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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
21/07/2011, 09h34
CYCLISME
Voeckler a vraiment eu de la chance
20. juillet 2011, 23h01
Laurent Guyot | Le Matin
Victime de deux sorties de route dans la dernière descente, faute de lucidité, le maillot jaune a encore lâché 27’’ aux favoris.
A fond dans la dernière descente de l’étape, Thomas Voeckler a commis deux erreurs qui auraient pu lui coûter très cher. © Keystone
Sa fin de règne approche. Thomas Voeckler le sait. L’avoue et ne perd pas pour autant le sourire. Même si, hier après-midi, le maillot jaune s’est fait deux belles frayeurs.
Loin derrière Edvald Boasson Hagen, étincelant une fois de plus, le chouchou des Français a failli payer de sa personne sa fougue. «Je suis parti à fond les manettes pour gagner des secondes. Et j’en ai perdu encore plus. C’est mon tempérament mais je ne suis pas passé très loin de la correctionnelle. J’ai présumé de mes forces. Je me suis mis en surrégime et, avec le manque de lucidité dû à la fatigue, cela ne pardonne pas dans une descente aussi technique. J’ai eu de la chance, beaucoup même, et c’est pourquoi je ne suis pas déçu par le temps laissé dans l’aventure.»
Contador à l’attaque
L’Alsacien établi en Vendée a plus tremblé lors de sa 2e sortie de route. «Dans le premier virage, je me suis vite aperçu de ma faute mais je n’ai pas sorti le pied. Au lieu de me calmer et de suivre les Schleck et Evans, je me suis remis à la planche. Et là, honnêtement, quand j’ai effectué mon tout droit, je me suis efforcé de faire sauter ma roue avant sur la marche. J’ai fermé les yeux car j’étais convaincu de ne pas y arriver et de finir ma journée dans une ambulance. C’était chaud.»
Offensif, Alberto Contador l’a été aussi. Comme la veille, l’Espagnol est monté aux barricades dans l’ascension de la côte de Pramartino. Son coup de force n’a pas suffi à lâcher les frères Schleck et Cadel Evans.
Mais le Pistolero est reparti de plus belle dans la descente en compagnie de Samuel Sanchez. «Je dois remettre l’ouvrage sur le métier tous les jours et dans toutes les circonstances si je veux gagner ce Tour. Nous sommes tous fatigués et peut-être que cela finira par payer. Même si je n’ai pas pris du temps à Cadel Evans, je suis satisfait, encore une fois, content de ma journée. J’espère disposer des mêmes sensations dans le Galibier et lors de la montée vers l’Alpe-d’Huez.»
Evans défensif
Retardé par la première acrobatie du maillot jaune, Cadel Evans a, lui aussi, tiré un bilan positif de sa journée. «En fait, je n’étais pas assez devant quand Alberto et Samuel sont partis. En sortant de la route, Thomas a, involontairement, mis du désordre dans le groupe des favoris. Je suis parvenu à prendre les roues des Schleck et tout a fini par s’arranger.»
Serein, le chef de file des BMC
sait aussi ce qui l’attend. «Ce n’est pas à moi et à mes équipiers de prendre la course en main. Je serai défensif car je sais que je vais faire l’objet d’attaques incessantes d’ici à l’Alpe-d’Huez.»
INTERVIEW
EDVALD BOASSON HAGEN Vainqueur de l’étape d’hier
Edvald Boasson Hagen, aviez-vous prémédité votre attaque?
Je suis parti derrière Chavanel afin de pouvoir le contrer. J’avais envie d’être seul pour monter à mon rythme. Je connaissais très bien cette côte car nous avions pris la peine de venir la reconnaître avec l’équipe. Lors de ce stage, je m’étais donné la peine de la faire deux fois et ensuite je l’ai encore regardée à la vidéo.
N’avez-vous pas douté dans cette descente?
J’étais serein car je connaissais tous les virages par cœur. A mon avis, elle est plus technique que dangereuse. En étant seul en tête de la course, j’avais, il est vrai, un avantage. Tout a parfaitement fonctionné et je ne me suis jamais fait peur.
Votre défaite au sprint face à Thor Hushovd, votre compatriote, la veille vous a-t-elle vexé?
Non, j’étais fâché contre moi en raison de l’erreur commise en vue de la ligne d’arrivée. Je voulais ma revanche. Avant le départ de l’étape, nous avions prévu de partir dans l’échappée afin d’être aux premières loges. Je suis très heureux du dénouement car j’ai vraiment d’excellentes sensations depuis le début de la semaine. Même si ce sera une autre histoire dans le Galibier et dans l’Alpe-d’Huez. Je vais encore être transcendé par tous les supporters norvégiens venus nous encourager.
Beaucoup de chance....tant mieux. A mon avis il va perdre le maillot dans l'étape de la journée....
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21/07/2011, 09h36
Cyclisme
Boasson Hagen vainqueur, Voeckler toujours en jaune
20. juillet 2011, 17h32
LeMatin.ch & les agences
1 commentaire
Le Norvégien Edvald Boasson Hagen (Sky) a remporté en solitaire, mercredi, la 17e étape du Tour de France qui est arrivé en Italie, dans la ville de Pinerolo.
Le Norvégien Edvald Boasson Hagen (SKY) remporte la 17e étape du Tour de France. © Keystone
Le Français Thomas Voeckler (Europcar) a conservé le maillot jaune de leader, malgré une sortie de route dans la dernière descente.
L’Espagnol Alberto Contador a attaqué dans la dernière côte, Pramartino, au seuil des 11 derniers kilomètres, sans réussir à distancer ses adversaires.
Dans la descente, le triple vainqueur du Tour a pris les devants avec son compatriote Samuel Sanchez, mais le duo a été rejoint dans les derniers hectomètres par ses principaux adversaires, Evans, Andy et Frank Schleck.
Sortie de route pour Voeckler
Voeckler, qui a pris des risques dans cette descente très raide, a fait une sortie de route sans gravité, dans la cour d’une maison sur le bord de la route, après avoir échappé de peu à la chute une première fois.
Le Français a concédé une petite trentaine de secondes à ses suivants au classement général.
Pour le gain de l’étape, Boasson Hagen a devancé de 40 secondes le Néerlandais Bauke Mollema.
Le Français Sandy Casar a pris la troisième place, à 50 secondes, devant deux compatriotes, Julien El Fares et le champion de France Sylvain Chavanel.
Parcours ensoleillé
Sur ce parcours ensoleillé de 179 kilomètres, une échappée de 14 coureurs a fini par trouver l’ouverture après un début de course tambour battant (53,1 km dans la première heure).
De ce groupe, l’Espagnol Ruben Perez est sorti dans la montée de Sestrière, à 64 kilomètres de l’arrivée. Le Basque a effectué la descente mais a buté sur la dernière montée, la côte de Pramartino.
Chavanel l’a rejoint le premier avant que Boasson Hagen contre à 11 kilomètres de l’arrivée et se dirige vers son deuxième succès personnel, après celui obtenu à Lisieux (6e étape).
Deuxième victoire norvégienne
Deuxième la veille à Gap derrière le champion du monde Thor Hushovd, Boasson Hagen a signé la deuxième victoire norvégienne en deux jours, la quatrième pour son pays depuis le départ de l’épreuve.
Agé de 24 ans, le prodige norvégien dispute le Tour pour la deuxième fois.
Au classement général provisoire, Voeckler ne compte plus que 1 min 18 sec d’avance sur l’Australien Cadel Evans.
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
21/07/2011, 10h08
Contador: "Les Schleck sont collés à moi"
© afp
L'Esapgnol Alberto Contador, qui a tenté en vain de distancer ses principaux rivaux au classement général dans la descente très raide de Pramartino, proche de l'arrivée, a expliqué avoir fait une descente dangereuse mais contrôlée.
"Ca n'a pas été tellement risqué, c'était une descente dangereuse, mais j'ai toujours contrôlé, sans dépasser les limites (...) Derrière, il y avait beaucoup de coureurs et il leur a été facile de revenir, mais l'important c'est d'essayer tous les jours".
Les frères Schleck?: "Ils sont collés à moi, mais je fais ma course et c'est tout". Les secondes prises mercredi à Voeckler sont "un gain très, très précieux parce que c'est un très grand coureur, qui s'est défendu de façon incroyable dans les Pyrénées", et "la moindre avance qu'on lui enlève est importante".
L'étape de jeudi est la plus importante des deux prochaines, "pour sa difficulté, mais la dernière partie du Galibier est très ouverte, et les pourcentages pas trop élevés, tout dépendra d'où vient le vent".
L'Alpe d'Huez, vendredi? "Courte, mais explosive", mais pour Contador, "sans aucun doute, la plus dure, c'est celle de demain".
Hooooooooo Contador, à toi de décoller faut pas déconner non plus.
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
21/07/2011, 10h09
Voeckler: "Je ne pense pas pouvoir suivre demain"
© epa
© afp
Le Français Thomas Voeckler, leader au classement général du Tour de France, a de nouveau perdu quelques secondes mercredi à l'issue de la 17e étape entre Gap et Pinarolo, en Italie.
"Chaque jour, je perds un peu de temps. Heureusement, j'avais pas mal d'avance," a expliqué Voeckler. "Je suis sorti trois fois. J'ai eu beaucoup de chance (lors de la sortie dans une cour). S'il y a un mur en face, je ne peux pas m'arrêter. Le VTT, ce n'est pas ma spécialité. Si ma femme a regardé, je vais me faire engueuler! Je connaissais la descente par vidéo et les copains d'AG2R m'en avaient parlé. Mais j'ai basculé en tête et j'ai essayé de prendre de l'avance. J'ai voulu forcer un peu. Si j'avais fait un peu moins le chien fou... Après, on perd en confiance. Si je prends un peu moins de risques, je termine avec Evans et les autres. J'ai présumé un peu de mes moyens dans la descente et ça ne pardonne pas. Vingt-six secondes, ce n'est pas cher payé, cela aurait pu être une clavicule. Dans la dernière ascension, j'ai réussi à suivre. Demain (jeudi), ce sera plus dur de suivre. Je ne pense pas pouvoir suivre les 'collègues' dans le Galibier."
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
21/07/2011, 10h10
Andy Schleck: "Le Galibier, l'étape décisive"
© belga
Andy Schleck a estimé mercredi que l'étape de jeudi sera "l'étape décisive" pour la victoire finale dans le Tour de France et a cité Cadel Evans, Alberto Contador et Samuel Sanchez comme ses principaux rivaux.
"Demain (jeudi) sera l'étape décisive. J'espère que ce ne sera pas une course d'attente jusqu'au dernier col, mais on ne sait jamais. Le Lautaret c'est plat, s'il y a le vent, ça peut être un désavantage (pour un coureur seul). C'est 210 kilomètres, et on monte trois fois au-dessus de 2500 mètres (deux fois, ndlr). Ca va être l'étape du Tour", a estimé le Luxembourgeois.
"Je m'attends au pire! Ca va être une étape très dure et palpitante pour le cyclisme et le Tour de France. On est dans les derniers jours et tout reste ouvert", a confirmé son frère Frank.
"On est encore deux leaders" dans l'équipe Leopard", a assuré l'aîné, troisième du général, qui devance son frère cadet (4e) de 1 min et 14 sec au classement général à quatre étapes de la fin du Tour.
Andy Schleck a affirmé s'être senti "bien" mercredi, après avoir perdu 1 min 18 sec sur Contador la veille. "Je me sentais bien dans la montagne et plus à l'aise dans la descente", a-t-il souligné, avant de fustiger une descente finale "très dangereuse"..
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Re : Toutes New sportives autres que la moto -
22/07/2011, 03h12
CYCLISME
Le grand numéro d'Andy Schleck
21. juillet 2011, 23h03
Laurent Guyot | Le Matin
Parti à 60 km de l'arrivée, le Luxembourgeois s'est payé le luxe de gagner en solitaire pour se rapprocher à 15'' du maillot jaune.
Seul face à la pente et à la foule, Andy Schleck a été impressionnant hier dans les Alpes. © Keystone
Même le grand Eddy Merckx, quintuple vainqueur de l'épreuve, l'a reconnu au sommet du Galibier, plus haute arrivée jamais jugée en... 98 éditions. «Ce genre d'étape fait l'histoire du cyclisme. Andy Schleck s'est imposé à l'ancienne. Avec cet exploit, il a donné de la grandeur au Tour.»
Le Cannibale ne s'est pas trompé. Cette 18e étape figurera en bonne place dans les annales grâce à une odyssée d'un autre temps. Celle d'Andy Schleck, montré du doigt au même titre que son équipe Leopard-Trek, en raison d'une tactique pour le moins discutable adoptée sur son terrain de prédilection. Mais aussi à cause de cette nouvelle défaillance d'Alberto Contador, dans le final, qui lui enlève ses chances de gagner un quatrième maillot jaune.
Parti tout seul à 5 km du passage de l'Izoard, le cadet de la famille Schleck a trouvé les moyens de résister à la chasse engagée par Cadel Evans, suivi comme son ombre par Thomas Voeckler. Suspense, frissons et émotions ont rythmé l'une des plus belles étapes courues depuis longtemps sur les routes de l'Hexagone. Et où 87 coureurs ont aussi bénéficié de la clémence du jury des commissaires pour ne pas devoir rentrer à la maison. En effet, les Cavendish, Cancellara et Millar sont arrivés avec un retard de 35'40", soit 2'23" au-delà des délais fixés à 33'17".
Désigné comme épouvantail, avant même le début de l'épreuve, le Galibier a tenu son rang. Le mérite en est revenu à un homme et à l'équipe Leopard, venus pour gagner le Tour. Andy Schleck n'a pas boudé son plaisir lors du passage de la ligne avant de s'écrouler dans les bras de Johnny, son papa ému aux larmes. «Je ne suis pas venu pour terminer encore deuxième du Tour. Je l'avais dit au départ et lors des jours de repos. Et ce matin je m'étais adressé à l'équipe. Je suis parti en me disant: ça passe ou ça casse. Je me suis arraché dans le final pour conserver un maximum de secondes. Je n'ai pas souvenir d'avoir autant souffert sur un vélo.»
La bravoure d'Evans
Privé du maillot jaune pour quinze secondes, le héros du jour a relativisé sa déception. «Bien sûr, j'aurais volontiers pris le maillot, mais c'est à Paris que je désire le porter. Il y a encore du travail avec la montée de l'Alpe-d'Huez et le chrono. Je ne suis ni fâché ni déçu. J'ai encore deux jours pour y parvenir, même si je ne suis pas le seul à le vouloir.»
A commencer par Cadel Evans, lui aussi auteur d'un morceau de bravoure, qui a assumé ses responsabilités dans un final à couper le souffle. «Je me suis battu de toutes mes forces afin de ne pas perdre le Tour aujourd'hui. Je n'ai pas compris les attitudes des équipes comme Euskaltel et Europcar dans notre chasse entre l'Izoard et le début du final. Désormais les frères Schleck sont bien placés pour la victoire finale. Et le contre-la-montre ne sera pas simple. Avec toute la fatigue accumulée, reprendre entre une et deux minutes tiendra de la gageure.»
heeehee l'ai dit et je maintien Cadel Evans va gagner le tour, un super Schleck...
Foutu pour Contador, navré pour toi Indorae Bises quand même
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22/07/2011, 03h17
ATHLÉTISME
Usain Bolt ne plaisante pas
21. juillet 2011, 22h22
Gaëlle Cajeux | Le Matin
Le Jamaïcain n'est pas prêt à se laisser devancer, mais il assure toutefois que son record de 9''58 est trop loin pour lui cette saison.
Usain Bolt: «On ne peut pas attendre un record du monde à chaque fois.» © Keystone
Usain Bolt qui déboule le premier, puis attend l'arrivée, quelques instants plus tard, de Christophe Lemaitre. Face aux médias, le Jamaïcain et le Français s'accordent à le dire, plus ou moins implicitement: cette scène se répétera sur la piste du meeting Herculis de Monaco. Après leur confrontation sur 200?m à Paris et la victoire du premier, les deux hommes se retrouvent ce soir pour un duel sur 100?m (21?h?40).
Avec des ambitions diverses. Le champion d'Europe espère y réaliser «la meilleure perf' possible» - se rapprocher voire battre son record de France (9''95). L'homme le plus rapide du monde entend gagner. «J'aime courir avec Christophe, car il a de plus en plus confiance en lui, remarque Usain Bolt. Mais je serai toujours au moins deux appuis devant lui... ( Les deux rient.) Evidemment je veux gagner, donc je vais donner le meilleur de moi. Je n'ai jamais couru ici, mais j'ai vu que la piste était très rapide. Si j'exécute parfaitement les gestes travaillés à l'entraînement, il y aura un bon résultat à la fin. Mais, encore une fois, mon objectif principal, ce sont les championnats du monde.»
L'or visé à Daegu
A Daegu, fin août, Usain Bolt traquera la médaille d'or, pas le record. «Pour moi, l'essentiel n'est pas de faire de grand chrono - c'est bien quand ça arrive -, mais c'est une question de technique. Si tu fais bien les choses, le temps suit. L'important est d'être là dans les moments-clés, sur les grands championnats. Peu importe que je coure en 10'' ou en 9''5, l'important est d'être devant les autres.» Le Jamaïcain ne s'en cache pas. Freiné dans sa préparation par des problèmes de dos, il n'est actuellement pas au niveau qu'il souhaiterait. «Donc je continue de travailler, de progresser. Si je parviens à courir en 9''6-9''7 cette saison ( il en est pour l'heure à 9''91 ), je serai très heureux.»
Mais, à Daegu, le monde l'attend, le rêve dans son temps record. «9''58, ce n'est pas une plaisanterie! rétorque-t-il. Je ne vais pas me mentir à moi-même et me dire: oui je peux y arriver. Si je dis que je ne suis pas dans cette forme-là, il faut bien comprendre que je sais que j'aurai du mal à atteindre cette performance. Bien sûr je travaille et je sais que je vais progresser, atteindre de grande vitesse. Mais on ne peut pas attendre un record du monde à chaque fois, ce n'est pas aussi évident que cela.»
La star Lemaitre
La star a bien une idée pour devenir définitivement supersonique. Quelque chose à «piquer» à un autre athlète. «Si je pouvais prendre le départ d'Asafa (Powell). Si j'avais sa faculté à bondir des starting-blocks, alors... ce serait terminé...» Et que prendrait Christophe Lemaitre à Usain Bolt? Le Français ne voit rien à répondre. «Médiatiquement en tout cas, je n'aimerais pas avoir sa célébrité, parce que je ne pourrais plus sortir de chez moi, et moi j'aime bien être tranquille. C'est bien que ce soit lui la star.» Usain Bolt: «Je peux vous dire que Christophe est déjà une star, surtout à Paris, et il le sera d'autant plus à l'avenir.» Et de se tourner vers lui: «Tu as intérêt à t'y faire. Et si tu ne veux vraiment pas être une star, ne cours pas vite!»
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22/07/2011, 03h18
tennis
George Bastl: «Les tournois de Suisse sont mes Grands Chelems»
21. juillet 2011, 21h30
Gaëlle Cajeux | Le Matin
Très médiatisé l'an dernier à Gstaad, à la faveur d'une imposante barbe et de son double avec Dustin Brown, George Bastl a ensuite disparu. Alors, à 36 ans, que devient le Villardou?
1 / 2
Hier le look mousquetaire © Laurent de Senarclens
http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/stories/bast1.jpg 2010 le look homme des bois © Jean-Guy Python
Vous venez d'atterrir en Suisse. Vous rentrez d'un tournoi?
Non, je me suis entraîné quelques jours au Centre ATP de Monaco, pour me préparer au mieux pour Gstaad ( l'Open de Gstaad débute dimanche).
Vous allez y disputer le double, comme l'an dernier?
Oui, je vais essayer de le jouer. Mais ça dépendra un peu avec qui et, surtout, si j'obtiens une wild card ou pas. Prioritairement, je vais à Gstaad dans l'espoir d'obtenir la troisième wild card attribuée en simple.
Lors de l'édition 2010, votre look avait beaucoup fait parler de vous. Ensuite plus rien. Qu'avez-vous fait durant l'année écoulée?
J'étais le premier étonné que ma barbe intéresse autant. Mais on a aussi pas mal parlé du double avec Brown. J'en ai de très bons souvenirs. Il y avait eu une bonne symbiose avec le public. Après Gstaad, j'ai continué à jouer, mais pas autant que je l'aurais souhaité. J'ai été confronté à des problèmes physiques. C'était soit je me faisais opérer du genou, avec le risque assez important de devoir m'arrêter définitivement, soit je me laissais du temps pour récupérer. Alors ça m'a empêché d'enchaîner des tournois à un rythme effréné. J'ai joué partiellement, quand ça allait mieux et aussi quand mon classement me permettait d'entrer dans les tournois. C'est pour ça que j'ai peu eu l'occasion de jouer.
Du coup, vous êtes retombé au 781e rang du classement ATP. N'avez-vous jamais été découragé, au point de vouloir arrêter?
Non, ma passion du tennis est toujours aussi forte. Ce qui me motive, c'est l'envie de gagner un tournoi sur sol suisse. C'est pour ça que je me réserve un maximum pour Gstaad et Bâle. Pour moi, ce sont vraiment mes Grands Chelems de l'année.
Pensez-vous vraiment pouvoir gagner l'une de ces compétitions
Aujourd'hui, si je bénéficie de la wild card en simple, j'ai l'intime conviction que je vais être la surprise du tournoi de Gstaad. Chacun habite dans ses rêves et ses ambitions. Moi, c'est ce qui me donne envie de m'accrocher, de m'entraîner et de jouer. Il suffit de pas grand-chose pour améliorer mon classement. Vu où je suis, la marge de progression est d'autant plus grande.
Mais il vous faut galérer sur des Challengers pour grappiller des points.
Je sais qu'il n'y a pas trente-six mille chemins, c'est par là que je dois passer et je le fais. Vraiment ça ne me gêne pas de devoir faire des qualifs de Challengers. Bien sûr, c'est difficile. Mais je ne joue pas au tennis pour être dans le luxe, loger dans de grands hôtels et jouer devant des centraux pleins. Les dimensions d'un terrain sont les mêmes partout dans le monde. Ça ne change rien par rapport à mon envie ou mon ego.
Après avoir goûté aux grands matches, comme votre victoire sur Sampras à Wimbledon en 2002, n'y a-t-il pas de frustration?
C'est une philosophie de vie. Pour moi, ce qui est passé est passé. Et je suis en train de tout faire pour reproduire quelque chose de similaire. Je ne me pose pas ce genre de question. Le fait de ne pas avoir pu jouer pendant un certain temps m'a permis de beaucoup penser à mon tennis. Avec le recul, je me rends compte que, malheureusement, j'ai eu de mauvais entraîneurs au début de ma carrière, et ça m'a empêché de progresser. Ensuite, c'est difficile de changer les mauvaises habitudes. Maintenant j'essaie d'évoluer, techniquement, tactiquement. Progresser en tant que joueur fait aussi partie de ma motivation.
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22/07/2011, 03h20
Russie 2014
La chronique de Seb
21. juillet 2011, 21h22
Sébastien Buemi | Le Matin
Dans l'intimité de Sébastien Buemi, pilote suisse de F1
«Sotchi, c'est top!» © Audemars Piguet
Bonjour à tous.
Depuis le Grand Prix d'Angleterre, je suis allé à Sotchi, en Russie, le week-end dernier, pour une démonstration destinée au public russe. Comme il y aura un grand prix là-bas en 2014, les organisateurs voulaient sensibiliser les habitants à ce que c'est qu'une formule 1. Les Russes n'en avaient jamais vu.
Red Bull était donc sur place avec les écuries Renault et Virgin, pendant que McLaren et Ferrari étaient à Moscou. A Sotchi, c'était fantastique, plus de 100 000 personnes sont venues nous voir. Nous avons roulé au milieu des rues, il faisait un temps superbe, très chaud, et j'en garde un très bon souvenir. Nous avons même pu visiter les travaux du futur circuit, qui sera intégré au complexe qu'ils sont en train de construire pour les futurs Jeux olympiques d'hiver.
Lundi, je suis rentré à Monaco, et mercredi, je suis venu ici, au Nürburgring. C'est un circuit que j'adore, j'y ai de magnifiques souvenirs. J'ai gagné ici en formule BMW et en formule Renault, et j'ai terminé sur le podium en formule 3. Et puis il faut bien admettre que ce circuit, c'est un peu la Mecque du sport automobile. Tout ici respire
la course, des restaurants aux rues du village. Bien sûr, je compte profiter de la météo, toujours incertaine dans ces montagnes, pour finir dans les points. Il devrait pleuvoir pendant tout le week-end, et il faudra vraiment que je fasse le maximum. C'est tout particulièrement important en ce moment, avant la pause estivale du mois d'août. Dimanche, ne perdez pas de vue ma Toro Rosso No 18...
A bientôt.
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22/07/2011, 03h22
automobilisme
Ferrari est sur la bonne piste
21. juillet 2011, 21h12
Luc Domenjoz | Le Matin
Après sa victoire de Silverstone, il y a quinze jours, la Scuderia a retrouvé le moral des vainqueurs.
Pour Ferrari et Alonso, les résultats devraient être meilleurs en deuxième partie de saison. © Keystone
Le début de saison 2011 de Ferrari a été calamiteux. Après des semaines pendant lesquelles les ingénieurs ne comprenaient pas ce qui se passait, il s'est avéré que la soufflerie de Maranello était mal calibrée et donnait de fausses indications sur les appuis aérodynamiques des pièces testées dans son tunnel.
Du coup, le châssis 150° Italia ne générait pas les appuis nécessaires, et ses pilotes ont connu un début de saison très difficile. Aujourd'hui, à l'heure où la saison 2011 entame sa deuxième moitié, Fernando Alonso compte déjà 92 points de retard sur Sebastian Vettel, l'équivalent de trois victoires et une deuxième place!
Même si tout reste mathématiquement possible, il sera sans doute difficile à l'Espagnol de jouer le titre. Chez Ferrari, on ne baisse pourtant pas les bras. Le mauvais calibrage de la soufflerie a désormais été corrigé, et le directeur technique, Aldo Costa, a été licencié - il occupait pourtant ce rôle depuis 2005.
En progrès
Depuis, les performances de la 150° Italia ne cessent de progresser, au point de permettre à Fernando Alonso de s'imposer à Silverstone, il y a deux semaines, au nez et à la barbe des Red Bull. «Disons que j'attribue une mauvaise note à Ferrari pour les trois premiers mois de la saison», explique Stefano Domenicali, patron de sa «gestion sportive». «Mais depuis les choses vont mieux. Bien que nous n'ayons signé qu'une seule victoire, nous étions suffisamment compétitifs pour en remporter davantage en fonction des circonstances... Cela dit, nous ne devons pas nous préoccuper du classement au championnat, mais, au contraire, tenter de faire de notre mieux, course après course. Quand tout sera terminé, nous verrons bien où nous en serons!»
Le patron admet tout de même que cette première victoire de la saison permet de remonter le moral des troupes: «C'était d'autant plus important que cette victoire a eu lieu sur le même circuit que la première victoire d'une Ferrari, 60 ans plus tôt. Ferrari ne peut pas se contenter d'une seule victoire par saison, évidemment, mais il était important de ressentir de nouveau cette ambiance de succès. Ferrari a toujours remporté au moins un grand prix au cours des 18 dernières saisons. Peu d'écuries peuvent se vanter d'un tel résultat...»
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