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FOOTBALL
La presse espagnole met en cause «l’étrange» victoire de Lyon à Zagreb

• 08. décembre 2011, 11h25

LeMatin.ch & les agences

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La victoire de l’OL 7-1 au Dinamo Zagreb l’a miraculeusement qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions.
Bafetimbi Gomis a marqué à quatre reprises contre le Dinamo Zagreb. © AFP

«La victoire 7-1 de Lyon sur le terrain du Dinamo Zagreb est entachée par le doute», affirme le quotidien sportif AS, pour qui «quelque chose s’est passé à la mi-temps» du match, alors que le score n’était encore que de 1-1 entre les deux équipes.
En une demi-heure l’Olympique lyonnais a ensuite marqué six buts, explique AS, qui souligne notamment le comportement du gardien de but du Dinamo, «qui se couche de façon étrange sur un but et semble de désintéresser du ballon après l’avoir dégagé sur un autre».
S’appuyant sur une capture d’écran réalisée lors de la diffusion télévisée de la rencontre, le quotidien espagnol montre «le geste de complicité étrange qui se produit après le cinquième but lyonnais entre Vida, un défenseur du Dinamo, et Gomis, un attaquant de Lyon»: «Le joueur français s’approche pour récupérer le ballon et le joueur du Dinamo le lui donne en lui faisant un clin d’oeil et en levant le pouce».
Un autre quotidien espagnol, Marca, explique lui que «Lyon s’est qualifié pour les huitièmes de finale après une étrange correction» infligée au Dinamo, alors que El Mundo Deportivo «crie au scandale» et place la victoire de Lyon «sous le signe du soupçon».
«Dans les 28 premières minutes de la seconde mi-temps, l’Olympique lyonnais a décroché une surprenante qualification pour les huitièmes de finale avec une victoire scandaleuse qui pose beaucoup de questions», selon le quotidien El Mundo Deportivo.

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FOOTBALL
Ligue des champions: la presse anglaise sévère

• 08. décembre 2011, 11h11

LeMatin.ch & les agences

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La presse anglaise de jeudi est sous le choc de l’élimination de Manchester United de la Ligue des champions.
Sir Alex Ferguson est tombé de haut hier en perdant contre le FC Bâle © Keystone

La presse anglaise de jeudi est sous le choc de l’élimination de Manchester United de la Ligue des champions. Elle met notamment en avant les conséquences financières de cet échec, ainsi que son aspect choquant.
Le Times rappelle que le club d’Old Trafford a récolté 45,4 millions de livres (environ 68 millions de francs) la saison dernière en atteignant la finale (défaite 3-1 à Wembley contre Barcelone). Les comptables du club mancunien devront se satisfaire d’environ la moitié de cette somme pour l’édition 2011/2012.
La BBC met aussi le doigt sur ce point, en évoquant les lourds intérêts d’une dette astronomique que Manchester United doit verser chaque année. Dans ce contexte, une telle perte est très dommageable, lit-on sur le site de la BBC. Ce n’est que la troisième fois en 17 ans que les Red Devils ne se qualifient pas pour la phase à élimination directe de la principale compétition européenne.
The Independent écrit que le DVD du match sera sans doute l’un des hits sous le sapin de Noël en Suisse. Les Bâlois ont joué le match de leur vie et ils ont envoyé Manchester United dans l’équivalent footballistique de l’Alaska que constitue l’Europa League. Comme plusieurs autres médias britanniques, le journal rapporte les critiques acerbes de Roy Keane, l’ancien capitaine des Red Devils, qui a estimé que Man U ne méritait pas mieux. Ce qui n’a guère plu à Sir Alex Ferguson, qui a répliqué en évoquant les échecs de l’Irlandais dans sa carrière de manager. Bonjour l’ambiance...
Le Sun cible Wayne Rooney, coupable notamment d’un énorme raté en première mi-temps. L’attaquant, qui n’a plus marqué dans une phase de jeu depuis septembre, traverse une période difficile. D’autant qu’il pourrait aussi manquer l’Euro 2012, en fonction du succès ou non de son appel devant l’UEFA jeudi à Nyon.
Pour le Guardian, l’équipe de Manchester United traverse une phase de transition. Ne pas parvenir à battre Bâle une fois en deux confrontations est aussi incongru que douloureux, selon le journal. Il n’y a pas de honte à perdre contre un adversaire plus fort, comme Barcelone en finale au mois de mai. Par contre, se faire sortir par Bâle suscite inévitablement des questions et des récriminations, estime le quotidien.
Le Manchester Evening News parle de défaite choquante. Il souligne qu’une telle issue paraissait impensable en août au moment du tirage au sort, qualifié alors d’idéal pour le club anglais trois fois vainqueur de la Ligue des champions. Si Sir Alex Ferguson avait lui-même effectué le tirage, il n’aurait pas fait mieux, souligne ainsi le journal.

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HOCKEY SUR GLACE
John Fritsche et Gian-Andrea Randegger pour deux ans de plus à GE Servette

• 08. décembre 2011, 10h56

LeMatin.ch

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Les deux joueurs porteront le tricot grenat jusqu'au terme de la saison 2013-2014.
Gian-Andrea Randegger (à g.)pour deux ans de plus à GE Servette. © Keystone

John Fritsche a rejoint les Vernets le 17 novembre dernier à l’occasion d’un échange entre Berne et GE Servette. Il est le fils de l’ancien attaquant John Fritsche (Ambrì-Piotta, Zoug, Lugano), qui a évolué en LNA entre 1983 et 2003. Arrivé à Berne cet été, il a disputé 18 matchs pour les Ours (3 assists). Depuis son transfert, il a porté à cinq reprises le maillot de GE Servette pour un bilan neutre, quatre tirs et deux minutes de pénalité. John est le cousin de Dan Fritsche, attaquant des Grenat depuis octobre 2010.
Gian-Andrea Randegger a rejoint les Aigles durant la pause estivale. Le frère aîné de Flurin Randegger est arrivé en provenance d’Ambrì-Piotta. Polyvalent, il peut aussi bien évoluer en défense, sa position naturelle, qu’en attaque. En 30 matchs cette saison, il s’est fait l’auteur de deux assists et a écopé de six minutes de pénalité.
«Nous sommes très heureux d’annoncer les prolongations de John Fritsche et Gian-Andrea Randegger. John est une agréable surprise depuis son arrivée de Berne. Il pratique un style de jeu qui est celui du GSHC. C’est un joueur qui met beaucoup d’intensité, dispose d’une bonne vitesse et a de bons instincts offensifs. Il a été très bien accueilli par ses coéquipiers. Nous pensons que John sera une pièce importante dans notre futur grâce aux progrès qu’il fera ici. Gian-Andrea est un des joueurs qui étaient un joyau caché la saison passée. Il n’avait pas encore trouvé son vrai rôle dans son ancienne équipe. Il a prouvé depuis son arrivée qu’il était un élément essentiel de notre équipe. Il est capable de jouer à plusieurs positions. Il nous a prouvé qu’il pouvait être un des douze attaquants ainsi qu’un des six défenseurs que nous utilisons à chaque match. Il a gagné le respect de ses coéquipiers et du staff. Gian-Andrea est aussi quelqu’un à l’attitude positive et nous nous réjouissons de pouvoir compter sur ses services pour les deux prochaines saisons» explique Chris McSorley dans le communiqué officiel du club.

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FOOTBALL
Transfert - Chine: Anelka en pourparlers avancés avec Shanghai

• 08. décembre 2011, 10h22

LeMatin.ch & les agences


Une annonce au sujet de son transfert depuis Chelsea devrait être faite dans les prochains jours, a déclaré jeudi un porte-parole du club chinois.
Nicolas Anelka rejoindrait bientôt le championnat chinois. © EPA

Samedi dernier, l’entraîneur de Chelsea Andre Villas-Boas avait annoncé que Nicolas Anelka souhaitait quitter le club anglais, où il joue depuis 2008 et pour lequel il a marqué 59 buts.
Le Français a été peu utilisé cette année par Villas-Boas, qui lui préfère Didier Drogba, Fernando Torres ou le jeune Daniel Sturridge.
Sur son site internet samedi, l’ancien joueur du Paris SG, Arsenal ou encore du Real Madrid avait assuré qu’il connaissait déjà l’identité de son futur employeur. "Je sais depuis peu où je serai le 2 janvier", avait-il écrit.
Si son transfert à Shanghai devait aboutir, Anelka deviendrait la tête d’affiche du championnat chinois, dont la puissance financière ne cesse de croître en dépit de nombreux scandales de corruption.
Shanghai Shenua avait terminé 11e du classement du Championnat de Chine la saison passée.

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FOOTBALL
Dinamo Zagreb licencie son entraîneur après l’échec

• 08. décembre 2011, 09h03

LeMatin.ch & les agences

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Le Dinamo Zagreb a licencié son entraîneur Krunoslav Jurcic, une heure seulement après la défaite cuisante (7-1) face à l’Olympique lyonnais.
Krunoslav Jurcic ne sera plus l'entraîneur du Dinamo Zagreb. © Keystone

"Je dois dire avec une grande tristesse que cette défaite est très douloureuse pour nous. C’est la plus grave défaite dans l’histoire du Dinamo (dans les compétitions européennes)", a déclaré à la presse Zdravko Mamic, président exécutif du Dinamo.
"Le Conseil d’administration s’est réuni aussitôt après le match et nous avons décidé de nous séparer de l’entraîneur Krunoslav Jurcic. Cette décision a été prise à l’unanimité", a ajouté M. Mamic.
Krunoslav Jurcic dirigeait depuis juin l’équipe du Dinamo.
Il s’agissait de la quatrième défaite consécutive du Dinamo en ligue nationale et dans la Ligue des champions. Rarement un coach du champion croate en titre a survécu à quatre défaites d’affilée, et ce licenciement était attendu.
La lanterne rouge du groupe D, le Dinamo Zagreb, a terminé sans point la phase des groupes de la Ligue des champions. L’équipe croate a encaissé 22 buts en six rencontres et en a marqué trois.

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FOOTBALL
Quelques réactions après l'exploit bâlois

• 08. décembre 2011, 07h40

LeMatin.ch & les agences

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Après le coup de tonnerre du Parc Saint-Jacques, les joueurs et entraîneurs n'ont pas tardé à réagir.
La joie des Bâlois après leur exploit. © Keystone

Marco Streller, auteur du 1-0: «Faire quatre points contre Manchester... C’est incroyable! Sur mon but, nous construisons une belle action et le centre de Shaqiri est excellent. Je ne peux toutefois pas décrire ce que j’ai ressenti en marquant. Je suis fier de cette équipe.»
Heiko Vogel, entraîneur du FC Bâle : «C’est une belle campagne européenne. Ce match était une finale mais il nous avait fallu beaucoup de travail pour y parvenir. Je suis tellement fier, je ne trouve pas les mots. J’ai essayé de rester calme sur la ligne de touche et je crois y être parvenu la plupart du temps. C’est fantastique. Maintenant, l’aventure continue.»
Genseric Kusunga, joueur bâlois entré à la 88e minute: «Quel souvenir cela va nous faire. Ce n’est pas donné à tout le monde de battre Manchester, surtout dans un match à valeur de finale. On y a cru et nous avons gagné avec la manière.»
Alex Ferguson, entraîneur de Manchester United: «Bien sûr que nous sommes déçus, on ne peut rien ressentir d’autre. Cela fait partie du football, il faut savoir composer avec la déception et ce club s’en est servi comme source de motivation à plusieurs reprises. Ces jeunes joueurs vont être déçus ce soir mais ils devront faire avec et poursuivre leurs carrières. Nos résultats ces dernières années ont été fantastiques. C’est une perte car c’est le meilleur tournoi du monde, c’est une compétition merveilleuse.»

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Euroligue de basket: l'Efes Istanbul fait deux heureux


Lematin.ch & les agences - 07. décembre 2011, 23h43



Avant la fin de la huitième journée (sur dix) de la première phase jeudi, on connaît désormais huit des seize qualifiés pour la suite. Après le CSKA Moscou, le Panathinaïkos, le Real Madrid, Barcelone, Sienne et Kazan, l'Efes Istanbul a fait le nécessaire mercredi avec dix joueurs entre 4 et 14 points.
Le Maccabi Tel-Aviv, qui se rend à Madrid jeudi pour le match au sommet du groupe C, est qualifié par ricochet pour le Top 16 puisqu'il ne peut plus être rejoint ni par Milan ni par Charleroi, au bord de l'élimination.
Dans le groupe C, le CSKA Moscou continue son cavalier seul malgré l'absence d'Andrei Kirilenko, qui se remet d'une violente chute en championnat. Mercredi, le club russe est resté invaincu en dominant 87-74 le KK Zagreb avec 18 points de Jamont Gordon et 13 de l'ancien Choletais Sammy Mejia.
Avec ce succès, le CSKA a pris une grosse option sur la première place du groupe B avant de recevoir la semaine prochaine le tenant du titre du Panathinaïkos qui n'a pas fait de quartiers mercredi à Kaunas (94-59).
Devant 14.000 spectateurs, Smith, Calathes (17 points tous les deux) et Batiste (13 points) ont fait le travail pour le Pana qui n'a perdu que quatre ballons, preuve de sa discipline en Lituanie.
Dans le groupe A, le plus indécis des quatre, Fenerbahçe et Cantu ont fait une superbe opération en s'imposant à Nancy (73-53) et à Bilbao (67-64). Si le "Fener", porté par les 16 points de James Gist, a déroulé, Cantu a souffert mais a réussi à résister au retour des Basques pour un succès qui vaut cher.

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Euroligue de basket:Nancy perd gros face à Fenerbahçe


AFP - 07. décembre 2011, 23h47


Nancy a perdu une grande partie de ses illusions en Euroligue de basket en s'inclinant lourdement dans sa salle face aux Turcs de Fenerbahçe (53-73), mercredi lors d'un soir de grande pénurie offensive.
James Gist de Fenerbahçe lors du match contre Nancy le 7 décembre 2011 à Nancy. © AFP

Les champions de France sont désormais quasiment condamnés à gagner leurs deux derniers matches pour espérer se qualifier pour le Top 16, cette deuxième phase qu'aucun club de ProA n'a plus atteint depuis Pau-Orthez en 2007.
Il faudra d'abord un exploit la semaine prochaine à Vitoria, grand d'Espagne et d'Europe, avant de terminer sur une victoire à domicile contre l'Olympiakos, en difficulté cet automne mais qui reste un gros client.
C'est dire à quel point la défaite de mercredi, sa première cette saison à domicile, coûte cher au Sluc qui a dû courir derrière le score pendant toute la partie et n'a finalement jamais digéré sa première période anémique (25-32).
Privés de rythme par le basket académique du "Fener", les joueurs de Jean-Luc Monschau n'ont jamais réussi à se libérer de leurs chaînes. Chassés de la raquette turque, ils ont essayé leur chance de loin, mais ont été beaucoup trop maladroits (30% aux tirs à deux points, 22% à trois!) pour espérer mieux.
Plus énergiques après la pause, ils ont un moment réussi à revenir jusqu'à un point (40-41, 28e). Mais dès qu'ils humaient l'égalisation, leurs adversaires reprenaient le large, profitant de leur maladresse et de leur déchet dans le jeu pour infliger aux Lorrains une soirée terriblement frustrante.
Orphelins de Nicolas Batum, reparti en NBA, les joueurs de Nancy n'ont pas reçu beaucoup de soutien de leur nouvel ailier Kenny Gregory. Arrivé seulement la veille au soir des Etats-Unis, l'ancien Manceau a fait avec les moyens du bord mais n'a logiquement que peu pesé (8 points).
Victor Samnick et Adrien Moerman étant encore moins inspirés, le Sluc a tenté de s'appuyer sur Jamal Shuler (17 points) pour tenter d'effacer son déficit chronique aux ailes. Mais il aurait fallu beaucoup plus mercredi pour troubler un Fenerbahçe aussi serein que le Sluc fut brouillon.

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NHL: Carolina met fin à sa traversée du désert


Si - 08. décembre 2011, 09h02


Les Carolina Hurricanes ont mis fin à une série de sept défaites avec une victoire 5-3 sur la glace des Edmonton Oilers de Ralph Krueger.
Le gardien a rendu l'exploit possible pour le dernier de la Conférence est grâce à ses 22 arrêts. L'entraîneur des Hurricanes a ainsi fêté son premier succès en tant que coach principal d'une franchise de NHL alors qu'il est en poste depuis cinq matches.
En outre, Sidney Crosby devra observer une pause de deux matches avec les Pittsburgh Penguins. Le centre ne s'est pas senti bien après la dernière partie contre les Boston Bruins. Le héros de la finale des Jeux de Vancouver ne veut prendre aucun risque après avoir été écarté des patinoires pendant dix mois à la suite d'une commotion cérébrale.
Championnat de NHL. Les matches de mercredi soir: Edmonton Oilers - Carolina Hurricanes 3-5. Buffalo Sabres - Philadelphia Flyers 4-5 ap. Ottawa Senators - Washington Capitals 3-5.

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Ski: Grange retrouve son terrain de jeu, le slalom, à Beaver Creek


AFP - 08. décembre 2011, 09h22


Jean-Baptiste Grange retrouve jeudi à Beaver Creek (Colorado) les piquets serrés du slalom, son terrain de jeu favori, pour véritablement lancer sa saison malgré quelques incertitudes.
Jean-Baptiste Grange lors du slalom géant de Beaver Creek, le 6 décembre 2011 © AFP

Pour sa reprise en Coupe du monde de ski alpin après son opération de l'épaule gauche en mars, le champion du monde de slalom vient de disputer deux géants dans le Colorado (élimination en 1re manche dimanche et 21e place mardi) mais il va s'exprimer jeudi dans sa matière forte, le slalom, lors d'une course qui n'a pas pu avoir lieu à Val d'Isère en raison du manque de neige.
"Je suis N.1 mondial en slalom, je sais que je suis capable d'aller vite sans beaucoup de préparation, assure le Français de 27 ans. J'ai beaucoup de repères, je sais que je peux revenir et être tout de suite performant."
"C'est mon filet de sécurité, le truc sur lequel je pourrai toujours me reposer", ajoute-t-il.
Même s'il fait partie des deux premiers mondiaux depuis les trois dernières saisons dans sa discipline fétiche (avec un globe de cristal à la clé en 2009), Grange refuse de se donner des objectifs chiffrés pour l'exercice 2012.
"Il faut remettre les choses dans leur contexte", dit-il.
Et son contexte actuel, c'est cette deuxième intervention chirurgicale lourde en l'espace de 15 mois (après le genou droit en janvier 2010) qui a retardé sa préparation et l'a fait "repartir de zéro physiquement" et c'est aussi ces problèmes au dos récurrent, qui l'obligent à gérer à l'entraînement.
"J'ai le dos usé", explique celui qui a souffert d'une hernie discale à l'âge de 11 ans.
"Beaucoup de +si+"
"+Jibé+ est un vrai compétiteur, il élève toujours son niveau en course, analyse l'entraîneur du groupe technique David Chastan. Il peut gagner (à Beaver Creek) mais est-ce qu'il aura les moyens physiques et techniques de le faire ? Il est aussi là pour se remettre en confiance car il en a besoin."
"Sur les 24 derniers mois, il a quand même quasiment 12 mois d'arrêt (sur blessures)", rappelle le technicien tricolore.
"Avec lui, on va être dans la gestion cette saison, poursuit Chastan. S'il ne peut pas faire une course, il ne la fera pas. Il y a beaucoup de +si+ avec lui cette année. Il ne faut pas oublier aussi l'objectif des JO (en 2014 à Sotchi), il ne manque que ça à son palmarès."
De la +Birds of Prey+, le skieur de Valloire (Savoie) ne garde pas que des bons souvenirs (notamment cette blessure au genou droit en décembre 2009 qui l'avait privé des JO-2010) mais il y a quand même souvent brillé entre les piquets serrés, notamment en super-combiné.
En 2007, il avait survolé la manche de slalom pour monter pour la première fois de sa carrière sur un podium de Coupe du monde (2e). Et en 2009, il avait de nouveau remporter le slalom mais il avait échoué au pied du podium (4e).
"J'aime bien cette piste, il faut emmener la vitesse et savoir être léger même si cette neige très agressive ne me correspond pas forcément. A moi de trouver le bon feeling pour aller chercher un gros résultat. Si je peux attaquer par un bon coup d'entrée, tant mieux. Mais chaque chose en son temps."