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FOOTBALL
Un souci pour Blatter au Qatar



17. novembre 2011, 00h01
Jean-Claude Schertenleib | Le Matin


Ce matin, le mouvement syndical international remettra au président de la FIFA un message dénonçant les conditions de travail sur les chantiers de la Coupe du monde 2022.
Sepp Blatter sera-t-il attentif aux problèmes des travailleurs migrants au Qatar? © Keystone/AP/Anja Niedringhaus

Là où se trouve encore le désert, sera bientôt un stade gigantesque, loges de luxe, air conditionné, pelouse arrosée en permanence, chef-d’œuvre né de la créativité des plus célèbres architectes du monde, de plus en plus attirés par ces pays du golfe Persique où les barrières habituelles n’existent pas. Où ils peuvent oser comme nulle part ailleurs. Car dans les Emirats, c’est à celui qui aura fait plus gigantesque, plus différent, plus fou que son voisin. L’argent? Le problème n’est pas là, à Doha comme ailleurs: pétrole, gaz (essentiellement, au Qatar), les familles régnantes ont les moyens de leurs ambitions. Même si jamais leurs ambitions ne font dans la moyenne.

Une piste chauffée? Volontiers

En 2008, quand on se demandait quel pays serait capable de proposer un GP (motocycliste, en l’occurrence) sous les projecteurs, les Qatariens avaient foncé. Et quant au soir de cette première, les pilotes s’étaient plaints de la différence de température entre la journée et la nuit, les responsables du projet n’avaient pas hésité: «Si cela ne vous convient pas, aucun problème: on démonte tout et on intègre un système de chauffage dans la piste (qui développe quand même 5380 mètres). Vous n’aurez plus qu’à nous dire à quelle température il faudra régler.»

Au pays de la démesure, on ne perd pas son temps. Une nouvelle idée, un nouveau chantier urgent? Des ouvriers, en provenance essentiellement du Népal et du Pakistan, débarquent à l’aéroport de Doha; à leur arrivée, on leur retire leur passeport, qui ne leur sera rendu que le jour de leur départ, quatre ou six mois plus tard, quand leur contrat est terminé. Le pays est un chantier permanent, où l’on applique plus souvent le rythme du 2 x 12 heures de travail, que le 3 x 8 que l’on connaît ailleurs. C’est pour condamner cette situation que la Confédération syndicale internationale, l’Internationale des travailleurs du bois et du bâtiment, ainsi que le syndicat suisse Unia remettront ce matin une lettre à Sepp Blatter, au siège de la FIFA, à Zurich. Contenu de la missive? Rien de moins que la demande du retrait de l’organisation de la Coupe du monde 2022 au Qatar, si les instances dirigeantes du football mondial ne parviennent pas à imposer le respect des droits des travailleurs. «La FIFA a les moyens de l’exiger des pouvoirs publics du Qatar», explique Sharan Burrow, secrétaire générale de la Confédération syndicale. «Nous recevons continuellement des rapports qui évoquent non seulement la violation des droits des travailleurs, mais qui laissent aussi apparaître des conditions dangereuses de travail», précise encore la syndicaliste.

175 millions de travailleurs

La question est bien sûr de savoir quel poids peut avoir une telle opération, face aux milliards engagés dans l’organisation d’une Coupe du monde: «L’action de ce matin vise le Qatar 2022, mais nous avons aussi des campagnes en cours à propos de la prochaine Coupe du monde, celle du Brésil en 2014», confie Mathieu Debroux, chargé des relations avec la presse de la Confédération syndicale internationale. «Notre rôle est de défendre les droits des travailleurs, pas de remettre en question le bien-fondé de l’attribution de l’organisation d’un tournoi mondial à un pays ou à un autre. Nous représentons 175 millions de travailleurs, avec nos différentes organisations affiliées, c’est dire que nous sommes à même de faire exercer une certaine pression, en l’occurrence sur l’organe faîtier du foot mondial.»

Qui aura raison: le pot de terre - les travailleurs - ou le pot rempli de devises? «Dans le passé, nous avons déjà obtenu des résultats concrets, notamment lorsque nous avions dénoncé le travail de ces gosses du Pakistan qui fabriquaient les ballons pour une précédente Coupe du monde. La FIFA doit nous entendre.»
Quand le riz est cru




BRÉSIL 2014

La Confédération syndicale internationale n’en est pas à son coup d’essai en matière de football. En Afrique du Sud, 70 000 travailleurs avaient ainsi observé une grève générale de huit jours, rapport à leurs conditions de travail. Et la situation sur les chantiers de la prochaine Coupe du monde, celle du Brésil en 2014, est toujours explosive. La réforme du stade mythique de Maracana, à Rio de Janeiro, a déjà été retardée par plusieurs mouvements, le dernier ayant duré 19 jours. A Belo Horizonte, les ouvriers réclament également de meilleures conditions de travail et des hausses sensibles de leur salaire. Aveux de Joel de Paulo, l’un des représentants syndical sur le chantier du Mineirão: «Si vous voulez prendre une douche en fin de journée, à l’heure de rentrer à votre domicile, l’eau est froide. La nourriture est précaire, on nous sert parfois du riz qui est cru. Si les responsables du chantier désirent que l’on travaille bien, ils doivent comprendre que nous avons aussi le droit d’exiger d’eux un salaire en adéquation avec les exigences qui nous sont faites.» La menace est d’ailleurs sérieuse, si l’on en croit Mauricio Rombaldi, coordinateur de la campagne «Coupe du monde 2014: pour un travail décent»: «Les négociations doivent être menées au niveau du comité d’organisation de la Coupe du monde. Elles doivent garantir aux travailleurs des conditions dignes, mais aussi l’uniformité des salaires qui sont proposés d’une ville à l’autre. Dans le cas contraire, oui, une grève générale est possible en 2012.»

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FOOTBALL
Chagaev: enquête pénale élargie

• 16. novembre 2011, 23h15

Ludovic Rocchi / Collaboration: Valérie Duby | Le Matin


Le boss de Xamax a usé d’un autre document douteux pour faire patienter la Swiss Football League. La justice le sait et resserre son filet.
«Tomas Milller» orthographié avec trois «l»: la faute n’a pas échappé aux enquêteurs. C’est un deuxième faux, semble-t-il, produit par Bulat Chagaev. © Keystone

La situation de Xamax devient surréaliste. Le club poursuit le championnat, les salaires d’octobre ont été versés et la guerre ouverte avec l’ex-boss Bernasconi semble même se calmer (lire ci-dessous). Mais, dans le même temps, les combines du président Bulat Chagaev apparaissent chaque jour plus grosses.

Hier encore, «Le Matin» a obtenu la copie d’un nouveau document bancaire des plus douteux, dont Bulat Chagaev semble s’être servi pour mener en bateau la Swiss Football League (SFL). Toujours à en-tête de la Bank of America et adressé du même bureau fantôme de New York que le premier, ce courrier est écrit en anglais de cuisine et signé par un énigmatique «chef de département» du nom de Tomas Milller (sic!).

Cette orthographe folklorique avec trois «l» n’a pas échappé aux enquêteurs, selon nos informations. En fait, le document, daté du 23 septembre, est aux mains de la justice et il a déjà été soumis à la Bank of America, tout comme la première attestation sur les soi-disant 35 millions de dollars dont Chagaev disposerait pour Xamax sur un compte américain.

Hier, la banque ne voulait faire aucun commentaire, tout en précisant qu’elle coopère activement avec la justice suisse. Le procureur genevois Yves Bertossa le confirme: «Nous avons connaissance de ce second document et nous sommes en contact avec la banque.» Après dix jours d’enquête et quatre perquisitions, le soupçon de faux dans les titres est-il établi? «Je ne ferai aucun commentaire avant d’avoir entendu M. Chagaev», tranche Yves Bertossa.

Son homologue neuchâtelois, Pierre Aubert, lui, n’était pas atteignable hier, mais on sait qu’il laisse la priorité à Genève pour confronter l’homme d’affaires tchétchène aux accusations de faux dans les titres, mais aussi de gestion déloyale et de blanchiment. Reste à savoir si, à force d’attendre, le «client» ne risque pas de s’envoler, notamment à Dubaï, où il aurait placé une partie de sa famille, selon L’Illustré d’hier.

Ce risque de fuite ne semble pas alarmer la justice outre mesure. «Nous verrons si M. Chagaev répond à notre convocation à une date fixée avant la fin de ce mois», répond sobrement Yves Bertossa. Quant au nouvel avocat du boss de Xamax, Jacques Barillon, il se refuse désormais à tout commentaire sur l’enquête en cours.

Enfin, l’embarras grossit à la Swiss Football League, qui a attendu jusqu’au 9 novembre dernier pour demander des comptes à Xamax sur la première attestation de la Bank of America. Qu’en est-il du deuxième document? Hier, personne n’était en mesure de répondre à cette bête question au siège de la SFL à Berne.

Chargé du dossier, Claudius Schäfer dit ne pas se souvenir avoir eu entre les mains ce second document à en-tête de la Bank of America indiquant qu’il faut les coordonnées d’un compte en Suisse pour faire valoir les 35 millions de dollars. Une manière de dédouaner Chagaev face à la League dans son impossibilité à fournir une véritable garantie bancaire comme il s’y était engagé.

Ce leurre a-t-il fonctionné? Claudius Schäfer n’en veut rien savoir: «Ce qui compte pour nous, ce ne sont pas les documents dont vous parlez, mais ceux que nous avons exigés et qui ne sont pas arrivés et pour lesquels nous avons saisi notre commission de discipline.»




Chagaev n’aurait plus de papiers valables en Suisse

Visa

A force de le voir se balader entre ses bureaux genevois, la villa familiale dans le canton de Vaud et le stade de la Maladière à Neuchâtel, on a fini par oublier que Bulat Chagaev n’a aucun statut fixe dans notre pays. Le Tchétchène le revendique d’ailleurs lui-même: il ne dispose que d’un simple visa d’homme d’affaires, à renouveler normalement tous les six mois hors de Suisse.

Problème: ce sésame ne serait plus valable, selon une source judiciaire. En résumé, Chagaev serait un sans-papiers expulsable à tout moment, comme tout étranger séjournant illégalement sur territoire suisse.

Selon nos informations, un contrôle administratif a eu lieu il y a moins d’un mois dans les bureaux genevois de Chagaev. Les employées de Dagmara Trading ont pu présenter des permis en règle, mais pas le boss. Pourquoi aucune mesure n’a-t-elle été prise?

A l’Office genevois de l’inspection et des relations du travail, on confirme le contrôle, mais on explique que des compléments de renseignements sont toujours attendus de la part de M. Chagaev pour savoir s’il est en infraction ou non. Visiblement, là aussi, on prend son temps pour traiter le cas très particulier de cet homme d’affaires tchétchène.

L. R.

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SKI DE FOND
Cologna en piste pour le triplé

• 16. novembre 2011, 21h49

Bernard Morel | Le Matin


Dans cette saison sans rendez-vous majeur, le Grison ambitionne de remporter pour la troisième fois, après 2009 et 2011, le Tour de ski et la Coupe du monde.
Dario Cologna sait que la concurrence sera forte sur les pistes cet hiver, mais il a les moyens d’assumer son rôle de favori. © Keystone

C’est une saison un peu particulière qui s’ouvre cette fin de semaine en Norvège – à Sjusjöen au lieu de Beitostolen – pour les skieurs de fond en ce sens qu’il n’y a aucun grand rendez-vous (championnat du monde et Jeux olympiques) à l’agenda. Petter Northug la qualifie d’ailleurs de «moins importante que les autres». Pour Dario Cologna, les choses se présentent un peu différemment. Car les titres qui sont en jeu cet hiver, c’est lui qui les détient. La saison dernière, le Grison a raté ses Mondiaux à Oslo, en revanche, il a remporté le classement général de la Coupe du monde et le Tour de ski.

Dario Cologna se présente comme le principal candidat à sa propre succession. L’homme a prouvé qu’il avait toutes les qualités requises pour une épreuve comme le Tour de ski et pour jouer le classement général de la Coupe du monde: un style très économique, de la constance, une grande capacité de récupération et un bon sens tactique pour gérer l’enchaînement des efforts. Il sera donc d’autant plus favori pour inscrire une troisième fois son nom, après 2009 et 2011, aux palmarès de la Coupe du monde et du Tour de ski qu’il en fait ses grands objectifs de l’hiver. Comme il n’aura pas de préparation spécifique à faire pour un grand rendez-vous, il sera beaucoup plus présent en Coupe du monde.

Les signaux sont positifs

La concurrence sera forte bien sûr (voir encadré), mais Dario Cologna peut aborder la saison avec grande confiance. «Tous les signaux sont positifs», relève Hippolyt Kempf, chef du ski de fond suisse. Qui ajoute dans un sourire: «Dario est presque trop en forme actuellement.» Kempf se base notamment sur les tests physiques effectués en octobre à Macolin par les fondeurs suisses. Il en ressort que le champion olympique du 15 km de Vancouver a encore amélioré ses capacités physiques par rapport à l’année dernière. Même si ces tests ne disent pas tout – ils ne tiennent notamment pas compte de tous les paramètres liés à la neige –, ils offrent une bonne base de travail. «Les résultats étaient bons, c’est vrai, mais il faut toujours attendre la première course pour connaître son niveau réel», déclarait Dario Cologna dimanche dernier, lors de l’émission suisse alémanique «Sportpanorama».

Un nouveau serviceman

Autour de Dario Cologna, la structure technique reste la même. Dans le cadre de l’équipe nationale, il est dirigé par Guri Hetland, mais il a conservé Frederik Aukland comme entraîneur personnel. Un seul changement est intervenu au niveau du matériel puisque le Grison a un nouveau serviceman en la personne de Gianluca Marcolini, lequel travaillait précédemment avec Petra Majdic. «Dario souhaitait travailler avec Marcolini, alors nous l’avons engagé», précise Hippolyt Kempf. Sans doute faut-il voir dans cette démarche la volonté de résoudre les problèmes de matériel qui ont touché les fondeurs suisses, et Cologna en particulier, lors des derniers championnats du monde d’Oslo. «Sur les cinq points que nous avons retenus pour expliquer notre échec à Oslo, trois concernaient le matériel, reprend le Lucernois. Nous avons des athlètes de grande valeur, il faut absolument que nous devenions plus performants dans la préparation du matériel.»

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F1: Vergne le plus rapide des jeunes pilotes aux essais d'Abou Dhabi


AFP - 16. novembre 2011, 20h08


Le Français Jean-Eric Vergne (Red Bull-Renault) a signé le meilleur temps de la 2e journée d'essais de Formule 1 réservés aux jeunes pilotes, mercredi à Abou Dhabi, en bouclant son tour le plus rapide en 1 min 40 sec 188.
Jean-Eric Vergne lors d'un entraînement le 14 octobre 2011 lors du Grand Pirx de Corée à Yeongam. © AFP/Archives

Vergne, 21 ans, a devancé son compatriote Jules Bianchi (Ferrari) tandis qu'un troisième Français, Charles Pic (Virgin-Cosworth) a réussi le 12e chrono du jour.
Les meilleurs temps de mercredi:
Jean-Eric Vergne (FRA/Red Bull-Renault) 1:40.188
Jules Bianchi (FRA/Ferrari) 1:40.279
Gary Paffett (GBR/McLaren-Mercedes) 1:41.756
Valtteri Bottas (FIN/Williams-Cosworth) 1:42.367
Johnny Cecotto Jr. (VEN/Force India-Mercedes) 1:42.873
Esteban Gutierrez (MEX/Sauber-Ferrari) 1:43.637
Sam Bird (GBR/Mercedes GP) 1:43.734
Kevin Korjus (EST/Renault) 1:43.776
Luiz Razia (BRA/Lotus-Renault) 1:43.944
Kevin Ceccon (ITA/Toro Rosso-Ferrari) 1:44.808
Jan Charouz (CZE/HRT-Cosworth) 1:46.644
Charles Pic (FRA/Virgin-Cosworth) 1:46.698
Nathanael Berthon (FRA/HRT-Cosworth) 1:48.646

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Volvo Ocean Race: les Américains Puma et Espagnols Telefonica dans l'hémisphère sud


AFP - 16. novembre 2011, 20h51


Les Américains de Puma et les Espagnols de Telefonica, Pot-au-Noir traversé vitesse grand "V", naviguaient mercredi soir dans l'hémisphère sud, cap sur l'île brésilienne de Fernando de Noronha, ultime marque à virer avant le rush sur Le Cap, en Afrique du Sud.
Le voilier Américain Puma engagé dans la Volvo Ocean Race au large d'Alicante le 5 novembre 2011. © AFP/Archives

Puma (Ken Read) a franchi l'équateur à 10h55 GMT (11h55 heure française) et Telefonica cinquante minutes plus tard.
A bord du VO70 (21,50 m) américain, Amory Ross et Rome Kirby étaient les deux bizuths de l'équipage et ont eu droit aux rituels du passage de la Ligne. "Rome et moi avons eu une coupe de cheveux avant d'être attachés par des bouts (cordages) au tableau arrière pendant un petit moment", a raconté Ross, équipier média sur Puma.
"Tout le monde est content de notre navigation jusqu'ici, à mi-chemin, a-t-il ajouté. Et un peu d'humour aide aussi à alléger la situation. C'est bon de sourire de temps en temps, mais ça reste une compétition. Il est bien trop tôt pour considérer notre avance comme définitive."
Les hommes de Ken Read peuvent néanmoins se réjouir d'avoir bien négocié le redoutable Pot-au-Noir, profitant des premiers alizés de sud-est pour conserver une vitesse moyenne de 11 noeuds.
Sur Groupama 4 (Franck Cammas), à plus de 300 milles derrière le leader, le Français Erwann Israël et le Néo-Zélandais Brad Marsh, qui n'ont jamais franchi la Ligne, s'attendaient à quelques festivités avant l'aube de jeudi pour fêter un événement qui marque une vie de marin, comme le passage du Cap Horn. Mais ça, ce sera pour plus tard...
Classement mercredi à 20h00 (19h00 GMT):
1. Puma (USA/Ken Read) à 3490 milles du Cap (Afrique du Sud)
2. Telefonica (ESP/Iker Martinez) à 14,3 milles du premier
3. Camper (NZL/Chris Nicholson) à 148,0
4. Groupama 4 (FRA/Franck Cammas) à 359,5
5. Abu Dhabi (UAE/Ian Walker) abandon dans la 1re étape
6. Sanya (CHN/Mike Sanderson) abandon dans la 1re étape

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Handball: Montpellier se fait peur chez la lanterne rouge à Paris


AFP - 16. novembre 2011, 22h28


Montpellier, inaccessible jusque-là, s'est fait très peur chez la lanterne rouge Paris Handball jeudi, en match avancé de la 9e journée, avant de préserver de justesse (31-29) son invincibilité dans le Championnat de France.
Un ballon de hand. © AFP/Archives

Alors que les champions de France s'orientaient vers un succès facile à la mi-temps (18-11), ils ont failli laisser échapper la rencontre lorsque Paris s'est approché à un but à une minute de la fin (30-29).
Il a alors fallu une superbe parade de Stochl sur Diaw, suivi d'un penalty transformé par Bojinovic, pour préserver l'essentiel.
C'est la première fois que le MAHB est aussi secoué cette saison dans le championnat. Il a gagné ses huit premiers matches par un écart moyen de dix buts - 35,5 marqués, 25,6 encaissés de moyenne - et sa victoire la moins large a été de sept buts face à Nantes.
Paris, pourtant dernier du championnat, a ainsi failli réussir une vraie sensation face à une équipe montpelliéraine trop laxiste en deuxième période, trois jours avant son match de Ligue des champions à Szeged.
Privé de Michaël Guigou, Luka Karabatic ou encore Remi Salou, le MAHB n'a pas su trouver sur le banc les ressources nécessaires pour faire souffler les cadres qui ont dû jouer beaucoup pour préserver la victoire à l'image de Nikola Karabatic (3 buts en 52 minutes) ou William Accambray (4 en 51 minutes).
Résultats de la 9e journée du Championnat de France de Division 1 messieurs de handball:
Mercredi
Paris - Montpellier 29 - 31
Jeudi
(20h45) Tremblay-en-France - Chambéry
Vendredi
(20h00) Dunkerque - Ivry
Saint-Raphaël - Istres
Samedi
(20h30) Sélestat - Nîmes
Nantes - Toulouse
Dimanche
(16h00) Créteil - Cesson

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F1: le Grand Prix des Etats-Unis va être supprimé selon Ecclestone


AFP - 16. novembre 2011, 23h13


Le Grand Prix de Formule 1 des Etats-Unis, prévu en novembre 2012 au Texas, va être supprimé du calendrier avant même sa première édition, a affirmé mercredi Bernie Ecclestone, le grand argentier de la discipline.
Bernie Ecclestone le grand argentier de la Formule 1 le 10 novembre 2011 à Munich. © AFP/Archives

Selon l'homme d'affaires britannique, il ne fait aucun doute que l'étape américaine va passer à l'as lors de la prochaine réunion de la Fédération internationale (FIA) le 7 décembre.
"Oui, cela va l'être (annulé), sans aucun doute", a assuré Ecclestone.
Cette annonce intervient alors que mardi le chantier du circuit à Austin avait été arrêté en raison d'un conflit opposant les constructeurs, les instances dirigeantes de la F1 et les promoteurs du Grand Prix.
L'épreuve a été frappé d'un autre coup dur quand l'Etat du Texas a annoncé mardi que sa subvention de 25 millions de dollars (18,5 MEUR) ne serait pas versée d'avance.
La dernière fois qu'un Grand Prix de Formule 1 a été organisé sur le sol américain remonte à 2007, sur le fameux circuit d'Indianapolis.
En octobre, le gouverneur du New Jersey Chris Christie a révélé un projet visant à organiser le Grand Prix d'Amérique 2013 sur un circuit sur la côte faisant face à la ville de New York.

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Euroligue de basket: le CSKA impeccable, situation confuse dans le groupe A


AFP - 16. novembre 2011, 23h29


Le CSKA Moscou a poursuivi son sans faute en maîtrisant Malaga (77-66), mercredi lors de la 5e journée d'Euroligue, alors que dans le groupe A la situation s'est un peu plus embrouillée, avec les défaites de Vitoria et Cantu.
Milos Teodosic du CSKA Moscou (à gauche) avec Earl Rowland de Malaga le 16 novembre 2011 à Moscou. © AFP

Une semaine après être allé faire tomber le Panathinaïkos, tenant du titre, sur son parquet (76-78 a.p.), le CSKA a fait coup double face à l'autre gros morceau du groupe B, Malaga.
Inspirés par un Andrei Kirilenko encore une fois omniprésent (17 points, 9 rebonds, 6 interceptions, et une évaluation de 39), les Russes ont compté jusqu'à 20 points d'avance dans le 3e quart-temps.
Les Espagnols se sont rebellés, derrière Tremmell Darden (13 points), pour revenir à six points à une minute de la fin. Mais un tir primé du meneur serbe Milos Teodosic (19 points) a enterré leurs derniers espoirs.
La situation est particulièrement confuse dans le groupe A, où les six équipes se tiennent en un point et peuvent prétendre à la qualification pour le Top 16.
Vitoria, battu la semaine dernière à Nancy (85-90), a concédé sa deuxième défaite consécutive, à domicile face à son voisin basque Bilbao (84-89).
Bilbao a creusé l'écart dans le premier quart-temps, et avec l'ailier grec Kostas Vasiliadis impeccable d'adresse (21 points), a résisté au retour de Vitoria, où Mirza Teletovic (26 points, 8 rebonds) était trop seul.
Fenerbahçe, encore une fois à la peine à domicile, a souffert pour se débarrasser de Cantu (85-83 a.p.). Un tir à trois points de Nicolas Mazzarino a ramené les Italiens à égalité à neuf secondes de la fin du temps réglementaire. Mais les Turcs ont su rester solides en prolongation.
L'Olympiakos Le Pirée, sous pression, a écarté la menace Nancy (91-78), grâce à Vassilis Spanoulis (26 points), toujours aussi efficace.
Le KK Zagreb (gr. B) a remporté sa première victoire dans cette compétition face au Zalgiris Kaunas (80-78).
Point du Groupe A de la Ligue des champions masculine de basket-ball à l'issue des matches de la 5e journée:
Mercredi:
Fenerbahçe (TUR) - Cantu (ITA) 85 - 83 a.p.
Vitoria (ESP) - Bilbao (ESP) 84 - 89
Olympiakos (GRE) - Nancy (FRA) 91 - 78
Déjà joués:
Fenerbahçe (TUR) - Vitoria (ESP) 66 - 69
Cantu (ITA) - Nancy (FRA) 80 - 69
Bilbao (ESP) - Olympiakos (GRE) 76 - 61
Vitoria (ESP) - Cantu (ITA) 81 - 69
Olympiakos (GRE) - Fenerbahçe (TUR) 81 - 74
Nancy (FRA) - Bilbao (ESP) 87 - 73
Vitoria (ESP) - Olympiakos (GRE) 81 - 79
Fenerbahçe (TUR) - Nancy (FRA) 90 - 86
Cantu (ITA) - Bilbao (ESP) 78 - 69
Cantu (ITA) - Olympiakos (GRE) 64 - 63
Bilbao (ESP) - Fenerbahçe (TUR) 70 - 73
Nancy (FRA) - Vitoria (ESP) 90 - 85

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Philippe Gilbert remporte le Vélo de Cristal haut la main


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Philippe Gilbert (Omega Pharma-Lotto) a remporté mercredi le Vélo de Cristal (Kristallen Fiets), et ce pour la quatrième année consécutive. Le trophée du quotidien Het Laatste Nieuws qui récompense le meilleur cycliste belge de l'année a été décerné sans aucune discussion au Liégeois de 29 ans. Gilbert a en effet récolté 678 points, seulement deux de moins que le score maximal (680).

Nuyens second
La seconde place de ce referendum a été attribuée à Nick Nuyens, vainqueur du Tour des Flandres en avril. Greg Van Avermaet et Jelle Vanendert se partagent la troisième place. Johan Vansummeren se classe cinquième.

Vanendert a lui aussi reçu un prix, celui du meilleur équipier. Tosh Van der Sande a été élu meilleur jeune, et John Lelangue, vainqueur du Tour de France avec Cadel Evans, meilleur directeur sportif.

Succès en cascade
Gilbert a accumulé la bagatelle de 24 succès en 2011, dont la Flèche Brabançonne, l'Amstel Gold Race, la Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège, le Tour de Belgique, les Championnats de Belgique sur route et contre-la-montre, une étape du Tour de France (avec le port du maillot jaune durant une étape), la Clasica San Sebastian, le GP Québec et le GP de Wallonie. Il a terminé l'année à la place de numéro un du WorldTour.

Gilbert est également le grand favori à sa propre succession en tant que Sportif belge de l'Année, trophée qui sera décerné le 18 décembre.

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Basketball - Euroligue

15/11/2011 - 18:41 - Mis à jour le 16/11/2011 - 23:30

Nancy passe à côté





Nancy s'est incliné sur le parquet de l'Olympiakos (91-78), lors de la 5e journée de l'Euroligue et manque l'occasion de distancer un adversaire dans l'optique du Top 16. Les Lorrains sont quatrième du groupe A avec deux victoires et trois défaites. Nicolas Batum a marqué neuf points.

Nancy s'est laissé endormir par l'Olympiakos Le Pirée qui, en contrôlant parfaitement Nicolas Batum et Akin Akingbala, lui a infligé sa plus lourde défaite de la saison (91-78). Ce revers n'affecte pas directement les chances de qualification du Sluc pour le Top 16, mais complique sa tâche. Compte-tenu des autres résultats de la soirée, les six équipes du groupe A se tiennent en un point et peuvent toutes prétendre poursuivre leur route.
Nancy et l'Olympiakos ont montré un visage diamétralement opposé dans les deux premiers quart-temps: à un début de rencontre endiablé sur le plan offensif, ont succédé dix minutes marquées par la rigueur défensive. Les Nancéiens ont d'abord eu du mal à contrôler le géant grec Lazaros Papadopoulos qui, du haut de ses 2,10 m, a servi de plaque tournante à l'attaque de l'Olympiakos, en pleine réussite (30 points dans le premier quart-temps).

Faux rythme

Nancy, archi-dominé au rebond et incapable de trouver Nicolas Batum (9 points, 6 rebonds) en attaque, a laissé l'écart monter jusqu'à 11 points (24-35, 12e). Mais les Lorrains ont retrouvé leurs esprits en défense, pour contenir les Grecs à 5 points sur les huit minutes suivantes. L'impact de Victor Samnick et deux tirs primés d'Adrien Moerman ont permis au Sluc de revenir sur les talons de l'Olympiakos à la pause (36-40). Mais avec le retour sur le parquet de Papadopoulos, les Athéniens ont repris leur marche en avant dans le troisième quart-temps.
Pris dans le faux rythme qu'aime à imposer l'Olympiakos à ses adversaires, les Nancéiens ont commis des erreurs inhabituelles en défense, oubliant trop souvent Vassilis Spanoulis, parcimonieux dans ses prises de risques, mais très efficace (26 points à 7 sur 9 aux tirs). Avec un jeu collectif plus accompli (22 passes décisives à 6), l'Olympiakos a repris de l'avance (67-52, 30e). Ne jouant que par intermittence, Nancy s'est efforcé, sans réellement y parvenir, de limiter les dégâts, grâce à l'activité de John Linehan (17 points) et Moerman (20 points).

FICHE TECHNIQUE: OLYMPIAKOS-NANCY: 91-78 (30-22, 10-14, 27-16, 24-26)
Olympiakos:
28 paniers (dont 11 sur 24 à trois points) sur 56 tirs - 24 lancers francs sur 27 - 37 rebonds (Papadopoulos, 9) - 22 passes décisives (Papadopoulos, 7) - 9 interceptions (Gecevicius et Glyniadakis, 2) - 23 balles perdues (Spanoulis, 9) - 25 fautes personnelles
Marqueurs: Hines (3), Lucas (5), Antic (7), Spanoulis (26), Pelekanos (11), Papadopoulos (6), Gecevicius (7), Glyniadakis (10), Printezis (9), Papanikolaou (7), Katsivelis (0)
Nancy:
29 paniers (dont 6 sur 14 à trois points) sur 61 tirs - 14 lancers francs sur 25 - 27 rebonds (Batum, 6) - 6 passes décisives (Shuler et Batum, 2) - 13 interceptions (Batum, 3) - 17 balles perdues (Linehan et Batum, 3) - 26 fautes personnelles
Marqueurs: Akingbala (5), Grant (0), Badiane (2), Shuler (15), Sylla (2), Linehan (17), Samnick (6), Amagou (2), Moerman (20), Batum (9)
Eurosport - AFP