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Coupe du monde de ski: Lindsey Vonn domine le 1er entraînement


AFP - 29. novembre 2011, 21h12


Lindsey Vonn, la reine du ski alpin, a dominé mardi le premier entraînement en vue des descentes de Lake Louise, son petit royaume des Rocheuses canadiennes où l'Américaine compte déjà 8 victoires en Coupe du monde.
Lindsey Vonn le 26 novembre 2011 à Aspen après le slalom géant et sa place de 12e. © AFP/Getty Images/Archives

La championne olympique de descente, qui avait renoncé au slalom d'Aspen dimanche pour cause officiellement de mal de dos, a relégué à 1 sec 67/100e entre elle, la plus proche des autres coureuses, l'Allemande Viktoria Rebensburg.
Elizabeth Görgl, double championne du monde en titre de la descente et du super-G, a signé le troisième chrono.
La Française Marie Marchand-Arvier, vice-championne du monde de super-G 2009, pointait à près de 2 secondes.
Lake Louise est le terrain de jeu préféré de Lindsey Vonn, qui s'y est imposée au moins une fois chaque année depuis sa toute première victoire sur le circuit en 2004.
1. Lindsey Vonn (USA) 1:54.79
2. Viktoria Rebensburg (GER) 1:56.45
3. Elisabeth Goergl (AUT) 1:56.50
4. Alexandra Coletti (MON) 1:56.59
5. Elena Fanchini (ITA) 1:56.66
6. Anna Fenninger (AUT) 1:56.71
6. Lucia Recchia (ITA) 1:56.71
8. Marie Marchand-Arvier (FRA) 1:56.78
9. Stacey Cook (USA) 1:56.81
10. Johanna Schnarf (ITA) 1:57.04
11. Chelsea Marshall (USA) 1:57.09
12. Marion Rolland (FRA) 1:57.10
13. Andrea Fischbacher (AUT) 1:57.16
14. Maria Höfl-Riesch (GER) 1:57.48
15. Fabienne Suter (SUI) 1:57.55
16. Kajsa Kling (SWE) 1:57.60
17. Regina Mader (AUT) 1:57.69
18. Tina Weirather (LIE) 1:57.71
19. Fraenzi Aufdenblatten (SUI) 1:57.79
19. Carolina Ruiz castillo (ESP) 1:57.79
21. Daniela Merighetti (ITA) 1:57.81
22. Dominique Gisin (SUI) 1:57.83
23. Julia Mancuso (USA) 1:57.89
24. Klara Krizova (CZE) 1:57.90
25. Margot Bailet (FRA) 1:57.92
26. Ilka Stuhec (SLO) 1:57.93
27. Elena Curtoni (ITA) 1:58.12
28. Marion Pellissier (FRA) 1:58.15
29. Nicole Hosp (AUT) 1:58.16
30. Christina Staudinger (AUT) 1:58.29
31. Anja Paerson (SWE) 1:58.31
32. Martina Schild (SUI) 1:58.34
33. Tina Maze (SLO) 1:58.43
34. Leanne Smith (USA) 1:58.53
34. Lotte Smiseth Sejersted (NOR) 1:58.53
36. Marusa Ferk (SLO) 1:58.60
37. Mariella Voglreiter (AUT) 1:58.61
38. Camilla Borsotti (ITA) 1:58.72
39. Laurenne Ross (USA) 1:58.77
40. Mirena Kueng (SUI) 1:58.85
41. Alice Mckennis (USA) 1:59.06
42. Francesca Marsaglia (ITA) 1:59.12
43. Stefanie Moser (AUT) 1:59.17
44. Julia Ford (USA) 1:59.21
45. Stefanie Koehle (AUT) 1:59.25
46. Verena Stuffer (ITA) 1:59.29
47. Marianne Abderhalden (SUI) 1:59.31
48. Aurélie Revillet (FRA) 1:59.50
49. Marine Gauthier (FRA) 1:59.87
50. Jessica Lindell-vikarby (SWE) 2:00.18
51. Kiley Staples (USA) 2:00.38
52. Michaela Rainer (AUT) 2:00.67
53. Veronique Hronek (GER) 2:00.72
54. Lara Gut (SUI) 2:00.85
55. Tamara Tippler (AUT) 2:00.90
56. Margret Altacher (AUT) 2:01.42
57. Aurélie Marchand (FRA) 2:01.91
58. Brooke Wales (USA) 2:02.70
59. Cornelia Huetter (AUT) 2:03.71
60. Sarah Freeman (CAN) 2:05.46

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Ski: Gauthier de Tessières va pouvoir reprendre fin décembre


AFP - 29. novembre 2011, 21h30


Gauthier de Tessières, victime d'une chute lors du Super-G de Lake Louise (Canada) dimanche, va pouvoir reprendre la compétition dans trois semaines, le temps de panser un genou et une épaule meurtries, a annoncé mardi la Fédération française de ski (FFS).
Le skieur français Gauthier de Tessières avec un journaliste le 21 octobre 2011 à Soelden. © AFP/Archives

Le skieur français a passé deux IRM (imageries par résonance magnétique), l'une au genou gauche qui a permis de conclure à une contusion osseuse du plateau tibial sans rupture de ligament, et l'autre à l'épaule droite qui a décelé une sous-rupture d'un ligament ne nécessitant pas d'intervention chirurgicale immédiate.
Selon la FFS, le coureur devrait reprendre le ski fin décembre.

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Envoyé par Norton

DÉCONVENUE
La villa de Tsonga cambriolée

• 29. novembre 2011, 21h42

Laurent Grabet | Le Matin


La demeure du tennisman français établi à Gingins (VD) a été visitée par des cambrioleurs alors qu’il venait de perdre face à Federer au Masters de Londres.
Hier, les volets de la villa de 200 m2 que le sportif français occupe depuis juillet 2009 étaient toujours clos. © Christian Bonzon

Dimanche n’était vraiment pas la journée de Jo-Wilfried Tsonga! Le soir, le tennisman français perdait face à Roger Federer à Londres en finale du Masters. Et plus tard, la coquette villa de 200 m 2 avec piscine et jacuzzi qu’il occupe depuis juillet 2009 à Gingins (VD), à 5 km de la frontière française, était cambriolée. «J’espère reconnaître ma maison en rentrant», confiait le sportif lundi depuis Londres à un confrère de L’Equipe. Hier, ses volets étaient toujours clos. Le tennisman de 26 ans habite Gingins lorsqu’il ne court pas les tournois, c’est-à-dire pas très souvent. Il y vit seul.

De la lumière dans sa chambre
«La nuit du cambriolage, j’ai regardé la finale et bien plus tard, vers 4 h du matin, j’ai vu qu’il y avait de la lumière dans sa chambre. Mais vu que son Audi n’était pas garée devant la maison, j’ai pensé qu’il s’agissait du système automatique d’éclairage anticambrioleurs dont il m’avait parlé», raconte un voisin chez qui le tennisman passe parfois prendre l’apéro. Comme beaucoup dans le village, lui-même a déjà été victime de cambriolages. Et ce malgré la mise en place d’un système de surveillance mutuelle. La dernière fois qu’il avait croisé son prestigieux voisin en chair et en os remontait à deux mois en arrière. Lundi matin, c’est un autre voisin qui comprend qu’il y a eu cambriolage et prévient la police. Un balai maintenait ouvert le store du salon et la porte-fenêtre avait été forcée. Les autocollants «Securitas direct, alarme intervention» apposés sur la villa n’auront donc pas eu l’effet dissuasif escompté.

«On venait de se coucher»
Même si la police vaudoise refuse de commenter cette affaire, on imagine que les cambrioleurs ont profité de la présence à Londres du numéro 6 mondial pour faire la razzia sur ses affaires. Mais ces malotrus pourraient tout aussi bien n’être passés là que par hasard, à en croire le témoignage d’André Roch, un retraité de 87 ans habitant face à Jo-Wilfried Tsonga, de l’autre côté d’une route. «Dimanche vers 23 h 30, alors qu’on venait de se coucher, ma femme, qui entendrait un escargot sortir ses cornes, a perçu du bruit dans notre jardin, explique-t-il. Et juste après, on a vu une lumière passer dehors dans une zone inaccessible aux phares des voitures.»

Ah ben deux trois pubs Kinder Bueno et il n'y parraîtra plus
Et si vraiment il s'emmerde à Gingins, il peut toujours venir t'aider pour finir tes cartes Norton, non ?

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Ah ben deux trois pubs Kinder Bueno et il n'y parraîtra plus
Et si vraiment il s'emmerde à Gingins, il peut toujours venir t'aider pour finir tes cartes Norton, non ?

Comme certains tatouages, il y a des amours indélébiles...



Je l'aime bien c'est un bon mec qui monte en puissance, il a fait une belle année et il est loin d'être ridicule...............Me ferai rien de faire sa connaissance...

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FOOTBALL
Pereira ou «le choix de la modernité»

• 30. novembre 2011, 22h44

Mathieu Aeschmann | Le Matin


Majid Pishyar et Costinha ont présenté hier le nouvel entraîneur du Servette.
João Carlos Pereira a donné hier son premier entraînement à la tête du Servette FC. © Keystone

Devant la tournure prise par la discussion, le président Majid Pishyar s’est d’un coup senti obligé de recadrer les débats. «João Alves est mon héros, il le restera. Mais il est temps d’oublier le passé et de se tourner vers l’avenir de notre club.» Au cœur d’une conférence de presse organisée en l’honneur de son successeur, l’hommage obligé du patriarche au grand absent en dit long sur la transition délicate qui attend João Carlos Pereira. Elle rappelle également qu’il est toujours compliqué d’adopter un nouveau visage lorsque la rupture demeure incomprise.

«João Carlos Pereira est un entraîneur plus jeune que M. Alves, livra d’abord Costinha en guise d’éclairage sur les motivations du club. Son football est plus moderne, tout comme ses méthodes de travail. Il ne possède bien évidemment pas la baguette magique de Harry Potter, mais je suis persuadé qu’il saura tirer davantage de notre effectif.» Des qualités que le directeur sportif servettien a découvertes à ses dépens il y a déjà sept ans. «Lorsqu’il dirigeait le Nacional Funchal, João Carlos Pereira m’a infligé une des plus lourdes défaites de ma carrière sous le maillot de Porto (0-4). J’observe sa carrière depuis longtemps et, selon moi, il n’avait pas encore trouvé un club au niveau de son potentiel.»

Discours empreint d’humilité

Face à tant d’éloges, le nouveau venu opta hier pour un discours empreint d’humilité. «Je tiens d’abord à affirmer que João Alves – que j’admire – a réalisé ici un travail fantastique. A moi maintenant d’apporter ma touche personnelle en addition à ce qu’il a construit avec cette équipe. J’ai regardé passablement de matches impliquant des équipes de Super League et il ressort que, hormis Bâle, le niveau est très dense. Mon objectif sera donc de persuader mes joueurs que nous pouvons être plus forts que les autres.» Reste à savoir comment. L’homme a-t-il des modèles? «Guardiola et Mourinho.» Se repose-t-il sur un schéma de jeu préférentiel (lire encadré)? «Le schéma constitue un premier pas pour obtenir une dynamique d’équipe. Or c’est bien la dynamique qui m’intéresse; cette faculté de maintenir l’ordre au cœur de ce chaos qu’est le football.» Enfin existe-t-il un style Pereira? «Je suis ambitieux, prêt à rallonger les journées de travail s’il le faut. Car dans le football, il est impossible de prédire le lendemain. Il faut donc travailler dignement, ne pas penser à l’arrivée mais au premier pas.»

Visiblement ravi par l’aisance de son nouvel entraîneur, Costinha l’était beaucoup moins à l’encontre d’une presse coupable de lui avoir fait porter le costume du méchant. «J’aimerais bien savoir d’où vient cette image. Jamais je n’ai critiqué Alves publiquement, alors que l’inverse est vrai au Portugal. Tout au long de ma carrière, j’ai privilégié le «nous» au «je». Et si j’étais vraiment méchant, dites-moi pourquoi je fus nommé capitaine de tant d’équipes? Alors peut-être devrais-je rouler en Punto et porter un survêtement pour vous paraître plus humble.» Derrière la joute et le débat stylistique se cache une question autrement plus essentielle pour l’avenir du Servette FC. Après le crève-cœur de dimanche, le club genevois est-il capable de retrouver au plus vite l’union sacrée qui avait fait sa force au printemps passé? João Carlos Pereira se réjouit de relever le défi. Mais pour y parvenir, il aura besoin d’un vestiaire apaisé et d’une direction à l’écoute de ce dernier.
Un premier test «très compliqué»
Super League

Pour son baptême dominical au Stade de Genève, João Carlos Pereira devra se méfier d’un FC Zurich en pleine crise après son élimination en Coupe face à Saint-Gall. Mais au-delà des envies de rachat des Zurichois, c’est bien l’épaisseur de son propre effectif qui risque de donner des maux de tête au nouveau coach servettien. Privé de Kouassi (sélection olympique ivoirienne), Rüfli, Moubandje, De Azevedo (suspendus) et, peut-être Karanovic (blessé), le technicien portugais devra composer son premier onze de départ sans de nombreuses pièces maîtresses. «Le match de dimanche s’annonce en effet très, très compliqué, reconnaissait hier Pereira. Mais j’ai été engagé pour trouver des solutions et, avec l’aide de tout le monde au club, nous allons composer une équipe compétitive pour affronter Zurich.»

Au regard de l’exercice de pressing réalisé hier matin à Balexert, João Carlos Pereira semble ne pas vouloir toucher à la charnière centrale Diallo-Roderick. Un choix qui aurait pour effet de faire glisser Routis au poste de latéral droit laissé vacant par Vincent Rüfli. Au milieu du terrain, le Portugais a testé deux compositions différentes. Une formule à deux récupérateurs (Pizzinat-Nater) dans un «classique 4-2-3-1» où Matias Vitkieviez occuperait le poste de meneur de jeu et Mobulu M’Futi le couloir droit. L’autre version verrait Lionel Pizzinat évoluer seul devant la défense avec Tibert Pont et Stéphane Nater en pistons et le duo Yartey-Vitkieviez comme ailiers. Dans les deux cas, le poste d’avant-centre semble devoir se jouer entre Eudis et Saleiro, alternativement alignés à la pointe de l’attaque de «l’équipe des titulaires».

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SKI ALPIN
Didier Cuche s’éclate dans le «carrousel géant» de Beaver Creek

• 01. décembre 2011, 00h15

Le Matin


Après sa victoire à Lake Louise, le Neuchâtelois confirme sa domination en remportant le premier entraînement de descente sur la »Birds of Prey».
Vainqueur du premier entraînement de descente à Beaver Creek, devant Christof Innerhofer (Ita) et Hannes Reichelt (Aut), Didier Cuche ne s’enflamme pas pour autant. «Les chronos sont super serrés devant. C’est une prise de contact pas encore parfaite pour moi. Il y a de la marge, il faudra skier autrement qu’aujourd’hui pour être sur la plus haute marche du podium vendredi.»
Le Neuchâtelois exprime par ailleurs son plaisir de skier sur la fameuse «Birds of Prey». «Cette piste est juste magnifique. De haut en bas, il n’y a pas deux virages qui sont les mêmes. Pas deux virages où il faut utiliser la même technique, ni le même toucher de neige. Lors de la course je pense que ça va aller un peu plus vite, on va bien prendre de l’air au niveau des sauts. C’est juste un carrousel géant qui demande beaucoup de courage. Au départ, on est tous un peu plus tendu qu’à Lake Louise. Cette piste demande du cœur et c’est vraiment un gros plaisir d’y skier quand tout se passe comme prévu.»
Quant à l’annulation des épreuves de Val d’Isère (un géant et un slalom), rapatriées la semaine prochaine à Beaver Creek, Didier Cuche avoue s’en accommoder volontiers. «Je ne vais pas me faire des amis là-bas, mais je pense sincèrement qu’à moins de gagner le géant ici dimanche, je ne serai pas allé à Val d’Isère. Pour moi, sur cette face-là, il faut changer la réglementation du traçage, il y a trop peu d’écart entre les portes. Ce n’est ni beau à regarder, ni agréable à skier. En tout cas moi je ne m’y serais pas fait plaisir, c’est pour cela que je n’y serais pas allé. Alors je ne vais pas me plaindre de pouvoir disputer un deuxième géant à Beaver Creek, où j’ai déjà fait podium. A moi de tirer les avantages de ce changement de programme.»

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SKI ALPIN
Silvan Zurbriggen: une descente qui se fait «avec le ventre»

• 30. novembre 2011, 23h08

Gaëlle Cajeux | Le Matin


«Le Matin» a accompagné Silvan Zurbriggen lors de la reconnaissance de la fameuse «Birds of Prey», avant le premier entraînement de descente à Beaver Creek.
Silvan Zurbriggen est un pointilleux qui fait une reconnaissance minutieuse des descentes. © Gaëlle Cajeux

Chacun la fait à sa façon. Une reconnaissance express pour les athlètes qui skient «plus au feeling», une inspection minutieuse de chaque mouvement de terrain pour ceux qui ne laissent rien au hasard. «Ces moments sur la piste permettent aux skieurs de sentir la qualité de la neige, mais surtout de peaufiner leur trajectoire, explique Jörg Roten, rencontré sur le grand saut (Eagle Jump) de la descente de Beaver Creek. En arrivant ici par exemple, les skieurs ne voient pas la porte suivante et doivent donc viser les arbres pour être sur la bonne ligne.»

L’entraîneur suisse remarque que pour Didier Cuche – vainqueur de l’entraînement hier – ces réglages se font au millimètre. «Carlo Janka, par contre, est plus un instinctif.» Comme Cuche, Silvan Zurbriggen est un homme pointilleux et les deux hommes n’hésitent pas à échanger leurs impressions durant la reconnaissance. «C’est une grande chance d’avoir un gars d’une telle expérience dans l’équipe. Par exemple pour l’Eagle Jump, Didier m’a dit: «Tu arrives sur le pied droit, après tu reviens un petit peu sur le pied gauche et ensuite tu laisses aller les deux skis en même temps. Ce sont de petites nuances, mais essentielles.» Le Valaisan nous emmène sur la fameuse «Birds of Prey», les oiseaux de proie une pièce en cinq actes.

Acte I (The Flyway)

«Sur cette première partie, il est très important de bien travailler avec les mouvements de terrain tout en laissant bien glisser les skis. Si tu perds déjà une demi-seconde sur ce plat, c’est très dur à reprendre par la suite. Cette année, la neige est très rapide, ce qui veut dire que tu dois skier très engagé pour ne pas être surpris.»

Acte II (The Brink)

«Après le plat, on commence à skier. Cela devient vraiment pentu, dans la tête, tu dois changer d’approche. Tu skiais fin, ici il faut skier avec le cœur. Tu n’as pas le choix de skier avec un gros engagement. Le fameux virage du filet, c’est un virage de ventre. Il faut regarder devant, ne pas penser à se filet si proche de toi et skier comme tu le ressens. A la sortie, on enchaîne avec un second virage, vraiment en dévers, où il faut réussir à garder de la hauteur, comme en bob, pour ensuite pouvoir plonger. Une bosse augmente la difficulté à la sortie. Il est essentiel de la prendre avec engagement, sur la bonne ligne, pour embarquer de la vitesse.»

Acte III (Pete’s Arena - Russi’s Ride)

«A la sortie du mur, la triple (porte) est le passage le plus rapide. Le dernier virage avant le plat tourne beaucoup, avec une bosse à ne pas oublier. La vitesse est essentielle, mais il faut savoir rester patient avant de déclencher le virage. Skier très loin et ensuite fermer, un peu brusquement pour tourner. La neige est très rapide, donc je le répète, tu dois vraiment skier engagé, tu ne dors jamais sur une telle piste.»

Acte IV (Golden Eagle Jump)

«A l’approche de l’Eagle Jump, franchement, il se passe quelque chose dans le ventre. Il faut y aller avec beaucoup de courage. C’est un passage où tu ne vois pas la porte suivante, alors il faut trouver un repère dans la nature. J’ai vu un truc blanc derrière les arbres. Mais en course, à 120 km/h, c’est difficile à retrouver… Et après le saut, ce n’est pas fini, il y a une compression énorme. Là, c’est la tête qui doit être forte.»

Acte V (Harrier Jump)

«Il ne faut surtout pas se dire que c’est bon, c’est fini. Tu dois rester concentré jusqu’à la fin, d’autant que la fatigue se fait sentir après 1’50 de course. Il est important d’être bien sûr le pied droit pour préparer ce dernier saut, le Harrier Jump, où l’on saute environ 40 m. Aucun relâchement n’est possible avant la ligne d’arrivée.»

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FOOTBALL
Sion attend, Roussey fait «sans»

• 30. novembre 2011, 22h47

Renaud Tschoumy | Le Matin


Les six «sans-papiers» du FC Sion s’entraînent toujours, mais rien ne dit qu’ils seront alignés dimanche à Berne. Pour la SFL, ils ne sont pas qualifiés.
Pour Laurent Roussey, rien n’avance. © Keystone

La décision de la Swiss Football League (SFL) concernant les six transferts estivaux du FC Sion se fait toujours attendre. «Mais là, on doit savoir, tonne Christian Constantin. On était en Coupe le week-end dernier, mais cette fois, le championnat reprend ses droits.»

Or, sur le site officiel de la SFL, les noms des six joueurs sont suivis d’un astérisque rouge renvoyant à phrase: «Les joueurs ne sont pas qualifiés.» Et c’est la que le bât blesse pour l’avocat du club, Me Alexandre Zen-Ruffinen: «La SFL a admis la qualification des joueurs en août et leur a délivré les passeports. De fait, les joueurs sont donc à considérer comme parfaitement éligibles. Nous avons écrit à la League vendredi dernier pour le lui faire savoir et pour lui demander de statuer officiellement.» Mais hier, à quatre jours du déplacement de Berne, le FC Sion n’avait rien reçu en retour. Et à Muri, le chef des licences Claudius Schäfer était inatteignable.

Les chiffres et la vérité

L’entraîneur Laurent Roussey, lui, a décidé de préparer son équipe sans ses six renforts. «Je ne me pose plus la question. Tout est en stand-by, rien n’avance, alors qu’on nous avait pourtant annoncé une décision pour la fin de la semaine passée. Donc, dans ma tête, je fais sans. Et puis, si les six joueurs s’entraînent, ils le font avec des doutes plein la tête.»

Au vrai, les statistiques parlent pour cette équipe dénuée de renforts. Depuis le début du championnat, Sion a joué six rencontres amputé de ses transferts. Bilan: treize points, soit une moyenne de 2,16 par match. Avec ses recrues, le club valaisan n’a ramené que seize points en dix matches (moyenne: 1,6 par match). «Ça, ce sont les chiffres, corrige Roussey. La vérité, c’est que mon effectif est restreint, et que nous sommes sur la corde raide.» Si Sio et Bühler – «Il ne peut pas encore frapper de la tête, mais effectuera un contrôle ce jeudi», précise Roussey – vont mieux, le gardien remplaçant, Fickentscher, s’est fracturé une côte samedi à Tuggen.

Ce qui n’incitera pas Christian Constantin à tenter le coup de force en décidant d’aligner ses «sans-papiers» au Stade de Suisse: «La question n’est pas là. On veut simplement être fixé.» Un avis appuyé par Me Zen-Ruffinen: «La SFL ne peut pas continuer à «jouer» avec le championnat indéfiniment.»

Reste que ce championnat vit toujours dans l’incertitude.
Deux protêts et cinq réclamations
Super League

Le FC Sion doit faire face à deux protêts (LS le 21 août et GC le 22 septembre) et cinq réclamations (Lucerne le 13 août, Thoune le 11 septembre, LS le 2 octobre, Bâle le 25 octobre et Thoune encore le 29 octobre). La différence entre protêt et réclamation? Un protêt doit être déposé avant le match et confirmé après, une réclamation peut être déposée trois jours après, pour demander par exemple – et en l’occurrence – à la Swiss Football League une confirmation de la qualification (ou non) de certains joueurs. La différence de verdict? Aucune, un résultat pouvant être transformé en défaite 0-3 dans chacun de ces deux cas.

Lors de ces sept matches, Sion a récolté seize points (cinq victoires et un nul), dont on sait qu’ils pourraient être retranchés de son capital points. Le plus surprenant, c’est la réclamation du FC Bâle, pourtant vainqueur 1-0 à Tourbillon. Mais peut-être préférerait-on une victoire 3-0 du côté de Saint-Jacques…

Avocat du FC Sion, Me Zen-Ruffinen n’a pas apprécié recevoir la totalité de ces dossiers jeudi dernier seulement. «Certains de ces protêts traînent dans des tiroirs depuis trois mois et demi, et on nous demande de prendre position dans un délai de cinq jours ouvrables (ndlr: le délai échoit ce soir) . Mais jamais on n’a reçu la moindre communication à ce sujet depuis août. On a demandé une prolongation de délai. Et puis, si les premiers protêts avaient été traités avant, on aurait peut-être pu éviter les suivants.»

Mais il semble dit que les choses soient appelées à traîner dans ce dossier.

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TENNIS
Djokovic sera dans le prochain film de Stallone

• 30. novembre 2011, 15h58

LeMatin.ch & les agences

3 commentaires



Le joueur serbe, Novak Djokovic, numéro un du classement ATP, a fait ses débuts au cinéma avec une apparition dans le dernier film de Sylvester Stallone, «The Expendables 2», tourné en Bulgarie, a annoncé mercredi le studio bulgare Nu Boyana films.
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Novak Djokovic © Keystone


http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440_play/video_thumbs/emvideo-dailymotion-xkhsag.



"M. Djokovic a participé pour la première fois mardi au tournage d’un film. Il a un rôle - petit, mais pas insignifiant - dans «The Expendables 2», où il joue son propre rôle", a déclaré à l’AFP Dimitar Dereliev, un des responsables du studio Nu Boyana Films, situé près de Sofia.
«The Expendables 2», au budget de 100 millions de dollars, est tourné en Bulgarie depuis le mois de septembre et jusqu’à la mi-décembre. Novak Djokovic a passé un peu plus d’une journée en Bulgarie pour le tournage.
Le film, réalisé par Sylvester Stallone et attendu en salles en août 2012, affiche au casting une série de stars des films d’action tels Arnold Schwarzenegger, Bruce Willis, Jet Li et Jean-Claude Van Damme.

[Norton]

RUGBY
Il rentre sur le terrain pour défendre son fils

• 30. novembre 2011, 14h45

J.-C. M. | LeMatin.ch

1 commentaire



Le rugby a pour particularité d'être un sport de costauds, n'ayant pas peur de prendre des gnons. Le père d'un joueur de Biarritz a toutefois estimé que son fils avait besoin d'un petit coup de main pour se défendre...
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Le père d'un des joueurs du Biarritz Olympique (en rouge et blanc) n'a pas hésité à entrer sur le terrain. © YOUTUBE

Le père d'un bugbyman dans la mêlée
http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440_play/video_thumbs/emvideo-youtube-xNCmyYk1aJI.jpg



Les spectateurs d'un match du Top 14, qui réunit les meilleurs équipes de l'Hexagone, ont assité à une scène pour le moins inhabituelle lors du match opposant Biarritz et Bayonne. Le père de Imanol Harinordoquy, joueur du Biarritz Olympique, n'a pas hésité à entrer sur le terrain et à intervenir physiquement alors que son fils était pris à parti dans une bagarre.

Les matches opposant les deux équipes du Pays basque sont certes connus pour déchaîner les passions jusque dans les gradins, mais l'invasion du terrain, même si elle est solitaire demeure, interdite. Le président de Bayonne, battu 21-19 à l'issue du match, a donc décidé de porter plainte contre le père du joueur, jugeant cet acte irresponsable.