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F1: Kimi Räikkönen ne changera pas de moteur
ven. avr. 6, 2007






SEPANG, Malaisie (Reuters) - Kimi Räikkönen ne devra pas changer le moteur de sa Ferrari pour disputer dimanche le Grand Prix de Malaisie de F1.
Changer de moteur aurait valu au Finlandais de perdre dix places sur la grille de départ, le règlement exigeant que le même moteur soit utilisé sur deux courses.
Räikkönen avait dit craindre devoir changer de moteur après avoir été handicapé en fin de course par une fuite d'eau dans le GP d'Australie, qu'il a remporté.
"Nous allons le garder. Il n'y a pas de raison pour le changer", a dit Räikkönen lors d'une conférence de presse après les essais libres disputés vendredi sur le circuit de Sepang.
Jean Todt, le patron de Ferrari, a dit que les informations évoquant un possible changement du moteur de la monoplace du Finlandais avaient été exagérées.
"Cette histoire à propos du moteur est venue de l'extérieur, pas de nous. Oui, il a semblé avoir quelques problèmes avec le tuyau d'échappement qui a perdu un peu d'eau", a expliqué le Français.
"Après des tests, nous avons vu que rien ne démontrait qu'il faille changer quoi que ce soit dans la préparation de la course ou qu'il faille changer de moteur."
Räikkönen, qui avant remporté le premier grand prix de sa carrière à Sepang en 2003 au volant d'une McLaren, a réalisé vendredi avec le quatrième temps des essais libres, dominés par son coéquipier brésilien Felipe Massa.

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Coupe Davis: Mathieu offre le premier point à la France face à la RussieLa France mène 1 à 0 face à la Russie en quarts de finale de la Coupe Davis grâce à la belle victoire de Paul-Henri Mathieu sur Nikolay Davydenko en quatre sets 2-6, 6-2, 6-1, 7-5 vendredi à Moscou.

AFP AGENCE FRANCE-PRESSE.13:40 06.04.07Richard Gasquet devait disputer dans la foulée le deuxième simple face à Mikhail Youzhny pour tenter de mener la France à un point de la victoire, avant le double de samedi.
En attendant, Mathieu a déjà créé une grosse surprise en dominant largement le 4e joueur mondial et leader de l'équipe de Russie, tenante du titre.
Préféré à Sébastien Grosjean pour le premier simple, le Strasbourgeois a évolué nettement au-dessus de son classement actuel (56e) pour remporter son tout premier match en Coupe Davis face à un joueur russe.
Mathieu avait jusque-là perdu ses quatre rencontres, dont deux fois le dernier simple décisif, en finale 2002 et en quarts de finale 2005. La France s'était également inclinée l'année dernière, toujours en quarts de finale, face à la Russie.
Vendredi, Mathieu, très à l'aise sur la terre battue moscovite, a mis un set pour évacuer une tension palpable, avant de survoler les deux suivants et de contrôler globalement le quatrième.
Avec sa frappe lourde, qui avait inquiété Rafael Nadal au dernier Roland-Garros, il a dicté le plus souvent l'échange et poussé Davydenko à commettre un nombre de fautes inhabituel (45 au final) pour le métronome russe.
"J'étais un peu crispé au début et je jouais un peu court, a-t-il commenté à la sortie du court. Mais après j'ai pris le jeu à mon compte. C'est ma première victoire contre un Russe, j'espère que ce ne sera pas la dernière !"
D'habitude increvable, Davydenko, demi-finaliste à Roland-Garros en 2005 et quart de finaliste en 2006, a donné au passage des signes de lassitude physique. Il restait sur une tournée américaine Indian Wells/Miami décevante et semble loin de son meilleur niveau.
Cela ne diminue cependant pas la performance d'un Mathieu solide, qui a notamment très bien servi (10 aces) face au meilleur relanceur du monde et qui lance idéalement la rencontre pour les Français.

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Alinghi allume sa fusée SUI91 et c’est toute la flotte qui tousse

VOILE | Le defender et les Kiwis font la bonne opération du jour.

AFP | BORD À BORD Alinghi, à droite, oblige Luna Rossa à s’écarter pour éviter la collision. La sanction des arbitres tombe immédiatement.


PIERRE NUSSLÉ / VALENCE | 06 Avril 2007 |


Résumé lapidaire d’un confrère de L’Equipe après la journée d’hier à Valence: «Les Français sont à la rue, les Espagnols ne sont pas à la hauteur et la prochaine America’s Cup sera organisée par les mêmes!» Voilà qui a le mérite d’être clair. Pour beaucoup d’observateurs, Alinghi ne joue pas dans la même catégorie que ses adversaires. Et heureusement que Russell Coutts n’est plus à la barre du bateau suisse, sinon on pourrait arrêter les frais tout de suite…
Excessif? Analyse trop simpliste? En tous les cas, le defender a pris un ascendant psychologique certain sur les challengers depuis le début de ce Louis-Vuitton Act 13. Alinghi ne s’est-il pas octroyé un avantage trop important en s’introduisant dans le jeu de ces prérégates pendant trois ans et demi? «On ne le saura qu’au terme de la Coupe», avait dit un jour Ernesto Bertarelli.
Oui, mais Alinghi semble déjà avoir pris la mesure de ses principaux adversaires. Même en ratant ses départs et en commettant quelques erreurs en cours de régates, il domine son sujet dans des conditions souvent difficiles et des vents instables et très changeants. La course en flotte ne se compare avec le match-racing (un contre un), mais la vitesse du bateau et sa capacité à tenir un cap ou à surfer sur l’eau au vent arrière demeurent identiques.
Lorsque l’équipage d’Alinghi allume sa fusée SUI91, c’est toute la flotte qui tousse. Les concepteurs du bateau peuvent être fiers de leur boulot. Il y a quatre ans à Auckland, Alinghi avait déjà une longueur d’avance sur ses concurrents. A Valence, il revient avec des arguments qui frappent l’imagination des plus sceptiques.
Le vent trop faible de jeudi avait contraint le jury à renvoyer les bateaux à leur base après quatre heures d’attente. Hier, les conditions météorologiques étaient bien meilleures pour envoyer deux régates superbes. Alinghi a fait toute la course en tête, sans être inquiété une seule fois par Mascalzone, décidément surprenant depuis le début de la compétition, et Luna Rossa lui aussi en net regain de forme.
Journée noire pour Oracle
Les Néo-zélandais réalisent une excellente opération en obtenant la victoire dans la seconde régate. Les Kiwis profitent des gros ennuis de BMW-Oracle qui a perdu un génois et un spi dans l’aventure.
Le troisième défi italien - +39 Challenge - n’a pas pu prendre le départ des régates en raison de problèmes techniques après leur démâtage de mercredi. Le jury a d’ailleurs décidé de sanctionner les Allemands de Team Germany jugés responsables de l’incident qui pénalise lourdement les Italiens.
Ed Baird: «Ce n’est pas parfait»
Quatre victoires en cinq régates. Le bilan d’Ed Baird à la barre du SUI91 d’Alinghi est flatteur sur le plan comptable. Peter Holmberg aurait-il fait mieux? Pas sûr. Pourtant, Ed Baird n’est pas entièrement satisfait de sa journée. «Ce n’est pas parfait. Nous avons pris deux mauvais départs et la pénalité qui nous a coûté la victoire dans la deuxième manche me reste sur l’estomac. Je suis déçu, car nous venions de rejoindre Luna Rossa peu avant de passer la marque lors du deuxième bord de près.»

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Euro 2007 de Judo: trois médailles pour la France, mais sans explosion de joie
La Française Audrey La Rizza (g) et la Portugaise Telma Monteiro lors de la finale femmes (-52 kg) des Championnats d'Europe de judo, le 6 avril 2007 à Belgrade
© AFP Dimitar DilkoffBELGRADE (AFP) - La France a conclu la première journée des Championnats d'Europe de judo, vendredi à Belgrade, avec une médaille d'argent et deux de bronze mais sans explosion de joie, surtout chez les filles venues uniquement chercher de l'or.
Le bilan de cette première journée n'est pas exceptionnel mais les Français se sont pourtant distingués dans trois des cinq catégories en lice avec en bémol, l'élimination prématurée de la championne en titre Barbara Harel (-57 kg).
Alors qu'elle fêtera ses 26 ans dans deux semaines, la novice de la sélection tricolore, Audrey La Rizza (-52 kg) a accédé au podium d'un grand championnat en individuel pour la première fois.
Une belle réussite pour cette judokate, qui fait un retour remarqué cette saison après avoir été opérée du genou gauche en octobre 2005.
Mais cela n'a pas suffi à donner le sourire à l'Orléanaise, battue en finale par la tenante du titre, la Portugaise Telma Monteiro, qu'elle n'a jamais réussi à battre.
"Une finale, ça ne se perd pas. Je la voulais en or, celle-là. C'est difficile à digérer", a confié La Rizza, la voie serrée par l'émotion.
Une émotion accrue à l'évocation du kimono bleu de Barbara Harel qu'elle portait en demi-finales et finale après avoir prêté le sien à Frédérique Jossinet.
La médaillée d'argent aux JO-2004 (-48 kg) ne possède qu'un kimono blanc et elle a dû disputer ses combats en bleu. A contre-coeur, les judokates ont profité de l'élimination au deuxième tour de Harel pour échanger leurs tenues.
Championne en titre, Harel a été battue par la Russe Natalia Yukhareva dont le meilleur classement est une 3e place à l'Euro-2004. La victoire finale est revenue à l'éternelle espagnole Isabel Fernandez.
Jossinet, double championne d'Europe (2001 et 2002), s'est offert son sixième podium en sept participations à la compétition continentale.
Mais la satisfaction n'était pas non plus de mise pour la double vice-championne mondiale qui a été battue en demi-finales par l'Italienne Valentina Moscatt sur décision de l'arbitre après prolongation.
Les deux arbitres de chaise se sont prononcés pour Moscatt alors que l'arbitre central levait son drapeau pour Jossinet.
"Je ne peux pas être complètement satisfaite. Mon adversaire aurait mérité des sanctions. Si la Fédération européenne a décidé de favoriser le judo à quatre pattes, qu'ils le disent!", a lancé Jossinet, remontée contre le jeu très attentiste de l'Italienne, vaincue en finale par la Roumaine Alexandra Alina Dumitru.
"Je ne vais pas me prendre la tête. Beaucoup voudraient être à ma place. J'en suis contente aussi mais j'étais venue chercher un titre", a poursuivi la judokate, qui disputera son dernier Euro en -48 kg l'année prochaine.
Fort de ces quatre médailles européennes, Benjamin Darbelet s'est offert une cinquième breloque, en bronze, après avoir commis une erreur qui lui a coûté sa place en finale.
"J'ai fait une grosse boulette. Je n'ai pas la sensation d'avoir perdu sur plus fort que moi", a commenté Darbelet qui a payé cher de s'être trop précipité sur le Serbe Milos Mijalkovic, éliminé en finale par le Géorgien Zaza Khedalashvili.
"J'étais tellement déçu après ma demi-finale que je ne suis pas assez monté au combat pour la troisième place. J'aurais pu perdre", a reconnu Darbelet, avec tout de même le sourire, le premier de la journée.
Pour sa première titularisation, Dimitri Dragin (-60 kg) n'a pas atteint la deuxième phase, défait par l'Ukrainien Maksym Korotun.

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La Belgique entame mal ses quarts, Rochus s'incline aussi

Philipp Kohlschreiber apprécie la terre battue.

Olivier Rochus en a fait les frais, concédant un 2e point à l'Allemagne. Le double de demain s'avèrera décisif.

L'Allemagne mène 2 à 0 ce vendredi face à la Belgique à l'issue de la deuxième rencontre de quart de finale du groupe mondial de la Coupe Davis, au Sleuyter Arena d'Ostende. Philipp Kohlschreiber, 60e mondial, a en effet donné à l'Allemagne son deuxième point en prenant la mesure d'Olivier Rochus, 38e à l'ATP, en trois manches 6-3, 7-5, 7-6 (7/4), en 3h22 mn de jeu. Plus tôt dans la journée, Tommy Haas, numéro 10 mondial, avait apporté le premier point à son pays en battant Kristof Vliegen (ATP-51), handicapé par des douleurs dorsales.

Retour de blessure
Bien au poste après une blessure au talon qui l'avait forcé à quitter le tournoi de Miami, Olivier Rochus a dû subir la loi de Philipp Kohlschreiber, préféré finalement par le capitaine allemand à Florian Mayer (ATP-41). L'Allemand, qui disputait la première rencontre de Coupe Davis de sa carrière, apprécie la terre battue. Il l'a fait savoir à l'Auvelaisien. Le premier set dans l'escarcelle du joueur teuton (3-6 en 40 mn), Olivier Rochus n'avait déjà plus d'autre choix que de courir après son adversaire.

La deuxième manche s'est aussi jouée sur des détails. Le Belge menait 2 à 0 avant de voir Kohlschreiber revenir à sa hauteur. Il s'offrait aussi deux balles de break pour mener 6-5, mais c'est finalement bien l'Allemand qui enchaînait juste pour mener 2 manches à 0: 5-7 en 2 heures de jeu.

Pratiquement même scénario dans le 3e set, Olivier Rochus menait 2-0 sans pouvoir tenir ce viatique (2-2), même en reprenant ensuite le service de Kohlschreiber contre breakant dans la foulée (3-3). L'Allemand s'offrait une balle de match sur le service de Rochus à 4-5, mais l'Auvelaisien la sauvait avant de lui-même manquer l'opportunité de breaker son adversaire à 5-5. Les deux joueurs allaient se départager au jeu décisif, où l'Allemand se montrait là aussi très légèrement supérieur: 7 points à 4 concluant sur sa 2e balle de match.

Double décisif
Après la victoire de Tommy Haas (ATP-10) sur Kristof Vliegen (ATP-51), diminué par une blessure au dos, 6-7 (4/7), 7-5, 6-4, 6-2, l'Allemagne mène 2 à 0 et est évidemment en position de force pour rejoindre les demi-finales face au vainqueur de Russie/France... D'autant plus que les Allemands sont aussi favoris du double, prévu samedi, avec, sous réserve de confirmation, Alexander Waske associé à Haas ou Kohlschreiber. Le duo, quel qu'il soit, sera redoutable. Julin Hoferlin devra composer de son côté avec ou sans Kristof Vliegen suivant la manière dont son dos meurtri a réagi aux soins et à une nuit de sommeil. Le capitaine belge dispose de plusieurs solutions, mais pour la Belgique, il ne reste déjà plus qu'une seule alternative, gagner le double, pour rester encore en course dimanche pour les demi-finales.

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Médaille de bronze pour Ilse Heylen à Belgrade

Ilse Heylen (archives 2004).

Notre compatriote Ilse Heylen a remporté la médaille de bronze de la catégorie des moins de 52 kilos, ce vendredi, lors de la 1re journée des championnats d'Europe de judo à Belgrade, où la Belge a battu la Roumaine Ioana-Maria Aluas Dinea en finale des repêchages, c'est-à-dire le combat pour la 3e place.

Vice-championne d'Europe en 2004 et championne d'Europe l'année suivante, Ilse Heylen effectue dans la capitale serbe son grand retour à la compétition après une opération de l'épaule et une longue rééducation de près de six mois. Elle a battu au 1er tour la Russe Anna Kharitonova par koka, avant de s'incliner au 2e tour par ippon face à la Portugaise Telma Monteiro, la championne d'Europe en titre. En repêchages, la Belge s'est imposée par ippon face à la Serbe Tatjana Trivic et encore une fois par ippon face à l'Italienne Antonia Cuomo avant de défier la Roumaine Aluas Dinea avec la médaille de bronze pour enjeu.

Ilse Heylen avait déjà décroché la médaille de bronze l'année dernière à Tampere.

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Tour des Flandres: Tom Boonen, qui d'autre?

Tom Boonen fait figure d'épouvantail dimanche au départ du 91e le Tour des Flandres, le célèbre Ronde qui fait figure de fête nationale du vélo en Flandres, dont le parcours de 259 kilomètres est désormais débarrassé de la menace du mythique Koppenberg. Il visera la passe de trois consécutive que seul l'Italien Fiorenzo Magni a réussi en 1949, 1950 et 1951, ce qui lui valu le premier le surnom de Lion des Flandres.

Trois autres coureurs comptent trois succès dans cette classique: Achiel Buysse (1940, 1941 et 1943), Eric Leman (1970, 1972 et 1973) et Johan Museeuw (1993, 1995 et 1998). L'itinéraire, de Bruges à Meerbeke, fait l'impasse sur cette côte redoutable, refaite à neuf voici quelques années mais vite dégradée. La chute d'un coureur obstruant la chaussée avait fait perdre toute chance à une bonne partie du peloton l'année passée et pesé exagérément sur la course.

Par prudence, les organisateurs ont renoncé à ce mur (600 m à 11,6%). Mais la difficulté de l'épreuve reste entière, par sa répétition de côtes (18) dans le pays flandrien, son parcours virevoltant qui multiplie les changements de cap (et de prise au vent) dans la campagne autour d'Audenaarde, les 21,6 km de pavés (1 km de plus qu'en 2006) et l'âpreté de la concurrence au sein du peloton pour l'un des sommets de la saison. En grande forme, Tom Boonen s'est aiguisé les dents sur deux courses de préparation (A travers les Flandres, GP E3).

"Je sais que je peux gagner une troisième fois mais cela ne m'empêche pas de dormir", dit-il, conscient que le poids de la course reposera sur son équipe même s'il affirme ne pas vouloir la solliciter trop tôt. En tout cas, pas avant le Vieux Quaremont, qui marque l'entrée dans la zone cruciale. Avec lui, la formation Quick Step dispose de l'arme absolue, capable de régler un groupe au sprint comme de partir dans le final comme il le fit tout seul (2005) ou derrière un seul compagnon (2006) ces deux dernières années. Pour aider son champion, l'équipe belge, qui cherche toujours à jouer de la supériorité numérique, compte aussi sur Peter Van Petegem, sa recrue hivernale (double vainqueur en 1999 et 2003), et sur Paolo Bettini, le champion du monde italien.

Bettini a été gêné par une douleur à une cuisse pour préparer idéalement une course qui le fait rêver. Mais le Toscan, malin et ambitieux, ne peut qu'apprécier les prévisions météo favorables qui élargissent l'éventail des prétendants à la victoire. A commencer par le vainqueur de Milan-Sanremo, Oscar Freire, qui serait le premier Espagnol à inscrire son nom au palmarès depuis 1913. Le camp italien, qui s'interroge sur Bettini, accorde sa confiance à Filippo Pozzato et à Luca Paolini, deux anciens coéquipiers de Boonen, et plus encore à Alessandro Ballan, le lauréat des Trois Jours de La Panne qui a montré sa force dans les courses de préparation.

Pour la Belgique (avec Gilbert et Devolder aussi), le danger peut aussi venir du côté du Russe Vladimir Gusev et surtout de Fabian Cancellara. Le Suisse, qui fait équipe avec l'expérimenté Australien Stuart O'Grady (3e en 2003), a beau soutenir être encore un peu en retard et privilégier cette année Paris-Roubaix une semaine plus tard, il est désigné par tous ses adversaires comme l'un des hommes à battre... derrière l'inévitable Boonen.

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Tiger Woods se place à Augusta, les autres favoris sombrent


L'Américain Brett Wetterich et l'Anglais Justin Rose ont pris le meilleur départ au Masters, la première levée du Grand Chelem de golf, lors du 1er tour à Augusta (Georgie) jeudi. Si le N.1 mondial, l'Américain Tiger Woods, s'en est bien sorti avec une carte de 73 (un coup au-dessus du par), qui le place en 15e position à 4 coups des leaders (69), certains favoris ont déjà hypothéqué leurs chances. L'Américain Phil Mickelson, tenant du titre, a éprouvé les pires difficultés (76), tout comme l'Ecossais Colin Montgomerie et l'Espagnol Sergio Garcia.

Tandis que Rose, qualifié pour l'épreuve de justesse, et Wetterich, pour sa première participation, ont vécu une journée solide, Woods a faibli en fin de parcours. Deux bogeys sur les deux derniers trous ont terni la carte du "Tigre", en chasse d'un 13e titre du Grand Chelem, et de son 5e Masters. "Je ne suis vraiment pas content. Je faisais un bon parcours, mais j'ai tout gâché sur les deux derniers trous", a expliqué Woods. Si Rose s'est réjoui de son "petit jeu incroyable", Mickelson voulait encore y croire. "Je n'ai pas le sentiment de m'être mis hors jeu. Je vais jouer demain pour chasser le 68, qui devrait me permette d'être là pour la fin", a expliqué le gaucher.

Julien Guerrier, le seul Français en lice, a vécu un premier tour catastrophique, rendant une carte de 83, onze coups au-dessus du par. Qualifié grâce sa victoire dans le British amateur en juin 2006, le jeune golfeur amateur de 21 ans a sérieusement compromis ses chances de franchir le cut vendredi.

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GP de Malaisie de F1: Felipe Massa, sur Ferrari en pole position

Le Brésilien Felipe Massa (Ferrari) occupera dimanche la pole position du Grand Prix de Malaisie de Formule 1, deuxième des 17 épreuves de la saison, après avoir réussi le meilleur temps des qualifications samedi sur le circuit de Sepang. Massa, qui a ainsi signé sa 4e pole, aura à ses côtés sur la grille le double champion du monde espagnol Fernando Alonso.

La deuxième ligne sera une copie de la première avec la Ferrari de Kimi Räikkönen devant la McLaren-Mercedes de Lewis Hamilton. Alonso a signé le meilleur temps du week-end lors de la deuxième phase (Q2) en 1 min 34 sec 057/1000. Les deux Renault ont été éliminées en Q2. Heikki Kovalainen, victime d'un problème mécanique le matin aux essais libres, a utilisé le mulet sur lequel avait été rapidement monté son moteur juste avant les qualifications.

Décrié après sa piètre performance pour son tout premier GP en Australie, le jeune Finlandais s'est montré meilleur à Sepang, obtenant la 11e position sur la grille, devant son coéquipier Giancarlo Fisichella, 12e dimanche au départ. Victime d'un problème de boîte de vitesses sur sa Williams-Toyota, Alexander Wurz a été éliminé dès la première phase, alors que son coéquipier Nico Rosberg s'est hissé en 6e position sur la grille, entre les deux BMW Sauber de Nick Heidfeld, 5e, et Robert Kubica, 7e. Le départ du GP de Malaisie est prévu dimanche à 15h00

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eter Sauber félicite Massa...
L'élèves a bien retenu les leçons
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Peter Sauber

Déniché par Peter Sauber dans le courant de la saison 2001 – Felipe Massa avait effectué ses débuts dans la catégorie reine au sein de l’écurie Suisse l’année suivante.

Prêté à Ferrari – alors motoriste de l’équipe - pour une année au poste de pilote d’essais, en 2003, le Brésilien a bien retenu les leçons, et il a bien mûri à en croire son ancien patron.

« Je crois qu’il a toutes les qualités requise pour être champion du monde » affirmait Peter, présent dans le stand BMW Sauber en Malaisie. « Je pense que la chose la plus importante est la voiture. on error resume next ShockMode=(IsObject(CreateObject("ShockwaveFlash.S hockwaveFlash.6"))) Évidemment, il joue également de malchance d’avoir un des pilotes les plus rapides – sinon le plus rapide de tous - en tant qu’équipier ! »

Et Sauber sait de quoi il parle, puisqu’il a également mis le pied à l’étrier du Finlandais… en 2001 !

« Je pense que l’ambiance chez Ferrari est très bonne pour Felipe. L'année où il était pilote d’essais à Maranello a été importante pour son évolution. Massa mûri bien. Il a toujours été rapide, et il a travaillé dur pour être plus régulier. Il fait peu d'erreur » soulignait Sauber.

« Je suis peut-être un peu étonné de ses progrès, mais d'une manière positive. Il a beaucoup appris aux côtés de Michael Schumacher l’an dernier » concluait-il.