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18/12/2011, 20h52
Coupe d'Europe de rugby: Toulouse et Clermont coincent au mauvais moment
AFP - 18. décembre 2011, 20h29
Toulouse et Clermont avaient l'occasion de se rapprocher un peu plus des quarts de finale de Coupe d'Europe, mais leurs défaites, respectivement face aux Harlequins (31-24) et à Leicester (23-19), ont contrarié leurs plans lors de la 4e journée.
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Brock James de Clermont avec Scott Hamilton de Leicester le 17 décembre 2011 à Leicester. AFP
http://www.lematin.ch/files/imagecache/600x440/depeches/photo_1324236540727-1-0.jpg Yoan Audrin de Montpellier (à droite) avec le joueur de Glasgow Rory Lamont le 17 décembre 2011 à Montpellier. AFP
Les deux équipes ont toutefois encore leurs destins en mains dans la compétition, mais il faudra se relancer mi-janvier pour la 5e journée.
Biarritz a également pansé ses plaies face à Trévise (29-12) et peut encore croire à la qualification.
Le Racing-Métro, Montpellier et Castres, derniers de leurs groupes, n'ont, eux, plus aucune ambition.
Groupe 1: Castres se présentait à Northampton avec une équipe remaniée et de faibles ambitions. Mais sans doute les Tarnais ne s'attendaient pas à une telle humiliation (45-0), face à des Saints vice-champions d'Europe mais en grande difficulté cette année. Le CO ne l'avait-il pas emporté avec le bonus offensif le week-end dernier (41-22)? Peu importe, puisque le Munster a de toute façon verrouillé le groupe, en enchaînant une quatrième victoire, sans briller à Llanelli (19-13). Charge au CO de se rattraper en créant l'exploit mi-janvier à Limerick.
Groupe 2: Le Racing-Métro a soigné son moral en s'imposant à Reading sur la pelouse des London Irish (25-19). Les Franciliens, battus lors de leurs trois premières sorties européennes, n'ont plus d'espoir de qualification, mais ce succès leur permet de se relancer. Dans une période délicate, marquée par l'éviction de l'entraîneur des arrières Simon Mannix et la défaite face au Stade Français (29-3), les Ciel et Blanc retrouvent un peu le sourire. Reste à confirmer face à Agen en Top 14 vendredi. En tête de la poule, Edimbourg a pris le meilleur sur Cardiff (19-12). Les "Exiles", opposés d'abord aux Blues puis aux Ecossais, joueront les juges de paix.
Groupe 3: Montpellier peut nourrir des regrets face à Glasgow (13-13) puisqu'il s'en est fallu d'un souffle - une pénalité de peu à côté de Paillaugue à la sirène - pour décrocher une première victoire européenne. Avec deux nuls et deux défaites, les Héraultais ne peuvent que jouer les trouble-fête dans le groupe. L'occasion, comme samedi, de tester les jeunes et les remplaçants. Le billet pour les quarts de finale semble promis aux Irlandais du Leinster, qui ont fait du petit bois de Bath (52-27).
Groupe 4: Clermont peut s'en vouloir. Contre Leicester, battu (30-12) le week-end dernier à Marcel-Michelin, l'occasion était belle de prendre une option sérieuse sur les quarts. Las! Les Auvergnats doivent se contenter du bonus défensif, défaits 23 à 19 par des Tigers qui paraissaient pourtant en difficulté à la pause (16-7 pour Clermont). La qualification n'est pas pour autant compromise pour les hommes de Vern Cotter. Il faudra engranger un maximum de points à Viadana contre Aironi lors de la prochaine journée, avant une possible finale, en Auvergne, contre les leaders actuels de l'Ulster.
Groupe 5: Les Biarrots ont repris quelques couleurs face à une valeureuse équipe de Trévise, battue 29-12 dans une partie disputée sous un vent violent. Le BO a arraché le précieux bonus offensif en fin de match. Pour espérer voir les quarts, le faux pas reste interdit, à commencer lors de la prochaine journée, chez les Saracens, en tête du groupe avec deux longueurs d'avance sur les Basques. Là-bas, il faudra un exploit car les "Sarries" sont en forme: ils ont battu les Ospreys à Swansea vendredi (16-13).
Groupe 6: Toulouse conserve la main sur sa poule mais grince des dents, après sa première défaite, à domicile contre les Harlequins (31-24). Les hommes de Guy Novès, grâce au bonus défensif, ont une longueur d'avance sur leurs adversaires du jour, et sont toujours maîtres de leur destin. Il faudra néanmoins assurer contre la province du Connacht, équipe la plus faible de la poule, avant de se rendre à Gloucester, laborieux vainqueur des Irlandais 23-19. Gare au faux-pas donc car les Harlequins sont en embuscade.
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18/12/2011, 20h54
Gillet et Mbokani confortent la première place d'Anderlecht
© belga
Boussoufa a reçu son Soulier d'Or 2010 avant le match. Roger VDS a été fêté pour ses 15 ans de présidence. © photo news
Guillaume Gillet a inscrit son 13e et 14e but face à Lokeren. © belga
© belga
Marecek a été préféré à Mbokani par Jacobs au coup d'envoi. © belga
Mbokani a offert la victoire à Anderlecht en toute fin de rencontre. © photo news
Revivez le match
Les plus belles images
Gillet, l'homme providentiel
Face à Lokeren, le plus dur pour Anderlecht était d'ouvrir le score. Après une première demi-heure poussive, les Mauves y sont parvenus, grâce à l'inévitable Guillaume Gillet, qui a conclu une belle séquence entre Canesin et Kljestan. L'Anderlechtois confirme qu'il est l'un des hommes les plus en vue chez les Mauves - avec Suarez - depuis le début de la saison. Gillet a inscrit son 13e et 14e but de la saison contre Lokeren, son neuvième en championnat. En deuxième mi-temps, alors qu'Anderlecht était dans le creux suite à l'égalisation de Lokeren, c'est encore lui qui a débloqué la situation. On en parle moins, mais voilà un joueur qui pourrait être pas mal convoité à partir de janvier.
Marecek, héros malheureux
Ariël Jacobs avait choisi de titulariser Marecek et de laisser Dieumerci Mbokani sur le banc en début de match. Un choix peu judicieux du T1 d'Anderlecht au vu de la physionomie de la rencontre. Lukas Marecek a raté plusieurs grosses occasions qui auraient pu rassurer les Mauves beaucoup plus tôt dans la partie. Au lieu de cela, Lokeren a pu revenir à deux reprises au score. Le remplacement du Tchèque et la montée au jeu de Mbokani a quelque peu changé la donne. Anderlecht a consolidé sa domination pour finalement émerger grâce à un but du Congolais. Mr Jacobs, il fait déjà assez froid dehors. Laissez votre frilosité au vestiaire!
Cinq points d'avance sur Bruges
Anderlecht est le grand vainqueur de la 18e journée de championnat grâce à sa victoire acquise dimanche. Bruges battu, le Standard, Courtrai et Genk accrochés, les Mauves consolident plus que jamais leur première place. Jacobs et ses joueurs comptent désormais 5 points d'avance sur Bruges avant d'aller à Mons et de recevoir les Blauw en Zwart pour le premier match de l'année 2012. Il faudra encore attendre le résultat du match entre Gand et Bruges (20h30) pour savoir combien de points les Mauves comptent sur leur premier poursuivant.
Christophe Durant
© photo news
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18/12/2011, 20h55
Le Rapid Vienne champion d'automne
© reuters
© reuters
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Le Rapid Vienne a remporté le titre symbolique de champion d'automne à l'issue de la 19e journée du championnat d'Autriche de football, disputée samedi et dimanche avant la trêve hivernale, grâce à une victoire 2-1 à domicile face à l'Admira Vienne (5e).
Grâce au plus grand nombre de buts marqués (30 contre 29), le Rapid devance Ried, 2e à égalité de points et de différence de buts.
Le champion 2010, Red Bull Salzbourg, sur la lancée de sa qualification en Europa League, a battu à domicile 3-0 l'Austria Vienne (4e) et occupe maintenant la 3e place, à deux points des deux équipes de tête.
Quant au champion sortant, Sturm Graz, il est allé faire match nul 1-1 à Ried et pointe en 6e position, à cinq points du leader.
La 20e journée, le 11 février, verra notamment le Rapid (1er) se déplacer à Wiener Neustadt (8e), Ried (2e) à l'Austria Vienne (4e) et Salzbourg (3e) à Wacker Innsbruck (7e). (belga)
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18/12/2011, 20h56
Mönchengladbach finit par une victoire
© epa
Mönchengladbach a arraché sa 10e victoire de la saison en battant à domicile Mayence (1-0) dimanche pour terminer à la quatrième place du Championnat, à un point du podium et quatre du Bayern Munich, au terme de la 17e journée marquant la mi-saison.
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18/12/2011, 20h58
Manchester City reste le patron en Angleterre
© reuters
Manchester City a montré qu'il restait le patron du Championnat d'Angleterre en s'imposant dans le choc de la 16e journée contre Arsenal, 1 à 0, dimanche grâce à un but de David Silva.
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Les "Citizens", qui avaient subi deux coups durs d'affilée en dix jours, leur élimination de la Ligue des champions puis leur première défaite en Premier League à Chelsea (2-1), conservent deux points d'avance sur Manchester United, facile vainqueur chez les Queens Park Rangers (2-0), et sept sur Tottenham.
Les joueurs de Roberto Mancini l'ont emporté à l'issue d'une lutte âpre et incertaine qui aurait pu se solder par un score fleuve tant les occasions ont été nombreuses.
Mais seul Silva, bien placé à quelques mètres du but pour reprendre un ballon d'abord repoussé par le gardien sur un tir de Balotelli, a trouvé l'ouverture (53), alors que les "Gunners" échouaient à de multiples reprises sur un gardien Joe Hart en pleine réussite.
Les Mancuniens auraient pu, eux aussi, marquer plusieurs autres buts sans de belles parades de Szczesny sur des tentatives de Balotelli et d'Agüero, sans le poteau qui a renvoyé un tir puissant de Zabaleta en fin de match, ou sans quelques maladresses. Nasri, qui retrouvait son ancien club, a en particulier gâché un but tout fait en ratant une passe facile devant la cage ouverte en seconde période.
Après avoir poussé en vain jusqu'à la toute dernière minute, Arsenal a dû s'avouer vaincu pour la première fois depuis plus de deux mois, abandonnant probablement au passage leurs derniers espoirs de revenir dans la course au titre, avec douze points de retard sur la tête.
MU facile
Il n'y avait pas eu autant de suspense à Loftus Road en début d'après-midi, où Manchester United avait tranquillement dominé le promu QPR et dépassé, pour quelques heures seulement, City en tête du classement.
Les joueurs d'Alex Ferguson ont pris le meilleur départ possible, Rooney ouvrant le score de la tête sur un centre de Valencia après seulement 52 secondes de jeu.
Ils auraient pu atteindre la pause avec une large avance avec un peu plus d'efficacité devant le but et se sont finalement mis à l'abri à la 56e minute grâce à Carrick, auteur d'un tir victorieux d'une vingtaine de mètres, au bout d'une belle course depuis le milieu du terrain.
Déjà vainqueurs de Wolverhampton (4-1) la semaine dernière, les "Red Devils" ont confirmé ainsi leur bonne réaction après le choc de leur élimination en Ligue des champions.
Tottenham a réagi aussi après sa défaite à Stoke la semaine dernière, largement due à des erreurs d'arbitrage. Les "Spurs" ont battu Sunderland 1 à 0 grâce à un but du Russe Pavlyuchenko, son premier de la saison en Championnat.
C'est Chelsea qui a fait la mauvaise opération du week-end en concédant le match nul 1 à 1 samedi chez le mal classé Wigan, gaspillant ainsi presque tout le bénéfice de sa belle victoire sur Manchester City lundi.
En tête depuis l'heure de jeu grâce à Sturridge, les "Blues" ont été rejoints à deux minutes de la fin à cause d'une énorme erreur du gardien Petr Cech, qui a repoussé maladroitement un centre sans difficulté, directement dans les pieds de l'Espagnol Gomez. (belga)
© ap
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20/12/2011, 06h49
Super League
Encore des soucis en perspective pour Xamax
19.12.2011 Le club de Bulat Chagaev essuie sa quatrième dénonciation auprès de la Commission de discipline. [Sandro Campardo - Keystone]
L'administration de la Swiss Football League a déposé une nouvelle dénonciation contre Neuchâtel Xamax. Le club de la Maladière a par ailleurs fait recours contre la décision de lui retirer des points.
Les procédures s'accumulent contre Xamax. Pour la sixième fois depuis la prise de pouvoir de Bulat Chagaev, l'administration de la Swiss Football League (SFL) a déposé une dénonciation contre le club neuchâtelois auprès de sa Commission de discipline.
Malgré un délai supplémentaire de cinq jours, les dirigeants de Xamax n'ont pas fourni à la SFL, selon le règlement des licences, un document officiel attestant du versement des salaires pour le mois d'octobre. Ce manquement concerne également le paiement des contributions des assurances sociales pour le même mois, a précisé la Ligue.
Deux autres procédures en cours
Outre celle ouverte lundi, la Commission de discipline doit encore trancher sur deux autres procédures. Une concerne le soupçon de faux documents (l'attestation de "Bank of America"), l'autre celui que le club n'aurait pas déposé tous les contrats de travail des joueurs à la SFL.
Trois dénonciations ont, en revanche, déjà donné lieu à des sanctions. le club de la Maladière a ainsi écopé d'une amende de 20'000 francs début novembre et, surtout, s'est vu retirer quatre points au classement la semaine dernière.
Recours déposé
Me Jacques Barillon, l'avocat de Bulat Chagaev, a par ailleurs annoncé que le club a fait recours contre la dernière sanction de la SFL, à savoir le retrait de points. " M. Chagaev est toujours déterminé à faire en sorte que le club survive et que les très bons résultats obtenus par Xamax sur le plan sportif non seulement perdurent, mais progressent encore à la reprise", a écrit l'avocat.
Me Barillon a ajouté qu'il fallait aussi déterminer " sans délai" le for juridique concernant les plaintes pénales déposées contre Bulat Chagaev, sous le coup d'enquêtes des Parquets genevois et neuchâtelois.
si/adav
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20/12/2011, 06h51
Courses Hommes
Marcel Hirscher prend le pouvoir à Alta Badia
19.12.2011 Pour le technicien d'Annaberg-Lungötz, il s'agit du cinquième succès en Coupe du monde. [Keystone]
Marcel Hirscher a pris le pouvoir en Coupe du monde. Vainqueur du slalom d'Alta Badia, le prodige autrichien a délogé le Norvégien Aksel Lund Svindal en tête du classement général.
Le Salzbourgeois de 21 ans a fêté sa deuxième victoire de la saison, après celle conquise en géant à Beaver Creek. Mais c'est surtout l'ensemble de son début de saison qui est bluffant. En six épreuves techniques, il ne s'est jamais classé au-delà de la 6e place, montant même à quatre reprises sur le podium. Au lendemain de la victoire de Blardone en géant, Razzoli a offert un nouveau podium à l'Italie. [Ettore Ferrari - Keystone] Cette constance fait de lui le pendant du Bernois Beat Feuz, dominateur de son côté en vitesse.
Nouveau podium italien
En tête dès la première manche, Hirscher a tenu le choc l'après-midi sur une piste qui s'était dégradée. Malgré une grosse frayeur à mi-parcours, il n'a jamais perdu de vitesse et franchi la ligne avec 56 centièmes d'avance sur Giuliano Razzoli.
Côté helvétique, les déroutes s'accumulent dans les disciplines techniques. Seul Reto Schmidiger s'est hissé en deuxième manche (28e). Du coup, il faut remonter à janvier 2009 pour retrouver une telle débâcle des slalomeurs helvétiques (aucun qualifié en 2e manche à Adelboden).
Vingtième le matin, Schmidiger n'a pas profité d'une piste en bonne état l'après-midi pour remonter au classement. Au contraire, le Nidwaldien de 19 ans n'a jamais trouvé le bon rythme. Le double champion du monde juniors de slalom se réconfortera en intégrant le top 30 pour la quatrième fois de sa jeune carrière.
" Cela ne m'a pas perturbé d'être le seul Suisse en deuxième manche. Je n'ai simplement pas su me libérer. Heureusement, j'ai montré de bonnes choses lors de la manche initiale", a commenté Schmidiger.
Zurbriggen déçoit encore
Pour ses coéquipiers, il n'y a pas eu la moindre consolation. A l'instar d'un Carlo Janka, Silvan Zurbriggen ne voit toujours pas le bout du tunnel cette saison. Le Valaisan n'a pas passé le "cut" de la manche matinale, échouant à une lointaine 46e place. Il semble loin le temps où le skieur de Brigue montait sur le podium en slalom à Alta Badia (2e en 2009).
La constation vaut aussi pour Marc Berthod (3e en géant en 2007). Le Grison a été éliminé sur le premier tracé, comme la veille lors du géant. Le Nidwaldien Markus Vogel n'est pas non plus allé au bout de son pensum.
si/lper
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20/12/2011, 06h56
FOOTBALL
Christian Constantin: «Plus j’avance, moins j’ai envie d’arrêter»
19. décembre 2011, 22h41
Renaud Tschoumy | Le Matin
Christian Constantin ne baissera pas les bras malgré la menace que la FIFA fait planer sur le foot suisse. Le patron du FC Sion a accepté de répondre aux questions qui dérangent.
© Isabelle Favre
Non, Christian Constantin ne lâchera rien. Depuis samedi, le foot suisse vit sous la menace d’une suspension, la FIFA ayant sommé l’ASF de régler le cas du FC Sion jusqu’au 13 janvier. Mais le patron du club ne varie pas sa manière de penser – et d’agir – d’un iota.
Son avocat, Alexandre Zen-Ruffinen, a confirmé que plainte serait déposée contre Sepp Blatter pour contrainte, et Constantin est très clair quant à ses intentions. Mais ne devrait-il pas, au contraire, mettre la pédale douce et lâcher du lest, de manière à ne pas embarquer tout le football suisse dans la gonfle? L’architecte martignerain clame le contraire et a réponse à tout. La preuve.
Christian Constantin, combien voulez-vous pour arrêter tout ce cirque?
Je vous répondrai simplement que je préfère l’odeur des vestiaires et de la Ligue Europa que celle des tribunaux. Mais ce n’est pas pour autant que je reculerai.
Si la Swiss Football League ne vous retire aucun point, mais que, en contrepartie, elle suspend vos joueurs pour toute la deuxième phase de championnat, accepterez-vous le deal?
La SFL n’a pas à nous retirer quelque point que ce soit, dans la mesure où nous avons toujours suivi les directives qu’on nous a formulées. Quand les joueurs ont été qualifiés, ils ont joué. Quand ils ont été suspendus, on a obéi et on ne les a pas alignés. Je suis pris dans une affaire de vol de voiture, et dans ce genre d’affaires, ou tu es le voleur, ou tu es le volé. En l’occurrence, je suis le volé.
Et si la SFL vous retranchait dix points et que, en compensation, elle vous payait un million de francs de dommages et intérêts?
Je vous répète que la SFL n’enlèvera rien du tout. J’irai jusqu’au bout, et si, sur le fond, il en ressort que mon club et moi avons été lésés, on fixera le montant des dommages et intérêts. Sinon, eh bien tant pis, j’assumerai.
Avez-vous un sentiment de culpabilité par rapport au sélectionneur national Ottmar Hitzfeld ou à votre homologue bâlois Bernhard Heusler?
Quand Kadhafi a donné l’ordre d’abattre l’avion de la PanAm au-dessus de Lockerbie en guise de représailles contre les Etats-Unis, est-ce que le peuple américain a eu un sentiment de culpabilité? Non. Les Américains ont dit que c’était du terrorisme, sans aller chercher plus loin. Dans le cas du FC Sion, c’est un peu la même chose.
Vous avez dit dans les colonnes du «Matin Dimanche» que vous saviez que cette histoire se terminerait par un duel entre le patron de la FIFA, Sepp Blatter, et vous-même. Pourquoi ne réglez-vous pas ce contentieux autour d’une raclette?
Mais je vous signale que je suis allé voir Sepp à Zurich avant que toute cette affaire n’éclate! Ce jour-là, il n’a pas saisi l’importance de l’enjeu. Il estimait que ses services avaient rendu des décisions, alors que ce n’étaient que des interprétations. Je lui ai proposé de donner un effet suspensif, mais Sepp m’a répondu qu’il ne s’occupait pas de cette affaire. Dès ce moment-là, j’ai su qu’il était dans son camp, et moi dans le mien. Mais sinon, je n’ai pas de mauvais rapports avec lui.
Combien toutes vos actions en justice vous coûtent-elles?
C’est à la fin du bal qu’on paie l’orchestre. Si j’obtiens gain de cause, j’aurai des dommages et intérêts. Mais l’honneur est plus important que l’argent.
Vous n’avez pas répondu…
Encore une fois, je ne compte pas. Mais, plus je vais de l’avant, moins j’ai envie d’arrêter, tant je trouve le système injuste. On oblige en fait n’importe quel athlète à aller se présenter au TAS, à ses frais, dès qu’il veut se défendre. Certains cyclistes y laissent leurs économies gagnées sur les cols du Tour de France, car tous n’ont pas gagné ce qu’un Contador a amassé, par exemple. C’est injuste, c’est scandaleux. Alors, je vous le répète: plus j’avance, plus j’ai envie d’aller au bout.
Admettez-vous de passer pour le fossoyeur du foot suisse?
Ecoutez, si la Suisse accepte d’être un pays de collabos, ce n’est pas ma manière de voir les choses. Certains ont laissé passer les trains allemands à travers le pays pendant la Seconde Guerre mondiale, mais je ne suis pas de ceux-là. Tous les Suisses devraient s’offusquer de ce qui se passe, et non fermer les yeux. On se trouve face à une pseudo-puissance et on devrait leur laisser tous les droits? Non.
Mais l’équipe nationale et le FC Bâle sont menacés…
(Il coupe.) Croyez-moi, la Suisse jouera tous les matches qu’elle voudra et Bâle défiera Bayern Munich en Ligue des champions. Ces menaces portent un nom: la contrainte.
N’avez-vous pas peur de ne jamais construire votre stade au Qatar, maintenant que vous êtes en bisbille avec la FIFA?
Ne vous en faites pas, les gens qui organiseront la Coupe du monde 2022 ne seront pas les mêmes que ceux qui dirigent la FIFA actuellement.
Christian Constantin, passez-vous de bonnes nuits?
Si la question déguisée est: «Est-ce que les angoisses occupent mes nuits?» je vous réponds que non. Je passe des nuits tout à fait normales.
Et les journées?
Je m’organise en fonction de ce que je dois faire. Je n’ai aucun problème avec ça.
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20/12/2011, 06h58
HOCKEY SUR GLACE
Montréal, mecque décadente
Thomas Dayer | Le Matin
Le club des Suisses Yannick Weber et Raphael Diaz court après son passé glorieux. Et devient affaire d’Etat.
Carey Price et les joueurs du Canadien de Montréal sont à la recherche de leur passé. © Gettyimages
La conquête de vingt-quatre Coupes Stanley a fait du Canadien de Montréal le club le plus prestigieux de la planète. Sa gloire cependant fait partie de l’histoire. Depuis son dernier sacre, en 1993, son environnement est condamné à la patience. Or la passion tolère mal les longues périodes de stérilité.
Ce week-end, le directeur général Pierre Gauthier a limogé l’entraîneur Jacques Martin pour le remplacer par Randy Cunneyworth. Ici, un tel licenciement ferait les gros titres. Là-bas, il est affaire d’Etat. «Que Jacques Martin ait été limogé, c’est une chose, lâche le rédacteur du Journal de Montréal, Marc De Foy, mais qu’on l’ait remplacé par un entraîneur unilingue anglophone, voilà qui n’arrange rien.»
Une religion
C’est la première fois en 30 ans qu’est nommé un technicien incapable de tenir causette en français. Genève s’est habitué depuis dix ans à Chris «Shakespeare» McSorley. Les berges du Saint-Laurent, elles, sont balayées d’un vent de révolte. Des organismes de défense de la langue de Molière évoquent une «grossière inconduite», voire une «véritable provocation». L’un d’entre eux a même proposé de boycotter les produits du groupe de Geoff Molson, le propriétaire du club.
«A la fin, seul le succès compte, estime l’attaquant Eric Landry, qui a autrefois joué à Montréal. Mais comme le Canadien est la seule franchise au Québec, les gens tiennent à l’identité francophone.» C’est que l’entraîneur de Montréal est la personnalité la plus médiatisée du Québec. La franchise monopolise les palabres; à l’église, dans le métro, au bistrot. «De chaque match naît une effervescence, raconte Serge Pelletier, ex-entraîneur montréalais de FR Gottéron. Les billets s’arrachent, partout flottent des drapeaux. Après la partie contre Pittsburgh, cinquante journalistes s’agglutinaient autour de Crosby, cinquante autour de Price (ndlr: gardien de Montréal). Il n’y a aucun autre endroit au monde où il en va ainsi.»
Aussi chaque battement de cils est-il scrupuleusement analysé. «Montréal a le microscope le plus puissant de NHL, explique l’entraîneur de Zurich Bob Hartley, vainqueur d’une Coupe Stanley avec Colorado et consultant privilégié de plusieurs médias québécois. Lorsque je coachais à Atlanta, un seul reporter suivait le club. Une absence d’Ilya Kovalchuk (ndlr: l’attaquant vedette russe) à l’entraînement passait presque inaperçue. A Montréal, il suffit que Raphael Diaz saute une rotation de 30 secondes et la horde de journalistes en fait son beurre.»
Le hockey y est plus qu’une passion, une religion: «A l’échauffement au Centre Bell, il y a plus d’électricité que lors de l’ultime minute de jeu dans d’autres patinoires.» Ou quand les émotions peuvent poignarder sérénité et stabilité. «J’ai l’impression que Jacques Martin a été congédié à cause de la pression des partisans», lâche le spécialiste de La Presse Pierre Ladouceur. Depuis la dernière Coupe Stanley, aucun entraîneur n’a dirigé plus de 266 matches. Comme plusieurs joueurs, des techniciens (Vigneault, Julien, Therrien) se sont exilés pour mieux réussir. «Mais je ne pense pas que la situation à Montréal soit pire qu’ailleurs, tempère Bob Hartley. En bout de ligne, partout les coaches passent à la caisse.» Montréal semble rêver d’une autre époque, défunte, où il collectionnait les honneurs. «A l’époque, la Ligue ne comptait pas autant d’équipes, fait remarquer Serge Pelletier. Et puis l’interdiction de dépasser une masse salariale a accentué un équilibre déjà instauré par la draft.» Bob Hartley acquiesce: «Chacun peut mieux se comparer au voisin. Si un montant à peu près similaire est investi ailleurs, un propriétaire se demandera pourquoi sa Ferrari ne roule pas aussi vite. On oublie qu’aujourd’hui atteindre les play-off est déjà un accomplissement.» Mais voilà: Montréal s’accommode mal de la tiédeur. Vent de panique, perte d’identité, absence de clairvoyance, manque d’idées nouvelles: autant de semonces tirées par les suiveurs vers Pierre Gauthier à la suite de la nomination de Cunneyworth. «Sa décision m’a renversé, et surtout le choix du moment, confie Michel Villeneuve au «Matin». L’organisation entretient la philosophie de l’improvisation.» Pour le commentateur présent depuis 35 ans dans le paysage audiovisuel québécois, le feu est éteint. «Pire: on étouffe tout ce qui peut rallumer la flamme. Du coup, il y a une certaine désaffection. En plus, les dirigeants adoptent une attitude moyenâgeuse. Pierre Gauthier appelle tout le monde par «monsieur». Partout il est imité. Imaginez combien les joueurs doivent se bidonner.»
Condamné à gagner
Un devoir de victoire interroge la gestion depuis plusieurs années. «Le Canadien est le seul club d’une province où le hockey est roi, résume Serge Pelletier. Alors, il est né pour gagner, condamné à gagner.» Les bons play-off de 2010? «Un mirage», pour Michel Villeneuve, qui constate que «le plat concocté est morne, sans saveur. L’émotion fait partie de nos gènes. Les gens réclament l’excellence, on leur propose une entreprise qui ne pense qu’à imprimer des dollars.»
Tenir un porte-monnaie débordant est une chose, bien investir son capital en est une autre.
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20/12/2011, 07h00
FOOTBALL
Champagne pour l’alchimiste Favre
Le Matin
Le Vaudois a été désigné meilleur entraîneur de l’année en Bundesliga. La saison passée, il a sauvé Borussia Mönchengladbach de la relégation. Aujourd’hui, il est 4e.
Lucien Favre © Keystone/EPA/Christian Charisius
En Allemagne, le football est une religion et Lucien Favre, cette année, est le saint des saints des entraîneurs de la Bundesliga. On le devine content, confirmer que «oui, c’est une superbe année». On l’entend dire aussi, pour l’avoir vécu: «Le foot, ça tient à peu de chose.» Alors héros à Hertha Berlin (4e, saison 2008-2009), le Vaudois est prié de s’en aller quelques mois plus tard. Faute de résultats. Parce que, à cause d’un manque de liquidités dans les caisses du club, des joueurs cadres ont dû partir et qu’ils n’ont pas été remplacés.
Prudent de nature, discret d’origine, passionné par ce job d’alchimiste alliant technique et tactique, deux violons d’Ingres, Lucien Favre connaît parfaitement la fragilité du métier et ses exigences. Ça tombe bien: l’enfant de Saint-Barthélemy est un perfectionniste.
«Un entraîneur étranger récompensé dans un pays où le football est le sport phare, qui plus est en Allemagne, c’est exceptionnel», s’enthousiasme Yves Débonnaire. «Cette distinction est bien sûr extraordinaire pour Lucien mais aussi importante pour le football suisse dans la mesure où, depuis le début de la saison, on n’en parle qu’au travers de ses turbulences, d’egos surdimensionnés.»
La place des émotions
Pour le sélectionneur des M15 suisses, le système de jeu, à un certain niveau, n’a plus d’importance. «Ce sont les principes, la philosophie, les émotions qui prennent le pas. En Allemagne, les stades sont pleins parce que les gens se reconnaissent dans quelque chose: le jeu. Et Lucien lui voue un soin tout particulier. Il est curieux. C’est à l’étranger qu’il est allé chercher les plus. Il les met en valeur aujourd’hui.»
Le job d’entraîneur n’est jamais une finalité. «Il peut être dépendant des humeurs du président, de la perte de joueurs, des résultats, résume Débonnaire. Cela tient aussi à un ballon dégagé sur la ligne de but par un défenseur.» Rolf Fringer (ex-Lucerne, qui fut entraîneur à Stuttgart, saison 1995-1996), abonde dans le sens du citoyen de la Riviera. «C’est génial ce qui arrive à Lucien et ô combien mérité.» Puis: «Lulu est un grand tacticien. Il soigne l’organisation du jeu, les sorties de zone qu’il veut propres, la gestion des hommes. Il est créatif mais discret, patron sur le terrain et prudent ailleurs.»
De tout temps, Lucien Favre a lutté contre les mots fragiles et ce n’est pas aujourd’hui qu’il s’accordera une trêve. Il n’est pas confiseur, mais il a créé ses propres progrès. «Lucien est un homme méticuleux. C’est un timide qui a dû prendre beaucoup sur lui pour vaincre ce trait de caractère», raconte à son tour Christian Constantin, admiratif du personnage. «Si tu veux, j’aime les gars entraîneurs qui, la semaine, font dans le détail et le dimanche agissent au lieu de réagir. A NE Xamax, j’ai joué avec lui, Lulu a la gestion tactique dans la peau. Comme il est brillant, il a aussi la chance avec lui quand elle cherche son camp.»
Il y a 35 Noël que Borussia Mönchengladbach attendait d’être aussi bien classé. Champagne!
mange un castor tu sauves un arbre
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