Il dort sur la tombe de son maître depuis 6 ans
Argentine
—
Plus fidèle, tu meurs. «Capitan», un berger allemand, a élu domicile au cimetière depuis la mort de son propriétaire.
Par Marion Clément. Mis à jour le 14.09.2012 11 Commentaires
Chaque nuit, le berger allemand dort sur la tombe de son maître(Image prétexte).
Image: AFP
C’est l’histoire bouleversante d’un berger allemand, offert par Miguel Guzman à son fils Damian, pour ses 13 ans, en 2005. Un an plus tard, en mars 2006, ce père meurt tragiquement. Le soir des funérailles, en rentrant à la maison, la famille réalise que le chien a disparu. «Nous l’avons cherché partout, j’ai pensé qu’il avait été écrasé sur la route», raconte Veronica Guzman, la veuve du défunt, interviewée sur la chaîne locale de Villa Carlos Paz, dans la province de Cordoba, au centre de l’Argentine.
Il n'a jamais voulu revenir à la maison
«Le dimanche suivant, nous sommes allés au cimetière et «Capitan» était là. Il aboyait et gémissait, comme s’il pleurait», se rappelle Mme Guzman, précisant que le chien ne les avait jamais accompagnés au cimetière et que sa présence demeurait un mystère. «Le dimanche d’après, il a passé un peu de temps à la maison mais a filé dès la tombée du jour. Nous avons compris qu’il ne voulait pas laisser Miguel seul pour la nuit».
C’est ainsi que, depuis 6 ans, le compagnon fidèle dort, chaque nuit, sur la tombe de son maître. Le responsable du cimetière, Hecor Baccega se souvient du jour où il a vu arriver ce chien, qui errait entre les tombes. «Il a trouvé celle qu’il cherchait. Et depuis lors, à 6 h du soir tapantes, il se couche sur la pierre froide et s’endort». Malgré plusieurs tentatives, «Capitan» n’a jamais voulu revenir vivre à la maison, raconte Damian, aujourd’hui âgé de 20 ans. «Il veille sur mon père et je crois qu’il restera là jusqu’à sa propre mort», précisant que son chien était désormais nourri par l’équipe du cimetière. Le Daily Mail qui relaie cette émouvante histoire, rappelle le cas de «Hachiko», un Atika, qui avait attendu, chaque jour pendant neuf ans à la gare de Tokyo, le retour de son maître qui était mort en mai 1925.
moi je suis
sceptique..........