Extrait d'une étude sur les hybrides rechargeables, qui sont dans la majorité, mal utilisées et qui du coup sont plus mauvaises pour l'environnement que leur cousine classiques.
En résumé, elles sont achetées pour différentes raisons, sauf la bonne !
En Chine, les propriétaires obtiennent plus rapidement leur certificat d’immatriculation avec un hybride rechargeable qu’avec un modèle conventionnel. Le passage à l’électrique n’était donc pas la motivation première des utilisateurs.
Idem dans d’autres pays où les avantages fiscaux poussent l’acheteur à choisir un hybride rechargeable sans forcément avoir de solution de charge sous la main.
C’est notamment le cas en France où les modèles branchés, exemptés de malus, deviennent moins cher qu’un équivalent diesel ou essence tout en faisant bénéficier d’une exonération de TVS aux professionnels.
Même constat aux Pays-Bas où le rapport note que les subventions accordées à l’achat des véhicules n’ont pas été accompagnées d’un dispositif similaire pour l’installation d’infrastructures de charge. Chez les pros, la problématique est également pratique. Les salariés disposant d’un véhicule de fonction bénéficient pour la plupart de cartes carburant fournies par leur entreprise. Ce n’est pas forcément le cas pour la recharge réalisée à domicile qu’ils doivent alors payer de leur poche.
Quand je disais que lorsque les systèmes de subvention n'auront plus lieu, nombreux sont ceux qui retourneront à la voiture classique...
La suite rejoint ce que je disais également pour l'avoir vécu avec des copains et au boulot :
"Le problème de l’hybride rechargeable, ce n’est pas la technologie mais son utilisation. Comme le rapporte l’étude, l’effet d’aubaine est trop important. Il pousse les utilisateurs, notamment privés, vers des solutions qui ne sont pas forcément adaptées à leurs usages. Conduire une voiture hybride rechargeable avec une grosse batterie sans jamais prendre le temps de la recharger n’a rien d’écologique… bien au contraire !"
Et pour confirmer que l'on nous prend pour des idiots :
"La seconde problématique, c’est la course à la puissance des constructeurs. Il n’est désormais pas rare de voir sur le marché des modèles dont les groupes motopropulseurs dépassent les 400 chevaux, le tout avec des émissions de CO2 en cycle homologué deux fois inférieures à celle d’une petite citadine."