Toutes New sportives autres que la moto

[Norton]

FootballEuro 2012

vendredi 07 octobre 2011 à 22:49


Euro 2012-Gr. F: La Grèce repasse devant

La Grèce a pris la tête du groupe F, vendredi dans les éliminatoires de l'Euro 2012, en dominant la Croatie (2-0), doublant ainsi leur adversaire du soir au classement. Un succès acquis grâce aux réalisations de Samaras (71e) et Gekas (79e). Dans l'autre match de la soirée, La Lettonie a battu Malte sur le même score.

Newsweb.

[Norton]

Rugby - CM - FRA - ANG

God save les Bleus

Au terme d'un match acharné, le XV de France s'est imposé face à l'Angleterre (19-12) et retrouvera le pays de Galles en demi-finale. Dans la révolte, les Bleus ont livré un match remarquable de combativité.



Le premier essai est l'oeuvre de Vincent Clerc. Son sixième dans cette Coupe du monde.(REUT)


Il est des joies comme il est des douleurs qui défient toute description. Une semaine après s'être fourvoyé sur la pelouse de Wellington face aux Tonga (19-14), le XV de France a signé sa rédemption face aux Anglais en quart de finale (19-12). Les Bleus sont en vie. Electrocutés de honte durant la semaine, les braves de Marc Lièvremont ont réveillé leur âme de vieux combattants pour disputer une demi-finale de Coupe du monde contre le pays de Galles. Voilà ce qu'il manquait à cette équipe. Sept jours de thérapie de groupe, de colère. Les Bleus ne sont plus les mêmes.

16-0 à la pause

Les Bleus ont été pénalisés à 12 reprises (contre 6 pour les Anglais) mais toujours à distance de leurs perches.

Durant quatre-vingts minutes, les Anglais se sont heurtés à des révoltés d'un autre temps. Celui du Grand Chelem 2010. Compressés les uns aux autres dans un cercle incassable avant le match, les Tricolores ont enfin affiché cette solidarité emprisonnée depuis le début du Mondial. Les images du sacrifice de Dimitri Yachvili sur la percée de Manu Tuilagi (23e), du sauvetage de Julien Bonnaire sur un débordement de Ben Youngs (39e), de la rage de Vincent Clerc sur son essai (11-0, 23e), du plaquage d'Aurélien Rougerie sur Toby Flood (48e) et de ce pack parti en procession sur chacun de ses mauls (67e, 80e) doivent désormais s'imprégner au plus profond des âmes tricolores. Cette équipe, dans la révolte, est capable de tout. Même de se libérer de ses carcans dans le jeu offensif.

Julien Bonnaire a été l'homme du match. Le troisième-ligne du XV de France était partout dans les rucks, en défense et a asséné un nombre de plaquages impressionnant.


Les Tricolores n'ont pas seulement mis ces coups de tronche chers à Lionel Nallet. Ils ont su jouer vers les extérieurs en première période. Une inspiration balle en main qu'on ne leur connaissait plus à l'image de cette sautée de Morgan Parra sur Alexis Palisson remisant instantanément vers Maxime Médard (16-0, 30e). Mais puisque les Bleus aiment souffrir, l'anxiété les aura parcourus jusqu'à la dernière minute. La faute à ces Anglais sans génie, d'une maladresse surprenante (22 ballons de turnover concédés), mais jamais décrochés grâce aux essais de Ben Foden (16-7, 56e) et de Mark Cueto (19-12, 76e). «Poor game», lâche un journaliste de la BBC. Sur un ultime ballon porté, Steve Walsh délivre quinze guerriers dans un délire bleu, blanc, rouge. Du bord de la pelouse, Marc Lièvremont lève un poing rageur. Ses joueurs peuvent s'envoler dans un tour d'honneur jubilatoire tant ils ont souffert. Ce samedi soir (heure locale), God save les Bleus.

[Norton]

Euro 2012: les Anglais y seront

Football | Mais le point conquis in extremis par les joueurs de l'Est met fin aux espoirs de la Suisse, battue 2-0 au Pays de Galles. Les Anglais ont pris deux longueurs d'avance grâce à des buts de Young (11e) et Bent (31e). Zverotic (45e) a relancé son équipe, qui a arraché l'égalisation à la 91e par Delibasic.



Si | 07.10.2011 | 23:00

Mais le point conquis in extremis par les joueurs de l'Est met fin aux espoirs de la Suisse, battue 2-0 au Pays de Galles.
Les Anglais ont pris deux longueurs d'avance grâce à des buts de Young (11e) et Bent (31e). Zverotic (45e) a relancé son équipe, qui a arraché l'égalisation à la 91e par Delibasic.
En première période, les défenseurs monténégrins ont connu d'énormes difficultés face à la vitesse des hommes de Fabio Capello. Les visiteurs ont empoigné le match par le bon bout, s'installant d'emblée dans le camp adverse. Leur domination ne tardait pas à se concrétiser: Rooney décalait Walcott sur la droite, et le centre du joueur d'Arsenal trouvait la tête d'Ashley Young. L'ailier de Manchester United, intenable, multipliait les actions dangereuses.
Sur un énième ballon perdu à mi-terrain par le Monténégro, les Anglais inscrivaient un deuxième but: Rooney lançait Young en profondeur, et celui-ci glissait à Bent tout seul face au but vide.
Totalement dominé, le Monténégro réduisait l'écart de manière inattendue dans les arrêts de jeu par Zverotic, dont le tir dévié par Cahill trompait le gardien Hart. Cette réussite relançait les joueurs de l'Est, bien plus agressifs à la reprise.
L'Angleterre ne se montrait plus autant souveraine qu'avant la pause, tant s'en faut. Elle devait même finir en infériorité numérique après l'expulsion logique de Rooney (74e), auteur d'un vilain coup de pied sur Dzudovic. L'attaquant, sous pression après l'arrestation la veille de son père, a vraiment pété un plomb. Il sera ainsi logiquement suspendu au début de la phase finale.
Les Monténégrins jetaient toutes leurs forces dans la bataille lors des ultimes minutes. Après plusieurs situations chaudes, ils obtenaient le 2-2 à la 91e sur une tête de Delibasic après un centre parfait de Savic.

[Norton]

Hand: Montpellier et Chambéry en lice dimanche en Ligue des champions


AFP - 09. octobre 2011, 00h02


Alors que Montpellier part défier le grand Kiel chez lui, Chambéry vise une première victoire face aux Suédois de Sävehof dimanche lors de la deuxième journée de la Ligue des champions de handball qui, pour une fois, fait jouer les deux clubs français le même jour.
Nikola Karabatic de Montpellier en Ligue des Champions à Mannheim le 24 avril 2011. © AFP/Archives

Des deux matches, c'est incontestablement celui de Montpellier (19h00) qui sort du lot puisqu'il oppose deux candidats déclarés au Final Four, avec une belle brochette d'internationaux français dans les deux camps.
Côté Kiel, on va retrouver Thierry Omeyer et Daniel Narcisse, le gardien et l'arrière des Bleus, dont on annonce la venue à Montpellier dans un avenir plus ou moins proche (2013 au plus tard pour Omeyer), ce qui ne fait qu'épicer encore un rendez-vous déjà croustillant au départ.
Car la partie sera également marquée par le grand retour à Kiel de Nikola Karabatic. Il y a vécu quatre saisons de rêve, remportant quatre titres de champion et une Ligue des champions. Avant de partir en 2009 pour Montpellier en compagnie de Vid Kavticnik, au terme d'un bras de fer avec le club.
La star du MAHB sait qu'il sera attendu après avoir vu fleurir quelques articles corrosifs dans la presse allemande ces derniers jours.
"Les médias allemands font monter la sauce en détournant certaines de mes interviews, répond l'arrière des Bleus à l'AFP. Du coup le public risque de se retourner contre nous, mais bon, je suis habitué, je sais comment ça se passe."
C'est donc un match spécial qui attend le champion de France et Patrice Canayer le sait. "Il faut qu'on fasse attention à ne pas mettre une charge émotionnelle trop importante sur ce match et qu'on le prenne comme un plaisir, un bonheur, car il est excitant", souligne l'entraîneur qui se veut ambitieux.
Lorsqu'on lui soumet l'idée que son équipe, quart de finaliste ces deux dernières saisons, ne partira pas favorite contre Kiel, vainqueur de la C1 en 2007 et 2010 et finaliste en 2008 et 2009, il répond: "qui sait?"
"Je ne suis impressionné par personne, dit-il. On manque encore de régularité, mais dans un bon jour on est capable de battre tout le monde. On a montré ces derniers temps, notamment en Allemagne (Hambourg), qu'on était capables de voyager. Il n'y a pas de peur à avoir, on est en mesure aujourd'hui d'aller à Kiel avec l'idée de faire un vrai match. Et en plus on n'a pas de pression."
Chambéry en a davantage. Parce que l'équipe savoyarde n'a, contrairement à Montpellier, pas gagné son premier match, s'inclinant avec les honneurs à Barcelone. Et parce qu'elle accueille avec Sävehof l'une des équipes les plus accessibles de son groupe. Une victoire serait la bienvenue.

[Norton]

Mondial de rugby: Nouvelle-Zélande - Argentine, une attente à satisfaire


AFP - 09. octobre 2011, 00h00


Les All Blacks jouent dimanche (20h30 locales, 09h30 françaises) leur quart de finale de Coupe du monde face à l'Argentine avec sur leurs épaules 24 ans d'attente et les questions d'une nation qui s'interroge sur leur capacité à décrocher un titre mondial.
1 / 3


Montage de photos de l'Argentin Juan Manuel Leguizamon et du Néo-Zélandais Richie McCaw. AFP/Archives

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/depeches/photo_1318097752499-1-0.jpg Composition des équipes de Nouvelle-Zélande et d'Argentine qui s'affrontent dimanche en quart de finale du Mondial de rugby. AFP/Archives

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/depeches/photo_1318098223718-1-0.jpg Les Néo-Zélandais à l'entraînement, le 7 octobre 2011 à Auckland. AFP/Archives




Après un chemin de quatre ans, voilà les All Blacks dans le dernier virage. Première équipe du Mondial qualifiée après quatre victoires bonifiées en quatre matches, ils l'avaient abordé en tête. Puis l'horizon s'est assombri.
Dimanche dernier, Dan Carter, leur demi d'ouverture et maître à jouer, meilleur marqueur de la planète (1250 points) et mondialement reconnu pour son talent, a dû déclarer forfait pour la suite de la compétition, blessé aux ischio-jambiers.
Cette semaine, le capitaine Richie McCaw, l'autre clé de voûte de l'équipe et idole du pays, ne s'est pas entraîné en raison de douleurs au pied droit, qui avait été opéré d'une fracture de fatigue en février. Les pessimistes y voient un bégaiement de l'histoire.
En 2007, la semaine précédant le quart de finale face au XV de France, Carter ne s'était pas entraîné, touché à un mollet. Titularisé pour le match, il avait quitté la pelouse à la 56e minute. Vingt-quatre minutes plus tard, les All Blacks étaient éliminés (20-18)...
Les optimistes estiment que leur équipe, qui s'est attachée depuis à "prévoir l'imprévu", ne peut pas commettre les mêmes erreurs. Encore moins face à une équipe qui ne l'a jamais battue en treize confrontations (12 victoires, un nul).
Mais les questions sont là: Colin Slade, le remplaçant de Carter, qui fêtera dimanche seulement sa dixième sélection, a-t-il l'étoffe d'un patron? McCaw qui a assuré samedi qu'il était "en état de jouer" l'est-il vraiment? Le N.8 Kieran Read, qui n'a joué que 50 minutes la semaine dernière après une blessure à une cheville, tiendra-t-il? Sonny Bill Williams, titularisé à l'aile en raison des blessures de Dagg, Kahui et Guilford, sera-t-il solide sous les chandelles-test que devraient lui envoyer les Argentins?
L'entraîneur Graham Henry a mis dans la balance toute l'expérience (Mealamu, Woodcock, Thorn, Weepu, Nonu, Smith, Muliaina, qui fêtera sa 100e sélection) et le talent (Whitelock, Kaino, S.B. Williams) dont il dispose pour tuer dans l'oeuf la furia des Argentins, qui rendent aux All Blacks six places au classement mondial (7e).
"Les matches de Coupe du monde apportent toujours un supplément de patriotisme et de nationalisme qu'on ne trouve pas dans les matches internationaux traditionnels", prévient l'entraîneur-adjoint néo-zélandais Wayne Smith.
Cette fibre affective anime les Pumas plus que toute autre équipe que ce soit en défense, où ils présentent selon Smith "un des meilleurs bilans depuis deux Coupes du monde", et en attaque, comme l'a montré leur essai à sept minutes de la fin face à l'Ecosse qui les a quasiment qualifiés (13-12) pour les quarts de finale.
"On sait qu'on peut tenir ces matches difficiles, et c'en est un face aux All Blacks, dans un lieu mythique, l'Eden Park. Toute la pression est sur eux", estime le pilier Rodrigo Roncero.
Cinq ans après leur dernière confrontation, quatre ans après leur troisième place du Mondial-2007, les Argentins n'ont rien à perdre. Au contraire des All Blacks.
Composition des équipes de Nouvelle-Zélande et d'Argentine qui s'affrontent en quarts de finale de la Coupe du monde dimanche à l'Eden Park d'Auckland (20h30 locales, 07h30 GMT):
Nouvelle-Zélande: Muliaina - Jane, Smith, Nonu, S.B. Williams - (o) Slade, (m) Weepu - McCaw (cap.), Read, Kaino - Thorn, Whitelock - O. Franks, Mealamu, Woodcock
Argentine: Rodriguez - Camacho, Bosch, Contepomi (cap.), Agulla - (o) Fernandez, (o) Vergallo - Leguizamon, Senatore, Cabello - Albacete, Carizza - Figallo, Ledesma, Roncero
Remplaçants:
Nouvelle-Zélande: Hore, B. Franks, A. Williams, Vito, Cowan, Cruden, Toeava
Argentine: Creevy, Scelzo, Ayerza, Campos, Lalanne, Amorosino, Imhoff
Arbitre: Nigel Owens (WAL)

[Norton]

Mondial de rugby: Afrique du Sud-Australie, choc de styles et de générations


AFP - 09. octobre 2011, 00h00


L'Afrique du Sud, puissante et expérimentée, affronte l'Australie, portée par la fougue de ses jeunes trois-quarts, en quart de finale du mondial de rugby, une affiche digne d'une finale, dimanche (18h00 locales, 07h00 françaises) à Wellington.
1 / 2


Montage de photos du Sud-Africain John Smit et de l'Australien Stephen Moore. AFP

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/depeches/photo_1318108795192-1-0.jpg Composition des équipes d'Afrique du Sud et d'Australie qui s 'affrontent en quart de finale du Mondial de rugby dimanche. AFP




Les deux géants du Sud sont les deux seules équipes à avoir remporté à deux reprises la Coupe du monde, les Springboks en 1995 et 2007, les Wallabies en 1991 et 1999.
Leur affrontement était plutôt prévu plus tard, pourquoi pas en finale, mais la défaite de l'Australie contre l'Irlande dans la poule C (15-6) le 17 septembre a bouleversé le tableau.
Pour tenter de conquérir une troisième couronne planétaire, les deux équipes ont choisi des stratégies radicalement opposées.
L'Afrique du Sud a opté pour la continuité. Dimanche, elle aligne le XV de départ le plus expérimenté de son histoire (836 sélections, soit 55 de moyenne par joueur!), avec huit titulaires de la finale du Mondial-2007, dont le talonneur et capitaine John Smit.
Elle aurait même pu en retenir deux de plus, sans les blessures du centre et buteur à longue distance François Steyn (épaule) et du deuxième ligne Bakkies Botha (tendon d'Achille).
L'Australie, en revanche, a fait le pari de la jeunesse, notamment derrière, depuis l'arrivée en poste de l'entraîneur Robbie Deans en 2008. Avec la charnière Genia-Cooper, l'ailier James O'Connor, l'arrière Kurtley Beale, débarrassé de problèmes aux ischio-jambiers, et l'autre ailier Digby Ioane, de retour après s'être fracturé un pouce il y a quatre semaines, les Wallabies possèdent des joueurs capables de prendre de vitesse les "vieux" Springboks.
Mais pour cela, il leur faudra de bons ballons. Ils en avaient été sevrés contre l'Irlande, car les avants australiens avaient été dominés en mêlée fermée et dans toutes les zones d'affrontement, comme quatre ans plus tôt lors de la défaite en quarts de finale du Mondial-2007 face à l'Angleterre (12-10).
L'Australie compte sur la présence du talonneur Stephen Moore et du 3e ligne David Pocock, absents face au XV du Trèfle, pour résoudre ce problème contre le pack sud-africain, référence dans tous les secteurs de la conquête.
Les Wallabies, vainqueurs en août du Tri-Nations pour la première fois depuis 2001, ont en outre battu les Springboks lors de cinq de leurs six dernières confrontations.
"La Coupe du monde est une autre affaire. On tire des leçons des matches gagnés auparavant, mais on ne peut pas se reposer sur le fait qu'on a bien joué contre eux la dernière fois. Ca ne fait aucune différence", nuance le capitaine australien James Horwill.
"Le passé, c'est du passé! Cela ne comptera absolument pas", assure aussi le deuxième ligne sud-africain Victor Matfield, qui estime que son équipe s'est bien préparée en remportant deux matches au couteau dans sa poule contre le pays de Galles (17-16) et les Samoa (13-5).
Les Springboks possèdent en outre le meilleur réalisateur du Mondial, Morne Steyn (53 points), et deux flèches aux ailes, Bryan Habana et JP Pietersen, pour concrétiser le travail de leur pack.
Derrière la bataille d'avants se profile aussi un bel affrontement de trois-quarts.
Composition des équipes d'Afrique du Sud et d'Australie qui s'affrontent dimanche à Wellington (18h00 locales, 05h00 GMT) en quarts de finale de la Coupe du monde de rugby:
Afrique du Sud: Lambie - Pietersen, Fourie, J. De Villiers, Habana - (o) M. Steyn, (m) du Preez - Burger, Spies, Brussow - Matfield, Rossouw - J. du Plessis, Smit (cap), Steenkamp
Australie: Beale - O'Connor, Ashley-Cooper, McCabe, Ioane - (o) Cooper, (m) Genia - Pocock, Samo, Elsom - Horwill (cap), Vickerman - Alexander, Moore, Kepu
Remplaçants:
Afrique du Sud: B. Du Plessis, Van der Linde, Alberts, Louw, Hougaard, James, Aplon
Australie: Polota-Nau, Slipper, Sharpe, McCalman, Burgess, Barnes, A. Fainga'a
Arbitre: Bryce Lawrence (NZL)

[Norton]

Pro A: l'Asvel battu à Roanne sous les yeux de Tony Parker


AFP - 08. octobre 2011, 21h53


La star du basket français Tony Parker a assisté en famille samedi à la première défaite de la saison de l'Asvel, club dont il est l'actionnaire, le vice-président et le futur joueur, samedi à Roanne (79-76)
Tony Parker, futur joueur de Villeurbanne, avec le président de Roanne Emmanuel Brochot, lors du match entre les deux équipes à Roanne, le 8 octobre 2011. © AFP

La star du basket français Tony Parker a assisté en famille samedi à la première défaite de la saison de l'Asvel, club dont il est l'actionnaire, le vice-président et le futur joueur, samedi à Roanne (79-76).
Accompagné de ses parents, de sa grand-mère, venue spécialement de Chicago, et de son ami Gaëtan Muller, ancien joueur de Roanne, le meneur vedette des San Antonio Spurs a été accueilli par une haie d'honneur des jeunes de la Chorale et sous les applaudissements des 5000 spectateurs de la Halle André-Vacheresse.
Le triple champion NBA a assisté à la piètre première période de ses futurs coéquipiers (41-28) dans les tribunes, aux côtés du président roannais Emmanuel Brochot.
Après être allé soutenir les Villeurbannais dans les vestiaires à la pause, le vice-champion d'Europe les a rejoints sur le banc pour la seconde période aux côtés de Laurent Foirest.
"Tony était sur le banc. Il nous a encouragés mais aujourd'hui il ne pouvait pas faire grand chose", a commenté le jeune capitaine de Lyon-Villeurbanne Léo Westermann.
"Roanne a fait un très bon match, il faut les féliciter. Ils ont très bien défendu. Nous, nous n'avons pas été très bons en première mi-temps", a déclaré Tony Parker à l'issue de la rencontre.
Parker, venu en France en raison du lock-out décrété par les propriétaires des clubs professionnels américains en conflit salarial avec leurs joueurs, fera ses débuts vendredi à domicile contre Paris-Levallois, le premier club avec lequel il a joué en Pro A avant de rejoindre la NBA il y a 10 ans.
"L'arrivée de Tony, lundi à l'entraînement, ne va pas modifier nos idées", a assuré l'entraîneur lyonnais Pierre Vincent.

[Norton]

Mondial-2011 - France - Lièvremont: "écrire sa propre histoire"


AFP - 08. octobre 2011, 18h59


L'entraîneur du XV de France Marc Lièvremont a ressenti "beaucoup de plaisir et de fierté" lors de la victoire (19-12) contre l'Angleterre samedi en quart de finale du Mondial-2011, et attend de "savoir si ce groupe a envie d'écrire sa propre histoire" jusqu'au sacre mondial.
L'entraîneur du XV de France Marc Lièvremont, le 8 octobre 2011 à Auckland. © AFP

Q: Comment avez-vous vécu ce match ?
R: "Avec passion et avec émotion."
Q: Ce groupe peut-il être champion du monde ?
R: "Je ne sais pas. J'ai le sentiment que les joueurs ont honoré leur partie du contrat, qu'ils ont fait aussi bien que certaines générations passées. Maintenant, on a souvent vu, dans le passé justement, des équipes de France se sublimer dans l'adversité, réussir le meilleur et souvent, derrière, se planter. Voilà. Reste à savoir si cette équipe a seulement envie d'imiter ses illustres prédécesseurs ou si elle souhaite écrire sa propre histoire."
Q: La réaction de vos joueurs a dû vous remplir de fierté...
R: "Oui, c'est vrai. Beaucoup de fierté, beaucoup de plaisir. La semaine se termine bien, elle a été encore une fois très, très belle. On se sent vivant pendant cette semaine. Beaucoup de choses s'y passent. C'est le pied !"
Q: Ressentez-vous un sentiment de revanche après les nombreuses critiques que vous avez essuyées ?
R: "Absolument pas. Je me suis toujours promis, quoi qu'il arrive, de ne pas tomber dans une forme d'aigreur. Donc, c'est un bonheur et un plaisir simple."
Q: Qu'avez-vous pensé de la prestation de Dimitri Yachvili, et plus globalement de la discipline de votre équipe ?
R: "C'est difficile de sortir un joueur du lot. J'ai évidemment été très heureux de cette première mi-temps extrêmement aboutie en terme de jeu, de combativité, de discipline. La deuxième mi-temps a été évidemment plus heurtée, plus compliquée mais peut-être que la victoire n'aurait pas eu la même saveur si la deuxième mi-temps avait été de la qualité de la première. Il y a eu une belle réaction d'honneur des Anglais qui nous ont poussés dans nos retranchements. Je suis très fier que les joueurs se soient battus, qu'ils se soient accrochés jusqu'au bout même si ça a été compliqué."
Q: Martin Johnson a loué le jeu au pied français...
R: "On a tout simplement fait preuve de beaucoup de maîtrise après un début de match compliqué dans lequel on a plié sans jamais rompre. On ne s'est pas désunis. On a réussi à mettre de la pression avec un très bon jeu au pied. Et dès le moment où l'on a su mettre la main sur le ballon, poser notre jeu avec talent certaines fois... Evidemment, j'aurais préféré que cela soit aussi le cas en début de deuxième mi-temps où l'on a été plus fébriles mais l'essentiel est là."
Q: Un mot sur la performance de votre troisième ligne ?
R: "Elle a été magnifique."
Q: Pourquoi ne pas titulariser Harinordoquy en N.8 à tous les matches ?
R: "Je crois que je connais bien Imanol, peut-être mieux que quiconque. Son début de compétition n'a pas été aussi abouti que je l'espérais. Imanol est un formidable compétiteur. Quelque part, en le laissant se morfondre sur le banc, il a eu un comportement très positif. Le lâcher en quart de finale contre ses adversaires préférés, c'était peut-être une très bonne stratégie."
Q: Que pensez-vous du pays de Galles, votre adversaire en demi-finale ?
R: "J'étais somme toute assez confiant puisque j'avais pas mal commencé à regarder les matches de nos possibles adversaires, les Gallois et les Irlandais. J'avoue que si j'avais dû parier, j'aurais parié sur l'Irlande. Les Gallois jouent un très bon rugby avec des avants très courageux et beaucoup de talent derrière qui maîtrisent très bien leur rugby. Ce ne sera pas simple mais j'ai envie d'y penser dès ce soir, encourager mes joueurs à fêter ce match car ils l'ont mérité, et se tourner très vite vers la demi-finale."

[Norton]

Les Diables comptent leurs blessés après le Kazakhstan


© belga
Les Diables Rouges comptaient leurs blessés au lendemain du match contre le Kazakhstan et avant d'aborder le match décisif mardi soir à Düsseldorf contre l'Allemagne. Seuls les joueurs qui n'ont pas débuté le match vendredi ont pris part à l'entraînement samedi en fin d'après-midi sur le terrain du White Star Woluwé effectué sous la pluie.

"Eden Hazard a une contusion sévère au pied. J'estime ses chances de jouer à 50%, autant que celles de Dries Mertens (genou). Vertonghen souffre depuis vendredi de la cheville, mais je n'ai pas pu le remplacer car tous les changements avaient déjà été effectués. Timmy Simons n'a pas non plus été épargné par le jeu des Kazakhs. Il souffre des ischios mais veut absolument jouer. Ogunjimi s'est aussi entraîné individuellement aujourd'hui, mais je ne m'attends pas à beaucoup de problèmes avec lui", a confié Georges Leekens à l'issue de l'entraînement.

"La blessure de Maroune Fellaini continue à évoluer de manière favorable, mais nous attendrons jusqu'à dimanche. Nous pourrons l'employer utilement contre l'Allemagne qui a livré un match parfait en Turquie. C'est une équipe équilibrée qui joue un football total d'une classe absolue. Elle gagne même ses moins bons matches."

Leekens a-t-il déjà prévu une tactique spéciale pour ses Diables Rouges mardi soir à Dusseldorf? "Nous devons éviter les petites erreurs, gagner le contrôle de l'entre-jeu et laisser de l'espace dans leur dos. La peur est mauvaise conseillère, donc nous devons avoir confiance dans nos propres capacités."

[Norton]

L'Italien Seppi premier finaliste de l'Ethias Trophy


© ap
Andreas Seppi est le premier finaliste de la 7e édition de l'Ethias Trophy de Mons. L'Italien, 51e mondial et 2e tête de série, a battu samedi après-midi le Lituanien Ricardas Berankis, 138e mondial, lors de la première demi-finale: 7-6 (7/4) et 7)6 (7/2). La rencontre a duré 1h42.

Dimanche en finale de cette épreuve du circuit Challenger de tennis jouée sur surface dure et dotée de 106.500 euros, Seppi sera opposé au vainqueur de la seconde demi-finale. Elle oppose la révélation du tournoi le Liégeois de 20 ans David Goffin (251e mondial et qui a obtenu une invitation à Mons Expo) au Français Julien Benneteau (ATP 73, tête de série N.5).

L'Italien de Bolzano est âgé de 27 ans. Il a remporté un titre ATP dans sa carrière cette année sur le gazon d'Eastbourne en Angleterre. Seppi visera un 5e titre sur le circuit Challenger, le 2e en 2011 après celui de Bergame en février. Il s'était déjà imposé à Bergame en 2008 et avait remporté les tournois de Saint-Marin en 2009 et de Kitzbühel en 2010