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Alberto Contador est arrivé lundi peu avant midi au siège du Tribunal arbitral du sport (TAS) à Lausanne où doit être examiné l’affaire provoquée par son contrôle positif au clenbutérol lors du Tour de France 2010.
Contador joue devant le Tribunal arbitral sa troisième victoire dans le Tour de France. © KEYSTONE

L’Espagnol Alberto Contador est arrivé lundi peu avant midi au siège du Tribunal arbitral du sport (TAS) à Lausanne où doit être examiné à huis clos l’affaire provoquée par son contrôle positif au clenbutérol lors du Tour de France 2010.
Chemise blanche et costume sombre, le coureur espagnol, entouré de ses avocats, est entré au siège du TAS une vingtaine de minutes avant le début de l’audience qui doit se poursuivre jusqu’à jeudi.
Contador joue devant le Tribunal arbitral sa troisième victoire dans le Tour de France. L’audition proprement dite du coureur espagnol est attendue pour mardi selon des sources concordantes.
Un dossier de quelque 4 000 pages est étudié par le Tribunal présidé par l’avocat israélien Efraim Barack et assisté du Suisse Quentin Byrne-Sutton et de l’Allemand Ulrich Haas. Plus d’une vingtaine de témoins sont attendus à Lausanne.
Des scientifiques et des experts principalement, entre autres un spécialiste de détecteur de mensonge, mais aussi le boucher d’Irun (Espagne) où a été achetée la viande qui aurait été contaminée selon les explications de la défense.
L’audience qui commence au château de Béthusy au siège du TAS doit se poursuivre partiellement au siège de Comité international olympique, toujours à Lausanne, pour des raisons de logistique (traduction simultanée), avant de se conclure jeudi au siège de l’instance arbitrale.
La décision finale n’est pas attendue avant le début de l’année 2012. Si Alberto Contador est sanctionné il perdra le bénéfice de sa victoire dans le Tour 2010 au profit du deuxième, le Luxembourgeois Andy Schleck.

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Rugby - Top 14: Jacques Delmas, manageur général de Perpignan, démis de ses fonctions


AFP - 21. novembre 2011, 12h31


Stade Francais coach Jacques Delmas is seen prior to the European Rugby cup match Toulouse vs Stade Francais on April 11, 2010 in Toulouse. AFP PHOTO / PASCAL PAVANI
Jacques Delmas, alors entraîneur du Stade Français, pendant le match du Top 14 Tolouse-Stade Français le 11 avril 2010 à Toulouse © AFP/Archives

Le manageur général de Perpignan, Jacques Delmas, a été démis lundi de ses fonctions "en raison de résultats décevants", a annoncé le club, actuellement neuvième du Top 14 (championnat de France de rugby), sur son site internet.
Delmas, qui était sans club à l'intersaison, était arrivé en juin à Perpignan en remplacement de Jacques Brunel, devenu sélectionneur de l'Italie.
Mal classé en championnat après dix journées, le club occupe également une modeste troisième place de sa poule 4 dans le Challenge européen après son revers (23-13) à Newport, jeudi.
"Après cette nouvelle défaite au pays de Galles sans même le bonus défensif, je suis contraint de constater que l?intégration de Jacques Delmas ne s'est pas réalisée comme souhaitée avec notre groupe sportif", a indiqué le président de Perpignan Paul Goze en notant qu'il s'agissait de la septième défaite de l'Usap en 12 matches cette saison.
Le président, qui a justifié sa décision par une nécessaire réaction "dans l'intérêt du club", a confié "les commandes de l?équipe professionnelle" à Bernard Goutta, en charge des avants, et Christophe Manas, entraîneur des lignes arrière.
Le président Goze a "demandé à l'ensemble du groupe sportif de ne pas commenter ma décision" et l'a appelé à "se concentrer uniquement sur la préparation" de la réception du Stade Français, vendredi soir, en Top 14, match qu'il a qualifié de "capital pour l'Usap dans la course à la qualification" pour les places européennes.

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Rugby: Millo-Chluski, de Toulouse, absent deux à trois semaines


AFP - 21. novembre 2011, 15h13


TRomain Millo-Chluski, le deuxième ligne international du Stade Toulousain touché à une épaule lors de la victoire (36-10) sur le Connacht, samedi lors de la 2e journée de Coupe d'Europe, sera absent deux à trois semaines, a indiqué lundi le manageur du club Guy Novès.
Le deuxième-ligne de Toulouse, Romain Millo-Chlusky, contre le Leinster en demi-finale de Coupe d'Europe, le 1er mai 2010 à Toulouse © AFP/Archives

Romain Millo-Chluski, le deuxième ligne international du Stade Toulousain touché à une épaule lors de la victoire (36-10) sur le Connacht, samedi lors de la 2e journée de Coupe d'Europe, sera absent deux à trois semaines, a indiqué lundi le manageur du club Guy Novès.
Les examens médicaux ont confirmé qu'aucune intervention chirurgicale n'est nécessaire pour Millo-Chluski, à propos duquel l'encadrement toulousain a craint une luxation.
Entré à la 55e minute du match à la place de Yoann Maestri, Millo-Chluski a reçu "un gros choc" avant d'être remplacé 11 minutes plus tard par le troisième ligne Yannick Nyanga.
Le Stade Toulousain est actuellement privé de plusieurs avants parmi lesquels le deuxième ligne argentin Patricio Albacete, indisponible encore plus d'un mois en raison d'une entorse de la cheville droite, et du troisième ligne Ruslan Boukerou, touché à un genou contre le Stade Français fin octobre.
Il lui reste seulement en deuxième ligne Maestri et Grégory Lamboley, polyvalent en deuxième ou troisième ligne, pour les prochains matches.
Par ailleurs, Jean-Marc Doussain, le demi de mêlée international victime d'une entorse de la cheville gauche lors de la victoire sur Perpignan (21-17) le 5 novembre et absent en Coupe d'Europe (Gloucester puis Connacht), est "insuffisamment remis", selon Novès, pour pouvoir disputer le match de la 11e journée de Top 14 à Brive, samedi.

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Ligue des champions: Le Bayern peut y croire


AFP - 21. novembre 2011, 17h05


Le Bayern Munich, qui reçoit Villarreal, est à un petit point des 8e de finale de la Ligue des champions, à l'occasion mardi de la 5e et avant-dernière journée de l'épreuve reine continentale.
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Arjen Robben (g), le milei offensif du Bayern Munich; contre Dortmund en Championnat d'Allemagne le 19 novembre 2011 à Munich AFP

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/depeches/photo_1321890565343-1-0.jpg Le milieu de terrain Thiago Motta, de l'Inter Milan (d), marque contre Cagliari en Championnat d'Italie, le 19 novembre 2011 à San Siro AFP

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/depeches/photo_1321890831576-1-0.jpg Park Ji-sung (g) et Patrice Evra à l'entraînement de Manchester United, le 21 novembre 2011 à Manchestrer AFP

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/depeches/photo_1321891105152-1-0.jpg Sergio Ramos (g) et Karim Benzema (d) à l'entraînement du Real Madrid, le 21 novembre 2011 à Madrid AFP




Le Bayern Munich, qui reçoit Villarreal, est à un petit point des 8e de finale de la Ligue des champions, à l'occasion mardi de la 5e et avant-dernière journée de l'épreuve reine continentale.
Pour l'heure, seuls le Real Madrid, l'AC Milan et le Barça sont qualifiés pour les 8e de finale. Mais les choses pourraient se décanter avec cette 5e journée.
Groupe A: 8e en vue pour le Bayern
Le Bayern occupe une position très confortable: un nul contre le "Sous-Marin Jaune" de Villarreal (qui n'a pas gagné un seul match de poules cette saison) lui assurerait définitivement une qualification quoi qu'il arrive dans l'autre affiche Naples-Manchester City. Mais même une défaite des Munichois pourrait leur permettre de se qualifier en fonction de l'autre résultat du groupe.
Naples-Manchester City a en revanche des airs de match couperet pour savoir qui accompagnera, selon le scénario le plus probable, l'équipe de Franck Ribéry en 8e de finale. Si City gagne, Manchester sera qualifié.
Programme (19h45 GMT)
Naples - Manchester City
Bayern Munich - Villarreal
Groupe B: L'Inter tout près du paradis
L'Inter Milan, après des débuts ratés, est dans une position privilégiée; un nul lui suffira pour se qualifier. Un succès lui assurerait la tête de la poule (gros avantage au tirage au sort en 8e).
Le LOSC, champion de France en titre, n'a pas gagné un seul match dans cette Ligue des champions (2 nuls, 2 défaites) et se retrouve en queue de peloton. L'entraîneur lillois Rudi Garcia a fait entrer dans la tête de ses joueurs une vérité mathématique qu'il espère galvanisante: si les Dogues gagnent leurs deux derniers matches, ils seront qualifiés. Exact. Mais s'ils perdent dans le froid de Moscou (il faisait moins 7 à midi lundi...) ils ne pourront plus aller en 8e de finale. Les équipiers d'Hazard auront-ils le mental assez fort pour ne pas trembler devant cette idée ?
Programme
(17h00 GMT) CSKA Moscou - Lille
(19h45 GMT) Trabzonspor - Inter Milan
Groupe C: Un sommet à Old Trafford
Manchester United reçoit Benfica pour le sommet du groupe. Les Red Devils ne devront pas reproduire le nul de l'aller (1-1) pour continuer à regarder de l'avant. En fonction des résultats, les hommes d'Alex Ferguson pourraient même être qualifiés dès mardi soir.
Le Bâle des deux Frei (qui ne sont pas frères) est encore dans la course et devrait prendre des points contre Otelul Galati, qui n'a connu que des défaites et est déjà éliminé.
Programme (19h45 GMT)
Galati - Bâle
Manchester United - Benfica
Groupe D: le Real peut assurer la 1ère place
José Mourinho a déjà en poche l'essentiel: les 8e de finale. Mais le Portugais veut mettre un point d'honneur à assurer la tête la poule: une victoire contre les Croates et ce sera fait.
La qualification du Real étant déjà logiquement acquise, Lyon, comme il le pressentait avant le début de la compétition, sait qu'il va jouer une carte très importante contre l'Ajax à Gerland. Si l'OL gagne ses deux derniers matches, il sera sûr d'être qualifié quels que soient les autres résultats. Mais cela veut dire que l'issue, heureuse, ou malheureuse, pour l'équipe de Rémi Garde, ne sera connue que début décembre.
Programme (19h45 GMT)
Real Madrid - Dinamo Zagreb
Lyon - Ajax Amsterdam

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Masters: Ferrer mate Murray


Si - 21. novembre 2011, 17h36


David Ferrer a provoqué la première surprise du Masters de Londres. Le Valencien s'est, en effet, imposé 6-4 7-5 devant Andy Murray.
Battu par Murray à cinq reprises en cinq matches sur surface rapide avant cet affrontement à l'O2 Arena, David Ferrer savoure sa revanche. Il a su effacer dans les deux manches des breaks de retard pour fermer la porte à un Murray aussi bougon que mal inspiré.
Titré cet automne à Bangkok, Tokyo et Shanghaï, Andy Murray a déçu sur toute la ligne. L'Ecossais s'est le plus souvent fourvoyé sur le plan tactique, enchaînant les montées suicidaires face à un Ferrer qui a évolué dans son registre habituel: un joueur de cadence dont le point fort demeure la vélocité.
Cette défaite en deux sets place Andy Murray dans une position inconfortable. L'Ecossais tentera de préserver ses chances de qualifications lors de son deuxième match du round-robin qui l'opposera mercredi au perdant de la rencontre entre Novak Djokovic et Tomas Berdych.

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L1: crise de "novembre" au PSG


AFP - 21. novembre 2011, 17h50


Paris Saint-Germain's head coach Antoine Kombouare speaks during a press conference on the eve of the UEFA Europa League football match PSG vs Slovan Bratislava on November 2, 2011 at the Parc des Princes stadium in Paris. AFP PHOTO / BERTRAND GUAY
L'entraîneur du PSG Antoine Kombouaré le 2 novembre 2011 au Perc des Princes © AFP/Archives

Battu dimanche à domicile par Nancy (1-0) après 15 jours d'agitation autour de l'avenir de son entraîneur Antoine Kombouaré, le Paris SG a ressuscité la fameuse "crise de novembre", avec cette année une surprenante variante: le PSG est leader et a créé le malaise à partir de rien.
Il y a deux semaines, après un match nul certes décevant à Bordeaux (1-1), Paris arrivait à la trêve hivernale en leader du championnat, avec trois points d'avance sur Montpellier, la meilleure défense et la deuxième attaque de L1.
Aujourd'hui, le Paris SG est toujours leader, a toujours la meilleure défense et la deuxième attaque de L1, mais il a perdu à domicile contre un ex-relégable et se retrouve dans la tourmente avant de retrouver dimanche au Vélodrome son vieil ennemi marseillais.
C'est qu'entre-temps, la vie du club parisien a été singulièrement agitée en coulisses, les rencontres entre le directeur sportif Leonardo et l'entraîneur italien Carlo Ancelotti, libre, alimentant les rumeurs d'un possible départ de Kombouaré en dépit des explications, tardives et un peu langue de bois, du Brésilien.
"On a parlé beaucoup ces dix derniers jours, mais plus en dehors du club que dedans. Avec l'entraîneur et dans le vestiaire, tout est clair. Le groupe sait ce qui se passe: il ne va rien se passer", a affirmé "Leo" quelques minutes seulement après la défaite de dimanche.
En s'arrêtant devant la presse alors qu'il passe habituellement en coup de vent après les matches, Leonardo a tenté d'éteindre le départ d'incendie allumé pendant la trêve et attisé par cette défaite qui fait désordre, la deuxième seulement cette saison en championnat après celle de la première journée contre Lorient.
"Inconsciemment..."
"Antoine Kombouaré a la pleine confiance du club. Sa situation n'a jamais changé. Il est l'entraîneur", a encore martelé le Brésilien, ce qui a certainement dû réjouir le public du Parc des Princes, qui avait tenu à saluer le technicien d'une superbe ovation à la présentation des équipes.
Interrogé sur l'influence qu'avait pu avoir sur les joueurs l'animation médiatique des jours précédents, Kombouaré a de son côté simplement répondu: "inconsciemment...".
Blaise Matuidi a pour sa part estimé que "ce sont des choses qui arrivent et qui pourront encore arriver à l'avenir". "Je ne pense pas que les joueurs aient été perturbés par ça", a-t-il ajouté, avant de défendre son coach comme l'avaient fait ses coéquipiers Ménez et Jallet la semaine dernière.
"Bien sûr qu'il est l'homme de la situation. On a toujours bien travaillé avec le coach", a-t-il dit.
Reste que Kombouaré ne sort évidemment pas renforcé de cette étonnante séquence de 15 jours. Dans un entretien accordé à l'AFP le 5 novembre, Nasser Al-Khelaifi, nouveau président directeur général du Paris SG confiait: "En tant que directeur sportif, c'est Leonardo qui évaluera le coach. Ce n'est pas à moi de le faire. Jusque-là, il fait du bon boulot".
Où s'arrête le "jusque-là" ? En tout état de cause, avant le déplacement au Vélodrome, l'entraîneur l'a reconnu, ce n'est "certainement pas la meilleure façon de préparer Marseille".
Le "clasico" entre Marseille et Paris donne souvent des matches paradoxaux, où le mal en point l'emporte sur le bien portant. Cette année, entre un PSG leader tourmenté et un OM 10e dans une certaine indifférence, diagnostic et pronostic sont difficiles à établir.

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Trophée Jules-Verne: Peyron (Banque Populaire V) a quitté Brest


AFP - 21. novembre 2011, 18h50


Le Français Loïck Peyron et son équipage à bord du maxi-trimaran Banque Populaire V ont quitté le port de Brest (ouest) lundi en fin de journée pour tenter de battre le record du tour du monde à la voile sans escale (Trophée Jules-Verne)
Le maxi-trimaran Banque Populaire V de Loïck Peyron le 21 novembre 2011 à Brest © AFP

Le Français Loïck Peyron et son équipage à bord du maxi-trimaran Banque Populaire V ont quitté le port de Brest (ouest) lundi en fin de journée pour tenter de battre le record du tour du monde à la voile sans escale (Trophée Jules-Verne), a constaté un journaliste de l'AFP.
Le skipper et ses treize hommes d'équipage qui ont quitté le port du Château à 17h00 vont rallier l'île d'Ouessant dans un premier temps et ne devraient franchir la ligne de départ (Ouessant-Cap Lizard) qu'en tout début de matinée mardi, entre 04h00 et 07h00 françaises (03h00 et 06h00 GMT).
"Il y a du (vent de) nord qui va arriver cette nuit et qui va se renforcer, beaucoup même, au large du Portugal", a déclaré Loïck Peyron lors d'un point presse quelques minutes avant que le trimaran géant ne largue les amarres devant une cinquantaine de badauds.
"Paradoxalement, on va laisser passer le plus fort (du vent) (...) C'est assez rapide jusqu'à Finisterre (cap Finisterre au nord-est de l'Espagne, ndlr). Après, on est vent arrière donc on va tirer des bords le long du Portugal", a ajouté Loïck Peyron.
L'équipage du maxi-Trimaran de 40 mètres compte ensuite bénéficier d'un régime alizé pas "très puissant mais dans la bonne direction", a également dit Loïck Peyron qui n'écarte pas l'éventualité de revenir à Brest d'ici à trois à quatre jours si les conditions venaient à se dégrader.
Début novembre, les hommes de Banque Populaire V ont renoncé à partir par manque de vent.
Le Trophée Jules-Verne appartient depuis le 20 mars 2010 au Français Franck Cammas et à ses neuf équipiers, avec une circumnavigation en 48 jours 7 heures, 44 minutes et 52 secondes avec le trimaran Groupama 3 (32 mètres de long).

HEEEEEEEEE Basta per sta serra....

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DOPAGE
Noah, de la polémique au débat

• 21. novembre 2011, 22h39

Mathieu Aeschmann | Le Matin


Dans une tribune publiée samedi par«Le Monde», l’ancien tennisman accuse le sport espagnol. Règlement de comptes ou débat de fond?
Yannick Noah, ex-champion et troubadour: «On a l’impression que, comme Obélix, ils sont tombés dans la marmite» © Keystone

Il y a d’abord ce style racoleur et identitaire, si loin de l’image œcuménique du Yannick Noah citoyen du monde et personnalité préférée des Français. Puis vient l’attaque, frontale, vulgaire et non argumentée. Le «on» d’un sport français «nain» à qui on ne «laisse que les miettes». Et ce «eux» dénigrant balancé à l’encontre «des costauds» espagnols qui, «ces dernières années, ont un peu forcé sur la potion vu l’hécatombe de contrôles positifs.»

Contraire aux statistiques

Dire que Yannick Noah a posé une bombe sous le sapin de Noël du sport européen est un euphémisme (lire réactions ci-contre). Doit-on pour autant considérer de facto son propos comme irrecevable? «La question est délicate, prévient d’emblée Martial Saugy. D’une part parce que fustiger une nation comprend toujours une part de chauvinisme. Et d’autre part car la France et l’Espagne cultivent des querelles de longue date sur le dopage et le Tour de France.»

Mais au-delà de ces considérations culturelles, existe-t-il des données scientifiques qui permettent au directeur du Laboratoire suisse d’analyse du dopage de juger la crédibilité de l’attaque? «Aucune donnée statistique ne prouve que les laboratoires décèlent plus de cas positifs chez les athlètes espagnols. Maintenant, il est vrai que certaines affaires retentissantes ont démontré que des fédérations nationales en Espagne peinaient à appliquer les règles de l’AMA.»

Autrement dit, l’amalgame de Yannick Noah est aussi déplacé que l’attitude ultraprotectrice de la Fédération espagnole de cyclisme envers ses coureurs présumés dopés. «Comme la France et l’Italie, l’Espagne a adopté une loi (antidopage) sévère mais, selon moi, elle n’a pas été encore appliquée», s’insurgeait Pat McQuaid il y a un an alors que Mosquera, Garcia et Fullana rejoignaient Contador ou Valverde sur la longue liste des Ibères dopés.

«Faire comprendre les enjeux de la lutte antidopage s’avère plus compliqué dans certains pays, dont l’Espagne, concède Martial Saugy. Mais dois-je rappeler que le tennisman qui est parvenu en 2010 à ressortir blanchi d’un contrôle positif était de nationalité française? A mon sens, la polémique lancée par Yannick Noah s’avère clairement déplacée au regard des enjeux du dopage.»

Car pour inscrire la lutte antidopage au cœur d’un vrai projet de société (lire ci-dessous), il s’agirait déjà de dépasser les querelles de clocher.




«Associer la légalisation et l’équité est une ineptie»

La légalisation du dopage est-elle une solution?

Interrogé sur la proposition de Yannick Noah visant à généraliser «la potion magique», Jo-Wilfried Tsonga eut cette réaction énergique. «Dans ce cas-là, j’arrête et je les laisse jouer entre eux.» Pour Martial Saugy, la boutade se révèle en réalité particulièrement lucide. «J’en veux pour preuve l’âge d’or de l’EPO dans les années 1990 lorsque les contrôles étaient inexistants. Ce sont alors les athlètes qui sont venus dire stop car une mule pouvait devenir étalon et l’essence du sport s’en trouvait totalement bafouée.» Pour le Dr Finn Mahler, responsable du centre Swiss Olympic de l’Hôpital de La Tour, la question de la légalisation du dopage s’avère simplement irresponsable. «Déjà parce qu’elle ne garantirait en aucun cas l’équité sportive tant le dopage est aujourd’hui toujours plus complexe et coûteux. Sa légalisation déboucherait sur un sport à deux vitesses, dans lequel seuls les plus riches pourraient s’offrir les produits les plus performants. Enfin, sa normalisation provoquerait un appel d’air pour un marché plus large et des produits pollués, véritable menace en termes de santé publique.» Et Martial Saugy de conclure en prenant un peu de recul. «Au-delà de l’aspect éthique qui demeure incontestable, une légalisation reviendrait à permettre de grimper le mont Ventoux avec un moteur. Or un sport niant les limites de l’humain implique une remise à plat de tous ses principes fondateurs.»

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TENNIS
Des couples qui durent

• 21. novembre 2011, 23h16

Christian Despont | Le Matin


De manière inédite et surprenante, les participants au Masters ont posé pour la photo de classe au bras de leurs compagnes. Etude d’un changement de mœurs.
Novak Djokovic et Jelena Ristic © Keystone

Andy Murray a créé un certain émoi, hier, en confessant qu’il n’avait jamais rêvé de remporter Wimbledon. «Mon seul rêve est de fonder une famille heureuse», a osé le Britannique, dans un appel à l’embourgeoisement et au romantisme pantouflard. Et de déclarer en exclusivité dans L’Equipe : «Quand je ne joue pas, je suis surtout à la maison. Je ne sors pas, je ne bois pas, je ne fume pas. Ce que j’aime, c’est rester chez moi, avec ma famille, mon chien. C’est tout.»

Drôle d’époque où, poursuivis d’assiduités, les champions se réfugient dans une ascèse affective, enchaînés aux liens sacrés du mariage, attachés à un idéal plan-plan, figure classique de la famille Bidochon, comme à une barrière psychologique. Signe des temps où, pour la première fois, de manière inédite et un peu surprenante, les participants au Masters ont posé au bras de leurs conjointes, en pamoison et en complet cravate, beaux comme un cœur – à l’époque, déjà, on disait beau comme un cochon.

«C’est un changement de mœurs», observe Boris Becker, élevé au temps du stupre et des détrousseurs de vertus, les mâles alphas, les hédonistes, les vaniteux, les coureurs de jupons que la rumeur finissait par rattraper, les histoires qui commençaient à la machine à café du vestiaire et finissaient devant un croissant au petit-déjeuner, le temps de tourner la page.

Le tennis moderne est un métier de haute précision et, pour l’exercer avec une conscience élevée, ses nouveaux patrons y ont imposé un devoir de maîtrise absolue, sans relâche, dans tous les secteurs – y compris à la machine à café. Roger Federer s’en est ouvert: «Le bien-être de mes filles, de ma femme, est prioritaire. Si ma famille est bien installée, j’aborde moi-même le tournoi dans de bonnes conditions. Il n’y a rien de pire que de ressasser une crise conjugale au changement de côté. Le trouble affectif est le pire ennemi du compétiteur, que ce soit un deuil ou un chagrin d’amour. Je l’ai vécu avec le décès de Peter Carter.»

Femme de sportif avant tout

Rafael Nadal, Novak Djokovic, Roger Federer et Andy Murray vivent avec la même compagne depuis cinq ans, et vice versa. Leurs couples sont devenus aussi inextricables, dans l’inconscient populaire, que Tintin et Milou, Laurel et Hardy, mare et chaussée. Lui, célèbre mais sportif avant tout. Elle, célèbre mais femme de sportif avant tout. «J’ai eu l’impression de devenir une potiche, témoigne l’ex-compagne d’un footballeur. Toute notre existence tournait autour de sa carrière, de ses besoins, de son repos et de ses états d’âme. Je passais mes journées à attendre.» A trop attendre (un peu d’attention, un avion, une sortie, un rendez-vous, la fin du match ou les vacances, la lune), très vite, il n’y a plus rien à attendre.

Dans le tennis comme dans l’administration, 15% des relations naissent sur le lieu de travail. Mais ces couples-là, en général, ne durent pas, à une exception près. «Mirka n’est pas seulement mon épouse, explique Roger Federer. Elle est aussi ma plus proche conseillère. En dix ans, elle a vu presque tous mes matches, avec un regard de connaisseuse puisqu’elle a joué à un haut niveau. J’ai confiance en son jugement. Elle connaît tout de moi.»

Les champions de tennis, soumis à des vicissitudes constantes, sont souvent superstitieux et fébriles, farouchement attachés à leurs habitudes. Or cette habitude, ils ne pouvaient la trouver que dans le couple, bastion historique de la routine.
La routine dans le couple




Novak Djokovic et Jelena Ristic

Elle est une ancienne camarade de classe, une amitié fidèle, un amour de jeunesse. Depuis un nombre d’année mal défini, elle partage la vie tourmentée du joueur, de tournois en mondanités, et gère sa page Facebook. Toute la Serbie voudrait qu’elle cède galamment sa place à l’inévitable Ana Ivanovic, ex-numéro une mondiale et multiple prix de beauté, mais Novak Djokovic résiste. Jelena poursuivrait ses études de droit, souvent par correspondance.

[Norton]

FOOTBALL
Pour combien de temps seront-ils Sédunois?

• 21. novembre 2011, 22h44

Renaud Tschoumy | Le Matin


Depuis la décision du Tribunal cantonal valaisan vendredi, rien n’interdit les sans-papiers du FC Sion de résilier leur contrat. Mais leur employeur pourrait aussi le faire!
Goncalves, Gabri, Ketkeophomphone et Glarner se morfondent plus souvent qu’à leur tour dans les tribunes. © Keystone

Pendant que les joueurs du FC Sion – qualifiés et non qualifiés – continuent de s’entraîner et que Laurent Roussey fait «comme si», les supputations vont bon train autour des six sans-papiers de Tourbillon. Resteront-ils fidèles à un club dont ils ne peuvent pas toujours porter le maillot? Ou alors verront-ils leurs contrats cassés par leur employeur?

Ces deux éventualités sont plus que jamais d’actualité. Et le président sédunois en est bien conscient: «Aujourd’hui, la vérité, c’est que ces joueurs ne sont pas qualifiés. Pour une partie comme pour l’autre, c’est une condition d’invalidation de contrat.»

CC s’en servira-t-il au cas où les événements devaient lui être totalement contraires? «En l’état, ce n’est pas impossible, même si je rappelle que ces joueurs ont reçu leur qualification d’un Tribunal civil et que ce jugement a été confirmé par écrit par la Swiss Football League. En fait, nous n’avons fait qu’appliquer cette décision. Et jusqu’à la fin de la semaine dernière, nos joueurs étaient utilisables.»

Un triple avantage

Maintenant qu’ils ne le sont plus, la donne a changé. «Au bout d’un moment, je ne peux pas continuer à les faire ch…, lâche Constantin. Si je devais casser leur contrat, les joueurs en tireraient un triple avantage: d’abord, ils seraient chômeurs et pourraient trouver du travail n’importe où; ensuite, ils seraient débarrassés de leurs quatre matches de suspension, qu’ils devraient purger s’ils restent à Sion; enfin, rien ne dit que la SFL les qualifiera pour ce printemps, dans la mesure où elle estime qu’ils ont été qualifiés à tort cet automne.»

Constantin a peut-être une autre idée derrière la tête: s’il devait dénoncer les contrats de ses six renforts et que son club n’était pas interdit de transferts en janvier, rien ne pourrait l’empêcher de réengager certains d’entre eux.

On pense évidemment à Mutsch, Gabri et Feindouno, sur lesquels Roussey compte davantage que Ketkeophomphone, Glarner et Gonçalves. Ainsi, CC aurait ses trois renforts – certes suspendus lors des quatre premières journées de la deuxième phase – et il verrait dans le même temps sa masse salariale diminuer. Sera-ce la solution retenue?
Gonçalves: «Je suis venu pour jouer, pas pour aller en tribune»
Terrain

A force d’être ballottés de droite et de gauche, de se faire dire qu’ils sont autorisés à jouer avant de recevoir cinq matches de suspension, les six joueurs de Sion commencent légitimement à en avoir marre. José Gonçalves le confirme: «Très honnêtement, on est tous très frustrés. On s’entraîne toute la semaine, même plus que les autres pour combler le déficit de compétition, alors même qu’on sait que le week-end, on ne pourra pas être alignés. Moi, je suis venu à Sion pour jouer, pas pour aller en tribune.»

Gonçalves ne cherche pas de coupables dans cette longue et pénible affaire. «Je n’en veux à personne en particulier, et je ne veux surtout pas commencer à faire de la politique. J’ai simplement envie d’avoir des matches dans les jambes. Un footballeur qui ne joue pas ne peut pas être heureux.»

Envisage-t-il de rompre son contrat? «Franchement, cette situation ne peut plus durer. Je ne l’accepte plus. Qu’on te demande d’être patient en début de saison, OK. Mais la patience a ses limites. On verra bien ce qui se passera jusqu’à Noël, mais il est évident que cela ne peut plus durer et qu’il faudra trouver une solution. parce que ça commence sérieusement à m’énerver.»

Heureusement, et comme le souligne Gonçalves, «l’ambiance est excellente dans le groupe». Il ajoute: «On parle forcément de cela entre nous, on communique beaucoup, et sur ce plan-là, il n’y a pas de problème. On connaît la situation, on doit maintenant savoir le plus vite possible vers quoi on se dirige.»