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L'éléphante Citta jouera le rôle de Paul le poulpe

Euro 2012

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Un éléphant femelle de 33 ans du jardin zoologique de Cracovie va prédire les résultats des matches de l'Euro 2012 joués en Pologne et en Ukraine.
Mis à jour le 24.05.2012 5 Commentaires

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Citta pourra choisir entre trois pommes, deux accompagnées de l'un des noms des deux pays, et une troisième en cas de match nul.
Image: Keystone



Ce rôle de voyant avait été tenu il y a deux ans en Allemagne par Paul le Poulpe à l'occasion de la Coupe du monde sud-africaine.
«Citta a déjà prédit avec succès le résultat de la Ligue des champions, avec la victoire de Chelsea contre le Bayern Munich», a expliqué Teresa Grega, directrice adjointe du jardin zoologique. L'éléphante avait alors le choix entre deux pommes, et avait choisi celle accompagnée du logo de Chelsea.
La prochaine prédiction de Citta aura lieu le 6 juin, deux jours avant le match d'ouverture de l'Euro 2012 entre la Pologne et la Grèce au stade national de Varsovie. Elle pourra choisir entre trois pommes, deux accompagnées de l'un des noms des deux pays, et une troisième en cas de match nul.
«Elle a avalé un ballon»
Née en liberté en Inde, Citta a été capturée à l'âge d'un an pour un cirque en Allemagne où elle a passé une vingtaine d'années. Elle fut ensuite transférée en Autriche puis en Espagne, avant d'arriver à Cracovie en 2006.
«Citta sera-t-elle une bonne fée ou plutôt une Cassandre, on verra bien», a ajouté Mme Grega. «En tout cas, il semble qu'elle aime bien le football. Lors de sa présentation aux médias, elle a avalé un ballon. Il était en cuir et non en plastique, donc il n'a pas eu d'effet négatif pour son appareil digestif», a-t-elle ajouté.
En 2010, Paul le poulpe était devenu le mollusque le plus célèbre de la planète en prédisant les résultats de tous les matches de l'équipe d'Allemagne pendant le Mondial, ainsi que la victoire de l'Espagne en finale contre les Pays-Bas.
L'animal est décédé depuis. En Ukraine, pays co-organisateur de l'Euro 2012, c'est un cochon qui prédira à Kiev les résultats des rencontres.

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Federer hésite: chaussettes noires ou blanches?

Tennis

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Le Suisse se pose des questions avant Roland-Garros: doit -il mettre des chaussettes noires ou blanches?
Mis à jour le 24.05.2012

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Roger Federer a posté sur sa page Facebook une photo . Ses deux pieds chaussent de belles tennis estampillées RF, mais les chaussettes laissent un peu plus à désirer: une noire, l'autre blanche. Et le numéro 3 mondial est face à un difficile choix: «qu'est-ce qui me va mieux pour Roland Garros?» écrit-il sur sa page FB. Votre avis?

noire et blanche

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Cavendish a trouvé un nouveau jeune maître

Cyclisme

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Andrea Guardini (Farnese) s’est offert le premier succès de sa carrière dans le Tour d’Italie jeudi, en dominant Mark Cavendish au sprint au terme de la 18e étape.
Mis à jour le 24.05.2012

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http://www.lematin.ch/sports/cyclism...story/15820745


Guardini a créé la surprise en prenant le meilleur sur Cavendish, qui semblait pourtant idéalement placé à moins de 500 mètres de la ligne, au terme d’une étape courte (139 km). Le jeune Italien (22 ans) s’est imposé nettement, pratiquement d’une longueur. Le Vaudois Danilo Wyss s’est classé 12e de l’étape.
Mark Cavendish, qui vise le classement par points du Giro (maillot rouge), a échoué à remporter une quatrième victoire depuis le départ. Le champion du monde en titre, condamné à l’avance par la nature des trois dernières étapes (deux de montagne, un contre-la-montre), restera dans ce Giro au score de trois victoires, comme en 2009.
Dans cette étape de transition ramenant vers la plaine de Vénétie sous la chaleur retrouvée, son équipe n’a laissé aucune chance aux attaquants. Une fugue de quatre coureurs (Boaro, Clement, De Negri, Pagani) a été reprise avant le sprint intermédiaire (km 84) gagné par Cavendish. Un autre groupe (Kaisen, Delage, Keizer, Clement) a connu semblable échec à l’approche des 14 derniers km malgré une ultime résistance de Mickaël Delage, rejoint par le Danois Lars Bak, jusqu’aux 4 km. Dans la dernière ligne droite, les coéquipiers de Cavendish n’ont pu toutefois le mettre sur orbite. Derrière le Gallois Geraint Thomas, Andrea Guardini a produit son effort juste avant que Mark Cavendish lance son sprint. L’Italien, qui a gagné six étapes du Tour de Langkawi en début de saison, a enlevé son septième succès de l’année. Néophyte du Giro, il avait terminé dernier de l’étape de mercredi à Cortina d’Ampezzo.
L’Espagnol Joaquin Rodriguez a conservé le maillot rose de leader à trois jours de l’arrivée, avec une avance intacte sur ses suivants. Vendredi, la 19e étape, longue de 198 km de Trévise à l’Alpe di Pampeago, propose une boucle terrible après le Passo Manghen (20,5 km à 7,4 %). L’Alpe di Pampeago sera escaladée à deux reprises, une première fois jusqu’au sommet du col (10,5 km à 9,7 %), la seconde jusqu’à la ligne installée à 1740 mètres d’altitude (7,7 km à 9,8 %).

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Servette reçoit son sésame

Football

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Le club genevois obtient sa licence avec les félicitations mais également «des charges sévères». Les dirigeants devront présenter des comptes tous les trois mois.
Par Mathieu Aeschmann. Mis à jour le 24.05.2012

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Image: Keystone





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• Servette FC

Malgré les rumeurs et l’incertitude d’une dernière audition matinale, le Servette FC a reçu hier sa licence pour l’exercice du renouveau. Au regard de l’état de délabrement du club il y a trois mois, cette victoire administrative tient du miracle. Elle suggère en réalité le travail incommensurable abattu par la nouvelle direction pour redonner une colonne vertébrale à l’institution grenat. «Servette a rempli tous les critères d’obtention de la licence, insista Eugen Mätzler, le président de l’instance des recours, à l’heure du verdict. Et je dois bien avouer que nous avons été impressionnés par l’action des dirigeants servettiens.»
Si l’hommage est appuyé, il ne doit toutefois pas faire oublier vingt-quatre dernières heures plutôt crispantes. Mercredi soir déjà, l’ultime ronde de championnat se chargea par exemple de susurrer aux observateurs l’éventualité d’un fiasco servettien. Un scénario catastrophe clairement assumé par le Blick d’hier qui se permettait presque d’envoyer Aarau en Super League au point d’affoler la toile durant la matinée. Pendant ce temps, la délégation genevoise – P. Kneubuehler, P. Salvi, C. Poncet – défendait les 400 pages du dossier grenat devant la commission indépendante nommée à cet effet. Elle en ressortait souriante et confiante, deux bonnes heures avant l’officialisation de la nouvelle.
Doit-on dès lors considérer que Servette a décroché son sésame grâce à un examen oral de haute voltige? «En aucun cas, balaya Eugen Mätzler. Une licence ne se gagne pas à l’oral mais avec des documents. Nous prenons notre décision sur la base de faits et personne n’a jamais reçu une licence par la grâce d’un brillant plaidoyer. Quant aux rumeurs alimentées pour le plaisir des lecteurs par la presse, des fonctionnaires ou des observateurs du football, laissez-moi vous dire qu’elles n’ont rien à voir avec l’étude minutieuse des dossiers opérée par mon équipe.»
Victime de cette salve d’allégations qui l’envoyait précipitamment par le fond, le club genevois choisissait hier de jouer l’apaisement. «Il est normal que les désastres du passé incitent au scepticisme et alimentent certaines rumeurs, concédait Philipp Kneubuehler. Mais nous étions sereins. Car dans le budget du Servette, rien n’a été extrapolé. Nous avons toujours tablé sur le pire scénario. Aujourd’hui, nous sommes soulagés et contents d’obtenir une licence qui est tout sauf au rabais. L’heure de la théorie se referme pour laisser place à la pratique et à la préparation de la saison à venir.»
Pour ce nouveau chapitre, le club genevois devra toutefois se plier à une forme de surveillance, intitulée «charges sévères» par le communiqué de la SFL. «Nous devons en réalité fournir un bilan de nos comptes tous les trois mois, explique le directeur du Servette. Mais il ne s’agit en aucun cas d’une contrainte puisque la méthode de Hugh Quennec impose des bilans mensuels.»
Une mesure qui ressemble donc davantage à un accompagnement qu’à une quelconque forme de tutelle budgétaire. «Le Servette, comme n’importe quel club, restera par principe totalement indépendant, concluait même Eugen Mätzler. Cette mesure est en réalité plutôt une aide et je suis certain qu’ils en sont contents.» Le dernier écho d’une journée rassurante lors de laquelle la SFL et le Servette auront décidément parlé d’une seule voix.

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Shaqiri gêné à une cuisse

24.05.2012 18:01 mise à jour à 19:03
Xherdan Shaqiri a ressenti une gêne, au lendemain de ses adieux à Bâle. [ALESSSANDRO DELLA BELLA - Keystone]

L'équipe de Suisse a poursuivi jeudi sa préparation en vue du match Suisse-Allemagne de samedi. Le groupe est cette fois au complet après l'arrivée des joueurs de Super League, encore en lice la veille. Xherdan Shaqiri est légèrement touché à la cuisse gauche mais il devrait pouvoir tenir sa place.
Ottmar Hitzfeld a dirigé un troisième entraînement sans son effectif au complet avant de défier l'Allemagne samedi à Bâle. Arrivés à 13 heures à Feusisberg, les sept sélectionnés qui évoluent en Super League ont été ménagés. Ils sont restés aux soins à l'hôtel.
Xherdan Shaqiri, auteur d'un superbe but la veille au soir contre les Young Boys, se plaint de douleurs musculaires à la cuisse gauche. Une gêne qui ne devrait toutefois pas l'empêcher de disputer samedi le premier Suisse - Allemagne de sa carrière.
Les "mercenaires" ont travaillé en fin d'après-midi sous une chaleur de plomb. Même s'il est extrêmement difficile de tirer de véritables enseignements, il semble qu'Ottmar Hitzfeld s'apprête à associer Steve von Bergen et Philippe Senderos en défense centrale. L'équipe s'entraînera vendredi à 17h30 au Parc St-Jacques.

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Jenson Button à l'aise dans la Principauté

24.05.2012 15:54 mise à jour à 16:12
Jenson Button s'est montré très rapide sur les routes monégasques. [VALDRIN XHEMAJ - Keystone]

Jenson Button a réalisé le meilleur chrono des deux premières séances d'essais libres à Monaco. Dans la Principauté, le pilote McLaren-Mercedes a été le seul à descendre sous les 1'16". Le Franco-Genevois Romain Grosjean (Lotus-Renault) a, lui, signé à deux reprises le deuxième temps.
Jenson Button (McLaren-Mercedes) a signé le meilleur temps des essais libres en vue du Grand Prix de Monaco. Il a devancé Romain Grosjean (Lotus-Renault), très à l'aise dans les rues de la Principauté. Button a établi un chrono de référence en 1'15''746. Il a été le seul pilote à tourner sous la barre des 1'16. Grosjean a obtenu 1'16''138.
Le troisième meilleur temps de la journée revient à Fernando Alonso, qui avait été le plus rapide lors de la séance matinale en 1'16''265. La deuxième séance a été largement perturbée par la pluie, tombée après environ une demi-heure. Dès lors, il est difficile de tirer des enseignements clairs des temps réalisés par les équipes sur le tourniquet monégasque.
Retour en forme des Ferrari

Ces essais ont cependant montré un certain retour en forme des Ferrari, ainsi que la confirmation du potentiel de Lotus, même si Kimi Raikkonen a été ralenti par des problèmes techniques. Les Red Bull-Renault ont évolué dans un certain anonymat, mais rien ne dit qu'elles n'ont pas essentiellement travaillé en fonction de la course dominicale.
Les Sauber-Ferrari ont semblé à l'aise, avec notamment le 3e chrono obtenu par Sergio Perez dans la 1ère séance. Plus que partout ailleurs, les qualifications pourraient être déterminantes. Car il est extrêmement difficile de dépasser un adversaire à la régulière à Monaco. C'est dire que la lutte pour la pole position s'annonce passionnante samedi en début d'après-midi.

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Attention les yeux. Les étoiles sont là

24.05.2012 08:34 mise à jour à 16:48
Les mascottes de l'Euro 2008 Trix et Flix ont cédé leur place à Slavek (à gauche) et Slavko. [Peter Andrew - Reuters]

Bien sûr, Messi l'Argentin n'est pas là, pas plus que Drogba l'Ivoirien ou Neymar le Brésilien, mais l'Euro 2012 qui débute le 8 juin en Pologne et en Ukraine offrira un casting royal avec la plupart des plus grandes stars du jeu.
Xavi - Andres Iniesta: la victoire de l'Espagne à l'Euro 2008 portait la marque de Fernando Torres, alors au sommet. La consécration mondiale de 2010 devait, elle, beaucoup à Xavi et Iniesta, duo barcelonais au gabarit minuscule mais au talent majuscule. Iniesta s'offrait même la gloire absolue en marquant le but de la victoire en finale et, sur leur lancée, les deux hommes étaient encore au coeur des succès de l'insurpassable 29 juin 2008: l'Espagne de Casillas soulève la Coupe répompensant la meilleure équipe de l'Euro. [Frank Augstein - Keystone] Barcelone 2010-2011. Cette année, ils ont moins brillé avec le club catalan, dépossédé de ses titres national et européen, mais ils restent indispensables à la "Roja" qui vise un troisième sacre international d'affilée...
Thomas Müller - Mesut Ozil: ils ont grandi tranquillement, protégés par l'envergure médiatique de leurs aînés Klose, Podolski, Lahm ou Schweinsteiger. Et ils sont devenus immenses. Ozil, meneur de jeu génial du Real Madrid, et Müller, attaquant inspiré du Bayern Munich, avaient déjà montré lors du Mondial sud-africain qu'ils étaient parmi les joueurs offensifs les plus excitants d'Europe. Avec eux à maturité, l'Allemagne, finaliste de l'Euro 2008 et demi-finaliste du Mondial 2010, veut et peut gagner...
Robin Van Persie: il doit une revanche. En 2010, systématiquement aligné en pointe, il avait été utile dans le jeu mais n'avait marqué qu'un seul but. Inacceptable pour un buteur de sa classe. Au sein d'une sélection oranje où chaque compétition est aussi un concours d'ego, il était resté en retrait de Robben et surtout Sneijder. Le meneur de jeu de l'Inter sort d'une saison pénible en Italie et l'ailier du Bayern risque de ruminer son penalty manqué en finale de la Ligue des champions. Cette fois, Van Persie, fort de ses 30 buts en championnat avec Arsenal, pourrait enfin être le numéro 1...
Cristiano Ronaldo: Van Persie a marqué 30 buts en championnat ? C'est 16 de moins que Ronaldo et son ahurissant total de 46 buts en Liga. Ca n'a pas suffi pour être "pichichi", Messi ayant atteint la barre des 50, Le match d'ouverture (Pologne - Grèce) se disputera le 8 juin au Stade National, à Varsovie. [Leszek Szymanski - Keystone] et l'on n'est pas sûr que le titre de champion d'Espagne ait absolument consolé le Portugais, qui veut jouer tous les matches et tous les gagner. Avec le Real, il est passé à côté de la dixième Ligue des champions que convoite le club madrilène. Avec le Portugal, il a souvent déçu, mais une grande performance cet été servirait ses desseins dans l'optique du Ballon d'Or...
Karim Benzema: Il est le principal (le seul ?) motif d'espoir d'une équipe de France en pleine reconstruction après le naufrage de Knysna. A 24 ans, l'ex-prodige de Lyon est devenu au Real un avant-centre hyper complet, buteur (21 en Liga et 7 en Ligue des champions) mais aussi essentiel dans la variété du jeu offensif grâce à sa facilité technique et la qualité de ses déplacements. Encore rudoyé la saison dernière par Mourinho et Laurent Blanc, il a passé plusieurs caps et est désormais indiscutable en blanc, où il a renvoyé Higuain sur le banc, comme en bleu. Sans un Benzema en forme, la France n'a rien à espérer. Avec un grand Benzema, elle peut rêver...
Et quelques génies caractériels... Pour porter à 11 éléments cette liste des vedettes offensives de l'Euro, on ajoutera les noms de quatre attaquants dont on guettera autant les coups de folie que les coups de génie. L'Anglais Wayne Rooney manquera les deux premiers matches, mais il est le principal atout d'une sélection qui n'en finit pas de décevoir. Zlatan Ibrahimovic, lui, est aussi imprévisible et talentueux que la Suède est sans surprise. Dans sa liste élargie, le sélectionneur italien Cesare Prandelli a appelé Mario Balotelli et Antonio Cassano. Un jour, Balotelli a dit que Cassano était plus fou que lui...

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Une fin en apothéose pour Guardiola?

24.05.2012 20:13 mise à jour à 20:17
Pep Guardiola aura mené le Barça à deux reprises sur le toit de l'Europe lors de son mandat. [MANU FERNANDEZ - Keystone]

Après quatre saisons couronnées de treize titres, Pep Guardiola dirigera son dernier match à la tête du Barça à l'occasion de la finale de la Coupe du Roi contre Bilbao, vendredi. L'occasion pour le Catalan de tourner la page sur une ultime couronne.
Pep Guardiola dirigera son dernier match du Barça à l'occasion de la finale de la Coupe du Roi vendredi soir contre l'Athletic Bilbao. Le Catalan a piloté les Blaugrana durant quatre saisons et a remporté 13 titres sur 18 possibles.
Habitué à prolonger son contrat d'année en année, Guardiola avait laissé planer le suspense sur un éventuel renouvellement à la fin de cette saison. Mais le 27 avril, la nouvelle est finalement tombée, créant une vague de stupeur parmi les supporteurs: après quatre années passées à la tête du club catalan, "Pep" a finalement choisi de passer le flambeau à son actuel adjoint et complice, Tito Vilanova.
"Quatre ans comme entraîneur, c'est une éternité. Je suis vidé et je dois me reposer", avait alors expliqué le coach de 41 ans tout en rassurant le public catalan sur le choix de son successeur, "héritier" selon lui des valeurs de la maison Blaugrana.
Bilbao pour boucler la boucle

A l'heure des adieux, ses protégés ne sont qu'éloges et reconnaissance envers un technicien qui aura su leur faire engranger, entre autres, deux Ligues des Champions et trois Ligas, avant une baisse de rythme de l'équipe cette saison, domptée par un Real Madrid supérieur en Liga, éliminée en demi-finales de C1 par Chelsea.
"C'est l'entraîneur qui m'a le plus marqué, avec Bielsa, confiait ainsi le défenseur argentin Javier Mascherano jeudi au quotidien El Pais. Pour la façon dont il t'explique les choses, pour la manière dont il parle aux joueurs, pour sa capacité à diriger un groupe et le maintenir au plus haut niveau durant quatre années".
Avant de tirer sa révérence, Guardiola a encore l'occasion d'ajouter un 14e trophée à sa collection: une Coupe du Roi, contre l'Athletic Bilbao. Au-delà du prestige du titre, ce serait aussi pour Guardiola une belle manière de boucler la boucle, lui dont le premier succès avec ses Catalans fut une Coupe du Roi, enlevée le 13 mai 2009... face à l'Athletic Bilbao.
si/adav

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  FC Barcelone
  
  27 avril 2012
  
  
  

Un cycle se termine selon Cruyff

L'ancien attaquant néerlandais et ex-entraîneur du FC Barcelone Johan Cruyff estime qu'un "cycle se termine" avec le départ de Pep Guardiola. "Avec Guardiola, un cycle se termine et un autre commence, et je ne le dis pas dans un sens négatif", a expliqué l'ancien joueur mythique du Barça.

Bien que Cruyff se défende de tout commentaire négatif, ses propos sont pourtant assez critiques envers l'actuelle direction du Barça, à laquelle il reproche à mots couverts d'avoir provoqué le départ de Guardiola après quatre ans sur le banc du club. Quatre ans marqués par un palmarès-record: 13 titres, dont deux Ligues des Champions et trois Ligas.

"Avant, Pep était entouré de personnes de poids qui ont disparu, a expliqué Cruyff (...) Ceux qui sont arrivés après les élections (réd.: qui ont porté Sandro Rosell à la tête de la présidence du Barça) avaient critiqué ceux de la direction antérieure et là tu penses forcément: ceux qui se sont montrés critiques vis-à-vis de mes anciens soutiens vont-ils m'aider? (...) A partir de là, tous les problèmes ont été pour Pep".

Mais le Néerlandais va plus avant dans son réquisitoire: "Pep a dû s'occuper plus d'autres problèmes que de football. Cela use beaucoup plus qu'on ne peut

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Le Français Gaël Monfils, blessé au genou droit, a déclaré forfait pour le tournoi de Roland-Garros

24.05.2012 18:10 mise à jour à 18:12

Le Français Gaël Monfils, blessé au genou droit, a déclaré forfait pour le tournoi de Roland-Garros qui commence dimanche, ont annoncé jeudi les organisateurs. Quart de finaliste l'an passé à Paris, le N.13 mondial devra observer une période de repos d'au moins trois semaines avant de pouvoir reprendre. Monfils est considéré comme le meilleur joueur français sur terre battue. Même diminué, il représentait un danger dans un tournoi où il avait l'habitude de briller avec un quart de finale en 2009 et surtout une demi-finale en 2008.

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Champion d'Italie avec la Juventus, Antonio Conte a prlongé son bail avec la Vieille Dame jusqu'en 2015

24.05.2012 20:22 mise à jour à 20:24

L'entraîneur de la Juventus Turin Antonio Conte, sacré champion d'Italie cette saison, a prolongé jeudi son contrat avec la Vieille dame jusqu'en 2015. Sous les ordres de Conte, la Juventus n'a connu qu'une seule défaite en 2011/ 2012, en finale de la Coupe d'Italie contre Naples (2-0).