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Coupe de la Ligue: Marseille élimine Lens sans forcer


AFP - 25. octobre 2011, 23h04


L'Olympique de Marseille, double tenant du titre, est venu à bout (4-0) sans forcer de Lensois limités, mardi en 8e de finale de la Coupe de la Ligue, grâce notamment au premier but de la saison d'André-Pierre Gignac et à un doublé de Loïc Rémy.
André-Pierre Gignac félicité par ses coéquipiers après avoir inscrit le premier but de Marseille face à Lens, le 25 octobre 2011 au Vélodrome, en Coupe de la Ligue. © AFP

Au terme d'un match crispant qui a mis du temps à se décanter, les Olympiens ont obtenu l'essentiel, une qualification pour les quarts dans cette compétition qui leur réussit si bien depuis deux saisons.
Au lendemain d'une intervention musclée du président Vincent Labrune, afin de mettre un terme au différend qui oppose l'entraîneur Didier Deschamps au directeur sportif José Anigo, l'OM, convalescent, alignait une équipe B pour recevoir des Lensois 15e en L2 et sans victoire depuis le 16 septembre.
Sans Mandanda ni André Ayew laissés au repos et alors que Cheyrou, Diarra, Rémy et Valbuena débutaient sur le banc, l'OM tentait de se mettre rapidement à l'abri. Après une tête de Traoré joliment détournée par le gardien lensois Kasraoui, très en forme, c'est Gignac, d'une remarquable reprise de volée qui signait ainsi son grand retour.
Titularisé pour la première fois de la saison, l'international, enfin remis de ses pépins de santé, profitait d'un corner dégagé la tête par le défenseur lensois Rémy. Aux 20 mètres, il ne se posait pas de question et sa frappe pure faisait mouche (1-0, 14).
Dès lors, on aurait pu penser que les Marseillais allaient prendre la mesure de Lensois mal en point en championnat et dérouler. Mais les Phocéens tombaient dans un faux rythme et rappelaient à tous que leur mauvais début de saison n'est sans doute pas le fruit du hasard.
A l'heure de jeu, alors que le gardien Bracigliano, visiblement peu en confiance, était mis en difficulté à plusieurs reprises sur des tirs qu'il avait du mal à repousser, les Marseillais passaient à la vitesse supérieure.
Gignac cédait, lui, sa place à Rémy, juste après avoir vu un de ses tirs repoussé par le poteau.
Le public clairsemé (moins de 18.000 spectateurs) allait enfin avoir de quoi se réjouir, avec trois buts dans les vingt dernières minutes.
Le premier par Jordan Ayew, d'un maître tir des 20 mètres dans la lucarne du gardien lensois. Et les deux autres sur un doublé de Rémy.
Les Marseillais ont ainsi parfaitement préparé leur déplacement de samedi en championnat à Dijon.

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Dix joueurs du Barça nominés pour le Ballon d'Or


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Selon le journal espagnol El Mundo Deportivo, dix joueurs du Barça font partie de la liste des 50 nominés au Ballon d'Or 2011. La liste officielle des 23 candidats doit être révélée le 1er novembre mais la presse espagnole n'a pas attendu pour lâcher la liste provisoire.

Pas de Pedro Rodriguez
Parmi les joueurs champions d'Europe en titre, on retrouve évidemment Lionel Messi, Xavi Hernandez et Andres Iniesta, les trois joueurs qui composaient le podium de l'an dernier. Les autres du Barça: Gerard Piqué, Carles Puyol, Cesc Fabregas, David Villa, Dani Alves, Eric Abidal et Alexis Sanchez. Pas de trace de Pedro Rodriguez par contre, qui a quand même grandement contribué aux succès barcelonais en cette année civile...

Neymar, Sneijder, Ronaldo, Eto'o, ...
Cinq joueurs du Real Madrid sont également présents sur la liste: Iker Casillas, Xabi Alonso, Cristiano Ronaldo, Mezut Özil et Sami Khedira. Le Bayern Munich est bien représenté avec Bastian Schweinsteiger, Philipp Lahm, Mario Gomez, Thomas Müller ou Franck Ribéry. Citons aussi Wesley Sneijder (Inter), Rafael van der Vaart (Tottenham), Samuel Eto'o (Anzhi), Kun Agüero (Manchester City), Luis Suárez (Liverpool), Diego Forlán (Inter), Chicharito Hernández (Manchester United), Wayne Rooney (Manchester United), Neymar (Santos) ou Antonio di Natale (Udinese).

Rendez-vous le 9 janvier
Après la publication de la liste des 23, le trio finaliste sera annoncé le 5 décembre. La remise du prix, elle, interviendra le 9 janvier à Zurich. Grand favori, Lionel Messi pourrait décrocher un troisième Ballon d'Or consécutif, lui permettant d'égaler des monuments comme Michel Platini (3 Ballons d'Or consécutifs), Johan Cruyff et Marco Van Basten (triples vainqueurs sur des années différentes). (JC)

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Tony Vairelles impliqué dans une fusillade


Tony Vairelles, l'ancien joueur de Lens et du Lierse, a été placé en garde vue avec ses trois frères pour tentative d'homicide. L'ex-footballeur a été impliqué dans une fusillade qui a eu lieu ce week-end dans une discothèque près de Nancy. Trois sorteurs ont été blessés.
Dans la nuit de samedi à dimanche, Tony Vairelles et ses trois frères ont été l'origine d'une violente altercation à la sortie d'une discothèque d'Essey-lès-Nancy, dans la banlieue de Nancy, rapporte Le Figaro. Un des frères de Tony, visiblement éméché, aurait été expulsé de la boîte de nuit peu avant 3h du matin. Mécontent, il serait alors revenu avec une batte de base-ball avant d'aller chercher de l'aide auprès de ses frères, dont Tony.

Accompagnés de leur père, les quatre frères seraient revenus devant la discothèque avec un 22 long rifle et deux autres armes. Des coups de feu auraient été tirés (au moins cinq selon les témoignages) en direction des membres de la sécurité de l'établissement. Trois vigiles ont été blessés, respectivement à une cuisse, à une main et au flanc. L'un d'entre eux pourrait être amputé de deux doigts tandis qu'un autre aurait vu une balle se loger près de sa colonne vertébrale.

Placés en garde à vue dimanche, Tony Vairelles et ses frères devraient être présentés au parquet de Nancy ce mardi et pourraient être mis en examen pour tentative d'homicide. (Ch.D.)

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MU et Arsenal en quarts de la Coupe de la Ligue


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Manchester United, facile vainqueur (3-0) sur la pelouse d'Aldershot (D4), et Arsenal, qui a remporté le choc entre équipes de Premier League contre Bolton (2-1), ont obtenu mardi leur billet pour les quarts de finale de la Coupe de la Ligue.

Muamba avait ouvert la marque pour Bolton (47) mais les Gunners ont renversé la vapeur en à peine quatre minutes grâce à Arshavin (53) puis Park Chu-Young (56).

Mercredi, quatre autres rencontres entre équipes de première division sont au programme, dont le déplacement de Chelsea à Everton et celui de Manchester City, leader du championnat, sur le terrain de Wolverhampton.

Mardi:
Aldershot (D4) - Manchester United (D1) 0 - 3
Arsenal (D1) - Bolton (D1) 2 - 1
Cardiff (D2) - Burnley (D2) 1 - 0
Crystal Palace (D2) - Southampton (D2) 2 - 0

Mercredi:
Stoke (D1) - Liverpool (D1)
Wolverhampton (D1) - Manchester City (D1)
Blackburn (D1) - Newcastle (D1)
Everton (D1) - Chelsea (D1).

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C'est la guerre à l'OM entre Anigo et Deschamps


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Pour tenter de mettre un terme à une polémique affichée au grand jour entre Didier Deschamps et José Anigo, dont l'OM se serait bien passé, le président marseillais Vincent Labrune a infligé lundi un carton jaune à son directeur sportif, sous forme d'une sanction financière.

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Confortant ainsi Deschamps dans sa mission, le président marseillais a rappelé à José Anigo, dans un communiqué publié sur le site internet du club, le "devoir de réserve" qui incombe à "chaque salarié, quel que soit son statut".

Seulement 12e de Ligue 1
Peu avant, lors d'une conférence de presse, Didier Deschamps avait fermement réagi, en assurant que "jamais en 27 ans de vie professionnelle, je n'ai pu entendre des propos injurieux à mon égard comme cela a été le cas ici".

"Maintenant, j'aime ce club, la situation sur le plan sportif est compliquée et l'important, c'est de tout mettre en oeuvre pour aller le plus haut possible", a-t-il ajouté.

Alors que l'OM n'est pas au mieux sur le plan sportif, avec une 12e place en championnat, une polémique a éclaté entre Deschamps et Anigo à la suite de déclarations de l'entraîneur laissant entendre que tous dans le club "ne tiraient peut-être pas dans le même sens".

"De l'irreponsabilité et de la connerie"
Se sentant visé, Anigo, également en charge des relations avec les supporters, dont certains ont réclamé la tête de Deschamps, a vertement répliqué samedi soir à l'issue de la victoire (2-0) de l'OM contre Ajaccio. "Moi, je ne joue pas, je ne fais pas l'équipe, je ne m'en mêle pas au quotidien. C'est idiot de distiller des petites phrases comme ça, alors que la situation commande de se consacrer au terrain, pour que l'équipe gagne. Cela relève de l'irresponsabilité et de la connerie", avait déclaré le directeur sportif.

"Arrêter de jouer à Calimero"
"On ne peut pas toujours dire c'est la faute de untel ou de untel et de jouer à Calimero", avait ajouté Anigo, affirmant qu'"il (Deschamps) ferait mieux de tourner sept fois sa langue dans sa bouche".

Lundi, Deschamps s'est déclaré "surpris" par les propos d'Anigo, alors que la veille les deux hommes avaient eu une réunion "constructive". "Nous avons eu un entretien de 45 minutes vendredi, a précisé l'entraîneur. On s'est expliqué en tête-à-tête, il m'a dit les griefs qu'il avait à mon égard, je lui ai dit les miens. J'avais le sentiment d'avoir eu une discussion constructive, on s'est serré la main. C'est pourquoi sa dernière sortie médiatique m'a surpris", a dit Deschamps, ajoutant sur un ton emphatique que "personne n'avait le monopole de l'amour de l'OM".

Labrune tape du poing
Selon une source proche du club, Vincent Labrune a réuni en début d'après-midi Deschamps et Anigo, avant d'expliquer ensuite, dans le communiqué, que "vu les échéances importantes qui nous attendent", il "ne tolèrer(ait) plus aucun écart ou états d'âme exprimés publiquement qui puissent compromettre la bonne marche du club".

"Une feuille de route et une mission précise ont été données à chacun en début de saison. Elles ont été acceptées par les intéressés et doivent être respectées", a-t-il rappelé. "A l'OM, "l'intérêt général doit primer sur les intérêts particuliers", a encore souligné le président qui, en plus d'une situation sportive délicate, doit donc gérer sa première crise en interne.

Sur le plan sportif, avant de tenter de poursuivre son opération "remontée" en championnat, Marseille reçoit mardi Lens (L2) en 8e de finale de Coupe de la Ligue pour confirmer l'embellie que laisse espérer le succès contre Ajaccio. (afp/jc)

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Balotelli parrain d'une campagne contre les feux d'artifices


Décidément, Mario Balotelli n'en manque pas une. Quelques jours après avoir mis le feu à sa maison en jouant avec des feux d'artifices avec ses amis, l'attaquant de Manchester City est devenu parrain d'une campagne... insistant sur les risques des feux d'artifices!

"C'est important que les enfants ne fassent pas les idiots avec les feux d'artifice", a-t-il expliqué au Guardian. "Ça peut être très dangereux s'ils ne sont pas utilisés de la bonne façon. Les gens doivent suivre la notice d'utilisation."

"C'est pas moi, c'est lui"
Pour "Super Mario", qui a d'ailleurs arboré un t-shirt "Why always me?" après son but contre Manchester United, la presse n'a pas été correcte avec lui. "Les journaux n'ont pas donné la bonne version des faits. Je n'ai allumé aucun feu d'artifice, c'est un de mes amis. Je ne savais rien jusqu'à ce que j'entende crier dans la salle de bain. Mon ami s'est excusé pour les dommages causés à ma maison. C'était stupide." (JC)

[Norton]

Les déclarations de Deschamps? "Cela relève de la connerie"


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Pour tenter de mettre un terme à une polémique affichée au grand jour entre Didier Deschamps et José Anigo, dont l'OM se serait bien passé, le président marseillais Vincent Labrune a infligé lundi un carton jaune à son directeur sportif, sous forme d'une sanction financière.

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Confortant ainsi Deschamps dans sa mission, le président marseillais a rappelé à José Anigo, dans un communiqué publié sur le site internet du club, le "devoir de réserve" qui incombe à "chaque salarié, quel que soit son statut".

Peu avant, lors d'une conférence de presse, Didier Deschamps avait fermement réagi, en assurant que "jamais en 27 ans de vie professionnelle, je n'ai pu entendre des propos injurieux à mon égard comme cela a été le cas ici".

"Maintenant, j'aime ce club, la situation sur le plan sportif est compliquée et l'important, c'est de tout mettre en oeuvre pour aller le plus haut possible", a-t-il ajouté.

Alors que l'OM n'est pas au mieux sur le plan sportif, avec une 12e place en championnat, une polémique a éclaté entre Deschamps et Anigo à la suite de déclarations de l'entraîneur laissant entendre que tous dans le club "ne tiraient peut-être pas dans le même sens".

Se sentant visé, Anigo, également en charge des relations avec les supporteurs, dont certains ont réclamé la tête de Deschamps, a vertement répliqué samedi soir à l'issue de la victoire (2-0) de l'OM contre Ajaccio.

"Moi, je ne joue pas, je ne fais pas l'équipe, je ne m'en mêle pas au quotidien. C'est idiot de distiller des petites phrases comme ça, alors que la situation commande de se consacrer au terrain, pour que l'équipe gagne. Cela relève de l'irresponsabilité et de la connerie", avait déclaré le directeur sportif.

"On ne peut pas toujours dire c'est la faute de untel ou de untel et de jouer à Calimero", avait ajouté Anigo, affirmant qu'"il (Deschamps) ferait mieux de tourner sept fois sa langue dans sa bouche".

Lundi, Deschamps s'est déclaré "surpris" par les propos d'Anigo, alors que la veille les deux hommes avaient eu une réunion "constructive".

"Nous avons eu un entretien de 45 minutes vendredi, a précisé l'entraîneur. On s'est expliqué en tête-à-tête, il m'a dit les griefs qu'il avait à mon égard, je lui ai dit les miens. J'avais le sentiment d'avoir eu une discussion constructive, on s'est serré la main. C'est pourquoi sa dernière sortie médiatique m'a surpris", a dit Deschamps, ajoutant sur un ton emphatique que "personne n'avait le monopole de l'amour de l'OM".

Selon une source proche du club, Vincent Labrune a réuni en début d'après-midi Deschamps et Anigo, avant d'expliquer ensuite, dans le communiqué, que "vu les échéances importantes qui nous attendent", il "ne tolèrer(ait) plus aucun écart ou états d'âme exprimés publiquement qui puissent compromettre la bonne marche du club".

"Une feuille de route et une mission précise ont été données à chacun en début de saison. Elles ont été acceptées par les intéressés et doivent être respectées", a-t-il rappelé. A l'Olympique de Marseille, "l'intérêt général doit primer sur les intérêts particuliers", a encore souligné le président qui, en plus d'une situation sportive délicate, doit donc gérer sa première crise en interne.

Sur le plan sportif, avant de tenter de poursuivre son opération "remontée" en championnat, Marseille reçoit mardi Lens (L2) en 8e de finale de Coupe de la Ligue pour confirmer l'embellie que laisse espérer le succès contre Ajaccio. (afp)

[Nanette]

Envoyé par Norton

Le XV de France écope d'une amende pour son contre-haka


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L'équipe de France de rugby a écopé d'une amende de 20.000 dollars néo-zélandais (11.500 euros) pour leur avancée face au haka des All Blacks, lors de la finale de Coupe du Monde dimanche dernier.

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Défiant l'équipe néo-zélandaise en plein haka, les joueurs du XV de France ont formé un "v" pour ensuite avancer main dans la main vers leurs adversaires.

Les joueurs français ont cependant commis une grosse erreur en dépassant la ligne médiane délimitant la moitié du terrain, un pas de trop proscrit par l'International Rugby Board.

Le capitaine français, Thierry Dusautoir, aurait essayé d'arrêter ses coéquipiers, mais sans succès. "Les joueurs n'ont pas le droit de passer la ligne médiane. Thierry Dusautoir l'a expliqué, il a essayé de tirer très, très fort mais il y avait un élan fraternel qui les tirait vers l'avant", a expliqué le sélectionneur Marc Liévremont.

L'équipe française écope donc d'une amende de 11.500 euros. (7sur7Sydney/ca)


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A priori le capitaine des Blacks n'était pas d'accord et a proposé de payer l'amende à la pléce des Français... Ca c'est l'esprit rugby comme on l'aime

[Norton]

Envoyé par Nanette

A priori le capitaine des Blacks n'était pas d'accord et a proposé de payer l'amende à la pléce des Français... Ca c'est l'esprit rugby comme on l'aime

Beau geste en effet... Merci Nanette

[Norton]

FOOTBALL
Servette: en voilà quatre!


26. octobre 2011, 23h17
Renaud Tschoumy | Le Matin


Rapidement libérée par Karanovic, l’équipe genevoise a su allier l’efficacité à la manière. Première victoire et premières réussites depuis près de deux mois!
Brahimi (à g.) en duel avec Yartey. Le Servettien a eu le dernier mot, tout comme son équipe d’ailleurs. © Keystone

Du 28 août au 26 octobre, il y a très exactement 59 jours. 59 jours durant lesquels Servette n’a pas marqué, donc pas gagné, et s’est mis, forcément, à se poser des questions. João Alves, toujours, s’est voulu rassurant: «Le jeu est là, mais on ne sait pas concrétiser nos occasions».

Hier au Letzigrund, les Genevois ont rapidement vu leurs doutes dissipés. On jouait depuis moins de dix minutes quand Goran Karanovic a mis fin à cette - trop - longue période de disette. Le train servettien était lancé, et les joueurs de Grasshopper n’allaient pas réussir à le prendre en marche.

Le 28 août dernier, le Servette FC s’était imposé 4-0 à Sion. Qu’a-t-il fait hier? Il a de nouveau mis quatre buts! Cela revient-il à dire qu’il n’y a pas de demi-mesure chez les Genevois? Karanovic ne cherchait pas à en faire une généralité: «Cette fois, on a simplement su transformer nos occasions. On a bien joué, et si on continue comme ça, on va forcément marquer encore.»

Score un peu trompeur

A dire vrai, le score est un peu trompeur. Bien sûr, les Servettiens ont fait preuve de plus de maturité et d’intelligence de jeu que leurs jeunes adversaires. Ils ont également été plus percutants en contre. Mais les choses auraient pu prendre une tournure différente.

Le premier but de Karanovic aurait dû être annulé pour hors-jeu: dernier homme sur la ligne, le défenseur Brahimi était considéré comme gardien. Et puis les joueurs de GC ont tapé dans le cadre des buts de Barroca à deux reprises alors que le score n’était que de 0-1. Trente secondes après le coup franc de Bertucci sur l’angle, Esteban offrait le deuxième but à Vitkieviez. Et puis la bêtise de La Rocca, expulsé avant l’heure de jeu (deux coups de coude en six minutes), n’a pas franchement désavantagé Servette.

Car si GC a réussi à revenir au score, les Servettiens ont salé l’addition durant le temps additionnel.

Un soulagement

Vitkieviez ne voulait retenir que les quatre buts et la victoire: «Je ne sais pas s’il y avait hors-jeu sur le premier but, mais c’est égal: nous aussi, on a encaissé des buts litigieux. Cette ouverture du score nous a libérés, depuis le temps que le ballon ne voulait pas rentrer. Cette fois, on a su marquer les buts qu’il fallait.»

Vitkieviez parlera d’un «soulagement»: «Pour le moral et pour le classement, cette victoire fait du bien. Le match n’a pas été facile, mais on a pu bénéficier de plus d’espaces dès le moment où GC a été réduit à dix.»

La longue séance de crise de lundi a-t-elle été bénéfique aux Servettiens? «Je ne crois pas que ce soit cette discussion qui soit à la base de notre succès, coupait Vitkieviez. Le truc, c’est qu’on a transformé nos occasions, tout simplement.»

Xamax dans le viseur

Tout «simplement»? C’était peut-être le cas hier. Ça ne l’avait pas été durant les 485 minutes qui ont précédé le but de Karanovic. Demeure le principal: Servette s’est joliment relancé au Letzigrund. Il prend ses distances avec la barre, et pointe désormais à trois points de Xamax. C’est justement le club neuchâtelois qu’il recevra dimanche au Stade de Genève. Pour confirmer le réveil d’hier, ou pour recommencer une série négative?