GP Espagne Jerez (23-24-25 mars) -
23/03/2007, 07h57
Un tour du circuit de Jerez avec Dani Pedrosa
La ligne droite et les virages ‘Expo 92' et ‘Michelin'
« Jerez est un circuit très difficile avec une MotoGP. Il y a peu de portions droites et très peu de possibilité de se reposer. La ligne d'arrivée est courte et tu arrives très vite sur le freinage du premier virage. Bien sortir du virage 1 est important et le virage suivant, Michelin, est l'un des endroits où l'on peut dépasser. Il faut parfaitement le négocier si l'on veut bien préparer l'enchaînement des virages suivants. »
Les virages 3 et 4
« Le virage 3 oblige à un fort changement de direction de la moto parce que tu sors du virage 2 sur l' angle et tu dois brusquement balancer la moto dans l'autre sens pour entrer dans le virage 3. Le bout droit qui relie le 3 et le 4 est très court et c'est une courbe assez rapide. »
Le virage 5, ‘Sito Pons'
« Le virage Sito Pons est excellent, je l'aime beaucoup. Tu le passes avec beaucoup d'angle, puis tu abordes un faux plat montant avant de descendre vers la ligne droite la plus longue du circuit. Il faut profiter de la largeur de la piste et bien sortir de cette courbe si tu ne veux pas te faire doubler à l'aspiration dans le bout droit ou au freinage. »
Le virage 6, ‘Dry Sack'
« Après avoir quitté Sito Pons, nous abordons la ligne droite la plus longue du circuit. Elle est en descente et on atteint une belle vitesse de pointe.
Le freinage à l'entrée de ‘Dry Sack' est un peu ‘tout ou rien'. Il ne faut pas le rater et éviter que les autres te fassent l'intérieur. C'est évidemment un bon endroit pour doubler un adversaire. »
Le virage 7
« C'est un bon endroit pour évaluer l'état de tes pneumatiques. Ce gauche se passe avec beaucoup d'angle et, à l'accélération, si tes pneus sont usés tu patines énormément. C'est une courbe rapide dans laquelle tu prends vraiment beaucoup d'angle. »
Le virage 8
« C'est une parabolique à gauche dans laquelle tu prends à nouveau beaucoup d'angle. Et il faut être doux sur la poignée. Il faut bien sortir de là pour bien aborder Nieto et Peluqui, les virages suivants. »
Les virages 9 et 10, ‘Nieto' et ‘Peluqui'
« Ce sont deux droites qui ne forment qu'une même courbe. Il faut mettre les gaz doucement en entrant dans Nieto parce que si tu commets une erreur au début, tout le reste se passe mal. Et il faut être prudent dans l'enchaînement. »
Les virages 11 et 12, ‘Crivillé' et ‘Ferrari'
« Ce sont les deux virages les plus importants. Il est très difficile de doubler à cet endroit parce qu'on va à plus de 200 km/h et ce n'est assurément pas le meilleur endroit où tomber. Arrive ensuite le dernier virage, difficile et très important. »
Le virage 13, ‘Ducados'
« Il y a plusieurs trajectoires possibles. Tu ne l'abordes pas de la même façon suivant si tu es seul ou accompagné. En plus, l'accélération à la sortie est essentielle quand c'est le dernier tour et que tu es en bagarre avec d'autres pilotes. Ce virage est difficile tant en entrée qu'en sortie. »
La ligne d'arrivée
« Mal sortir du dernier virage peut permettre à tes adversaires de te passer sur la ligne. Elle est courte et, en MotoGP, tu as à peine le temps de respirer que tu dois déjà préparer le freinage pour attaquer le tour suivant.
(source: moto-live.com)
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