Quelques jours après le sacre de Jorge Lorenzo en Malaisie, et à la veille d’une nouvelle manche en Australie, c’est le Grand Prix du Japon qui continuer à faire couler de l’encre. Remporté par Casey Stoner et marqué par le duel ayant opposé Valentino Rossi à son coéquipier pour le gain du podium, ce Grand Prix a en effet débuté par une infraction, révélée à postériori : alors qualifié en 2ème position, Rossi a pris un faux-départ, sa YZR-M1 bougeant légèrement alors que les feux étaient encore au rouge.
Néanmoins, le pilote italien n’a pas été sanctionné, ni durant la course ni à postériori par une quelconque pénalité ou un retrait de points. Paul Butler, directeur de course, a en effet expliqué à la revue britannique MCN que le règlement pouvait être flexible : « La règle dit qu’on ne peut pas bouger lorsque les feux rouges sont allumés, mais nous ne sommes pas si arrogants et nous ne pénalisons pas les gens pour ce qui semble être une vitesse enclenchée ou un mouvement très léger. S’ils ne font pas de bond et ne passent pas la ligne, nous ne les punissons pas. »
Valentino Rossi a confirmé avoir été conscient du mouvement de sa machine sur la grille de départ, causé selon lui par le relâchement de son embrayage. C’est pour une mésaventure très similaire que James Toseland avait été pénalisé par un ride through au Grand Prix d’Australie 2009. D’après Paul Butler, c’est la prise de conscience de l’injustice de cette pénalité infligée au Britannique qui a poussé au changement d’attitude mis en œuvre en faveur de Rossi.
source: motogp.automoto365.com