Toutes New sportives autres que la moto

[Norton]

Jérémy Roy élu coureur super-combatif


© photo news
Le Français Jérémy Roy a été désigné samedi coureur le plus combatif du Tour de France 2011 par le jury chargé de décerner le trophée.

Thomas Voeckler (Europcar), qui a défendu son maillot jaune d'arrache-pied, le Néerlandais Johnny Hoogerland (Vacansoleil) et le Norvégien Thor Hushovd (Garmin) ont également recueilli des suffrages.

Jérémy Roy, souvent remarqué à l'attaque, succède à son compatriote Sylvain Chavanel au palmarès.

Le coureur de la FDJ a parcouru plus de 700 kilomètres en échappée dans ce Tour mais n'a pas gagné d'étape.

Dans l'histoire du Tour, la combativité a commencé à être récompensée en 1952. Le premier "Super-combatif" a été désigné en 1956 (André Darrigade).(belga/chds)
Les derniers lauréats:
2007: Amets Txurruka (Esp)
2008: Sylvain Chavanel (Fra)
2009: Franco Pellizotti (Ita)
2010: Sylvain Chavanel (Fra)
2011: Jérémy Roy (Fra)

[Norton]

Contador: "Le Giro m'a coûté cher"


© epa

© ap

© ap


Alberto Contador, qui est passé à l'attaque vendredi sur la route de l'Alpe d'Huez, a déclaré vendredi avoir couru comme il aime à le faire et s'être amusé dans cette dernière étape de montagne du Tour de France. "J'ai attaqué l'étape sans pression, seulement avec l'envie de la gagner", a déclaré le vainqueur sortant. "Je ne regrette rien, j'ai couru comme j'aime. Si je n'avais pas été dans l'échappée ou si j'avais attaqué seulement dans la dernière montée, je n'aurais pas la même satisfaction".

Contador a attaqué dès le Télégraphe, en prélude au Galibier. Il est reparti à l'offensive sur les premières rampes de l'Alpe d'Huez mais il a été rejoint près de l'arrivée, où il a pris la troisième place de l'étape derrière le Français Pierre Rolland et l'Espagnol Samuel Sanchez. "Aujourd'hui il fallait tout donner, je me suis dit 'qu'il se passe ce que Dieu veut'. Je suis vraiment déçu de ne pas avoir gagné ici, mais tout ce qui n'était pas remporter le classement général m'importait peu", a ajouté le Madrilène.

"Je me suis amusé sur le vélo, j'ai couru différemment des fois où chaque seconde compte au classement général. Je voulais surtout en profiter", a poursuivi Contador qui est revenu sur l'étape précédente (Galibier) où il n'a pu rester à l'avant. "Je fonctionne à la motivation", a expliqué le triple vainqueur de l'épreuve (2007, 2009, 2010). "Quand je me suis retrouvé dans mon lit (jeudi soir), j'ai pensé que j'avais vécu un Tour sans gloire et j'avais envie de rentrer à la maison. C'est pour cela que j'ai tenté quelque chose. Je savais que soit la course s'emballerait, ce qui s'est passé, soit ils (ses adversaires) me laissaient partir".

Invaincu dans les grands tours depuis 2007, Contador occupe la 6e place au classement général, à 3 min 55 sec du leader (Andy Schleck), à deux jours de l'arrivée à Paris. "Depuis le début, mon Tour tourne à l'envers, a ajouté le Castillan. Je dois rattraper le temps perdu avec les chutes, j'ai des problèmes au genou, sans parler des efforts réalisés depuis le début de la saison... J'étais venu pour gagner le Tour, mais je savais que réussir le doublé avec le Giro serait très difficile. Le Giro m'a coûté cher". (belga/mb)


Même si je ne l'apprécie peu, il en reste un grand champion

[Norton]

tennis
La relève suisse est out à Gstaad


25. juillet 2011, 23h19
Gaëlle Cajeux | Le Matin


Mauvaise journée pour les jeunes Helvètes dans l’Oberland bernois. Après la défaite du Valaisan Yann Marti, l’Argovien Alexander Sadecky a lui aussi été éliminé au premier tour.
«Je ne pensais à rien. Je n’étais même pas énervé contre moi», a reconnu Alexander Sadecky. © Keystone

A quoi peut-il penser en pliant son mètre 93 sur ce banc, à l’abri des regards, le sien plongé dans le vide? Alexander Sadecky a entretenu l’espoir deux heures durant, mais, en laissant finalement échapper une poignée de points dans le tie-break, il vient d’offrir la victoire à l’Australien Peter Luczak, 3-6 6-3 7-6 (7/4). L’Argovien de 24 ans, au bénéfice d’une wild card pour cet Open de Gstaad, ne rééditera pas son exploit de l’an dernier. Quand, en prenant le meilleur sur Yann Marti – son collègue de désillusion cette fois-ci – il avait fêté son premier, et unique, succès sur l’ATP Tour. Il ne rejoindra donc pas Stanislas Wawrinka demain en huitièmes de finale, pour un derby helvétique.

Premier set empoché
Alors, sur ce banc… «Je ne pensais à rien. Je n’étais même pas énervé contre moi, confie Alexander Sadecky. Je me disais juste: mais pourquoi je n’ai pas gagné?» Cette question, le public se la posait également. Après un premier set empoché grâce à un jeu résolument offensif, le gaucher semblait devoir gagner. Mais Peter Luczak a su régler son jeu. «Il fait le premier break dans le deuxième set. Il joue un petit peu mieux, confirme, mène 5-3. Et là, oui, il faut que je tienne plus. Si je l’accroche à 3 partout, 4 partout après, normalement, c’est lui qui craque un peu. Tenir, c’est mental, il faut y croire un peu plus. C’est toujours ça. Facile à dire, mais le faire, c’est plus compliqué.»

D’autant plus lorsque la nervosité des grands rendez-vous s’en mêle. «Je suis habitué à être nerveux, c’est normal, c’est le sport, remarque ce supporter de Grasshopper. Mais, alors que sur un tournoi Challenger j’utilise 80% de mon énergie pour me motiver, ici, j’emploie ces 80% d’énergie pour calmer mes nerfs. A Gstaad, c’est important de bien jouer, devant son public.» Des supporters sur lesquels Alexander Sadecky a pu compter. «Je ne pensais plus pouvoir gagner quand j’étais mené 4-0 dans le troisième set. Mais le public m’a alors bien aidé et je me suis dit: gagne le prochain jeu, ne prends pas 6-0. Et tout à coup j’ai fait un break, je ne sais pas trop comment. J’étais un peu plus libre, lui réfléchissait peut-être plus.» Il recollait à 5-5, en ayant écarté trois balles de match, avant de craquer dans le tie-break. «J’ai eu l’occasion, mais ça s’est passé en un instant. Hop, finito!»
Marti: «Je suis explosif. Je ne vais pas changer pour faire plaisir»

Yann Marti, 23 ans, n’a fait qu’un petit tour dans le tableau principal de l’Open de Gstaad. Le Valaisan (ATP 638), issu des qualifications, a été balayé par l’Autrichien Andreas Haider-Maurer (ATP 70) en 62 minutes, 6-1 6-4. Le joueur de Sierre empoche néanmoins le plus important chèque de sa carrière (4120 euros).

Quel sentiment prévaut?
Un peu de frustration quand même, je perds deux fois d’affilée au premier tour ici. Bon, cette fois contre un meilleur joueur. Je n’ai rien à me reprocher, je suis sorti des qualifications, j’ai gardé mes points de l’année passée.

Votre attitude (il a plusieurs fois lancé sa raquette, souvent ragé contre le service de son adversaire) a surpris plus d’un spectateur. Vous la regrettez?
Je suis plutôt explosif, j’ai besoin de sortir ce que j’ai en moi. Quand ça bout à l’intérieur, il faut que j’évacue. En le faisant, après, je joue mieux. Alors je ne vais pas changer pour faire plaisir aux gens. Mais c’est clair, il faut que je travaille à être plus calme.

Car cet énervement semblait annihiler la bonne rage, celle de vaincre.
Je suis rentré sur le court pour aller chercher la victoire. Je partais gagnant, dans ma tête en tout cas. Après, il a bien joué. Il sert très bien, c’est son point fort et dans le premier set j’ai eu du mal à retourner. Mais au second, ça allait beaucoup mieux. J’avais une chance, j’ai eu des balles de break.

Vous avouez ne pas réussir à trouver la même motivation sur chaque tournoi. D’où vient cette «instabilité»?
Lorsqu’on est en tournoi à l’étranger, sur des Futurs ou des Challengers, ce n’est pas le même monde qu’ici. Il n’y a pas tous mes amis qui viennent me supporter. La plupart du temps tu es seul en tournoi et c’est dur. Quand tu es depuis 4-5 ans sur les Futurs ou Challengers, au bout d’un moment ça t’use un peu. Alors, quand ma copine pourra me suivre partout, ça me donnera plus de motivation.

Vous marchez à l’émotion?
Oui, beaucoup. Le jour où j’arriverai à être stable, durant toute une année, je pense que je vais bien monter au classement. Mon objectif est d’intégrer le top 50. Même si c’est à 30 ans que je dois y parvenir.

[Norton]

football
Chagaev, un homme qui fait le ménage


25. juillet 2011, 23h14
Renaud Tschoumy | Le Matin

6 commentaires



Après le staff technique qui a été renvoyé, le président Andrei Rudakov a été destitué de ses fonctions. Où s’arrêtera-t-il?
© Sébastien Féval

Bulat Chagaev lave-t-il plus blanc que blanc? En tout cas, depuis son arrivée, l’homme n’en finit pas de faire le ménage. «La maison xamaxienne est sale, il faut que je la nettoie», a-t-il dit récemment. Le moins que l’on puisse écrire, c’est qu’il s’y emploie. Après avoir viré le staff administratif au lendemain de la finale de Coupe perdue, après avoir libéré et renvoyé des joueurs (dont le gardien brésilien qu’il avait engagé une semaine auparavant), après avoir renvoyé (ou fait en sorte de se faire quitter) les sponsors principaux du club, après avoir licencié le staff administratif au sortir de la défaite de Bâle dimanche, voilà qu’il met de l’ordre dans un organigramme qu’il avait lui-même installé - et qui était censé remettre le club sur les bons rails.

Hier, l’investisseur tchétchène a destitué le président Andrei Rudakov de son poste. «Ce n’est pas un licenciement, puisque je reste au club», nuance ce dernier. Pour garder la face. Il ne s’occupera plus en effet que du recrutement. «Il y a beaucoup à faire au niveau sportif», ajoute Rudakov. Ça, c’est sûr! Mais cette destitution ressemble furieusement à une sanction.

Rudakov sera remplacé à la présidence par Islam Satujev, qui avait été nommé directeur administratif au début du mois. Enfin, le directeur technique Christophe Moulin, qui dirigera l’entraînement aujourd’hui (lire encadré), a été nommé directeur général du club. Et, on l’apprenait en soirée: le médecin du club Roland Grossen, également membre du staff de toubibs de l’équipe de Suisse, a aussi été «prié de démissionner».

Les licenciés attendaient
Chagaev ne s’embarrasse donc d’aucun scrupule au moment de prendre des décisions, quitte à se désavouer lui-même. Avec lui, ce qui est vrai un jour ne l’est pas forcément le lendemain - ou même quelques heures plus tard. A l’arrivée de Sonny Anderson, l’homme d’affaires tchétchène ne jurait que par lui. Il tenait son «nom». Xamax allait réussir à se hisser vers les sommets. Résultat: lui et ses assistants — l’entraîneur François Ciccolini, l’entraîneur des gardiens Jean-Luc Ettori, l’entraîneur assistant Nicolas Gennarielli et le préparateur physique Patrick Legain — ont été virés après deux matches.

«On n’a pas de baguette magique, on ne peut pas construire une équipe d’un jour à l’autre, a dit Ciccolini dimanche. Ici, on a toujours dû travailler dans l’urgence.» Sonny Anderson ajoutait laconiquement: «C’est lui le patron, c’est lui qui décide.» Sur le site du mensuel français So Foot, Jean-Luc Ettori ira même jusqu’à dire que «l’on pensait avoir tout vu dans le football, mais il y a Neuchâtel». Ils ne savaient pas où ils mettaient les pieds en acceptant l’offre de l’investisseur.

Hier en fin de matinée, on a croisé Anderson, Ciccolini, Ettori et Legain. «On fait comme vous, on attend, mais on n’a aucune déclaration à faire», se bornaient à expliquer les quatre hommes, avant d’aller s’asseoir à la terrasse de la boulangerie située au pied du stade. Devant leur café, les quatre Français essayaient de ne pas perdre leur bonne humeur. Mais ils savaient à ce moment-là que leur aventure neuchâteloise s’arrêtait là, quand bien même les modalités de licenciements n’étaient pas réglées en fin de journée.

L’inquiétude d’Isoz
Bulat Chagaev — question d’ego, de culture, ou des deux? — tranche donc dans le vif dès le moment où quelque chose ne lui plaît pas. L’homme fait le vide autour de lui. Pourquoi? Ceux qu’il avait lui-même nommés lui faisaient-ils trop d’ombre? Tient-il à ce point à diriger le club seul, du haut de ses bureaux d’ivoire genevois?

Senior manager de la Swiss Football League, Edmond Isoz avoue son inquiétude: «Ce qui se passe n’est pas bon pour l’image de la League et du football, admet-il. Cette situation nous préoccupe sur le plan sportif. On a une League à dix équipes, ce sont dix équipes qui doivent pouvoir jouer. Si un club a d’aussi gros problèmes, cela risque de toucher les neuf autres. Mais nous ne pouvons intervenir que dans le cadre des compétences qui sont les nôtres, au niveau des licences et des finances notamment. Cela ne se fait pas d’un jour à l’autre. On suit donc le développement des choses avec une certaine acrimonie.»

En attendant, Xamax apparaît de plus en plus comme un club exsangue, livré au seul bon vouloir de son propriétaire. Chagaev semble jouer avec Xamax comme un gosse avec le nouveau jouet qu’il vient de recevoir sous le sapin de Noël. La différence, c’est que si le jouet d’enfant se casse, on pourra toujours le remplacer. Un club, par contre…




Christophe Moulin assure l’intérim

Le staff technique franco-brésilien viré dimanche soir s’est tout de même présenté à la Maladière hier à 8 h 30, heure fixée à l’équipe pour une séance. Les cinq hommes ont pris congé des joueurs, et c’est le directeur technique Christophe Moulin qui a pris le relais. Sa première «mesure» a été d’annuler l’entraînement prévu à 10 h et de convoquer les joueurs pour ce mardi, 16 h. «Après ce qu’il s’est passé dimanche soir, ils n’avaient pas la tête à s’entraîner, dira-t-il. Cela ne servait à rien.»

Christophe Moulin, un Neuchâtelois de 40 ans, avait été responsable de la formation à Xamax durant cinq ans, avant de tenir le haut de l’affiche en étant coach de la première équipe lors de la saison 2003-2004 - titulaire de la licence UEFA-Pro, il avait «dépanné» le Français René Lobello. Il sort d’une expérience de cinq ans en Irlande du Nord comme entraîneur des espoirs.

Il s’est dit pour l’heure «favorable à diriger les entraînements» de Xamax. Mais entre-temps, et puisque tout va vite du côté de Neuchâtel, il a hérité du titre de directeur général. Parviendra-t-il à cumuler les deux tâches en attendant la désignation du nouvel entraîneur - pour autant qu’il y en ait un?

Et puis, quelle équipe Moulin aura-t-il à disposition aujourd’hui? Chagaev a fait machine arrière à propos de Carlão, renvoyé dimanche soir, mais visiblement repêché hier matin. Comment l’attaquant brésilien a-t-il réagi, sachant que, si on l’a gardé, c’est parce qu’il est à ce jour le seul attaquant nominal du club? Gilles Binya, par contre, est annoncé en partance pour la Turquie.

Oui, Xamax se bat désormais sur tous les fronts. Il doit étoffer son contingent, mais n’a plus que trois licences de joueurs non formés au pays à disposition. Or, le cirque xamaxien a pris une ampleur internationale. Se trouvera-t-il beaucoup de joueurs - et d’entraîneurs - à vouloir entrer dans la danse? Poser la question, c’est y répondre.
R. Ty





Facile quand tu es le Boss de la mafia tchétchènePas déconner non plus...........

[Norton]

FOOTBALL
Et soudain Constantin devint numéro deux


25. juillet 2011, 22h58
Jean-Claude Schertenleib | Le Matin

8 commentaires



Depuis l’arrivée de Bulat Chagaev à NE Xamax, Christian Constantin n’est plus le personnage central du foot romand. Et, surprise, cela ne le dérange pas du tout.
Les méthodes de Christian Constantin paraissent aujourd’hui modérées face à celles de Bulat Chagaev. Mais la guerre des ego n’aura pas lieu. © Keystone

Le foot romand a connu l’époque glorieuse de ses présidents mécènes, boucher entrepreneur de travaux publics d’un côté, éditeur de journal et imprimeur de l’autre. Il y a eu, aussi, notamment du côté de la Genève des grandes institutions, quelques tentatives pour internationaliser le football. On a également rencontré des présidents besogneux et quelques vendeurs de songes qui se sont vite envolés. Puis est venu le temps des architectes, le ballon rond allait entrer dans un nouveau millénaire.

Les architectes? Enfin, un architecte, Christian Constantin, ancien gardien, bonne gueule et coups de gueule, sens inné de la formule, premier président people d’un club de football en Suisse. Un monument à lui tout seul, qu’on met à toutes les sauces. On le raille? Il en redemande. On l’oublie quelques jours? C’est lui qui appelle, toujours avec une bonne histoire, souvent avec un message qui l’arrange bien à transmettre. C’est CC superstar, omniprésent dans les médias. Tel était le décor jusqu’à la fin de la saison dernière. Désormais, le bâtisseur de Martigny n’est plus que le numéro 2.

Menace discrète
Il a certes menacé, il y a quelques semaines, de faire la grève, avant d’éteindre l’incendie. On l’imaginerait bien, dans son conflit avec la FIFA à propos des transferts, allait déposer une requête devant le Tribunal des droits de l’homme. Mieux: pourquoi ne pas proposer au Tribunal international de La Haye de convoquer Sepp Blatter? Bref, pour qu’il retrouve son statut, on aimerait aujourd’hui un peu plus de panache de la part de Christian Constantin, «le» personnage du foot romand depuis plus de dix ans. Las, l’homme, cette fois, a trouvé un os sur sa route, un adversaire de taille: Bulat Chagaev, le repreneur de NE Xamax: «C’est comme dans le Dîner de cons, tu sais, le film; eh bien, avec celui-là, on est champion du monde!» Christian Constantin rigole. En l’espace de quelques semaines, il a perdu la guerre des ego: «Je ne veux pas être comparé avec M. Chagaev. Mais cela dit, s’il y a un autre bouc émissaire que moi, ce n’est pas un mal. Car j’ai actuellement assez à faire.»

Il invoque la justice
Donc rien à attendre, pas un coup d’éclat pour reprendre la main? «Dans ce domaine, on a déjà connu, en Suisse romande, la période Marc Roger à Servette. Moi, je cherche juste à faire mon travail le mieux possible. Point barre. J’ai assez de soucis pour qualifier mes joueurs et pour que la justice triomphe dans notre affaire face à la FIFA», reprend Christian Constantin. Devenu sage, vraiment, le président emblématique du FC Sion? «Il y a des moments où il faut savoir être sérieux. Je ne suis bien sûr pas dans le vestiaire de NE Xamax. Mais qui, au monde, peut espérer construire une équipe en trois jours? Personne. Une équipe de foot, cela ne se fait pas sans des hommes et si on change tout, à tout moment, on n’y arrivera jamais.» C’est bien Christian Constantin qui parle? Le président devenu si connu pour sa consommation exagérée d’entraîneurs? «J’insiste, revenons un peu dans la logique: on ne peut pas faire n’importe quoi; bientôt, le nombre de licences de joueurs a disposition va poser problème à NE Xamax. Et jusqu’à preuve du contraire, il faut encore être capable de pouvoir aligner onze joueurs pour commencer un match.»

Sacré CC! Non content d’avoir perdu sa place de président le plus emblématique de ce coin de pays, voici qu’il donne des leçons de sagesse à son collègue. Plutôt au patron de son collègue. Car son collègue, depuis hier après-midi, n’est même plus président.

ouaip pas oublier que sans Monsieur Constantin....Ben plus de FC Sion

[Cinquante]

Bon ! Les mecs (et les filles) faudrait pas oublier de dire merci à Norton !
Sinon, va encore piquer sa crise !
Merci Dominique !

[Norton]

Quand Cadel Evans pète les plombs (vidéos)


© belga

© photo news

"Ne marchez pas sur mon chien"

© belga

© belga


La victoire de Cadel Evans sur le Tour de France est avant tout celle de la régularité et de l'intelligence de la course, bien plus que celle du "panache" pur. Sa force de caractère, son sens de l'abnégation et sa générosité dans l'effort ont été des facteurs déterminants dans sa carrière, et ont contribué à son succès dans La Grande Boucle. "C'est un digne vainqueur. Sa manière de courir n'est pas spectaculaire mais il a montré qu'il était très fort, il a disputé de belles étapes", a estimé Contador. "Il a fait un grand contre-la-montre et c'est une victoire méritée", a-t-il ajouté.

Evans, figure énigmatique
Cependant, l'Australien, versatile et imprévisible, reste une énigme pour beaucoup de monde. Capable de péter les plombs à tout moment, il entretient une relation d'amour-haine avec la presse. Comme lors du Tour 2008, où à l'arrivée à Hautacam, il s'énerve brusquement sur un journaliste qui lui frôle l'épaule (vidéo). Ou plus étrange encore, quand il s'emporte contre des caméramans qui s'approchent d'un peu trop près de son chien Molly (vidéo). "Ne marchez pas sur mon chien ou je vous coupe la tête", lance-t-il aimablement. A la suite de cet incident qui fit le tour du monde, le coureur australien a commercialisé un t-shirt avec l'inscription "Don't stand on my dog"...

"Une personne fantastique"
Son style peu élégant et académique de vététiste n'ont pas contribué à son image de coureur attentiste. David Bombeke, son chiropracteur, estime au contraire que c'est une "personne fantastique". "Mais c'est vrai qu'il est capable de répondre en deux mots seulement à un journaliste qui lui pose une question sur la course alors qu'il passera du temps à s'entretenir avec un enfant qui lui demande pourquoi il porte des chaussures rouges ou jaunes, explique Bombeke. Il est comme ça, Cadel. Tout le monde ne le comprend pas, beaucoup de gens ont même de sérieux préjugés à son égard, mais il a renoncé à tenter de les convaincre, même s'il a essayé par le passé", explique-t-il dans La DH. (mb)
http://www.youtube.com/watch?v=-fe79...layer_embedded

[Norton]

Contador: "Je reviendrai pour gagner"


© getty
Alberto Contador, triple vainqueur du Tour de France mais seulement cinquième de l'édition 2011, a annoncé dimanche qu'il reviendrait "l'an prochain pour gagner" en faisant l'impasse sur le Giro.
"J'axerai ma saison exclusivement sur cette course, qui est la plus importante, je ne disputerai pas le Giro", a déclaré l'Espagnol en ajoutant, probablement sous le coup de la déception: "Je n'irai plus jamais au Giro."

Cette année, Contador a dominé de la tête et des épaules le Giro qu'il a remporté pour la deuxième fois de sa carrière. Il a cumulé ensuite les ennuis sur le Tour de France.

"J'ai mal entamé le Tour. Les derniers jours, je me sentais mieux. Je n'ai pas gagné d'étape mais je termine le Tour avec de bonnes sensations", a ajouté Contador, qui s'est classé troisième à l'Alpe d'Huez (vendredi) et encore troisième du contre-la-montre de Grenoble (samedi).

"L'année a été exceptionnelle et c'est ce que je vais retenir", a conclu le Madrilène. Contador était invaincu dans les grands tours depuis le premier de ses trois succès dans le Tour (2007).

L'Espagnol compte trois victoires dans le Tour, en 2007, 2009 et, sous réserve de la décision à venir du Tribunal arbitral du sport (TAS), 2010.
Contador doit être entendu début août par le TAS suite à la décision de la fédération espagnole de cyclisme de le "blanchir" du contrôle antidopage positif (traces de clenbutérol) subi en juillet 2010. Il encourt une éventuelle suspension, ainsi que la perte du Tour 2010 et, selon la décision du TAS, du Giro 2011.(

[Norton]

Philippe Gilbert gagne le Criterium d'après-Tour d'Aalst


© belga

© belga

© belga

© belga


Philippe Gilbert (Omega Pharma-Lotto) a remporté le Criterium d'après-Tour d'Alost lundi devant l'Espagnol Samuel Sanchez et l'Italien Ivan Basso. (belga/chds)

26 engagés:
1. Philippe Gilbert (Omega Pharma Lotto) les 104km en 2h19:35
(moy. 44,70 km/h)
2. Samuel Sanchez (Esp) à 0:03
3. Ivan Basso (Ita)
4. Jelle Vanendert; 5. Gianni Meersman; 6. Jurgen Roelandts 0:12; 7. Thomas De Gendt; 8. Koen Barbé; 9. Sven Van Den Houte; 10. Steven De Neef; 11. Kurt Hovelijnck 0:1; 12. Steve Schets; 13. Chris Macic (N-Z); 14. Romain Zingle; 15. James Vanlandschoot; 16. Joeri Stallaert; 17. Tom Van Asbroeck; 18. Wim De Vocht; 19. Benjamin Verraes; 20. Bart Aernouts; 21. Stijn Remory; 22. Glenn Van De Maele; 23. Michael Vanderaerden; 24. Sibrecht Pieters; 25. Sjef De Wilde (belga/chds)

[Norton]

Tour de Wallonie: Bennati s'impose, Van Leijen leader


© belga

© belga

© belga

© belga


L'Italien Daniele Bennati (Leopard-Trek) s'est imposé au sprint à lors de la 3e étape du Tour de Wallonie cycliste (2.1) disputée sur 224,4km entre Sambreville et Perwez, lundi. Benatti s'est montré le plus rapide devant son compatriote Danilo Napolitano (Cofidis) et le Norvégien Alexander Kristoff (BMC).

Premier belge, Sven Vandousselaere a pris la 5e place du sprint. Greg Van Avermaet (BMC) doit céder son maillot de leader au classement général, pour une seconde, au Néerlandais Joost van Leijen (Vacansoleil-DCM). Ben Hermans est 3e à 13 secondes. La 4e étape emmènera les coureurs d'Enghien à Mouscron sur 151,6km. (belga/mb)



© belga