Toutes New sportives autres que la moto

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Lindsey Vonn divorce et se sépare de son entraîneur


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L'Américaine Lindsey Vonn, triple vainqueur de la Coupe du monde de ski alpin, a officialisé la procédure de divorce avec Thomas Vonn, un ancien skieur devenu aussi son entraîneur, épousé il y a quatre ans, dans un communiqué de la Fédération américaine de ski.

"C'est avec une grande tristesse que je fais cette annonce", a indiqué la lauréate de 42 épreuves en Coupe du monde.

"C'est un moment extrêmement difficile dans ma vie personnelle et j'espère que les médias et mes fans vont respecter mon besoin de discrétion sur le sujet", a ajouté celle qui va redevenir Kildow, de son nom de jeune fille. Thomas Vonn est son aîné de neuf ans.

Une des cinq skieuses de l'histoire à avoir gagné dans toutes les disciplines en Coupe du monde, Lindsey Kildow, 27 ans, a dominé outrageusement les épreuves de vitesse ces dernières saisons.

Pour l'ouverture de la saison 2011-2012 à Sölden (Autriche), Vonn avait enfin remporté un slalom géant, la seule discipline qui manquait encore à sa panoplie de polyvalente.

Cet été, un nouvel entraîneur à temps plein, Jeff Fergus, avait rejoint la structure privée de la championne olympique de descente, qui a précisé qu'elle "continuerait à s'entraîner au sein de l'équipe des Etats-Unis".

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Osvaldo suspendu pour avoir frappé son coéquipier Lamela


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Pablo Osvaldo a été suspendu et mis à l'amende par son propre club pour son comportement dans le vestiaire visiteur du Stade Friuli à l'issue de la défaite de l'AS Rome, 2-0, de vendredi à Udine. L'attaquant italo-argentin a en effet frappé au visage son jeune équipier argentin de 19 ans Erik Lamela, rapporte le site de la Roma www.asroma.it.

Osvaldo, 25 ans, international italien né en Argentine, est sanctionné à l'initiative du coach Luis Enrique, et ne sera pas aligné dimanche prochain à la Fiorentina lors de la 14-ème journée. Il est en revanche autorisé à continuer à s'entraîner avec le noyau A.

Le sélectionneur de la squadra azzurra Cesare Prandelli devrait également suspendre Pablo Osvaldo pour un match conformément au code disciplinaire qu'il a lui même rédigé.

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Le Bayern Munich s'intéresse à Cissé


Le Bayern Munich est intéressé par l'attaquant international sénégalais Papiss Cissé, actuellement en Bundesliga à Fribourg, a affirmé lundi le magazine allemand Kicker.
Selon le journal sportif, un transfert serait envisageable dès l'hiver. Des discussions auraient eu lieu la semaine dernière entre le Bayern et Fribourg.

En septembre, Papiss Cissé avait obtenu une augmentation de salaire et la promesse de pouvoir quitter Fribourg l'été prochain s'il le souhaitait. Arrivé à Fribourg en mai 2010 en provenance de Metz (D2 française), il a été le deuxième buteur de Bundesliga la saison dernière.

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FOOTBALL
Costinha, bourreau d’Alves

• 28. novembre 2011, 22h38

Mathieu Aeschmann | Le Matin


Contesté depuis l’été par un directeur sportif autoritaire, João Alves n’a pas survécu à la défaite du Servette à Bienne. Chronique d’une injustice annoncée.
Costinha (à g.), le directeur sportif du Servette FC a décidé de se séparer de son entraîneur João Alves (à dr.). © Keystone

Tous les limogeages se nourrissent d’une part d’injustice. Mais celui qui résonna dimanche soir sur la messagerie vocale de João Alves dégage un sentiment de gâchis que seul le temps parviendra peut-être à estomper. A travers ses qualités d’homme, humble et généreux, mais surtout celles de technicien, le Portugais avait su redonner en deux ans un statut au Servette. Un bilan apparemment insuffisant aux yeux de sa hiérarchie qui, avant même le début de saison, s’était mise à douter de ses compétences.

«Déjà cet été, le président Pishyar hésitait à reconduire son contrat, confie un ancien employé du club. Il trouvait João Alves trop paternaliste et semblait convaincu que la Super League exigeait un homme de poigne.» Face à la vox populi et un vestiaire conquis, le président servettien finit tout de même par maintenir sa confiance au «patriarche claudiquant». Mais alors que juillet approche, un renouvellement de contrat compliqué puis l’engagement de Costinha comme contre-pouvoir austère et vaniteux dévoilent les premiers signes d’une fragilisation.

Tensions dès l’été

Face à cette nouvelle autorité technique, João Alves peut s’appuyer sur un effectif solidaire et soudé. Les résultats suivent et la direction doit attendre le premier vrai couac de la saison pour mettre la pression sur son coach. Lors de la venue de GC, le gardien Gonzalez se troue ce qui, selon plusieurs sources, déclenche l’ire d’un président soudain interventionniste. Alves défend son joueur, la tension monte et le fossé se creuse entre le vestiaire et une direction autoritaire. Durant la semaine qui suit cette première étincelle, le poste de João Alves vacille une première fois. Mais la démonstration des Genevois sur la pelouse de Tourbillon (4-0, 28 août) calme les esprits et offre un répit au Portugais.

Une guerre larvée

A la sortie de cet été houleux, les bons résultats servettiens ne parviennent pas à éviter une guerre larvée entre la direction sportive et la première équipe. Prime de promotion revue à la baisse, charte comportementale non signée, le groupe a parfois le sentiment de devoir lutter contre un adversaire interne. En sursis durant le mois d’octobre, João Alves décide alors de faire bloc avec ses joueurs et se mure dans le silence. Fidèle à ses principes, l’homme balaie tous les passe-droits au profit de la seule vérité du terrain. Un dogme auquel il s’accroche encore dimanche à la Gurzelen, en sortant à la mi-temps et après seulement dix minutes de jeu (!) Saleiro – le protégé de Constinha – pour un manque de combativité évident. Très certainement l’outrage de trop puisque son successeur – João Carlos Pereira – piaffe déjà dans la salle d’attente ce qu’atteste sa nomination instantanée.

Sacrifié sur l’autel du pouvoir, João Alves restera pour les supporters grenat le grand artisan d’une promotion historique en Super League. Mais l’homme s’est également révélé comme un formidable dénicheur de talents. Sous ses ordres, Vincent Rüfli est passé de l’anonymat à l’équipe nationale, François Moubandje de Meyrin à la sélection M21. Et que dire de Xavier Kouassi, passé des M21 servettien à la sélection ivoirienne en deux saisons?

Hier la direction du Servette n’a pas souhaité motiver son choix, imposant le silence à ses salariés. Mais dans l’entourage du club, une seule expression revenait sur toutes les lèvres. Elle dénonçait la cruauté et le gâchis d’une mise à mort annoncée.




Commentaire de Mathieu Aeschmann, journaliste

Costinha et Leonardo, même combat

De Paris jusqu’à Genève, les hommes d’influences portent le complet-cravate. Raffiné ou étriqué, l’attribut doit attester d’un statut, d’une promotion sociale qui a subitement transformé l’homme de terrain en homme d’intrigues. Leonardo et Costinha furent en leur temps des joueurs admirés. Ils sont riches, célèbres et reconnus par leurs pairs. Mais lorsque le premier malmène un Antoine Kombouaré alors en tête de la Ligue 1 et que le second ne daigne pas s’asseoir à la même table que João Alves, ces deux anciens champions perdent la mémoire. Ils oublient que le football se joue et se respire à hauteur de gazon. Que le pouls d’une équipe se palpe sur les catelles d’un vestiaire. A force de garer leur bolide à côté des grosses cylindrées de leurs présidents respectifs, Leonardo et Costinha ne songent qu’à les contenter. Les actionnaires qatariens du PSG souhaitent des grands noms? Kombouaré devient incompétent. Majid Pishyar trouve que João Alves manque de poigne? Costinha se charge de savonner la planche. A Paris comme à Genève, le football a pris cette saison une autre dimension. Celle qui donne toujours raison au complet-cravate contre les honnêtes serviteurs du jeu habillés d’un simple training.

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HOCKEY SUR GLACE
Un riche pharaon convoite Ambri
28. novembre 2011, 22h46
Thomas Dayer | Le Matin


Déjà engagé en football, Samih Sawiris aimerait s’investir auprès du club emblématique de Léventine. Il était à la Valascia dimanche.
Le milliardaire égyptien Samih Sawiris est tombé amoureux de la Valascia. © Keystone

Dans le macrocosme du négoce, les alliances de raison triomphent souvent des unions d’amour. Alors, quand on entend qu’un milliardaire égyptien se rapproche peu à peu d’Ambri, fleuron historique du hockey, on se demande où est le rapport – et on voit surgir des spectres récents.

Mais il se trouve que Samih Sawiris (54 ans) est connu comme le loup blanc à la bouche du Gothard (lire encadré) et que, dimanche, il a pris son pied à voir les «biancoblù» battre Rapperswil. L’homme d’affaires était escorté par le président du club et conseiller aux Etats Filippo Lombardi.

Peu après la sirène finale, il dessine un large sourire aux médias curieux de connaître son verdict. «J’ai assisté à mon premier match de hockey il y a vingt ans à Crans-Montana, raconte-t-il. J’ai eu vraiment beaucoup de plaisir aujourd’hui. C’est fantastique de sentir la tradition qui imprègne ces lieux. L’atmosphère était géante, c’était mieux qu’à un match de football.» Hymne à la gloire des victoires trop rares ces dernières années, «La Montanara» braillée par des gradins en furie a poussé Samih Sawiris à empoigner son téléphone portable pour immortaliser le fol environnement.

Un jour parfait pour un rancard

Il faut dire qu’Ambri a le charme suranné mais éternel des hauts sommets, là où seuls les plus courageux s’aventurent et où l’air est plus pur. «C’était le jour parfait pour lui présenter le club, savoure Filippo Lombardi. Il y avait plus de 4000 spectateurs, l’ambiance était incroyable. Ambri a gagné sur trois buts tessinois (ndlr: deux réussites du prodige Inti Pestoni, une du jeune Daniele Grassi). Et la météo était avec nous, il ne faisait pas trop froid.» Le bonheur: la Valascia ridée, perchée depuis 1959 au fin fond de la Léventine à 999 mètres d’altitude, est battue par un froid glacial en hiver. Dimanche, Samih Sawiris n’avait ni écharpe ni bonnet. «Il n’y a pas de froid qui tienne, il n’y a que des gens mal habillés», s’est-il marré.

Amoureux de la Valascia

L’Egyptien peut-il donc être le mécène providentiel d’une organisation «biancoblù» qui tente depuis des années de flotter à la surface de difficultés économiques toujours plus profondes? Cet été encore, un bouche-à-bouche financier de 3 millions a permis d’éponger les dettes de la dernière saison et d’assurer un fonctionnement correct pour deux ans. L’amour et l’eau fraîche ont depuis longtemps été rongés par la férocité du business. A Ambri, la verrée à la mythique gargote du «Güs» s’apparente aux meilleurs instants de l’après-ski. Mais les nantis d’aujourd’hui respirent d’autres termes moins bucoliques: VIP, loges, visibilité.

Dans ce contexte, l’étude de faisabilité en vue de la construction d’une nouvelle patinoire sonnera le carillon ou le glas d’Ambri. D’ici à 2015 doit être tracé un projet, sans quoi le club sera exclu de l’élite. Le paradoxe? Samih Sawiris est déjà tombé amoureux de l’emblématique Valascia. «Dans une nouvelle patinoire, l’atmosphère ne serait sans doute pas la même», lâche-t-il. Entre quatre murs, un interlocuteur proche du club évoque les espoirs d’un investissement au moins aussi important que celui de l’homme d’affaires auprès du FC Lucerne, où sa mise initiale atteignait 3 millions. Toutefois, si un conseiller assure qu’Ambri peut désormais compter sur un soutien à venir, l’Egyptien rétorque qu’il est «trop tôt» pour en évoquer les modalités. Les noces arrangées à la bonne franquette charrient leur lot de désillusions. Mais a priori, le premier rancard était concluant.
Il est à l’origine du projet visant à faire d’Andermatt un haut lieu du tourisme de luxe
Immobilier

En Suisse centrale, l’identité de Samih Sawiris n’est ignorée de personne. L’homme, chrétien de confession copte, parle six langues dont l’allemand. Marié en secondes noces, il est père de cinq enfants.

Sa société Orascom Development Holding, basée à Altdorf (UR), est l’une des tentacules d’un empire familial principalement nourri par le commerce des télécommunications. Dans ce domaine, c’est Naguib Sawiris, le frère de Samih, qui prospère, et qui envisage de se porter candidat au rachat de la branche helvétique de l’opérateur Orange. «L’Egypte n’a peut-être pas les pétrodollars que d’autres nations arabes utilisent pour acheter des actifs à l’étranger, mais elle a les Sawiris», écrivait le Wall Street Journal en 2007.

Samih Sawiris est actif dans l’hôtellerie en Egypte, en Jordanie, à Oman et aux Emirats arabes unis notamment. Mais, surtout, il est à l’origine de l’audacieux projet immobilier visant à faire d’Andermatt un haut lieu du tourisme (photo), entre hôtels de luxe, terrain de golf et domaine skiable comparable à Verbier, Zermatt ou Saint-Moritz. Toutefois, l’ampleur de ce dernier dessein, tourmentée par un recours des associations écologiques, devra être réétudiée. Le chantier en cours devrait néanmoins aboutir à l’ouverture d’un premier cinq-étoiles et de plusieurs villas courant 2013, malgré le fouet de la crise immobilière.

[Norton]

FOOTBALL
FC Sion: neuf procédures en cours
28. novembre 2011, 15h53
SI | LeMatin.ch & les agences

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Difficile de savoir où en est l’affaire du FC Sion, dont les rebondissements devant la justice sont bientôt quotidiens et dont les ramifications deviennent de plus en plus ardues à saisir. A l’heure actuelle, neuf procédures sont ouvertes. Tentative de recensement.
Christian Constantin a du pain sur la planche. © Keystone


Tout d’abord, trois procédures concernent les six joueurs au coeur du litige, Pascal Feindouno, Stefan Glarner, Billy Ketkeophomphone, Jose Gonçalves, Mario Mutsch et Gabri. La première, engagée par les recrues estivales contre la Swiss Football League et la FIFA, est du ressort du Tribunal de disctrict de Martigny. Elle vise à la validation des mesures provisionnelles prononcées par le juge Nicolas Biner (action sur le fond). La deuxième et la troisième, cette fois-ci contre les joueurs, ont été portées devant le Tribunal arbitral du sport respectivement par la FIFA et la SFL.
Les six autres procédures concernent directement le FC Sion. L’UEFA a saisi le TAS face au club. C’est dans le cadre de cette démarche qu’a eu lieu l’audience marathon de la semaine passée et c’est également dans le cadre de cette démarche que devrait intervenir le prochain fait judiciaire au calendrier, selon les estimations de l’avocat de Sion Alexandre Zen-Ruffinen.
Le club est par contre à l’origine de la cinquième procédure, contre l’UEFA, entre les mains de la juge Dominique Carlsson du Tribunal du canton de Vaud (droit des cartels). Le FC Sion, ou plutôt l’Olympique des Alpes S.A., a aussi saisi le Tribunal de Nyon contre l’UEFA pour contester son exclusion de l’Europa League.
Les deux procédures suivantes sont sous la responsabilité de Me Jean-Louis Dupont, lequel a, au nom du club, déposé une plainte contre l’UEFA auprès de la Commission européenne pour violations du droit communautaire. L’avocat belge est également en charge, avec le cabinet parisien BBDO, de l’assignation en justice de la Fédération française de football (FFF) pour non respect du droit européen. Le club avait annoncé qu’il en ferait de même avec les fédérations écossaises et espagnoles, pour le même motif. Il n’a pas encore mis ses menaces à exécution.
Le FC Sion a également porté l’affaire devant la justice pénale, déposant plainte contre le président de l’UEFA Michel Platini et son secrétaire général Gianni Infantino. Quatre autre responsables de l’UEFA sont désormais aussi concernés et seront, selon Me Zen-Ruffinen, bientôt entendus par le procureur général du canton de Vaud Eric Cottier.
Le club a par ailleurs dénoncé l’UEFA à la Commission de la concurrence (COMCO) à Berne. Mais cela ne constitue pas une procédure à proprement parler.

[Norton]

SKI ALPIN
Cuche: «Ma saison ne pouvait pas mieux commencer»

• 28. novembre 2011, 14h35

SI | LeMatin.ch & les agences

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Premier en descente et deuxième en super-G ce week-end à Lake Louise, Didier Cuche a signé son meilleur début de saison depuis ses premiers pas en Coupe du monde il y a 18 ans.
Didier Cuche ne cachait pas sa joie après son week-end victorieux. © Keystone


«Ma saison ne pouvait pas mieux commencer», lâchait le Neuchâtelois de 37 ans dimanche soir.
«Pourtant, les conditions n’étaient pas idéales pour moi avec un neige trop molle», se félicitait Didier Cuche, dont la motivation sera totale le week-end prochain à Beaver Creek où il s’est toujours senti beaucoup plus à son aise qu’à Lake Louise. «Un succès en descente à Beaver Creek manque toujours à mon palmarès», rappelait-il.
«J’essaierai d’y être dans le coup dès le premier entraînement», assurait le détenteur des Globes de cristal de descente et de super-G. «J’ai faim de victoires après ce sensationnel week-end de Lake Louise. Je place la barre très haut, mais je ferai tout pour obtenir bien d’autres résultats de premier plan», poursuivait Didier Cuche, bien conscient que rien n’est acquis: «C’est bien d’être rapide à Lake Louise. Mais cela n’a rien de déterminant pour le reste de la saison. On l’a souvent vu par le passé».
Quelques vides à combler
Vainqueur en descente à Kitzbühel (4 victoires), Kvitfjell (2), Lake Louise (2), Chamonix et Garmisch-Partenkirchen, Didier Cuche a encore quelques vides à combler dans son palmarès. «Je suis très loin d’avoir tout gagné dans la discipline. Il ne me manque pas grand-chose si l’on regarde l’écart qui m’a parfois séparé du vainqueur. J’ai terminé 2e ou 3e pratiquement partout, avec souvent un retard de quelques centièmes. Des victoires à Beaver Creek, Val Gardena, Bormio et bien évidemment sur le Lauberhorn à Wengen auraient une immense valeur à mes yeux», lâchait-il.
«Je me fixe moi-même des objectifs élevés. Je m’entraîne dur pendant l’été pour les atteindre», rappelait le champion du monde 2009 de super-G. «Je consacre près de 500 heures à ma condition physique et presque autant au ski pendant les sept mois de préparation. Ce sont des chiffres incroyables lorsqu’on les compare aux quelque 60 minutes de course effectuées durant l’intégralité d’une saison. J’apprécie d’autant plus de réussir mes courses», précisait-il.
Un cinquième sacre en descente?
En cette saison vierge de grand championnat, l’attention se porte bien évidemment sur les Globes de cristal. «La route menant à un sacre en descente est encore très longue. La saison vient tout juste de démarrer, et dix descentes sont encore au programme», relativisait le skieur des Bugnenets, qui aurait l’honneur d’égaler le légendaire Franz Klammer s’il parvenait à s’adjuger pour la cinquième fois le Globe dans la discipline-reine.
Didier Cuche, qui est bien évidemment aussi un sérieux prétendant à sa propre succession en super-G, refusait en revanche d’évoquer un éventuel sacre au classement général. «Mes chances de remporter le grand Globe de cristal sont très minces. Je ne m’occupe donc pas du classement général», assurait le Neuchâtelois, qui reste toutefois un prétendant logique au vu de ses résultats des cinq dernières saisons (une fois 2e et quatre fois 3e du général).
Malgré ses 37 ans, Didier Cuche ne voulait pas non plus s’attarder sur un autre sujet qui fâche: sa possible retraite au terme de cet hiver. «Quand je me regarde dans un miroir le matin, je vois bien que je ne fais pas partie des plus jeunes. Mais je ne pense absolument pas à me retirer», concluait l’homme aux 18 victoires en Coupe du monde, dont l’avenir pourrait bien ne pas être connu avant l’issue de cette saison 2011/2012.

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Les sportifs tentent de se dépasser aussi à Sciences Po


AFP - 28. novembre 2011, 15h13


Après les médailles, les titres et les records, commence une autre vie pour les sportifs de haut niveau : certains entament leur reconversion pendant leur carrière sportive, d'autres après, sur les bancs de Sciences-Po qui leur propose depuis quatre ans une formation "sur mesure".
Le judoka français Teddy Riner, quintuple champion du monde, lors d'un combat aux Championnats de France, à Liévin, le 12 novembre 2011 © AFP/Archives

La formation continue de la prestigieuse école leur propose deux étapes : un certificat préparatoire, pendant leur carrière sportive, et un certificat de professionnalisation, quand ces sportifs ont raccroché crampons, raquettes ou gants de boxe.
Le coût de ces formations s'élève à 15.000 euros par an et par stagiaire. Un coût pris en charge, dit-on à Sciences Po, en partie par le stagiaire et en partie par des mécènes. Depuis 2007 par la Fondation Jean-Luc Lagardère, BNP Paribas et Clifford Chance (cabinet d'avocats international), rejoints le 15 novembre par la Fondation Française des Jeux.
Lundi après-midi, le PMU devait signer une convention de partenariat avec Sciences Po formation continue dans le cadre du certificat de professionnalisation.
Début octobre, le judoka Teddy Riner, qui se prépare aux Jeux de Londres (28 juillet au 3 août pour les épreuves de judo), a entamé à Sciences Po un certificat préparatoire. Comme d'autres de ses condisciples des tatamis, des rings ou des pistes d'athlétisme, le quintuple champion du monde va plancher sur la méthodologie, la culture générale, les enjeux économiques ou l'anglais, après avoir défini ses objectifs avec le tuteur qui l'accompagnera.
L'obtention de ce certificat préparatoire (151 heures d'enseignement) est possible en un an (dans le cadre d'une reconversion à l'arrêt de la carrière sportive) ou en trois ans (sportif en cours de carrière) et organisée "sur mesure" pour chaque stagiaire afin de le rendre compatible avec les entraînements, les déplacements et les compétitions, explique à l'AFP Virginie Jousset, responsable du programme de formation continue des sportifs de haut niveau à Sciences Po.
Le premier diplômé a été en 2008 le joueur de tennis Arnaud Di Pasquale, médaillé de bronze au JO de Sydney de 200O. Il est aujourd'hui responsable du tennis masculin de haut niveau à la Fédération française de tennis.
Au total, 14 athlètes ont obtenu ce certificat préparatoire depuis 2007, relève Virginie Jousset.
La seconde étape, le dispositif de professionnalisation, débute par un bilan d'orientation professionnelle pour déterminer les compétences à acquérir en fonction du type de poste visé. Le choix est ensuite multiple pour l'athlète : il s'oriente vers le certificat de professionnalisation (jusqu'à 340 heures d'enseignement sur une période de deux à trois ans,) ou va suivre un parcours certifiant dans lequel, avec l'aide de son tuteur, il va puiser dans les 160 formations courtes disponibles au sein de la formation continue de Sciences Po.
Stéphanie Cohen-Aloro, qui a mis fin à sa carrière de joueuse de tennis professionnelle en février, a obtenu un certificat préparatoire et entame un certificat de professionnalisation "gestion de projet en alternance", en alternant cours et stages.
"Ces formations nécessitent un réel effort, effort comparable à celui dont ces sportifs de haut niveau font preuve dans leur sport", conclut Virginie Jousset.

[Norton]

Formule 1: Barrichello n'envisage pas la retraite


AFP - 28. novembre 2011, 15h52


Le Brésilien Rubens Barrichello, 39 ans, n'a pas l'intention de prendre sa retraite de la Formule 1, et compte continuer à courir pour Williams la saison prochaine.
Le Brésilien Rubens Barrichello, lors d'une conférence de presse, à l'occasion du Grand Prix de Silverstone, le 7 juillet 2011 © AFP/Archives

Le Brésilien Rubens Barrichello, 39 ans, n'a pas l'intention de prendre sa retraite de la Formule 1, et compte continuer à courir pour Williams la saison prochaine, a-t-il annoncé lundi.
"Je veux être encore ici et continuer à piloter après mon 40e anniversaire, car j'aime trop ça", a-t-il déclaré après avoir terminé 14e du Grand Prix du Brésil, dimanche.
Barrichello, malgré ses 11 victoires en 324 GP, paraît mal engagé pour conserver son baquet chez Williams après une année sombre où son jeune coéquipier vénézuélien Pastor Maldonado, que le paddock ne reconnaît pas comme l'un des ténors de la discipline, l'a mis en difficulté.
La structure britannique, fragile financièrement, est de l'aveu même de son fondateur Frank Williams en contact avec le Finlandais Kimi Räikkönen. Le champion 2007, après deux années en rallye, souhaite revenir en F1, et ce aux dépens du Brésilien.
D'autres pilotes "payants" sont également envisagés pour prendre son baquet, celui de Maldonado étant intouchable: PDVSA, la compagnie pétrolière vénézuélienne, investirait au moins 15 millions de dollars (près de 11,5 millions d'euros) par an pour assurer son volant chez Williams.
Des membres de son entourage et d'autres pilotes lui ont conseillé de passer la main. "Je ne veux pas voir Rubinho, après une telle carrière, après tout ce qu'il a remporté, devoir trouver des sponsors pour pouvoir piloter", a ainsi déclaré son compatriote et ami Felipe Massa (Ferrari).

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Vendée Globe 2012: skippers cherchent sponsors


AFP - 28. novembre 2011, 16h29


A moins d'un an de la septième édition du Vendée Globe, la plus célèbre des courses de voile en solitaire, 14 skippers seulement ont réussi à s'inscrire, en raison de la crise économique, contre 30 lors de la précédente édition en 2008.
Michel Desjoyeaux fête sa victoire dans le Vendée Globe, tour du monde en solitaire en monocoque aux Sables d'Olonnes, le 1er février 2009. © AFP/Archives

A moins d'un an de la septième édition du Vendée Globe, la plus célèbre des courses de voile en solitaire, 14 skippers seulement ont réussi à s'inscrire, en raison de la crise économique, contre 30 lors de la précédente édition en 2008, a-t-on appris lundi auprès des organisateurs.
En tout 20 skippers cherchent encore des sponsors pour 2012 et seule une poignée y parviendra, selon les organisateurs de la course qui ont réuni à Nantes skippers orphelins et sponsors potentiels dans l'espoir de trouver des solutions.
Cette situation est du "jamais vu pour une telle course à un an du départ", a souligné Jean Le Cam, un des skippers qui ne peut s'engager actuellement faute de financement.
"Si je n'ai pas trouvé en février ou mars, ce ne sera plus la peine d'espérer se lancer", a reconnu Le Cam, 53 ans, arrivé deuxième du Vendée Globe 2004 et sauvé de justesse par Vincent Riou après un chavirage au cap Horn lors de l'édition 2008.
En cale sèche également, Jérémie Beyou, 35 ans, possible "marin de l'année 2011": il est arrivé premier de la transat Jacques Vabre aux côtés de Jean-Pierre Dick le 18 novembre, après avoir remporté le 24 août la solitaire du Figaro.
Autre "star" des pontons de l'édition 2008 qui n'a toujours pas bouclé son budget, Samantha Davies, 37 ans. Cette navigatrice britannique avait séduit le public tout autant par sa gouaille et son accent anglais quand elle racontait en français ses mésaventures que par sa brillante quatrième place.
A pied également, des noms célèbres comme Raphaël Dinelli, Yann Elies, Dee Caffari...
A un an du départ, les 14 partants sont: Arnaud Boissières (Akena Verandas), Kito de Pavant (Groupe Bel), Alessandro di Benedetto (Team Plastique), Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec), François Gabart (Macif), Mike Golding (Gamesa), Marc Guillemot (Safran), Armel Le Cleac'h (Banque Populaire), Vincent Riou (PRB), Javier Sanso (Acciona), Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat), Alex Thomson (Hugo Boss), Dominique Wavre (Mirabaud), Jean-Baptiste Dejeanty (sponsor non officialisé).