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Grasmann-Marvulli en tête aux Six Jours de Gand


© belga
Christian Grasmann et Franco Marvulli étaient les nouveaux leaders des Six Jours de Gand jeudi soir au Kuipke à l'issue de la troisième nuit de l'épreuve. Le duo germano-Suisse totalisait 203 points, précédant ainsi quatre autres équipes classées dans le même tour.

Les Néerlandais Wim Stroetinga et Peter Schep étaient en effet deuxièmes avec 183 points, devant Kenny De Ketele-Robert Bartko (166), Tim Mertens-Danny Stam (126) et Tosh Van der Sande-Leif Lampater (124).

Classement après la troisième nuit des Six Jours cyclistes de Gand qui s'est déroulée jeudi soir:

1. Christian Grasmann/Franco Marvulli (All/Sui) 203 points

2. Wim Stroetinga (P-B)/Peter Schep (P-B) 183

3. Kenny De Ketele (Bel)/Robert Bartko (All) 166

4. Tim Mertens (Bel)/Danny Stam (P-B) 126

5. Tosh Van der Sande (Bel)/Leif Lampater (All) 124

à 1 tour:

6. Morgan Kneisky (Fra)/Marc Hester (Dan) 174

à 2 tours:

7. Glenn O'Shea (Aus)/Luke Roberts (Aus) 109

à 3 tours:

8. Silvan Dillier (Sui)/Claudio Imhof (Sui) 146

9. Steven De Neef (Bel)/Andreas Muller (All) 60

à 6 tours:

10. Leon van Bon (P-B)/Alexander Aeschbach (Sui) 71

à 7 tours:

11. Vojtech Hacecky/Martin Blaha (Tch) 43

12. Benjamin Edmuller (All)/Jesper Morkov (Dan) 33

à 8 tours:

13. Marcel Barth (All)/Robert Bengsch (All) 50. (belga)

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Suarez: "Le Soulier d'or? Ce serait une belle récompense"


© belga

© photo news


Au plus on s'en approche de la soirée du Soulier d'or, au plus le nom de Matias Suarez revient dans les conversations. La remise de la godasse dorée aura lieu le 11 janvier 2012 à Ostende. "Je n'y pense pas, prétend pourtant Matias Suarez dans La Dernière Heure. "J'essaie de bien jouer et de recevoir le plus de reconnaissance possible de la part du club. Et si je le gagne, tant mieux. Ce serait une belle récompense. Tous les joueurs du championnat veulent le gagner."

"Biglia le mérite"
S'il doit donner son favori, le joueur d'Anderlecht pointe volontiers Lucas Biglia, son coéquipier argentin chez les Mauves. "Cela fait deux ans qu'il mérite de le gagner." (Ch.D.)

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TENNIS
Trois favoris qui tombent de fatigue à Londres

• 25. novembre 2011, 23h26

Le Matin


Les trois premiers du classement ATP sont hors de forme ou blessés. Seuls les cœurs légers en ont encore à l’ouvrage.
© Keystone

Il est normal qu’à l’automne les illusions s’envolent et les bras tombent. Novak Djokovic, redevenu dégradable, l’accepte avec fatalité: «Je suis à bout. Je n’ai de sensations ni dans les bras ni dans les jambes. J’ai beaucoup donné et maintenant je n’en peux plus. J’espère juste revenir en forme à l’Open d’Australie.»

Le grand dominateur de la saison la conclut dans la résignation, avec des soucis ordinaires, contraint à des velléités timides et innocentes. Djokovic, méconnaissable, jure pourtant qu’il n’a pas changé. «J’ai seulement perdu la fraîcheur, lâche-t-il. Ce n’est pas que je dorme quinze heures par jour, ou que j’aie mal partout. Je mène une vie normale, sans problème. Mais je suis vidé, émotionnellement et physiquement.»

Rafael Nadal a quitté Londres dans un état comparable. «Je suis devenu un joueur prévisible, qui n’a rien de spécial, exagère-t-il. Je n’ai pas la patience qu’il faudrait pour bien jouer au tennis, car je suis plus fatigué que d’habitude. Je manque de passion, c’est évident. Mais je ne peux pas la convoquer à volonté.» Rarement Nadal n’a autant subi l’échange, aussi peu exploré d’angles, et manqué à ce point de vitesse dans ses accélérations en coup droit. Au service, ses deuxièmes balles étaient régulièrement chronométrées à 130 km/h. «On dirait Martina Hingis», a persiflé un ancien.

82 matches pour Nadal

Par définition, l’usure du pouvoir menace ceux qui en usent: Andy Murray, ATP 3, a terminé l’année comme il l’avait commencée, avec une blessure musculaire. Robin Söderling, ex-ATP 5, soigne une mononucléose depuis trois mois, et n’a pas recouvré une activité physique normale. Sur l’ensemble de l’année, Djokovic a disputé 76 matches, Nadal 82, et Roger Federer 74. «A un degré de difficulté élevé, dans un contexte plus concurrentiel que jamais», ajoute Tim Henman.

Du carriérisme à l’hédonisme
Aussi n’est-il pas étonnant que, l’automne venu, seuls les cœurs légers en aient encore à l’ouvrage. Deux joueurs ont dominé le dernier trimestre, portés par des ardeurs romantiques: Roger Federer et Jo-Wilfried Tsonga. Après une pause méditative de six semaines, le Bâlois est revenu à une forme d’espièglerie, d’engouement originel, que son rang lui interdisait quelque peu. «Bien sûr, je joue encore pour les records, pour les livres d’histoire. Mais plus le temps passe, plus je vis l’instant présent. J’essaie de profiter sans arrière-pensée car, comme je l’ai dit, je n’ai aucune intention d’arrêter.»

Jo-Wilfried Tsonga suit un peu le même courant philosophique, du carriérisme à l’hédonisme. «J’ai changé mon approche. Autrefois, je n’étais pas assez passionné, c’était mon problème. Je voulais avancer socialement. Je jouais pour réussir ma vie. Ces derniers mois, je me suis découvert une nouvelle passion qu’est le tennis! J’analyse mes parties à la vidéo. J’observe les points forts et les points faibles de mes adversaires. Sur mon projet de carrière, je suis épanoui, car je pensais être arrivé au bout. Et, en fait, pas du tout.»

Tsonga a fait du chemin. Beaucoup pensent qu’il ira loin.

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Tennis
Masters de Londres: Ferrer et une fleur à Federer

• 25. novembre 2011, 23h49

LeMatin.ch & les agences


Roger Federer affrontera David Ferrer ce samedi à Londres en demi-finale. De plus, les organisateurs ont fait une fleur au Bâlois avec une programmation a 15h ce qui lui assure, en cas de victoire, plus de vingt-quatre heures de répit avant la finale.
Ferrer a perdu contre Berdych et se retrouve en demi-finale face à Federer, à Londres. © Keystone

Roger Federer, tenant du titre à l’O2 Arena, rencontrera avec Ferrer un joueur contre lequel il s’est imposé à onze reprises en onze matches. Le Valencien se retrouve deuxième de son groupe après avoir laissé filer de manière preque incompréhensible la victoire devant Tomas Berdych, victorieux 3-6 7-5 6-1.
Face au Tchèque, Ferrer a, en effet, mené 6-3 4-3 40-15 sur son service avant de craquer complètement. Il cédait une deuxième fois son engagement à 6-5 avant de perdre les dix premiers points du troisième set. Il n’y avait plus de match. Revenu de nulle part, Berdych affrontera pour sa part Jo-Wilfried Tsonga samedi à 20h00 (21h00 en Suisse).
La victoire de Berdych condamne Novak Djokovic. Le Serbe a concédé une nouvelle défaite, la sixième et dernière de l’année, en s’inclinant 3-6 6-3 6-3 devant Janko Tipsarevic.
«Je manque de fraîcheur»
Deux jours après s’être incliné sans gloire 6-3 6-1 devant Ferrer, Novak Djokovic est apparu toujours aussi désarmé sur le court. Face à son compatriote, il a tenu le choc un set et demi avant de lâcher prise brutalement. Il ne fut qu’une ombre sur le court au troisième set.
«Je n’ai plus aucune fraîcheur, avoue Novak Djokovic. Je n’a plus le même dynamisme sur le court». Le Serbe reconnaît qu’il paye à Londres l’addition des efforts extraordinaires consentis tout au long de l’année. «Ce fut une année incroyable que rien ne pourra ternir, lâche-t-il. La plus belle de ma vie».
La question désormais est de savoir s’il sera capable de la rééditer en 2012. Bien des observateurs en doutent. «Il est vrai que le temps m’est compté avant l’Open d’Australie. Je dois recharger mes batteries, explique-t-il. Je m’en crois capable. Si je peux mener une bonne préparation, je suis convaincu que je serai d’attaque à Melbourne».
Un Nadal bien quelconque
Eliminé jeudi soir après sa défaite 7-6 4-6 6-3 devant Jo-Wilfried Tsonga, Rafael Nadal accuse, lui aussi, le coup en cet automne. Les six finales perdues en 2011 face à ce diable de Djokovic ont sapé sa confiance. A Londres, sa performance fut bien quelconque.
Après sa victoire laborieuse devant Mardy Fish dimanche et la fessée qu’il a reçue mardi de la part de Roger Federer, Nadal n’était pas au bout de ses peines. Rafa a laissé filer le troisième set contre Tsonga presque sans combattre. Alors qu’il avait, semble-t-il, fait le plus dur dans ce match en revenant à une manche partout.
«Je n’ai vraiment pas bien joué. Mon jeu manquait de vie», souligne un Nadal qui tentera de retrouver des couleurs le week-end prochain en Coupe Davis face à l’Argentine. Mais même sur terre battue, le Rafael Nadal que l’on a vu à Londres ne sera à l’abri de rien devant Juan-Martin del Potro. Il fut, en effet, très médiocre au service. Sa première balle n’a pas fusé comme elle le doit et sa seconde fut beaucoup trop «légère». A Séville, où l’on jouera dans un stade à moitié couvert, cette faiblesse risque de faire le bonheur du relanceur.

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SKI ALPIN
Lara Gut fait son cinéma

• 25. novembre 2011, 22h51

Gaëlle Cajeux | Le Matin


La Tessinoise a tourné dans un long-métrage mais rassure ses fans: «Je reste une skieuse.» L’une des meilleures. Elle entend le prouver aujourd’hui en géant.
Qu’elle soit sur les skis, devant les photographes ou une caméra, Lara Gut est toujours à l’aise. © Keystone

Lara Gut n’a pas pour habitude de jouer les seconds rôles. Dès ses débuts en 2007, la skieuse de Comano s’est placée aux avant-postes pour comptabiliser, à 20 ans, sept podiums (dont deux victoires) en Coupe du monde et deux médailles d’argent en Championnats du monde. «Souvent, les jeunes veulent devenir acteurs pour figurer dans les journaux, être connus. Moi, j’ai connu ça d’une manière différente, alors je n’ai jamais rêvé de faire du cinéma.» Le septième art l’a pourtant rattrapée et la voilà actrice principale dans un long-métrage.

La vie d’une athlète
Pour l’heure intitulé «Tutti giù», le film de Niccolò Castelli retrace le parcours et les états d’âme de trois jeunes à leur passage dans le monde adulte. Lara Gut incarne Chiara, une skieuse très prometteuse. Elève de Gabriella Gut, le réalisateur connaît le clan et a rapidement pensé à la fille. «Il m’a d’abord demandé de lui décrire comment se passe la vie d’une athlète. Je lui ai raconté. Et ensuite il m’a proposé de jouer.» Après une longue réflexion, la skieuse a accepté. «C’est une belle opportunité, la chance de découvrir quelque chose de nouveau. Le rôle est proche de ce que j’ai vécu, mais ce n’est pas du tout un documentaire. Cela représente ce que chaque jeune talent qui a du succès très jeune va vivre et devoir affronter.»

La Tessinoise a tourné la plupart de ses scènes durant la pause – relative – entre l’épreuve de Sölden, fin octobre, et sa venue aux Etats-Unis le 11 novembre. «Normalement, les acteurs débutent par de petits rôles. Alors je remercie toute l’équipe de tournage d’avoir été si patiente avec moi, car je ne suis pas une actrice, je reste une skieuse.»

Contrôles antidopages
A Vail, loin des caméras, la jeune femme a très vite retrouvé sa vie de sportive d’élite. Faite d’entraînements et de… contrôles antidopages. «C’était lundi matin, à 7 h 30. Je suis habituée à être contrôlée en Suisse, mais là c’est la première fois à l’étranger. C’est la FIS qui a demandé ce contrôle (urinaire et sanguin). Apparemment, Maria Höfl-Riesch a été contrôlée le même jour que moi. Et Vicky Rebensburg deux jours avant.»

La vainqueur du classement général de la saison dernière et la championne olympique de géant. Preuve que Lara Gut est dans les favorites du géant du jour à Aspen.
DISCIPLINES TECHNIQUES
Mauro Pini veut faire éclore les jeunes talents

«Nous avons pas mal discuté durant la période de préparation. Désormais chacun sait où l’on veut mais surtout où l’on doit aller en ce qui concerne les disciplines techniques, notre talon d’Achille.» Entraîneur en chef de l’équipe féminine suisse, Mauro Pini est fermement décidé à combler cette lacune. «Après une première année qui m’a permis de connaître vraiment les nécessités de l’équipe, j’ai demandé ce printemps à mes entraîneurs de mettre en place un programme résolument orienté sur le slalom géant. Et ce, dans tous les groupes, de la descente au slalom.

La performance de Dominique Gisin à Sölden (11e pour le premier géant de sa carrière) est le premier résultat probant de l’efficacité de la méthode. Elle a offert à l’équipe nationale un cinquième ticket en géant. Si Fränzi Aufdenblatten parvient, elle aussi, à se qualifier en seconde manche, une sixième Suissesse pourra dès lors être alignée. «Six places, ce serait parfait pour nous. Cela nous permettrait de faire tourner les jeunes.» La volonté de Mauro Pini est claire: faire éclore les nouveaux talents en leur permettant de côtoyer l’élite. «Comme cela se fait en hockey notamment, les meilleurs jeunes s’entraînent et jouent avec la première équipe. Cette mise en condition est essentielle.» Ainsi, huit filles étaient du voyage en Nouvelle-Zélande cet été. «On investit sur notre futur.» Au retour, Corinne Suter (17 ans) a intégré le groupe technique et est aujourd’hui à Aspen – Rahel Kopp devait l’accompagner mais elle s’est blessée – pour disputer sa première épreuve de Coupe du monde.

«Il ne faut pas perdre de temps dans les disciplines techniques (géant et slalom)», poursuit Pini. Et de répéter son message aux entraîneurs: «Il est prioritaire d’investir techniquement auprès de la relève, dès l’âge de 8 ans déjà.»

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AUTOMOBILISME
Barrichello, la fin d’un myte

• 25. novembre 2011, 22h40

Luc Domenjoz | Le Matin


Après avoir écrasé le record de participations en F1, le Brésilien disputera probablement son dernier GP demain. Il essaie pourtant encore de s’accrocher.
© Keystone/AP/Luca Bruno

324 grands prix, 19 saisons: c’est de loin la plus longue carrière de pilote de toute l’histoire de la formule 1. Alors qu’il aura 40 ans en mai prochain, Rubens Barrichello pourrait donc envisager de prendre une retraite sportive bien méritée.

Pilote chez Williams depuis 2010, ses performances se sont avérées un peu décevantes cette saison. En qualification, il a été battu une fois sur deux par son coéquipier Pastor Maldonado, pourtant davantage réputé pour son compte en banque que son talent.

Pour l’écurie anglaise, à court de budget, il devient vital que les deux pilotes apportent des sponsors. Rubens Barrichello, qui a toujours le feu sacré, a donc décidé d’en trouver. «J’aime toujours la F1, argumente-t-il. J’adore piloter. A la maison je m’ennuie, je ne fais qu’attendre la prochaine course. Je ne sais rien faire d’autre que ça, de toute façon.»

Lorsqu’il a débuté en formule 1, au Grand Prix d’Afrique du Sud 1993, «Rubinho» était décrit comme un futur grand. Ayrton Senna l’avait repéré lorsqu’il courait en karting, et le triple champion du monde avait même financé son ascension en F1.

Tout bascule en 2002
Embauché chez Ferrari en 2000, aux côtés de Michael Schumacher, Rubens Barrichello avait dédié à Ayrton Senna sa première victoire, en Allemagne. Le Brésil croyait encore tenir le digne successeur du champion disparu. Tout bascula en 2002, au Grand Prix d’Autriche, lorsque Rubens Barrichello accepta de ralentir pour laisser Michael Schumacher s’imposer à sa place. Les Brésiliens comprennent alors que «Rubinho» n’a pas la mentalité des champions et se désintéressent de son sort.

Carrière exceptionnelle
Hier, Felipe Massa regrettait la situation que vit actuellement son compatriote. «Rubens a connu une carrière exceptionnelle. Il a remporté onze grands prix, il a couru pour les plus grandes écuries. Des milliers de pilotes envieraient sa carrière. Il ne devrait pas s’abaisser à chercher des sponsors pour continuer à tout prix.»

Jusqu’ici, Rubinho n’a toujours pas trouvé le budget demandé. Demain, il disputera donc probablement le dernier grand prix de sa carrière. Les records qu’il détient ne sont pas près d’être battus.

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Football
Affaire Chagaev: Jacques Barillon conteste les accusations de faux
25. novembre 2011, 20h26
LeMatin.ch & les agences


Le nouvel avocat de l'homme d'affaires, Me Barillon, a indiqué sur la TSR que son client contestait toute implication dans les faux documents qui ont entraîné sa comparution devant la justice.
Jacques Barillon: «Monsieur Chagaev s’est retrouvé prisonnier d’un système.» © Keystone

Encore un épisode dans l’affaire Bulat Chagaev. Son nouvel avocat, Me Barillon, a indiqué sur la TSR que son client contestait toute implication dans les faux documents qui ont entraîné sa comparution devant la justice.
Lors de l’audience de jeudi devant le Parquet de Genève, Bulat Chagaev a déclaré n’avoir jamais eu en mains propres les deux documents en question.
Il a aussi dit ne pas être l’auteur de ces faux, a expliqué Jacques Barillon. Ces deux documents supposés provenir de la Bank of America ont valu au président et propriétaire tchétchène de Neuchâtel Xamax une inculpation pour faux dans les titres, qui peut être punie de cinq ans de prison au maximum.
Victime d'une cabale
Me Barillon s’étonne par ailleurs que les seules plaintes déposées dans cette affaire émanent d’un autre avocat, en l’occurrence Ralph Isenegger. «Le problème, c’est que je conteste la qualité de plaignant de cette personne et que celle-ci soit victime de quoi que ce soit dans cette affaire», a encore déclaré l’avocat de Bulat Chagaev.

Il affirme également que son client est victime d’une cabale. «Hier, ses millions sentaient le bon terroir suisse. Toutes les portes des banques lui étaient ouvertes. Puis soudain, c’est le diable en personne! Par effet de domino, avec un certain nombre d’actions, de manoeuvres, de démarches que je qualifierai plus tard sur le plan civil et pénal, Monsieur Chagaev s’est retrouvé prisonnier d’un système», a expliqué Jacques Barillon.
Selon lui, son client «a plus de 35 millions de francs à disposition.» Bulat Chagaev a fourni des explications sur sa fortune aux procureurs, a précisé son avocat, avant de promettre: «il en fournira d’autres très documentées dans les semaines à venir.»

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F1: Hamilton le plus rapide au GP du Brésil lors de la 2e séance d'essais libres


AFP - 25. novembre 2011, 19h06


Le Britannique Lewis Hamilton (McLaren) a réalisé le meilleur temps de la 2e séance d'essais libres du Grand Prix du Brésil, 19e et dernière épreuve du Championnat du monde de Formule 1, samedi sur le circuit d'Interlagos à Sao Paulo.
Le pilote finlandais Heikki Kovalainen sort de la piste avec sa Lotus le 25 novembre 2011 sur le circuit d'Interlagos à Sao Paulo © AFP

Avec un chrono de 1 min 13 sec 392/1000, Hamilton devance de 167/1000 le double champion en titre, l'Allemand Sebastian Vettel (Red Bull).

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Volvo Ocean Race: l'Espagnol Telefonica attendu en vainqueur samedi au Cap


AFP - 25. novembre 2011, 19h45


Le voilier espagnol Telefonica fonçait vendredi soir vers Le Cap (Afrique du Sud), où il devrait remporter la première étape de la Volvo Ocean Race samedi après-midi (heure locale), selon les organisateurs de cette course autour du monde en équipage avec escales
Le voilier espagnol Telefonica le 5 novembre 2011 à Alicante (Espagne) © AFP/Archives

Le voilier espagnol Telefonica fonçait vendredi soir vers Le Cap (Afrique du Sud), où il devrait remporter la première étape de la Volvo Ocean Race samedi après-midi (heure locale), selon les organisateurs de cette course autour du monde en équipage avec escales.
A 16h00 GMT (17h00 heure française) vendredi, Telefonica (Iker Martinez) se trouvait à environ 450 milles (810 km) de l'arrivée et possédait une confortable avance de 170 milles sur le Néo-Zélandais Camper (Chris Nicholson) et 550 sur le Français Groupama 4.
Ces écarts, conséquents si près du but, devraient encore se creuser car le VO70 (monocoque de 21,50 m) espagnol ne manquera pas d'air au cours des prochaines heures. Les météorologues lui prédisent entre 17 et 25 noeuds de vent jusqu'à la baie de la Table, où Telefonica est attendu samedi entre 15h00 et 20h00 GMT (16h00/21h00 heure française).
L'équipage du voilier espagnol, en tête depuis une huit jours, garde cependant la tête froide.
"Nous devons garder le bateau en une pièce et ne rien abîmer", a souligné le navigateur australien Andrew Cape. "Le vent a baissé, il est peu probable qu'on casse quelque chose. Touchons du bois."
"Même si les prévisions sont bonnes, tout peut arriver", a-t-il ajouté. "Il y a toujours une possibilité pour que quelque chose se passe mal et que les autres vous dépassent. On va mettre de côté la pensée de la victoire jusqu'à la dernière centaine de milles. Mais on ne commencera à célébrer qu'une fois la ligne franchie."
Telefonica a particulièrement brillé dans l'hémisphère sud en remportant son duel contre l'Américain Puma (avant son démâtage, lundi) puis en allant chercher du vent bien au sud de la latitude du Cap avant de remonter dans le nord pour "couvrir" Camper.
Situation compliquée pour Groupama 4
La situation est plus compliquée pour Groupama 4 (Franck Cammas), qui navigue plus au nord et va devoir traverser les zones de calme d'un anticyclone. Le voilier français avançait à un peu plus de 11 noeuds vendredi à 17h00 et pourrait mettre du Sud dans sa route pour chercher du vent (avant de refaire du Nord) mais ce serait une trajectoire laborieuse.
"On prendra plutôt un option médium jusqu'au Cap. Pas trop froide et pas trop chaude", a confié jeudi soir Charles Caudrelier, barreur/régleur sur Groupama 4.
"Il s'agit aussi de gestion du bateau. Notre but principal est d'arriver et de valider une place de troisième", a-t-il souligné.
Camper est attendu au Cap dimanche entre 03h00 et 09h00 GMT, Groupama 4 entre lundi soir et mardi matin.
Pour l'équipage de Puma, les choses se compliquent encore. Le navire qui devait quitter Le Cap jeudi pour retrouver le VO70 américain à l'île de Tristan da Cunha et le prendre en pontée pour l'acheminer en Afrique du sud a finalement été remplacé par un autre bateau parti de Durban (Afrique du sud), à quelque 800 milles au nord-est du Cap, dans l'océan Indien.
Du coup, la participation de Puma à la deuxième étape (Le Cap-Abou Dhabi) devient très aléatoire, reconnaissait son skipper Ken Read dans un mail jeudi soir.
La Volvo Ocean Race est une course aux points. Le vainqueur de chacune des neuf étapes obtient 30 points, le 2e 25, le 3e 20, etc. Une victoire dans une régate côtière (in-port race) ne rapporte de 6 points (5 pour le 2e, 4 pour le 3e, etc.).

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Quinze nouveaux qualifiés pour les championnats d'Europe


Si - 25. novembre 2011, 20h14


Les championnats de Suisse 2011 en petit bassin ont démarré de manière idéale.
Pas moins de 15 nageurs ont décroché leur ticket pour les Européens de Szczecin (8-11 décembre) vendredi à Uster, parmi lesquels Erik van Dooren (50 m libre) et Colin Bridier (200 m brasse). Deux records de Suisse ont en outre été battus grâce à Melanie Schweiger (50 m dos) et Yannick Käser (200 m brasse).
Principale tête d'affiche de ces joutes en l'absence de Dominik Meichtry, Flori Lang a fait honneur à ce statut. Déjà qualifié pour les Européens - comme Meichtry d'ailleurs -, il a réalisé trois limites sur 50 m dos, 100 m papillon et 50 m libre. Il a qui plus est signé un excellent chrono sur sa discipline de prédilection, glanant le titre en 24''26. Ce temps fait du Zurichois l'un des dix meilleurs performers européens de la saison sur 50 m dos.
Côté féminin, Martina van Berkel a également réalisé trois limites continentales vendredi. La Zurichoise s'est qualifiée sur 400 m libre, sur 100 m papillon et sur 400 m 4 nages, discipline dans laquelle elle a conquis l'or.
Champion de Suisse du 50 m libre en grand bassin ce printemps à Genève, l'espoir Erik van Dooren a confirmé une nouvelle fois sa progression. Le Genevois de 20 ans, qui a pu s'entraîner aux côtés de Ian Thorpe à Tenero, réussissait 22''03 dans les séries du 50 m libre. Il améliorait de 41 centièmes son meilleur chrono en petit bassin alors qu'il devait réaliser 22''39 pour être du voyage à Szczecin.
Van Dooren ne s'est pas montré aussi rapide l'après-midi en finale. Il devait se contenter de la médaille d'argent avec un temps de 22''33. Le titre est revenu à Flori Lang, qui le devançait d'un souffle (22''32) pour glaner sa deuxième breloque dorée de la journée.
Le Vaudois Colin Bridier a également décroché son ticket pour la Pologne dès les séries du 200 m brasse. Il ne parvenait cependant pas à capitaliser en finale, échouant au pied du podium.