Franchement, le coup du numéro fétiche, c'est pipeau et compagnie...
Personnellement, je suis un nostalgique de l'ancienne époque, celle où les numéros reflétaient vraiment une hiérarchie (le classement final du championnat de l'année précédente)...
D'ailleurs, à l'époque, les numéros étaient inscrits en gros, bien visibles sur les carénages, sur un fond de couleur règlementaire (noir=125, vert=250 et jaune=500cc). A la téloche, pas de lézard, on reconnaissait les pilotes direct, grâce aux plaques bien lisibles.
Bien sûr, chez les anciens, on avait bien quelques rares stars avec des numéros fétiches (Sheene et le "7", Schwantz et son "34" -d'ailleurs retiré à jamais de la catégorie reine- ). Mais tous les autres respectaient le classement de l'année précédente, y compris les plus grands tels Gardner, Lawson, Rayney, Doohan...
Cette hiérarchisation représentait vraiment quelque chose et chaque nouveau champion du monde aimait à poser avec sa nouvelle plaque #1 devant les photographes empressés...
Désormais, c'est devenu le plus grand "n'importe quoi marketing". N'importe quel pilote y va de son numéro fétiche... Et pourquoi donc ?? Pour vendre quelques T_shirts estampillés ??? Mais qui voudrait donc parader avec le 59 de Canepa ou bien le 13 de West, marqué en gros dans le dos ???
Ca ne veut plus rien dire... Les chiffres sont devenus minuscules, sans aucune police ni dimension règlementaire. Ils sont complètement intégrés à la déco du carénage et devenus illisibles.
Que Rossi veuille faire toute sa carrière avec le 46 paternel passe encore... Un caprice de STAR, ça peut se respecter...
Mais que Pedrosa change de numéro tous les 4 matins (en gros, Repsol ne fait le forcing pour lui imposer un petit numéro que s'il finit très bien placé au championnat précédent) ou bien que Lorenzo fasse un grand sondage auprès de ses fans pour savoir quel numéro il devrait porter : je trouve toutes ces "ficelles" de marketing un peu grosses et difficiles à supporter (jeu de mot hihi !!)