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Autres sports

Les Suisses surfent sur la vague du succès

16.12.2011 - 10:41 Depuis 2003, c'est la 13e fois que Simon Schoch monte sur un podium à l'issue d'un géant parallèle de Coupe du monde. [Maxim Shipenkov - Keystone]

Les Suisses sont en verve en ce début de saison de Coupe du monde! Les "riders" à croix blanche ont joué les premiers rôles lors du géant parallèle à Telluride avec les podiums de Simon Schoch (3e) et Fränzi Mägert-Kohli (2e).

Lors de cette deuxième épreuve de l'hiver, Schoch s'est hissé jusqu'en demi-finale. Le vétéran zurichois (33 ans) y est parvenu en dominant le Russe Stanislav Detkov, puis le Slovène Rok Flander. Il a ensuite été battu aux portes de la finale par le futur vainqueur, l'Autrichien Benjamin Karl. Le vice-champion olympique de 2006 a terminé sur une bonne note, en se débarrassant facilement d'Anton Unterkofler/AUT dans la petite finale. Son petit frère Philipp a, lui, été éliminé en 8e de finale. Il s'est classé 12e.
Chez les dames, Fränzi Mägert-Kohli a conservé la tête de la Coupe du monde. Victorieuse en ouverture de saison à Landgraaf/NED, la Bernoise de 29 ans ne s'est inclinée qu'en finale à Telluride, battue par l'Autrichienne Julia Dujmovits. Cette défaite a marqué la fin d'une série pour la fille de Grindelwald, qui s'était imposée sur la piste du Colorado ces deux dernières années. "J'aime cette pente. Elle me convient parfaitement. Avec mes résultats passés, j'y reviens chaque fois avec une grande confiance", a-t-elle commenté après son 16e podium dans la discipline.
si/lper

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US

Les Predators alignent une quatrième victime

16.12.2011 - 09:47 A l'image de son capitaine Shea Weber, auteur d'un doublé dans les cinq dernières minutes, Nashville est irrésistible. [Mark Humphrey - Keystone]

Roman Josi et Nashville surfent sur la vague du succès. Devant leur public, les Predators se sont imposés 4-3 face aux Detroit Red Wings pour signer un quatrième succès de rang grâce à une réussite de Shea Weber à 1'36 de la sirène.

Roman Josi a évolué pendant 11'40 pour un bilan neutre. Le Bernois a eu davantage de réussite que les deux autres joueurs suisses en lice jeudi soir, Mark Streit et Yannick Weber.
Sur leur glace, Streit et les Islanders, toujours privés de Nino Niederreiter, ont été battus 3-2 par Dallas. Une fois n'est pas coutume, le capitaine des Isles n'a pas été le joueur le plus utilisé de son équipe. Aligné un peu plus de 24', l'ancien joueur des Zurich Lions s'est fait brûler la politesse par le défenseur slovaque Milan Jurcina (26'10).
Enfin à Montréal, le Canadien s'est incliné 4-3 devant Philadelphie qui remporte un septième match d'affilée. Yannick Weber n'a joué que 6'24. Le Bernois, qui n'évolue plus que lors des situations spéciales, était présent sur la glace lorsque le rookie canadien Louis Leblanc a inscrit son premier but estampillé NHL (2-2). Rafael Diaz, malade, a été laissé au repos pour cette rencontre.
si/lper

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Europa League

Bye bye Tottenham et Celtic

15.12.2011 - 23:04 - mise à jour: 16.12.2011 14:02 Abdi s'est qualifié avec l'Udinese face au Celtic Glasgow. [Stefano Lancia - Keystone]

Tout comme pour Zurich la veille, l'aventure européenne de Tottenham s'est arrêtée au stade des phases de poules de l'Europa League. Avec Eggimann tout le match, Hanovre 96 poursuit de son côté sa route.

Il n'y a pas eu de miracle pour Tottenham lors de la 6e journée de l'Europa League (groupe A). Les deux conditions qui auraient permis aux Spurs de se qualifier n'ont pas été remplies.
Premièrement, il aurait fallu que le PAOK Salonique, déjà qualifié, s'impose à domicile contre Rubin Kazan. Or, cette rencontre s'est conclue sur un nul 1-1. Les Russes ont pourtant été réduits à dix dès la 13e.
Deuxièmement, Tottenham aurait dû l'emporter avec cinq buts d'écart en déplacement chez les Shamrock Rovers. Les hommes d'Harry Redknapp ont certes gagné, mais "seulement" 4-0. Ils quittent ainsi la scène européenne pour cette saison.
Le Celtic éliminé

Dans le fameux groupe I, le Celtic Glasgow n'est pas parvenu à arracher une place pour les 16es de finale. Les Ecossais, qui devaient absolument s'imposer en Italie contre Udinese, n'ont pas pu faire mieux que 1-1.
Sans les exploits de leur gardien, ils auraient sans doute subi un large revers. Almen Abdi a joué avec la formation du Frioul, qui continuera donc son parcours international en février. Dans l'autre rencontre du groupe, Atletico Madrid, qui était déjà qualifié, a fêté un nouveau succès contre Rennes (3-1).
si/tai

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FOOTBALL
Bâle défiera le Bayern Munich

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  16. décembre 2011, 12h27
  

LeMatin.ch & les agences

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En huitièmes de finale de la Ligue des champions, le FC Bâle sera opposé au Bayern Munich.
Heiko Vogel retrouve le Bayern Munich où il s'occupait de la formation. © Keystone


Le jackpot n’est pas pour le FC Bâle. A défaut d’avoir le bonheur comme Lyon de tomber sur l’adversaire le plus vulnérable - les Chypriotes de l’Apoel Nicosie -, le FC Bâle se retrouve à nouveau en Ligue des Champions face à un mythe: le Bayern Munich.
Ce huitième de finale se déroulera les 22 février et 13 mars. Le match aller aura lieu au Parc St-Jacques. «Sur le plan économique, ce match contre Bayern sera une grande réussite, se félicite le vice-président du FC Bâle Bernhard Heusler. Je mesure pleinement l’ampleur de la tâche qui nous attend face à l’un des grands favoris de cette Ligue des Champions. Nous n’oublions pas d’où nous venons. Après avoir éliminé Manchester United, retrouver le Bayern suscite une fierté légitime».
Les plus grandes ambitions
Victorieux à quatre reprises de la plus prestigieuse compétition, les Bavarois nourrissent les plus grandes ambitions cette saison: ils veulent impérativement disputer la finale du 19 mai prochain qui se déroulera dans leur antre de l’Allianz Arena. Avec un Franck Ribéry retrouvé et un Mario Gomez qui enfile les buts comme des perles, le Bayern a les moyens de réussir ce pari.
Depuis le début de la saison, la formation de Jupp Heynckes est dans le bon rythme. Elle occupe la première place de la Bundesliga et a réussi un parcours exemplaire en Ligue des Champions. Après avoir éliminé le FC Zurich en barrage (2-0 et 1-0), les Bavarois ont remporté leur groupe en devançant Naples, Manchester City et Villarreal.
Le crédo de Breitner
Comme l’a martelé Paul Breitner, le Champion du monde 1974 qui oeuvre lui aussi au sein de la grande famille du Bayern, les Bavarois ne commettront pas l’erreur de sous-estimer le FCB. «Pas une seule seconde !, souligne-t-il. Nous avons suivi le parcours du FCB ces dernières années avec un très grand respect. Nous ne cessons aussi d’évaluer la progression d’un Shaqiri ou d’un Granit Xhaka. Affronter une équipe qui a éliminé Manchester United n’aura rien d’une formalité».
Les Bavarois ont sans doute encore en mémoire le match du premier tour qu’il avaient gagné 2-1 le 28 septembre 2010 au Parc St-Jacques. Avant de renverser la situation sur un doublé de Schweinsteiger, ils avaient frôlé la correctionnelle contre des Bâlois qui avaient ouvert le score par Alex Frei à la 18e. Deux mois plus tard à Munich dans un match pratiquement sans enjeu, le Bayern s’était imposé cette fois sans difficulté 3-0 grâce notamment à un doublé de Franck Ribéry.
Conserver ses joyaux
Avant de croiser à nouveau la route du Bayern, la priorité de Bernhard Heusler sera de conserver Shaqiri et Granit Xhaka. «Ils sont l’objet de convoitises», lâche le patron du FCB. Mais la perspective de ce duel contre un adversaire aussi prestigieux devrait inciter les deux internationaux à poursuivre quelques mois encore leur belle aventure à Bâle.
Le choc de ces huitièmes de finale sera sans aucun doute le duel entre le Milan AC et Arsenal. Pour Gökhan Inler et le Napoli, Chelsea n’est peut-être pas un adversaire hors de portée. Enfin, Eren Derdiyok retrouvera le FC Barcelone, cette fois sous les couleurs du Bayer Leverkusen. L’attaquant de l’équipe de Suisse n’a certainement pas oublié qu’il avait marqué au Nou Camp le 4 novembre 2008 pour offrir au FC Bâle un nul inespéré (1-1).

Autres affiches:
Lyon - APOEL Nicosie
Naples - Chelsea
AC Milan - Arsenal
Bayer Leverkusen - Barcelone
CSKA Moscou - Real Madrid
Zénit St-Pétersbourg - Benfica Lisbonne
Marseille - Inter Milan

On peut rêver.......Hop Basel

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FOOTBALL
Manchester City contre Porto, ManU contre l’Ajax

• 
  
  
  16. décembre 2011, 13h37
  

LeMatin.ch & les agences


Le tirage au sort des 16e de finale de l’Europa League a réservé vendredi deux très grosses affiches avec un choc entre le tenant du titre Porto et le richissime club anglais de Manchester City et un affrontement entre l’Ajax Amsterdam et le géant Manchester United.
Manchester City sera opposé à Porto, tenant du titre. © Keystone


Ces quatre équipes ont été reversées de la Ligue des champions après avoir terminé troisième de leur poule. L’élimination de Manchester United, champion d’Angleterre et finaliste de la Ligue des champions la saison dernière, avait été une énorme surprise dans une poule dominée par Benfica et le FC Bâle.
Parmi les autres matches, on note une autre belle confrontation entre la Lazio Rome de Cissé et Klose et l’Atletico Madrid de Falcao, meilleur buteur de l’épreuve la saison dernière avec Porto (17 buts).
Le tirage au sort des 16e de finale:
Porto (POR) - Manchester City (ENG)
Ajax Amsterdam (NED) - Manchester United (ENG)
Lokomotiv Moscou (RUS) - Athletic Bilbao (ESP)
Salzbourg (AUT) - Metalist Kharkov (UKR)
Stoke City (ENG) - Valence (ESP)
Rubin Kazan (RUS)- Olympiakos (GRE)
AZ Alkmaar (NED) - Anderlecht (BEL)
Lazio Rome (ITA) - Atletico Madrid (ESP)
Steaua Bucarest (ROM) - Twente (NED)
Viktoria Plzen (CZE) - Schalke 04 (GER)
Wisla Cracovie (POL) - Standard Liège (BEL)
Braga (POR) - Besiktas (TUR)
Udinese (ITA)- PAOK Salonique (GRE)
Trabzonspor (TUR) - PSV Eindhoven (NED)
Hanovre (GER)- Bruges (BEL)
Legia Varsovie (POL) - Sporting Portugal (POR)
matches aller le 16 février, matches retour le 23 février

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Rétrospective
Combat libre: les dix gueules les plus amochées de 2011

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  16. décembre 2011, 12h24
  

Raphaël Pomey | LeMatin.ch

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Le site d’actualité sportive Bleacher Report vient de réaliser une véritable galerie des horreurs avec un classement des stars de MMA (combat en cage) qui ont subi le plus de dégâts durant leur combat.
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Mode image En dixième place, le magnifique nez cassé de Brandon Vera lors de son combat contre le brésilien Thiago Silva, au début de l’année. © DR

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/stories/kylekingsburybrokenorbital_display_image.jpg En neuf, la terrible fracture du plancher de l'orbite de Kyle Kingsbury, en finale de l’émission « The Ultimate Fighter 13 », en juin. Pour la petite histoire, c’est lui qui a gagné le combat. © DR

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/stories/gsp8.jpg Huitième, l'état de l’œil du champion Canadien Georges St-Pierre, lors de sa défense de titre victorieuse face à Jake Shields, en avril. Le combattant est resté semi-aveugle un bon bout de temps © DR

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/stories/Chris-Tuchscherer-UFC-127_Getty-Images.jpg En sept, l’affreuse coupure au-dessus de l’œil de Chris Tuscherer, lors de son combat contre Mark Hunt, lors de l’UFC 127. Lui a perdu son combat… © DR

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/stories/7ou6sang.jpg Sixième, la déconstruction faciale de Joe Doerksen, lors d’un combat contre Hector Lombard, en mars, dans la fédération Cage Fighting Championship. Le combattant a été arrêté parce que le médecin pouvait voir son crâne à cause d’une coupure. © DR

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/stories/Carwin_bloody_face_large_display_image.jpg Cinquième, la punition reçue par Shane Carwin face à l’actuel champion des poids lourd de l’UFC, Junior dos Santos, en juin. Courageux, le puissant chauve a terminé son combat. © DR

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/stories/keithjardinesface_display_image.png Au pied du podium, le massacre subi par le terrifiant Keith Jardine, opposé à Gegard Mousasi dans la fédération Strikeforce. Le match s’est terminé sur un nul. © DR

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/stories/Fedors-Face-300x219_display_image.jpg Troisième, la légende russe Fedor Emelianenko, lors de sa défaite face à Antonio «Big Foot» Silva, en février au Strikeforce. Une défaite dont certains pensent qu’il n’a jamais récupéré… © DR

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/stories/Diego-Sanchez-face.jpg Deuxième, Diego Sanchez, lors d’une victoire à la Pyrrhus face à Martin Kampmann, en mars, à l’UFC. © DR

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/stories/mark-hominick-face-after-fight-595x446_display_image.jpg Et au sommet, le monstrueux œuf de pigeon du canadien Mark Hominick face à Jose Aldo, fin mars, à l’UFC 129. © DR

http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/stories/penn_1.jpg Et comme au fond tous ces gens sont bons copains, une petite célébration d’après-match s’impose parfois ! © DR




«A l’UFC, on veille à l’intégrité physique des combattants ! » Tous les amateurs des combats en cage diffusés les dimanches sur la chaîne télé RTL9 ont déjà entendu une fois ou l’autre le commentateur Vincent Parisi répéter ce credo, à propos du suivi médical fourni à ses gladiateurs par la principale ligue de free-fight au monde. Pourtant, malgré tous ses efforts pour ne pas transformer ses compétitions en bains de sang, l’UFC se retrouve quand même régulièrement avec des combattants particulièrement abîmés à la fin de leur passage dans la cage.

Le site Bleacher Report vient de classer les dix combats qui ont le plus ravagé les visages de l’un ou l’autre des compétiteurs en 2011. Impressionnant ? Certainement. Mais rappelons qu’une batterie de médecins veillent à la santé des combattants en tout temps. A noter aussi que les affrontements peuvent être interrompus à tout instant, au cas où une blessure risque d’entraîner des dommages irréversibles, par exemple au niveau de la vue, sur les stars de l’UFC.

Voilà pour le couplet prévention, place maintenant au freak show !

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Voile
Le Franco-Suisse Yvan Bourgnon à l’assaut du cap Horn

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  16. décembre 2011, 10h51
  

LeMatin.ch & les agences


Le navigateur natif de La Chaux-de-Fonds Yvan Bourgnon va s'attaquer en janvier 2012 au tour du cap Horn à la barre d’un catamaran de 6 mètres de long.
Yvan Bourgnon. © DR-a

Yvan Bourgnon s’attaquera en janvier 2012 au tour du cap Horn, la pointe australe l’Amérique du Sud. Le natif de La Chaux-de-Fonds sera à la barre d’un catamaran de sport de 6 mètres de long.

«C’est un projet un peu fou», confie Bourgnon dans un entretien à l’Agence France Presse (AFP). «Mais je n’ai jamais passé le cap Horn et il était temps que je fasse quelque chose ! » lance le Neuchâtelois, qui sera accompagné pour cette aventure par le Français Sébastien Roubinet, un spécialiste des expéditions polaires.

Etabli en Bretagne, Bourgnon est un récidiviste de ce genre de raids, fortement déconseillés au commun des mortels. En septembre 2010, le navigateur de 40 ans avait traversé la Méditerranée avec Jérémie Lagarrigue, reliant Marseille à Carthage (Tun) en 53 heures et 52 minutes sur un engin du même type, conçu pour régater dans des eaux abritées.

Cette fois, il veut accomplir une boucle Ushuaïa/Ushuaïa de 450 milles/810 km (théoriques), via le canal de Beagle, la baie Cook et la poussière d’îles qui débordent le continent sud-américain. Une «ballade» de trois jours sans assistance, avec passage dans le Pacifique et retour par l’Atlantique, une fois passé le Horn de sinistre réputation.

Le Nacra F20 choisi par Bourgnon mesure 6 mètres de long, est équipé de foils (dérives courbes) et pèse 200 kg en configuration raid. «Tout a été renforcé, souligne le marin neuchâtelois, notamment les voiles, mais les coques et les poutres sont d’origine. On n’est pas fou, on sait que le bateau tient le choc et nous savons le redresser s’il chavire».

Attention aux «williwaws»

«Nous l’avons très peu alourdi et n’embarquerons que le minimum de nourriture», ajoute-t-il, expliquant que Roubinet et lui allaient vivre en permanence en combinaison étanche car le voilier est dépourvu de cabine.
«Les efforts physiques et la tension nerveuse seront importants, reconnaît Bourgnon. Dans des aventures comme celle-ci, on est secoué en permanence. La fatigue arrive vite et il faut dormir un peu, par tranches de quelques minutes, malgré les embruns qui giclent sans arrêt et l’eau qui passe à travers le trampoline».

Bourgnon et son compagnon seront en stand-by à Ushuaïa du 5 au 25 janvier, au coeur de l’été austral. «On attendra des conditions un peu moins pourries que d’habitude, dit-il. Mais l’eau est à seulement 7 degrés et si tu tombes à la mer, l’espérance de vie est d’une heure et demie maximum».

«Ce qui m’angoisse le plus, avoue-t-il, ce sont les williwaws», ces vents catabatiques extrêmement violents qui dévalent sans prévenir les sommets environnants et peuvent dépasser les 40 noeuds.

«Mais ce n’est pas que de la torture, poursuit Bourgnon. Nous allons faire un voyage merveilleux, avec de grands moments de glisse dans cette longue houle pacifique qui vient de très loin».

Un voilier sera positionné au cap Horn, au cas où. Mais en cas de pépin, il ne pourra guère que donner l’alerte aux garde-côtes chiliens et argentins. «On ne pourra compter que sur nous mêmes», insiste le navigateur.

Yvan Bourgon et son frère Laurent ont écrit quelques-unes des plus belles pages de la voile suisse de compétition. Dur au mal, il a la réputation de ne pas avoir froid aux yeux et possède un superbe palmarès en multicoques océaniques, avec de nombreux records en tous genres et (notamment) une victoire dans la Transat Jacques-Vabre 1997 sur le trimaran Primagaz.

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Rugby: Timoci Matanavou, Toulouse, meilleur marqueur d'essais


AFP - 16. décembre 2011, 14h24


"C'est un Fidjien complètement Européen", sourit le manageur du Stade Toulousain, Guy Novès, à propos de son ailier Timoci Matanavou dont l'intégration aussi rapide que sa pointe de vitesse en a fait le meilleur marqueur d'essais du Top 14 et de la Coupe d'Europe.
L'ailier fidjien de Toulouse, Timoci Matanavou, balle en main, contre Agen, en Championnat, à Agen, le 23 septembre 2011. © AFPArchives

Arrivé de Mont-de-Marsan à l'intersaison où il avait terminé meilleur marqueur de Pro D2 (16 essais), Matanavou (27 ans) n'a pas mis longtemps à s'acclimater dans le club le plus titré d'Europe.
Il a inscrit son premier essai pour sa deuxième titularisation en Top 14, contre Biarritz lors de la 4e journée. Cinq autres suivront en Championnat, trois en Coupe d'Europe (comme le Clermontois Wesley Fofana). Ses deux derniers ont grandement contribué à la magistrale victoire chez les Harlequins de Londres (21-10) vendredi dernier.
"C'est un gros bosseur, très attentif à ce que lui dit son entraîneur", souligne Guy Novès pour qui l'ailier a cependant "la chance de jouer dans un collectif où il est facile de se mettre en valeur à côté des Fritz, David, Jauzion, Poitrenaud, Médard ou Clerc".
Pour le manageur, Matanavou est arrivé des Landes "avec cette capacité d'intégration" après avoir été "coaché de manière admirable" par Marc Dal Maso. Hébergé dans une famille montoise, il y avait également appris à maîtriser le français.
"Il récolte les fruits de son travail et de son sérieux", assure Novès. "Il a des attitudes, une hygiène de vie identiques aux nôtres, il est complètement intégré par ses potes."
Avec Matanavou, qui a rejoint la confrérie fidjienne de Toulouse (Delasau, Caucaunibuca), "on n'a pas l'impression, s'il rentre aux Fidji, de trembler pour qu'il revienne", sourit Guy Novès, en référence aux déboires connus par Clermont et Agen avec les vacances prolongées inopinément par Napolioni Nalaga et Rupeni Caucaunibuca.
Sa venue avait pourtant d'abord laissé sceptique dans l'encadrement Rouge et Noir.
"Quand Jean-Michel (Rancoule, responsable du recrutement) m'en a parlé, il était convaincu", raconte Novès. "Nous (avec Jean-Baptiste Elissalde, entraîneur des arrières), on lui a dit: +Tu crois pas que Rokocoko, c'est mieux?+". Le recruteur en chef leur a rétorqué qu'"en travaillant avec +Jean-Ba+, on allait le faire passer à une dimension supérieure". Pari gagné.
Avec un gabarit assez classique (1,85 m, 86 kg) mais une impressionnante pointe de vitesse, il a parfaitement remplacé Maxime Médard et Vincent Clerc, retenus à la Coupe du monde, et s'est retrouvé au sommet du classement des meilleurs marqueurs d'essais, une distinction "secondaire" pour le joueur qui ne se considère pas comme "une star du Stade Toulousain".
"Il a un côté fantasque et peut parfois sortir d?un match, ce qui met ses coéquipiers en danger", tempère Jean-Baptiste Elissalde.
Conscient de ses limites, Timoci Matanavou s'est fixé un axe de travail: "faire beaucoup de progrès en défense". Ce qui en ferait une arme redoutable, alliage d'instinct offensif fidjien et de rigueur défensive européenne.

[Norton]

Voile: Peyron et Banque Populaire V au cap Horn le 22 décembre


AFP - 16. décembre 2011, 16h20


Loïck Peyron et ses treize équipiers, lancés à la poursuite du Trophée Jules-Verne à bord du maxi trimaran Banque Populaire V, espèrent atteindre le cap Horn le 22 décembre et passer Noël au large des côtes uruguayennes, dans l'Atlantique sud.
Le navigateur Loïc Peyron avant le départ du trophée Jules-Verne, à Brest, le 21 novembre 2011. © AFP/Archives

"Notre ETA (estimated time of arrival/heure estimée d'arrivée) au Horn est dans la journée du 22", a déclaré Peyron vendredi, au 24e jour de mer depuis leur départ d'Ouessant pour battre le record du tour du monde "no limits".
Joint au téléphone par l'AFP au milieu du Pacifique -par 51°59 Nord et 150°48 Ouest-, le skipper du plus grand (40 m) multicoque de course au monde a confirmé avoir mis un peu de nord dans sa route pour éviter "un immense champ de glaces, quitte à rallonger un peu (ndlr: d'un jour et demi environ, selon le navigateur Juan Vila) le parcours".
"On a raté notre dépression favorite mais c'était plus sage, a-t-il dit. Rien ne permet de détecter un +growler+ (petit iceberg flottant entre deux eaux) qui pèse deux tonnes".
"Depuis 24 heures, la situation est redevenue calme, a ajouté Peyron, mais pendant deux jours, ça a été très musclé. L'équipage et le bateau vont bien mais sur un multicoque de cette taille, ça peut vite devenir dramatiquement dur".
"En fait, a-t-il souligné, ça a surtout été chaud pour le bateau et la principale difficulté est de le ralentir. On passe notre temps à le freiner car la vitesse peut devenir un facteur aggravant si les vagues et le vent s'en mêlent".
Perdre le contrôle, ne serait-ce que fugitivement, pourrait avoir des conséquences dramatiques. "Ca ne nous est arrivé qu'une seule fois, a raconté Peyron. C'était il y a 4 ou 5 jours, de nuit. On ne faisait que surfer et on a accéléré très brutalement, atteignant brièvement 48 noeuds".
"Mais globalement, a-t-il insisté, l'ensemble est maîtrisé en permanence, même s'il y a parfois des systèmes de vagues difficiles à gérer".
Le skipper de Banque Populaire V a précisé qu'il leur arrivait de réduire la voilure la nuit quand la visibilité était vraiment trop médiocre: "si on ne voit plus les vagues, on ne veut pas risquer un +planté+ (enfournement) à 40 noeuds. C'est frustrant d'être en deçà des possibilités du bateau mais si on veut continuer, c'est à ce prix".
"Il n'y a rien de prévu pour Noël, pour autant que je sache...", a d'autre part affirmé Peyron, ajoutant que son plus beau cadeau serait de "rentrer le plus vite possible à la maison et de battre le record", détenu depuis le 20 mars 2010 par Franck Cammas et ses 9 équipiers lors de leur troisième tentative avec le trimaran Groupama 3. Le temps à battre est de 48 jours 7 heures et 44 minutes.
A 15h00 (heure française) vendredi, Banque Populaire V comptait 1690 milles d'avance sur les temps de Cammas, avec encore 9870 milles à parcourir jusqu'à la ligne d'arrivée à Ouessant (Finistère).
Le matelas est confortable, a noté Peyron, "mais à aucun moment on ne pourra se dire que ça sent bon. La tempête qui balaye la Bretagne peut arracher des arbres et l'un d'entre eux pourra se retrouver sur notre trajectoire", avec une avarie grave à la clef.
En attendant, a conclu le skipper du maxi multicoque, "on va profiter de cette accalmie pour faire un check-up complet de la machine. Mais notre seul problème concerne le chauffage, qui ne marche pas et que nous allons essayer de réparer".
Pour s'emparer du Jules-Verne, le trimaran dessiné par le cabinet VPLP devra être de retour par le travers d'Ouessant avant le 9 janvier 2012 à 17h15.

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Ski: Courchevel prie le ciel pour l'étape de Coupe du monde


AFP - 16. décembre 2011, 16h26


Val d'Isère avait supplié en vain le ciel pour avoir quelques flocons début décembre, ironiquement Courchevel en a reçu bien plus qu'il ne faut toute cette semaine au point de voir les épreuves de Coupe du monde de ski alpin dames, ce week-end, elles aussi menacées.
Courchevel se prépare à accueillir ce week-end les épreuves de Coupe du monde de ski alpin dames, sous la neige, le 16 décembre 2011. © AFP

Le ton n'était pas des plus optimistes vendredi dans la station savoyarde toute ensevelie sous du blanc.
Car sans un refroidissement des températures et une accalmie sur le front des précipitations, les organisateurs ne pourront pas faire de miracle et mettre en état une piste pour une compétition de haut niveau. Le slalom - décalé opportunément de dimanche à samedi - pourrait passer encore, mais un géant le lendemain, difficilement.
Les filles, surtout les spécialistes de la technique, piaffent d'impatience, à l'image de la slalomeuse Nastasia Noens. "J'ai hâte d'attaquer ma saison", souligne celle qui avait pointé son minois sur le podium l'hiver dernier.
Comme elle s'était blessée en fin de saison dernière à un genou, la Niçoise n'avait pas prévu d'aller à Levi en Finlande, mi-novembre. Ce qui tombe bien, puisque la course avait été annulée faute de neige, du rarement vu en Laponie, et a été reportée à Flachau, en Autriche, mardi.
Mais victime d'une fracture de la tête de l'humérus gauche en novembre, la skieuse a dû renoncer au slalom d'Aspen, aux Etats-Unis, qui, lui, a bien eu lieu.
Elle a regardé devant sa télé la championne du monde, l'Autrichienne Marlies Schild, la dompteuse absolue des piquets, s'imposer avec la même domination dont elle avait fait preuve quasiment toute la saison dernière (6 victoires en 9 slaloms plus l'or mondial).
La vice-championne olympique a été d'ailleurs la première à inscrire à son palmarès Courchevel, qui faisait son apparition au programme de la Coupe du monde il y a un an.
Si la course a bien lieu, Marlies Schild pourrait d'ailleurs offrir un intermède dans cette saison de Coupe du monde, outrageusement dominée jusqu'à présent par l'Américaine Lindsey Vonn, victorieuse de cinq des sept épreuves disputées à ce jour, dont les quatre dernières.
"La deuxième et la troisième marches du podium laissent encore des possibilités, mais la première place est bien accrochée par Marlies Schild. Elle fait monter le niveau et nous pousse à aller encore plus loin pour qu'on puisse aller la chercher, ce qui est bien", estime Noens. "Elle connaît son ski par coeur, elle a une confiance au niveau des trajectoires."
Malgré son manque d'entraînement, Noens, abonnée régulière au top-10 en 2010/11, se sent "sereine": "A chaque fois, j'ai repris en retrouvant en piste directement le niveau que j'avais l'année dernière."
A Courchevel, elle avait bien fait vibrer la foule en s'immiscant sur le podium virtuel au terme de la première manche. Avant de reculer à la 9e place finale au terme de la seconde.
Le programme (sous réserve de modification):
Samedi 17 décembre: slalom dames 1re manche 10H15, 2e manche 13h30
Dimanche 18 décembre: géant dames 1re manche 9H30, 2e manche 12h30