La crise, Randy de Puniet connaît !

[Motogp Rédaction]

Les années passant, Randy de Puniet reste victime du manque d’intérêt médiatique dont souffre le MotoGP en France. Les sponsors continuent à faire la fine bouche et il est toujours difficile pour le seul pilote tricolore de la catégorie reine d’obtenir le soutien qu’il mériterait.



« En France, il est difficile d’attirer des sponsors quand vous faites de la moto. L’environnement économique ne nous est pas favorable, » estime le pilote Honda, dans un entretien accordé au Figaro.

« J’ai au moins un avantage : je suis tranquille, » précise Randy que les fans n’assaillent que sur les circuits. « Enfin en France seulement, parce qu’en Italie, où vit ma fiancée, ou en Espagne lorsque je me rends à Barcelone, c’est le jour et la nuit. On s’intéressera à moi en France le jour où je gagnerai des courses. Ca fera comme avec le WRC : avant Loeb, on n’en parlait pas trop et puis il a enchaîné les titres. »

Dans un contexte économique déjà frileux en Hexagone, De Puniet fait partie des victimes collatérales de la crise mondiale et c’est au prix d’un effort personnel qu’il a pu maintenir son rang en catégorie reine cette saison. « Pour garder ma place chez Honda LCR j’ai quand même dû diviser par deux mon salaire. Je n’ai pas eu le choix. Soit je faisais cela, soit je rentrais à la maison, » précise-t-il. « C’est dur parce que je faisais ma meilleure année en MotoGP avant ma blessure l’an passé, en étant le premier pilote privé, et on me propose un contrat à la baisse… Mais j’aime trop la moto pour baisser les bras et je suis sûr d’avoir ma place dans la catégorie. J’ai fait un gros effort qui, j’espère, portera ses fruits. Mais si la situation économique ne s’améliore pas, je pense que certains teams satellites vont mettre la clé sous la porte. »

Sous l’impulsion de Lucio Cecchinello, le team Honda LCR fait partie des plus inventifs et des plus décomplexés en termes de sponsoring : ainsi, le carénage de Randy de Puniet arbore de logos de marques qui s’alternent d’une course à l’autre, parmi lesquelles Playboy a trouvé sa place en 2009.

source: motogp.automoto365.com