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Rugby Toulouse: "Aucun déplacement ne sera simple cette année" pour Guy Novès


AFP - 23. août 2011, 16h14


Guy Novès, manageur du Stade Toulousain, conscient des difficultés que rencontrera son équipe, amoindrie par l'absence d'une douzaine d'internationaux, pour la reprise du Top 14 vendredi à Bayonne, estime qu'"aucun déplacement ne sera simple cette année" pour les champions de France.
Le manageur du Stade Toulousain Guy Novès, le 4 juin 2011 au Stade de France à Saint-Denis © AFP/Archives

Q: Quelle est la forme actuelle de votre équipe?
R: "Précaire. La majorité des joueurs est en grande forme, mais certains postes sont dépourvus. C'est une équipe qui est capable de jouer un très grand rugby mais qui, sur les bases, est en difficulté. Il va falloir travailler en espérant récupérer quelques joueurs qui nous manquent actuellement. On s'est rendu compte qu'au niveau de la conquête directe, quand on se passe de Johnston, Poux, Steenkamp, Botha, Servat (retenus pour le Mondial-2011, ndlr), et actuellement Montès, Daan Human, Falefa au niveau du cinq de devant, on a des postes limites, même si on a récupéré Hoeft comme joker Coupe du monde, ou Vernet-Basualdo. Ceci étant, au niveau de la ligne de trois-quarts, on a des joueurs de qualité, on est moins en danger que pour le paquet d'avants. On est plutôt en difficulté devant avec en plus la blessure de Jean Bouilhou".
Q: Quels enseignements tirez-vous de ces matches amicaux avec deux défaites sur trois ?
R: "Paradoxalement, malgré les deux défaites, on a un bilan intéressant. On a demandé aux entraîneurs de mettre l'accent sur la vitesse et de jouer, avec les arguments que nous avons actuellement. Quand on a des ballons, il y a des choses très intéressantes. On l'a vu encore ce week-end contre Northampton, notamment au début, où on marque deux magnifiques essais. On est dans le bon tempo. C'est vrai qu'on perd à Perpignan de pas grand-chose, et contre Northampton en étant renversé dans le domaine de la conquête. Il y a vraiment des choses intéressantes qui pourraient nous servir pour l'avenir".
Q: Vous avez intégré plusieurs jeunes. Ont-ils donné satisfaction ?
R: "Des garçons comme Boukerou ont marqué énormément de points. Ils ont montré qu'ils avaient passé la vitesse supérieure, mais on a eu beau les faire travailler dur, ils vont +y laisser leur peau+. On sait qu'ils vont tout donner. Galan a aussi fait une bonne entrée ce week-end. Nous les avons faits énormément travailler dès la fin de saison dernière pour anticiper ce début de saison. C'est la réussite de notre centre de formation d'amener peu à peu des jeunes à maturité. Ce sont malgré tout des joueurs qui ont besoin d'expérience qu'ils vont acquérir avec du temps de jeu. Il semblerait que ceux-là y soient".

[Norton]

Atlantique en solo: les secours s'organisent pour récupérer Joyon


AFP - 23. août 2011, 13h01


Un peu plus de 24 heures après son chavirage au large des côtes américaines, le navigateur français Francis Joyon attendait toujours mardi les secours dans son trimaran IDEC retourné, en contact par téléphone satellite avec son équipe à terre.
Francis Joyon, le 9 novembre 2010 à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe © AFP/Archives

Un remorqueur américain avec à son bord trois plongeurs fait route sur le lieu du chavirage et devrait arriver sur zone vers 15h00 heure française, est-il précisé dans un communiqué.
"Grâce à son téléphone, (Francis Joyon) est tenu au courant de la chaîne de secours qui se met méthodiquement en place afin de le récupérer et sauver son bateau", est-il souligné.
Le Français a reçu lundi la visite d'un premier navire de secours américain, ainsi que d'un hélicoptère. Depuis lundi soir, c'est un bâtiment des US Coast Guards, le USS Tiger Shark, qui assure le rôle de chien de garde et restera sur zone jusqu'à la fin des opérations.
Dès l'arrivée du remorqueur, parti de Long Island (New York), "les opérations de largage du gréement et d'arrimage du bateau pourront s'effectuer dans de bonnes conditions", précise le communiqué.
Le remorquage d'IDEC vers un port américain -Newport (Rhode Island), peu éloigné, est l'une des possibilités- pourra alors commencer.
Joyon a chaviré lundi matin (heure française), quelques heures seulement après avoir quitté New York pour tenter de battre le record de la traversée de l'Atlantique en solitaire d'ouest en est avec son maxi trimaran (29 mètres) IDEC.
Une première tentative avait été avortée une semaine plus tôt à la suite d'une avarie survenue à un bras de liaison de son trimaran dans la baie de New YorK. Le record, entre le phare d'Ambrose (New York) et le cap Lizard (sud-ouest de l'Angleterre), est détenu depuis juillet 2008 par le Français Thomas Coville en 5 j 19 h 30 min 40 sec.
Agé de 55 ans, Joyon détient depuis 2008 le record du tour du monde en solitaire sans escale (57 j 13 h 34 min). Il a également remporté la Transat anglaise en 2000 et fini 2e de la dernière Route du Rhum, en novembre 2010.

[Norton]

football
Le Bayern était trop fort


23. août 2011, 23h35
Jérôme Beuchat | Le Matin


Malgré une énorme envie de bien faire, le FC Zurich n’a rien pu face aux Bavarois qui ont maîtrisé les débats de bout en bout en marquant dès la 7e minute.
Zurich a bien tenté de jouer sa chance, mais, à l’instar de Ribéry qui échappe à Koch, le Bayern était inaccessible. © Keystone

Ligue des champions Zurich
Zurich - Bayern Munich 0-1 (0-1)

Malheureusement pour le suspense, la qualification des Zurichois a dû être très vite mise aux oubliettes. Battus 2-0 à Munich la semaine passée, les hommes d’Urs Fischer ne devaient absolument pas encaisser, sinon, avec la règle des buts à l’extérieur, ils étaient obligés de battre à quatre reprises le gardien Neuer pour entrer dans la phase de groupes de la Ligue des champions. Et ce qu’il ne devait pas arriver s’est produit dès la 7e minute déjà, sur une action rondement menée. Kroos lançait Müller sur le côté droit qui, après un véritable déboulé, servait Gomez qui ne ratait pas la cible et enlevait, par la même occasion, toute la pression qui pesait sur les épaules de ses coéquipiers. Car un échec lors de ces play-off aurait été vécu comme un véritable drame par toute la Bavière.

Suite à cette réussite, les Munichois ont parfaitement géré leur avantage en faisant courir au maximum les Zurichois après le ballon, montrant à qui en doutait encore, toute l’étendue de leurs capacités techniques.

Efforts méritoires

Mais il ne faut pas enlever le mérite du FC Zurich qui a toujours essayé d’aller de l’avant. Et ceci dès le coup d’envoi. D’ailleurs, l’entraîneur Urs Fischer l’avait promis après le match aller en terre allemande, il voulait que ses joueurs puissent se montrer dangereux devant la cage adverse. Chermiti l’a été juste avant le seul but de la partie, mais son tir est passé juste à côté de la cible. Une cible qui a été également manquée de peu par Rodriguez, sur coup franc, qui était repoussé à la manière d’un gardien de handball par le portier bavarois.

Occasions manquées

En seconde mi-temps, Mehmedi, avant l’heure de jeu, et, Rodriguez, encore sur coup franc dans les arrêts de jeu, auraient pu sauver le match nul, qui aurait été une jolie récompense, mais qui n’aurait pas changé l’issue de cette double confrontation.

Zurich jouera donc en Ligue Europa cette saison. Ce qui, finalement, n’est pas plus mal, car l’équipe emmenée par le capitaine Aegerter peut nourrir quelques ambitions et sortir en tant que qualifié de la phase de groupes. Le sort des Zurichois sera connu ce vendredi à Monaco.

Ouaip mais contre Bayern Zurich à été lion dêtre ridicule....

[Norton]

GOLF
Rory McIlroy en vedette mondiale


23. août 2011, 22h05
Laurent Guyot | Le Matin


Dès la semaine prochaine sur le Haut-Plateau, le prodige nord-irlandais de 22 ans incarnera le retour des Européens au premier plan.
Rory McIlroy sera très attendu à Crans-Montana la semaine prochaine. © Keystone

European Masters Crans-Montana

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. L’adage trouve aussi sa place dans la grande famille du golf. Et ce ne sont pas les organisateurs de l’Open de Suisse (1er au 4 septembre) qui se plaindront. Avec un budget de 10 millions, dont plus de deux attribués au tableau des récompenses, l’unique tournoi helvétique inscrit à l’European Tour jouera encore plus dans la cour des grands cette année.

Le mérite en revient, bien sûr, aux gros efforts de l’équipe articulée autour de Gaston Barras, cheville ouvrière d’un événement devenu incontournable dans le paysage sportif helvétique. La preuve en est donnée par les noms de vedettes qui en découdront sur les links du Golf-Club de Crans-sur-Sierre. Vainqueur de l’US Open en juin dernier après son effondrement dans le dernier tour du Masters en avril, Rory McIlroy, No 5 mondial, arrive en compagnie de Lee Westwood, No 2, et de Martin Kaymer, No 4 et de Darren Clarke (gagnant du récent British Open) et peut-être même d’Angel Cabrera.

La présence des ténors de l’élite mondiale, de ces références généralement plus attiréss par les millions proposés par le tour américain, tient de la simple logique. Le directeur du tournoi, Yves Mittaz l’explique avant de peaufiner les détails de son 25e Open. «L’Europe a toujours tenu le haut du pavé que ce soit avec Faldo, Ballesteros, Montgomerie, Garcia. Seulement Tiger Woods est arrivé avant de régner durant quinze ans et d’attirer tous les regards. Ce n’était pas une star du golf, mais une vedette au niveau sportif comme Roger Federer. En balbutiant son jeu, l’Américain a mis en relief les qualités des Européens.» Et le patron de souligner: «La semaine prochaine, Crans-Montana deviendra la capitale mondiale du golf. Nous n’allons pas nous plaindre. Sans compter que la relève helvétique avec les Rominger, De Sousa et Sulzer pourra mesurer les efforts à faire pour tutoyer ces stars dans les années à venir.»

[Norton]

Tour d´Espagne

Daniel Moreno l'emporte dans la Sierra Nevada

23.08.2011 18:09 - mise à jour: 20:50 Champagne pour Daniel Moreno, qui fait main basse sur la quatrième étape. [Joseba Etxaburu - Reuters]

L'Espagnol Daniel Moreno s'est adjugé la 4ème étape disputée entre Baza et la Sierra Nevada. Le Français Sylvain Chavanel détrône Pablo Lastras à la tête du général. Mais c'est surtout l'abandon de Mark Cavendish, grand prétendant au Tour, qui marque cette étape.

Daniel Moreno (Katusha) a remporté la 4e étape du Tour d'Espagne, entre Baza et Sierra Nevada (170 km). C'est le Français Sylvain Chavanel (QuickStep), arrivé 38e, à 57'' de Moreno, qui a endossé le maillot rouge de leader.
Moreno est arrivé le premier sur le toit de la Vuelta (2110 mètres), après 4h51'54 de course, avec trois secondes d'avance sur le Danois Chris Sorensen (Saxo Bank) et 11 secondes sur un groupe de coureurs dans lequel figurait son leader, l'Espagnol Joaquim Rodriguez. Le vainqueur a laissé échapper le maillot rouge mais ne compte que 43 secondes de retard sur Chavanel au classement général. Le champion de France en titre, l'une des têtes de liste de la QuickStep sur la Vuelta, avait Sylvain Chavanel prend le maillot rouge de leader. [Reuters] à coeur de s'illustrer après un Tour de France en partie gâché par une luxation acromio-claviculaire, suite à une chute dès la 5e étape.
"J'ai demandé à 'Purito' (Joaquim Rodriguez) et il m'a dit qu'il allait bien mais que j'avais l'autorisation d'attaquer", a commenté Moreno après la course. "A partir de maintenant, je travaille pour 'Purito' même si nous sommes le même type de coureurs et que nous nous entendons bien", a-t-il ajouté concernant le leader de l'équipe.
Cavendish atteint par la chaleur

L'étape a été marquée par l'abandon du sprinteur britannique Mark Cavendish, alors que les coureurs ont affronté un soleil de plomb par près de 35 degrés.
La course a été animée de bout en bout par sept coureurs qui s'étaient échappés dès le dixième kilomètre. L'Autrichien Thomas Rohregger, les Français Guillaume Bonnafond et Yohan Bagot, l'Américain Matthew Busche, le Russe Eduard Vorganov, Jose Vincent Toribio Alcolea et Koen de Kort creusaient alors rapidement l'écart.
Les échappés prenaient plus de sept minutes d'avance en entamant les 21 km du col de première catégorie de Filabres. Après trois heures de course, ils comptaient jusqu'à huit minutes, peu avant l'ascension du col de Los Blancares (3e catégorie).
Moreno lance son attaque

Le peloton refaisait progressivement son retard et la tête de la course entamait l'ascension des 23 kilomètres menant à la Sierra Nevada, avec 4'25 d'avance. La chaleur était accablante alors que la côte atteint 8% par endroits. Au kilomètre 149, Rohregger changeait de rythme et les autres échappés peinaient à le suivre. Derrière, le vainqueur de la veille, l'Espagnol Pablo Lastras (Movistar), qui s'était emparé du maillot rouge, se faisait distancer par le peloton.
A 15 km de l'arrivée, Rohregger, Borganov, Bonnafon et Busche n'avaient plus que 2'10 sur le peloton tiré par Vladimir Karpets. Chris Sorensen, d'abord, puis Moreno se lançaient et rattrapaient Bonnafond et le reste des échappés, suivis du reste du peloton. C'est finalement l'Espagnol qui l'a emporté en plaçant une attaque à quelques centaines de mètres de l'arrivée.
La canicule sera encore au rendez-vous mercredi pour la cinquième étape qui reliera Sierra Nevada et Valdepenas avec deux cols de deuxième catégorie.
afp/hdel

[Norton]

Athlétisme

Bolt est sûr de gagner mais ne vise pas ses records

23.08.2011 11:17 - mise à jour: 15:00 Usain Bolt est prêt à mettre le feu à Daegu. [Lee Jae Won - Reuters]

Usain Bolt sera la principale vedette des Mondiaux d'athlétisme, qui débutent samedi à Daegu. Même s'il n'a pas affiché cette saison la toute grande forme, le sprinter jamaïcain est certain de pouvoir défendre victorieusement ses titres.

Superstar des Mondiaux qui s'ouvrent samedi à Daegu, Usain Bolt ne doute pas un instant de sa suprématie, même s'il ne détient que le septième temps de l'année sur 100 m. Pour conserver son aura d'"extra-terrestre" du sprint, il n'a d'autre choix que de réussir un nouveau triplé.
"Si je prends un bon départ (...), il n'y aura aucun problème pour moi. Je pense que je peux l'emporter facilement", a déclaré aux agences de presse internationales le triple champion olympique et du monde quelques jours après avoir pris ses quartiers en Corée du Sud, où il est arrivé mardi dernier, participant notamment à une promotion pour la marque horlogère suisse qui le soutient. Il a ajouté: "Lorsque je suis lancé, je ne pense pas que quiconque puisse rivaliser avec moi."
Le Jamaïcain, qui a fêté ses 25 ans dimanche, est invaincu cette saison sur 100 et 200 m. Mais il est resté loin de l'aisance affichée lors de ses glorieuses années 2008 et 2009, saisons qui l'ont vu porter successivement le record du monde du 100 m à 9''69 (aux JO de Pékin) puis à 9''58 (aux Mondiaux de Berlin), et celui du 200 m à 19''30 puis 19''19. Cet été, le numéro 1 sur la distance reine est Asafa Powell (9''78 à Lausanne), et Bolt n'arrive qu'un dixième derrière.
Les comptes à Daegu

"C'est aux Mondiaux à Daegu qu'il faudra être en forme", n'a cessé de répéter cette saison le phénomène face à ceux qui se sont inquiétés de son manque d'empressement. Au-delà de ces chronos fort moyens pour lui, Bolt n'a pas affiché ces derniers mois sa fluidité coutumière ni sa formidable capacité d'accélération. A Rome par exemple, fin mai, il a même réalisé de son propre aveu la pire course de sa vie, ce qui ne l'a pas empêché de rattraper Powell à 5 m de la ligne pour s'imposer.
De fait, l'homme le plus rapide de l'histoire traîne comme un boulet ses problèmes de dos (scoliose) et de tendon d'Achille de la saison dernière, couplés à un certain relâchement. Il a accumulé du retard dans sa préparation en début de saison et a éprouvé de grosses difficultés dans ses départs, "un domaine où il a fallu tout reprendre à zéro", dit-il.
Bolt exclut tout record du monde à Daegu. "Mon principal objectif, c'est de conserver mes titres. Beaucoup voudront une course rapide, alors je pense que 9''7 (sur 100 m) devrait faire l'affaire", dit-il.
Marquer les esprit avant Londres

Arrivé à Daegu mardi dernier, Usain Bolt met déjà l'ambiance dans la ville sud-coréenne. [Keystone] S'il n'a pas partie gagnée sur 100 m, le triple recordman du monde part archifavori du 200 m, une distance taillée pour lui et ses longues jambes, ainsi que sur le 4 x 100 m avec la Jamaïque. Rester invaincu est important à ses yeux afin d'avoir un avantage psychologique pour les JO de Londres en 2012. Pour entrer définitivement dans la légende, prévoit-il déjà, il lui faudra répéter ses exploits olympiques de Pékin. Daegu ne serait donc qu'une étape.
Le menu sud-coréen de Bolt devrait se composer de sept courses, soit trois tours sur 100 m et sur 200 m - l'IAAF en a supprimé un pour rendre le programme plus compact - plus la finale du 4 x 100 m, étant entendu que les séries du relais lui seront probablement épargnées. Premier verdict avec la finale du 100 m dimanche, où Bolt devrait retrouver Powell mais pas son deuxième grand rival, l'Américain Tyson Gay, blessé.
si/alt

[Norton]

Divers



23 août 2011 18:47

Ludovic Chammartin a été éliminé dès son combat d'ouverture aux Mondiaux de Paris. Le Fribourgeois s'est incliné par waza-ari face au tenant du titre et futur double champion du monde des -60kg, l'Ouzbek Richod Sobirov. Mais contrairement aux 3 adversaires suivant de Sobirov, Chammartin est allé au bout des 5' de combat. Il a même réussi un yuko à 7" de la sirène, qui aurait, avec un peu de chance, pu se transformer en ippon... Le 2e Suisse dans cette catégorie, Michael Iten (Baar) s'est d'abord imposé face à Burjan/HUN par ippon, avant de tomber devant Magers/LET sur yuko.

[Norton]

Genk accède au gratin du football européen


Köteles a déjà fait oublier Thibaut Courtois! Le gardien hongrois de Genk a sorti le grand jeu lors de la séance de tirs au but. © ap
7S7 mise à jour Après avoir réalisé le même score qu'au match aller (2-1), le Racing Genk a finalement obtenu son billet pour les poules de la Ligue des champions au bout de la séance de tirs aux buts, remportée 4-1 par les Limbourgeois. Laszlo Köteles s'est érigé en héros de la rencontre en stoppant deux penalties israéliens. C'est la première fois depuis 2002 que Genk retrouve le sommet du football européen. Sous les yeux attentifs de Franky Vercauteren, les protégés de Denier ont fait éclater leur joie après le tir au but libérateur de Pudil.

Franky Vercauteren était présent dans les tribunes limbourgeoises. © photo news

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Le Racing Genk s'est qualifié pour les poules de la Ligue des champions, mardi. Les Limbourgeois se sont imposés 4-1 à l'issue des tirs aux buts face au Maccabi Haifa en match retour des barrages. Le score affichait 2-1 à l'issue du temps réglementaire et des prolongations (aller: 2-1).

Kennedy (11e) et Barda (17e) héritaient des meilleures occasions en début de partie, mais ils se heurtaient au portier Davidovitch (Kennedy) ou étaient devancé par un défenseur (Barda). La première offensive adverse était pour Golasa, sa frappe s'envolait au-dessus de la cage de Köteles (25e). Vossen ajustait mal sa tête (32e), mais l'attaquant limbourgeois profitait ensuite du travail de Kennedy pour ouvrir la marque (35e).

Genk était puni d'un relâchement coupable: Golasa, esseulé à l'entrée du grand rectangle, avait le temps d'ajuster sa frappe pour égaliser (37e). Genk reprenait l'avantage dans la foulée: Vossen, déséquilibré, permettait à Buffel de frapper et tromper Davidovitch (41e). Golasa et Dvalishvili donnaient encore des sueurs froides à Köteles dans les arrêts de jeu de la première période.

Aucune équipe ne parvenait à marquer en seconde période, malgré une occasion 5 étoiles pour Ogunjimi, qui perdait son duel avec le
gardien adverse (74e). Même scénario à l'issue des prolongations malgré une frappe sur le piquet de Amasha (104e), les deux équipes devaient se départager aux penaltys. Laszlo Köteles devenait le héros de Genk en arrêtant deux penaltys adverses, alors que Vossen, Hubert, Töszer et Pudil secouaient les filets et envoyaient Genk en Ligue des champions. (belga/mb)



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Moreno dompte la Sierra Nevada, Chavanel leader


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L'Espagnol Daniel Moreno (Katusha) a remporté la 4e étape du Tour d'Espagne cycliste, disputée mardi sur 170,2 km entre Baza et Sierre Nevada, où l'arrivée a été jugée à 2112 m d'altitude. Il s'est imposé avec 3 secondes d'avance sur le Danois Chris Sorensen et 11 secondes sur l'Irlandais Daniel Martin.

Jurgen Van Den Broeck, qui reprend la compétition à la Vuelta après sa grave chute au Tour de France, a terminé 7e et meilleur Belge à 11 secondes. Maxime Monfort a franchi la ligne en 21e position. Kevin Seeldrayers s'est classé 23e, aussi à 11 secondes du vainqueur. Le Français Sylvain Chavanel (QuickStep) ravit à l'Espagnol Pablo Lastras (Movistar) le maillot rouge de leader du classement général. Il compte 43 secondes d'avance sur Moreno et 49 secondes sur le Danois Jakob Fuglsang, 3e, et Maxime Monfort, 4e et premier Belge. Mercredi, la 5e étape reliera Sierra Nevada à Valdepeñas de Jaén sur 187 km. (belga/mb)


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Mourinho: "Je ne m'en vais pas" du Real Madrid


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L'entraîneur du Real Madrid, José Mourinho, a assuré mardi qu'il n'avait aucune intention de quitter le club madrilène, acceptant de s'excuser mais "uniquement auprès des supporteurs" du Real pour les récents incidents lors de la Supercoupe d'Espagne.

"Je ne m'en vais pas. C'est certain, archi-certain", a déclaré José Mourinho dans une lettre publiée sur le site internet du club, ajoutant que "seul celui qui ne me connaît pas peut rêver, inventer ou croire que je peux quitter aujourd'hui le Real Madrid". "Il me semble que beaucoup de personnes sont impressionnées par la qualité du football démontrée par le Real cette saison, et ce serait pour elles une nouvelle surprenante que j'abandonne le club maintenant. Impossible!", a-t-il insisté.

Le sélectionneur des Merengue a ainsi démenti des rumeurs selon lesquelles une chaîne de télévision aurait reçu un message du porte-parole du Real, Eladio Paramés, indiquant que Mourinho songeait à partir. Paramés avait lui-même auparavant démenti que cet éventuel message pût émaner de son téléphone.

Mourinho a affirmé se diriger vers "les supporteurs pour s'excuser et seulement vers eux, pour son attitude lors du dernier match" face au FC Barcelone, le 17 août dernier en Supercoupe d'Espagne. Le coach des Merengue avait notamment mis un doigt dans l'oeil du second entraîneur du Barça Tito Vilanova lors d'échauffourées au coup de sifflet final de la rencontre perdue par les Madrilènes (3-2).