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SKI ALPIN
Gisin veut jouer dans la cour des géantes
24. novembre 2011, 22h09
Gaëlle Cajeux | Le Matin


Auteur d’une perf’ à Sölden, l’Obwaldienne incarne la dynamique nouvelle qui porte le groupe de géant helvétique. Confirmation attendue demain à Aspen.
Dominique Gisin a enfin connu une période de préparation sans blessures. © Keystone / Alessandro Della Bella

Parce que sa nature la veut franche, Dominique Gisin avoue volontiers que son exploit en ouverture de la Coupe du monde à Sölden lui paraît, même un mois plus tard, «encore un peu irréel». Onzième et meilleure Suissesse de ce slalom géant initial, l’Obwaldienne de 26 ans a signé le deuxième chrono de la seconde manche, derrière Lindsey Vonn. «Réussir cela si tôt dans la saison, pour le premier géant de ma carrière, c’était assez fou. D’autant que, durant toute la semaine précédente, j’étais hypernerveuse, le simple fait d’entendre «Sölden» me faisait stresser. Et puis, paradoxalement, une fois au départ, toute cette nervosité a disparu.»

Elle s’est ainsi «lâchée» sur le second tracé, impressionnée de se sentir «aussi sûre, jamais hors de ma zone de confort». Une récompense personnelle pour celle qui a connu les saisons de galère physique – huit opérations aux genoux notamment – mais n’a cessé de travailler pour revenir au plus haut niveau. Entraîneur en chef de l’équipe suisse féminine, Mauro Pini est le premier à s’en réjouir. «Dominique a pu effectuer une préparation sans blessures, en santé. Son corps est là, à disposition, techniquement il y a aussi une amélioration, et mentalement elle est encore plus forte qu’avant.»

Conditions exceptionnelles

Grâce à ce lot de confiance hérité d’un entraînement estival optimal et porté par un matériel «au top», Dominique Gisin a réussi une perf’ qui confirme l’efficience de l’intense travail technique effectué par l’équipe nationale. «Son résultat, comme l’émergence de Fränzi Aufdenblatten, qui a tout pour entrer elle aussi dans les 20, a lancé une nouvelle dynamique qui va nous permettre de créer un groupe solide en géant», explique Mauro Pini.

Le train qui doit les mener dans la cour des géantes est en marche. Prochaine étape pour une confirmation, demain à Aspen. «Ici, nous avons bénéficié ces deux dernières semaines de conditions d’entraînement exceptionnelles, relève Dominique Gisin. Je me sens encore un peu plus sûre, plus stable et définitivement convaincue que ce que l’on a fait durant l’été était juste.»

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Tennis
Masters: Federer s'impose face à Mardy Fish
24. novembre 2011, 18h30
LeMatin.ch & les agences

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Déjà qualifié pour les demi-finales du Masters 1000 de Londres, Roger Federer a battu jeudi Mardy Fish 6-1 3-6 6-3 lors de la dernière rencontre de poule.
© Keystone

Roger Federer a signé un 37e succès dans le cadre du Masters. Dans un match qui était sans enjeu réel, le Balois s’est imposé 6-1 3-6 6-3 devant Mardy Fish.

Cette victoire acquise face à un joueur qui a donné une excellente réplique permet au Bâlois de rendre une copie parfaite dans ce round-robin avec ses trois victoires en trois rencontres. C’est la septième fois déjà qu’il réalise une telle performance.

Assuré de la première place du groupe B avant d’engager le fer contre Fish, Roger Federer devra attendre demain pour connaître le nom de son adversaire pour la demi-finale de samedi. Il peut affronter David Ferrer, Tomas Berdych ou Novak Djokovic.

Impérial lors de la première manche, Roger Federer a dû laisser filer le deuxième set contre un Fish particulièrement inspiré. Même s’il était éliminé après ses défaites contre Rafael Nadal et Jo-Wilfried Tsonga, l’Américain a pratiqué un tennis remarquable avec ce jeu d’attaque qui lui a permis de réaliser à bientôt 30 ans la plus belle saison de sa carrière.

A la fois surpris et irrité par la verve de Fish au deuxième set, Roger Federer a forcé la décision au début de la troisième manche. Mené 0-30 sur son service, le Bâlois a gagné douze des quatorze points suivants pour prendre de manière définitive le large.

A Londres, Roger Federer s’apprête à vivre un week-end qui peut se révéler particulièrement faste. Une qualification pour la finale lui permettrait de ravir la troisième place mondiale à Andy Murray. Un sacre dimanche ferait de lui le seul recordman de victoires au Masters avec six titres. Il égalerait alors le record de trente-neuf matches gagnés par Ivan Lendl dans ce tournoi.

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Volvo Ocean Race: bataille hispano néo-zélandaise dans l'Atlantique sud


AFP - 24. novembre 2011, 18h51


Le voilier espagnol Telefonica était toujours en tête jeudi soir dans la Volvo Ocean Race, mais son adversaire le plus proche -le Néo-Zélandais Camper- poussait les feux pour le rattraper avant l'arrivée au Cap (Afrique du Sud), terme de la 1ère étape.
Les membres de l'équipage du voilier espagnol Telefonica au départ de la Volvo Ocean Race le 5 novembre 2011 au large d'Alicante. © AFP/Archives

Bataille sublime entre ces deux monocoques de 21,50 m de long, menés au maximum de leur possibilités par des équipages de onze personnes et séparés d'une centaine de milles, seulement à moins de 1000 milles du Cap. A ce stade, Telefonica est attendu dans le grand port sud-africain entre samedi après-midi et dimanche matin.
Un peu plus loin derrière (345 milles), le voilier français Groupama 4, skippé par Franck Cammas, avait lui aussi enclenché le turbo, marchant à plus 20 noeuds en permanence.
"C'est un peu comme un bras de fer avec Telefonica, a raconté Will Oxley, le navigateur australien de Camper. C'est la première fois que nous sommes dans les mêmes conditions qu'eux depuis longtemps. Nous en profitons pour leur reprendre quelques milles (...) et le but de chaque quart est d'essayer d'aller aussi vite que possible".
"Sur le pont, c'est souvent le tuyau d'arrosage, a-t-il ajouté. Si vous n'êtes pas attachés, il y a de quoi être balayé jusqu'à l'arrière. Il y a beaucoup de vent, mais une mer pas trop mauvaise parce qu'on est proches de l'anticyclone: on a pu pousser le bateau assez fort. Ce sont les conditions pour lesquelles ces voiliers ont été dessinés et construits".
Menées à leur maximum, ces luges de carbone peuvent être très inconfortables, voire dangereuses, pour leurs équipages.
L'un des équipiers de Groupama 4, Erwan Israël, peut en témoigner. Il s'est blessé jeudi à l'arcade sourcilière en se cognant sur un renfort du pont au-dessus de sa couchette. Rien de grave, mais après consultation du médecin officiel de la course, il a été jugé préférable de lui poser deux points de suture, tâche dont s'est acquitté Charles Caudrelier.
A 14h40 heure française, Camper -un plan de l'Espagnol Marcelino Botín- avait couvert 550,05 milles en 24 heures, 46,55 de moins que les 596,6 milles du record établi par le VO70 Ericsson 4 en 2008-09, lors de la précédente Volvo Ocean Race. Ce record de la plus grande distance parcourue par un monocoque en 24 heures est toujours valable.
Les deux premiers VO70 à avoir abandonné en début d'étape sur casse matérielle sont pour leur part attendus au Cap. Chargés sur des cargos différents, le Chinois Sanya devrait arriver lundi et l'Emirati Abu Dhabi mardi.
Classement jeudi à 17h00 (16h00 GMT):
1. Telefonica (ESP/Iker Martinez) à 952,6 milles du Cap (Afrique du Sud)
2. Camper (NZL/Chris Nicholson) à 98,8 milles du premier
3. Groupama 4 (FRA/Franck Cammas) à 344,4
4. Abu Dhabi (UAE/Ian Walker) abandon dans la 1re étape
5. Sanya (CHN/Mike Sanderson) abandon dans la 1re étape
6. Puma (USA/Ken Read) abandon dans la 1re étape

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Volley: la France qualifiée pour les demi-finales de qualification olympique


AFP - 24. novembre 2011, 21h20


La France s'est qualifiée pour les demi-finales du tournoi de qualification olympique qu'elle organise en battant l'Allemagne en cinq sets (12-25, 25-19, 25-21, 11-25, 15-10), jeudi à Tourcoing.
Ballon de volley © AFP/Archives

Vainqueurs mercredi de la Grèce (3-0), les Bleus sont assurés de finir à la 1re place de leur poule. Ils rencontreront en demi-finale samedi le perdant du match opposant, dans l'autre groupe, la Belgique à la République tchèque.
Résultats des matches du Tournoi de pré-qualification olympique messieurs de volley-ball disputés jeudi à Tourcoing:
Mercredi:
République tchèque - Lettonie 3 - 2
France - Grèce 3 - 0
Jeudi:
Belgique - Lettonie 3 - 0 (25-20, 25-19, 25-19)
France - Allemagne 3 - 2 (12-25, 25-19, 25-21, 11-25, 15-10)
Vendredi:
(15h00) Allemagne - Grèce
(20h00) Belgique - République tchèque
Samedi:
(15h00) Demi-finale
(18h30) Demi-finale
Dimanche:
(16h00) Finale

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Euroligue de basket: Juan Carlos Navarro meilleur marqueur de l'histoire


AFP - 24. novembre 2011, 22h36


L'arrière espagnol Juan Carlos Navarro est devenu le meilleur marqueur de l'histoire de l'Euroligue messieurs de basket-ball, lors de la victoire de son club de Barcelone sur Ljubljana (72-46), jeudi pour le compte de la 6e journée.
L'arrière espagnol Juan Carlos Navarro le 24 novembre 2011 à Barcelone après avoir totalisé 2716 points. © AFP

Navarro, qui vient récemment de prolonger jusqu'en 2015 avec Barcelone, le club dans lequel il a effectué toute sa carrière, hormis un passage d'une saison en NBA (Memphis en 2007-2008), a dépassé l'arrière américain Marcus Brown, détenteur du record jusque-là.
Le capitaine de la sélection espagnole, avec lequel il a été champion du monde (2006), d'Europe (2009, 2011) et vice-champion olympique en 2008, a inscrit 14 points (6 sur 11 aux tirs) face aux Slovènes, pour porter son total en carrière à 2716 points.
Marcus Brown, qui a pris sa retraite cet été, avait inscrit 2715 points au cours d'une carrière qui l'a mené dans les plus grands clubs européens: Efes Pilsen, CSKA Moscou, Malaga et le Maccabi Tel-Aviv.

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Euroligue de basket: une victoire, mais pas le goal-average pour Nancy


AFP - 24. novembre 2011, 22h56


Nancy a remporté une victoire capitale face à Cantu (76-75), jeudi lors de la 6e journée de l'Euroligue messieurs de basket-ball, mais les Français, dans leur salle, n'ont pas réussi à reprendre le goal-average particulier sur les Italiens.
Ballon de basket (dans un panier) © AFP/Archive

Le Sluc revient à égalité avec son adversaire du jour (3 victoires, 3 défaites). Ce succès lui permet de continuer à rêver au Top 16, même s'il risque de regretter d'être devancé par Cantu au goal-average particulier (aller: 80-69 pour les Italiens), qui devrait être décisif dans cette poule si serrée.
Comme la semaine passée à l'Olympiakos (défaite 91-78), Nicolas Batum (4 points à 2 sur 4 aux tirs) a été parfaitement contrôlé par les Italiens. Et sans son principal argument offensif, Nancy a eu du mal à respirer.
Après un début de match timide (11-20, 8e), les Nancéiens ont retrouvé le fil de leur jeu sous l'impulsion de Pape Philippe Amagou (18 points au final). Auteur de deux tirs primés, le meneur a permis au Sluc d'infliger un 12-0 à cheval sur les deux premiers quart-temps aux Italiens.
Toujours soutenus par une remarquable adresse extérieure (6 sur 10 à trois points à la pause) et malgré la discrétion de Batum, les champions de France ont fait fructifier leur avance tout au long de dix minutes suivantes parfaitement maîtrisées.
Mais Cantu, avec son basket toujours très contrôlé, est revenu sur le parquet avec de meilleures intentions. Et pendant 3 minutes et 10 secondes, les Italiens ont interdit l'accès de leur panier à Nancy (45-45, 23e).
Passé devant (55-54, 28e), Cantu a fini en trombe ce troisième quart-temps, en profitant des pertes de balle nancéiennes, et grâce à une adresse retrouvée (62-56, 30e).
Mais le Sluc est parvenu à resserrer les boulons en défense, pour s'octroyer quelques séquences sur jeu rapide, si indispensables à son jeu (68-68, 36e).
Menant de six points à 1 minute et 40 secondes de la fin, les Nancéiens ont vu les Italiens revenir à un point (74-73) à dix secondes du terme sur un tir primé de l'ailier américain Marteen Leunen.
Deux lancers francs précieux de Jamal Shuler ont donné un peu d'air à Nancy, qui a bénéficié pour s'imposer d'un choix tactique curieux des Italiens - lesquels se sont contentés d'un tir à deux points plutôt que de tenter leur chance à trois points - sur leur dernière possession.
oint du Groupe A de l'Euroligue messieurs de basket-ball à l'issue des matches de la 6e journée:
Mercredi:
Olympiakos (GRE) - Bilbao (ESP) 88 - 81
Jeudi:
Nancy (FRA) - Cantu (ITA) 76 - 75
Vitoria (ESP) - Fenerbahçe (TUR) 90 - 85 a.p.
Déjà joués:
Fenerbahçe (TUR) - Vitoria (ESP) 66 - 69
Cantu (ITA) - Nancy (FRA) 80 - 69
Bilbao (ESP) - Olympiakos (GRE) 76 - 61
Vitoria (ESP) - Cantu (ITA) 81 - 69
Nancy (FRA) - Bilbao (ESP) 87 - 73
Olympiakos (GRE) - Fenerbahçe (TUR) 81 - 74
Vitoria (ESP) - Olympiakos (GRE) 81 - 79
Fenerbahçe (TUR) - Nancy (FRA) 90 - 86
Cantu (ITA) - Bilbao (ESP) 78 - 69
Cantu (ITA) - Olympiakos (GRE) 64 - 63
Bilbao (ESP) - Fenerbahçe (TUR) 70 - 73
Nancy (FRA) - Vitoria (ESP) 90 - 85
Fenerbahçe (TUR) - Cantu (ITA) 85 - 83 a.p.
Vitoria (ESP) - Bilbao (ESP) 84 - 89
Olympiakos (GRE) - Nancy (FRA) 91 - 78
Reste à jouer (en heure GMT):
30/11 (19h45): Cantu (ITA) - Vitoria (ESP)
01/12 (18h00): Fenerbahçe (TUR) - Olympiakos (GRE)
01/12 (19h45): Bilbao (ESP) - Nancy (FRA)
07/12 (19h30): Bilbao (ESP) - Cantu (ITA)
07/12 (19h45): Nancy (FRA) - Fenerbahçe (TUR)
08/12 (20h00): Olympiakos (GRE) - Vitoria (ESP)
14/12 (18h15): Fenerbahçe (TUR) - Cantu (ITA)
14/12 (20h00): Vitoria (ESP) - Nancy (FRA)
15/12 (19h00): Olympiakos (GRE) - Cantu (ITA)
21/12: Nancy (FRA) - Olympiakos (GRE)
21/12: Bilbao (ESP) - Vitoria (ESP)
21/12: Cantu (ITA) - Fenerbahçe (TUR)
NDLR: Les 2 premiers de chaque groupe qualifiés pour les 1/4 de finale.
Les équipes à égalité seront départagées aux matches particuliers entre elles

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Euroligue de basket: le Barça parade, Navarro meilleur scoreur de l'histoire


AFP - 24. novembre 2011, 23h25


Barcelone, avec un Juan Carlos Navarro devenu le meilleur marqueur de l'histoire de l'Euroligue messieurs de basket-ball, s'est offert une sixième victoire en six matches cette saison, jeudi devant Ljubljana (72-46).
Chuck Eidson du FC Barcelone (à droite) le 24 novembre 2011 à Barcelone. © AFP

Les Barcelonais restent, avec le CSKA Moscou, la seule équipe invaincue de la compétition. Ils ont étrillé les Slovènes, qui auront bien du mal à se qualifier pour le Top 16.
Dans la cité catalane, l'histoire a une nouvelle fois été écrite par Juan Carlos Navarro. Le capitaine de la sélection espagnole a inscrit 14 points pour devancer, avec 2716 points, Marcus Brown (2715 points) comme meilleur marqueur de l'histoire de l'Euroligue.
Et l'aventure n'est pas finie pour "La Bomba", qui vient de prolonger avec le Barça, son club de toujours, hormis un passage d'une saison en NBA (Memphis en 2007-2008), jusqu'en 2015.
Dans le même groupe, Galatasaray a fait un grand pas vers la qualification pour le Top 16, en battant Gdynia (78-76 a.p.), toujours en quête d'un premier succès, grâce au double-double du pivot géorgien Zaza Pachulia (19 points, 10 rebonds).
Dans le groupe B, celui dominé par le CSKA, le Panathinaïkos Athènes, tenant du titre, a repris sa marche en avant, en s'imposant au finish à Malaga (77-76), invaincu jusque-là sur son sol.
Les Grecs, qui restaient sur deux défaites de rang, une rareté pour eux, ont été sauvés, une nouvelle fois, par leur héros Dimitris Diamantidis (23 points), auteur d'un trois points miraculeux sur le gong.
Le Maccabi Tel-Aviv (Gr.C), finaliste sortant, a quasiment assuré sa qualification pour le Top 16, en infligeant à Milan une quatrième défaite en cinq matches (85-76).
Sofoklis Schortsanitis, surnommé "Baby Shaq", a retrouvé tout son tonus offensif pour inscrire 28 points (plus 6 rebonds), en faveur des Israéliens. Côté italien, les 24 points de Danilo Gallinari (33 d'évaluation) n'ont pas été suffisants.
Le Real Madrid a peiné pour se défaire de Charleroi (93-89). A noter la petite performance de Rudy Fernandez (3 points).
Enfin, Vitoria, avec 25 points de Fernando San Emeterio (36 d'évaluation), a pris seul la tête du groupe A, celui de Nancy, en s'imposant après prolongation (90-85) sur Fenerbahçe. Quatre équipes se partagent la deuxième place dans cette poule particulièrement indécise.

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Tsonga ferme la porte à Nadal


Si - 25. novembre 2011, 00h03


Jo-Wilfried Tsonga jouera samedi pour la première fois une demi-finale du Masters. Le Tricolore s'est qualifié en battant 7-6 4-6 6-3 Rafael Nadal à Londres.
Tsonga a su imposer sa puissance et un certain sens tactique pour cueillir l'une des plus belles victoires de sa carrière. Brillant à la volée, le joueur du Mans n'a commis qu'une seule erreur lors de cette rencontre: celle de se précipiter à la fin du deuxième set en voulant chercher trop vite le point gagnant.
Rafael Nadal exploitait la trop grande fougue de son rival pour signer le premier break de la partie et égaliser à une manche partout. Seulement, le Majorquin livrait un jeu de service fort médiocre à 1-1 au troisième set pour permettre à Tsonga de s'échapper.
Deux jours après avoir reçu la leçon de Maître Federer, Rafael Nadal s'est battu comme un lion pour tenter de survivre dans ce Masters. Mais malgré toute sa bravoure, il n'est pas parvenu à faire reculer suffisamment Tsonga pour pourvoir s'imposer. Il trouvera la semaine prochaine sur la terre battue de Séville à l'occasion de la finale de la Coupe Davis contre l'Argentine des conditions beaucoup plus favorables pour s'exprimer.
Tsonga est venu chercher sa victoire au filet. Contre Nadal, le Français est monté à trente-six reprises à la volée pour gagner vingt-sept points. L'audace a été pleinement récompensée.
Jo-Wilfried Tsonga est le troisième qualifié pour les demi-finales avec Roger Federer et David Ferrer. Le dernier ticket reviendra vendredi à Novak Djokovic ou à Tomas Berdych.

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Tsonga élimine Nadal des Masters


© afp
7S7 mise à jour Jo-Wilfried Tsonga s'est qualifié pour les demi-finales du Masters en battant l'Espagnol Rafael Nadal en trois sets 7-6 (7/2), 4-6, 6-3, jeudi à Londres. C'est la première fois que le Français, âgé de 26 ans, atteint le dernier carré du tournoi des maîtres, auquel il participe pour la deuxième fois.

Il pourrait affronter un autre Espagnol, David Ferrer, pour une place en finale. Le Manceau est le troisième demi-finaliste tricolore après Sébastien Grosjean, battu en finale en 2001, et Gilles Simon, qui s'était arrêté à ce stade en 2008. Tsonga a réussi un match superbe et, mis à part lors d'un court passage à vide à la fin du deuxième set, il a nettement dominé le N.2 mondial grâce à son service, sa puissance du fond du court et à quelques exploits au filet.

Il s'agit de sa troisième victoire en neuf matches sur le Majorquin et d'une belle revanche sur la gifle reçue au mois de septembre en demi-finale de la Coupe Davis, sur la terre battue de Cordoue (6-0, 6-2, 6-4). Profitant de la surface synthétique qui lui convient bien mieux, le Manceau a pris à la gorge son adversaire dès les premiers échanges. Il a réussi un grand nombre de coups spectaculaires, aces, volées, attaques de coup droit, mais aussi des passings et même un superbe lob, plus rares à son répertoire. Il a constamment agressé Nadal, dont les deuxièmes balles ressemblaient souvent à des cadeaux faits à son tempérament offensif.

Petit frayeur
Meilleur que l'avant-veille lors de sa déroute face à Roger Federer (6-3, 6-0), le Majorquin n'est tout de même pas apparu à son meilleur niveau. Souvent en tête sur les jeux de service de l'Espagnol dans le premier set, Tsonga s'est quand même laissé entraîner dans un tie-break, qu'il a facilement empoché. Dans le deuxième, il a continué à faire au moins jeu égal, malgré un service faiblissant et un regain de vigueur de Nadal en fond de court. Mais l'Espagnol a su profiter de la première baisse de régime de son adversaire, à 5-4, pour se créer ses premières balles de break du match et égalisé à un set partout. Alors qu'on pouvait craindre un effondrement, le Français a au contraire repris nettement le dessus et conclu l'une de ses plus belles victoires avec trois breaks, non sans s'être fait une petite frayeur en cédant sa mise en jeu alors qu'il servait pour le match à 5-2.

Avec deux victoires sur Nadal et l'Américain Mardy Fish et une défaite contre Roger Federer, Tsonga finit à la deuxième place du groupe B. Il devra attendre vendredi soir pour connaître officiellement son adversaire en demi-finale. Ferrer, déjà qualifié dans le groupe A, est de loin le plus probable, mais un match contre le Serbe Novak Djokovic ou le Tchèque Tomas Berdych, à la lutte pour le dernier ticket, n'est pas impossible. S'il joue aussi aussi bien que contre Nadal, aucun de ces joueurs ne semble de toute façon hors de portée de Tsonga, même pas Djokovic, le N.1 mondial, qui a paru bien usé lors de sa cinglante défaite face à Ferrer mercredi. (afp)

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Le Tour de France 2013 partira de Corse


Pour sa centième édition, le Tour de France partira en 2013 de l'île méditerranéenne de Corse, une nouveauté dans l'histoire centenaire de la Grande Boucle.

Trois étapes sur l'île
L'annonce a été officialisée dans un communiqué par Paul Giacobbi, président de la collectivité territoriale de Corse, et par Christian Prudhomme, directeur du Tour. ASO (Amaury Sport Organisation) a précisé que les détails de ce Grand Départ seront donnés le 6 décembre lors de la présentation officielle à l'Hôtel de Région à Ajaccio. La Grande Boucle, créée en 1903 par Henri Desgrange, fêtera en 2013 sa centième édition puisque la course n'a pu être organisée lors des deux guerres mondiales.

Selon le journal Corse Matin, trois étapes devraient avoir lieu dans l'île, de Porto-Vecchio à Calvi en passant par Bastia et Ajaccio avant le retour sur le continent. Tous les départements de la métropole à ce jour ont accueilli une étape du Tour, le dernier ayant été la Creuse (centre). Mais la course n'est encore jamais allée dans les deux départements corses qui forment une collectivité territoriale (Corse du Sud et Haute-Corse).

"Un vrai défi à relever"
D'autres courses cyclistes, notamment Paris-Nice voici plusieurs décades, ont en revanche déjà effectué le déplacement sur l'île au relief en grande partie montagneux. Une épreuve organisée par ASO, le Critérium international, a lieu depuis 2010 sur l'île de Beauté. Elle se dispute en Corse du Sud, près de Porto-Vecchio, sous la forme d'un triptyque (course de côte, en plaine, contre-la-montre) sur deux journées à la fin mars.

Le projet d'un Grand Départ en Corse était évoqué depuis plusieurs années, le directeur du Tour Christian Prudhomme ayant à plusieurs reprises manifesté son intérêt tout en soulignant ("un vrai défi à relever") la complexité de l'opération pour des raisons essentiellement logistiques.

Si le départ de Corse est une "première" pour le Tour de France, le Tour d'Italie a démarré à plusieurs reprises de Sicile ou de Sardaigne. La dernière fois en 2007, quand la course rose avait débuté par un contre-la-montre sur l'île de Caprera, dans l'archipel de la Maddalena, au large de la côte nord-est de la Sardaigne. En 2012, le Tour partira le 30 juin de la ville belge de Liège. (afp/mb)