 0''465. Puis: 5 Alvaro Bautista (Esp), Aprilia, à 0''604. 8 Marco Simoncelli (It), Gilera, à 1''149. 9 Thomas Lüthi (S), Aprilia, à 1''182. 21 Bastien Chesaux (S), Aprilia, à 5''174. 24 pilotes qualifiés pour la course.
MotoGP: 1 Valentino Rossi (It), Yamaha, 2'00''518. 2 Jorge Lorenzo (Esp), Yamaha, à 0''569. 3 Dani Pedrosa (Esp), Honda, à 0''736. 4 Casey Stoner (Aus), Ducati, à 0''937. 17 pilotes qualifiés pour la course.

[HAGA 04]

Belle course pour Luthi
Tres belle remontée, dommage qu'il soit parti de si loin

il y en a 3 voir 4 qui chutent devant lui ce qui lui permet de remonter...

[Norton]

Envoyé par HAGA 04

Belle course pour Luthi
Tres belle remontée, dommage qu'il soit parti de si loin

il y en a 3 voir 4 qui chutent devant lui ce qui lui permet de remonter...

Merci Haga, Vais voir la course en différé comme les 125.
La trs ne donne en direct que les GP...........

[brice4571]

Il était super content le suisse faut dire que cette place doit lui faire du bien

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GP de Malaisie: Thomas Lüthi finit au pied du podium

MOTO | Le pilote bernois renoue avec les sommets de la hiérarchie en 250 cm3 en prenant la 4e place. Dans la même catégorie, le Vaudois Bastien Chesaux termine à une belle 14e place.


© KEYSTONE-a | Tom Lüthi en action.


SI | 25.10.2009 | 08:46


Thomas Lüthi semble de retour aux affaires. Lors de l'avant-dernier Grand Prix de la saison en Malaisie, le Bernois (Aprilia) a renoué avec les sommets de la hiérarchie en 250 cm3 en prenant la 4e place. Dans la même catégorie, le Vaudois Bastien Chesaux (Aprilia) n'a pas été en reste avec une belle 14e place.
Il aura fallu près de cinq mois à Thomas Lüthi pour égaler son meilleur résultat de la saison réalisé lors du GP d'Italie (31 mai). Mais rien ne fut simple. Neuvième sur la grille, le futur pilote de Moto2 a frôlé le drame dès le premier virage en raison d'une collision. La chute a été évitée et "Tom-Tom" s'est repris. A alors commencé une incroyable remontée qui l'a porté de la 23e à la 4e place ! Bastien Chesaux a lui aussi vécu une belle journée. Avec son 14e rang, il a tout simplement réussi son meilleur résultat en quart de litre. La victoire est revenue à Hiroshi Aoyama (Honda). Le Japonais, leader du championnat du monde, compte désormais 21 points d'avance sur Marco Simoncelli (3e/Gilera).
En 125 cm3, Randy Krummenacher (13e/Aprilia) et Dominique Aegerter (14e/Derbi) ont tous deux terminé dans les points. Parti de la 12e place, Krummenacher a connu un départ chaotique qui l'a relégué non loin d'Aegerter, 21e sur la grille. Le duo a peu à peu repris du terrain et a pu finalement accrocher le top 15 de cette course remportée par l'Espagnol Julian Simon, déjà assuré de devenir champion du monde.
GP de Malaisie à Sepang. 125 cm3: 1. Julian Simon (Sp), Aprilia, 42'50''916. 2. Bradley Smith (GB), Aprilia, à 1''114 zurück. 3. Pol Espargaro (Esp), Derbi, à 6''293. Puis: 13. Randy Krummenacher (S), Aprilia, à 41''829. 14. Dominique Aegerter (S), Derbi, à 42''433.
250 cm3: 1. Hiroshi Aoyama (Jap), Honda, 42'55''689. 2. Hector Barbera (Esp), Aprilia, à 6''397. 3. Marco Simoncelli (It), Gilera, à 6''397. 4. Thomas Lüthi (S), Aprilia, à 14''871. Puis: 14. Bastien Chesaux (S), Aprilia, à 1'29''669.


MotoGP: Rossi coiffe sa 9e couronne mondiale
L'Italien Valentino Rossi (Yamaha) a été sacré dimanche champion du monde, catégorie MotoGP, à l'issue du GP de Malaisie remporté par l'Australien Casey Stoner (Ducati), devant l'Espagnol Dani Pedrosa (Honda), Rossi terminant à la 3e place.
Au terme d'une course retardée par la pluie, Valentino Rossi remporte son 9e titre de champion du monde toutes catégories confondues.
Au classement du Championnat du monde de MotoGP, il ne peut plus être rejoint par son dauphin, l'Espagnol Jorge Lorenzo (Yamaha).

A noter que Tom est 7ème au général, donc pas ridicule.........

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L'INTERVIEW

Tom Lüthi : «mon erreur? avoir trop réfléchi!»


Image © Michel Perret
Thomas Lüthi
Le champion du monde motocycliste Thomas Lüthi revient sur ses années difficiles. Et promet un avenir radieux
Jean-Claude Schertenleib - le 11 décembre 2009,
Le Matin



Thomas, trois ans en 250 cm3 avec la meilleure moto et seulement deux podiums, qu'avez-vous fait de faux?
Rien de précis. En revanche, j'ai beaucoup appris.
Appris en jouant les utilités?
J'ai notamment appris la mentalité et la façon de faire des Italiens. Et comme ils sont très nombreux dans le milieu, c'est un acquis important.
Vous confirmez donc qu'il y avait une trop grande différence culturelle entre vous, Alémanique pure souche, et vos techniciens au sang chaud?
Plus qu'un problème culturel, nous nous sommes heurtés à des soucis de compréhension. Je maîtrise désormais très bien l'anglais, mais Mauro Noccioli ( le chef technique du team ) le maîtrisait un peu moins.
Et vous avez eu besoin de trois ans pour le comprendre?
Attendez, quand je suis arrivé en 250 cm3, j'ai récupéré un technicien qui avait été champion du monde avec Valentino Rossi ( en 125 ), puis avec Loris Capirossi ( en 250) ; ce n'était pas à moi de dire d'entrée que ça n'allait pas. Et Mauro avait tellement d'expérience, il a connu tant de succès, que je l'écoutais: il savait tout concernant l'Aprilia et moi encore rien.
Et ça s'est gâté ensuite?
Disons que c'est devenu plus compliqué quand j'ai pris confiance et que je me suis mis à exiger certaines choses.
La saison 2009 a plutôt bien commencé, malgré le couac du GP de France, lorsque Debón vous renverse alors que vous êtes deuxième. Puis, après la Catalogne, ce fut la descente aux enfers. Que s'est-il réellement passé?
Là aussi, je n'ai pas une réponse très rationnelle. C'est l'époque où on a commencé de parler de mon passage en MotoGP pour 2010 et tout le monde est alors devenu plus nerveux.
Même vous?
Bien sûr. J'étais tendu, je me crispais. Pire, je n'arrivais pas à me guérir. C'était clairement un problème dans ma tête parce que, physiquement, j'étais dans la forme de ma vie.
Et puis il y a eu Indianapolis...
Et le retour sur le circuit où j'avais connu, douze mois plus tôt, le pire accident de ma carrière. Et, là, je n'y étais pas du tout.
La pire période de votre carrière?
Non, le pire était encore à venir. Ce fut en Australie; je suis redescendu à un niveau que je n'avais plus connu depuis des années.
Et c'est en Australie qu'on a vu que votre amie, Fabienne Kropf, avait fait le voyage avec vous. Et qu'on vous a critiqué parce qu'on ne comprenait pas comment vos employeurs pouvaient accepter cela?
Mais heureusement qu'elle était là!
Heureusement?
Oui, parce que dès le soir de ce GP, elle m'a beaucoup aidé et, une semaine plus tard, en Malaisie, je terminais quatrième.
L'amour qui fait aller vite, ça, c'est une grande première...
La crise étant tellement profonde, j'ai enfin pu changer totalement notre façon de travailler.
Avec Fabienne comme conseillère technique?
Mais non! J'ai juste beaucoup moins parlé avec Mauro Noccioli et plus avec les ingénieurs d'Aprilia et d'Öhlins ( suspensions ). Après quelques tours d'essais libres, j'ai dit à tout le monde: «Ne touchez plus la moto, je ferai avec.»
Et, à l'arrivée, vous laissez éclater votre rage devant les caméras?
Oui, parce qu'à ce moment précis j'ai compris que j'avais eu raison. Dès lors, je n'allais plus accepter que l'on démolisse la suite de ma carrière.
Et rebelote à Valence, une semaine plus tard?
Oui, sur un circuit où, jusque-là, je n'avais jamais véritablement brillé. Après une course comme cela, on ne peut que passer un bon hiver.
Pendant cette période, il n'y a jamais eu un moment où vous vous êtes dit: «Cette fois, c'est terminé Tom, tu n'es plus bon à rien?»
Non. J'ai toujours su que j'étais encore capable de piloter une moto. Mais...
Mais?
Je réfléchissais trop: pourquoi ça ne va pas? Que faire? Et plus je réfléchissais, plus le problème grandissait; c'est là que j'ai trouvé la solution: ne pas trop réfléchir, laisser faire les choses naturellement.
Se déconnecter, c'est cela? Mais où trouver le petit bouton qu'il faut tourner sur off au moment de monter sur sa moto?
C'est tout le rituel de la préparation. Quand je me mets accroupi dans mon stand et que je baisse la visière de mon casque, j'entre dans un autre monde. Il n'y a plus que moi, ma moto et la piste.
Donc, quand Valentino Rossi répète les mêmes gestes avant de s'élancer, ce n'est pas que pour le show?
Oh, ça non! On le voit souvent rigoler, mais je suis sûr que derrière sa visière, quand il roule, il est extrêmement sérieux et concentré.
Une nouvelle aventure - la classe Moto2 - vous attend en 2010. Pour un nouveau départ?
J'en suis persuadé et je me réjouis beaucoup. Tout le monde va partir de zéro, je me retrouve dans une petite équipe, où il n'y aura plus de soucis de compréhension linguistique.
Comme en 2005, l'année de votre titre mondial en 125?
C'est vrai que cela ressemble un peu à ce que j'ai connu. La gloire d'alors, j'ai réussi à l'oublier, mais il y a des choses qui restent.
Comme?
Notre belle histoire. Nous étions une toute petite équipe et nous avons réussi à battre le grand team KTM, à la surprise de tous.
Tiens, puisqu'on parle de surprise: en Moto2, vous retrouverez sur votre route votre copain et voisin Dominique Aegerter?
Oui, et si nous roulons les deux devant, ce sera formidable.
Et si lui roule devant et vous pas?
Cela sera beaucoup moins drôle pour moi. Mais si ça doit se passer, ça ne se passera qu'une seule fois!é


FICHE BIO
NOM: Lüthi
PRÉNOM: Thomas
NAISSANCE: le 6 septembre 1986
PROFESSION: pilote motocycliste
ÉTAT CIVIL: célibataire, partage sa vie avec Fabienne Kropf