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Laurent Blanc: «Laissez-moi savourer cette victoire»

Football

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Le sélectionneur français et Franck Ribéry, élu meilleur homme du match, se montraient ravis de la performance française.
Par Mathieu Aeschamnn. Mis à jour le 15.06.2012

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Laurent Blanc: «Avec un tel orage, j’ai vraiment eu la crainte de ne jamais jouer ce match. On a vécu une demi-heure de doute dans les vestiaires sans savoir si la pelouse allait supporter toute cette eau. Puis les officiels nous ont confirmé que la partie allait reprendre ce qui a permis à mes joueurs de repasser en salle d’échauffement. Sur le match en lui-même, je pense que nous avons construit notre succès de la première à la dernière minute de jeu. J’avais visionné à deux reprises le match Ukraine – Suède pour finalement constater que les Ukrainiens se replaçaient en serrant dans l’axe. Nous avions donc pris l’option de leur mettre la pression sur les côtés. C’est dans cette optique que s’inscrivent les titularisations de Ménez et Clichy. Jérémy est un garçon très talentueux qui a besoin d’être mis en confiance et que je savais capable de trouver la profondeur. Quant à Gaël Clichy, nous devions gagner ce match et il se trouve actuellement dans une forme physique éblouissante. Je l’ai donc préféré à Evra pour ce qu’il peut apporter offensivement. Vous me parlez de la Suède? On savait très bien que le dernier match allait être décisif… Mais laissez-moi savourer cette victoire. Ceux qui suivent l’équipe de France savent bien que c’est assez exceptionnel pour être apprécié.»
Franck Ribéry: «Je suis très satisfait de mon match et de celui de l’équipe dans son ensemble. Personnellement, je me sens très bien dans ce groupe. Les matches amicaux m’ont fait beaucoup de bien, mes buts aussi. J’avais déjà plutôt fait un bon match contre l’Angleterre mais aujourd’hui c’était clairement meilleur. Sur le plan collectif, je trouve que nous aurions pu mieux gérer quelques situations offensives à 2-0. Mais il ne faut pas oublier que cette équipe ne compte que très peu de joueurs d’expérience. Mais Il y a beaucoup de joie entre nous. L’équipe prend du plaisir à jouer ensemble. Pour son évolution, le résultat de ce soir est très important.»

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Portugal-Pays-Bas: vaincre ou mourir

16.06.2012 14:18 mise à jour à 14:23
Ronaldo n'est pas l'égal du joueur qu'il est au Real Madrid avec la "Selecçao". [Antonio Bat - DR]

Pays-Bas et Portugal qui s'affrontent dimanche à Kharkiv sont au pied du mur: pour conserver une chance de voir les quarts de finale les Néerlandais sont dans l'obligation de l'emporter au moins 2-0 sur des Lusitaniens qui ont eux aussi tout intérêt à s'imposer.
Si la température a nettement chuté ce week-end dans la cité ukrainienne -le thermomètre devrait afficher 24° au coup d'envoi dimanche-, ce sera chaud entre les deux équipes sur la pelouse du FC Metalist! Zéro point au compteur: les Oranje doivent vaincre par deux buts d'écart et compter sur une défaite danoise face à l'Allemagne. Il y a des situations plus confortables. Une courte défaite ou un partage ne condamneraient pas forcément les hommes de Paulo Bento qui totalisent trois points, mais pour obtenir les meilleures chances de monter en quart, la victoire est la meilleure option.
Duel à distance Van Persie - Ronaldo

L'état de forme de Robin van Persie inquiète dans le camp néerlandais. [Frank Augstein - Keystone]Le stress guette et les dernières déclarations montrent que la tension est palpable dans les deux camps. D'autant plus que les stars ne répondent pas aux attentes des supporters. Cristiano Ronaldo a livré deux premiers matches moyens, accumulant les maladresses et laissant poindre plusieurs signes d'irritation. Idem pour Robin van Persie côté néerlandais.
"RVP" a certes marqué son premier but du tournoi mercredi face à l'Allemagne mais son niveau de forme inquiète ses partisans. Sous le maillot national, "RVP" et "CR7" sont à mille lieues de reproduire leurs prestations en club. Van Persie avait terminé meilleur buteur de la Premier League avec Arsenal (30 buts) pendant que Ronaldo inscrivait la bagatelle de 60 buts, toutes compétitions confondues, avec le Real Madrid.
L'efficacité retrouvée (ou pas) de ces deux buteurs sera sans doute l'une des clés du match. Le sélectionneur Bert van Marwijk pourrait tenter de réveiller Van Persie en lui adjoignant les services de Klaas-Jan Huntelaar, son rival à la pointe de l'attaque Oranje. Le Gunner devrait être aligné en soutien de "The Hunter", Wesley Sneijder glissant sur le flanc gauche au détriment d'Ibrahim Afellay dont les prestations n'ont pas convaincu. "Nous avons perdu nos deux premiers matches. Il faudra donc changer quelque chose", explique Van Marwijk qui avait aussi été très critique avec ses deux milieux récupérateurs, son gendre Mark van Bommel et Nigel de Jong. L'un des deux pourraient céder sa place à Rafael van der Vaart.
Côté portugais, Paulo Bento devra lui trouver la clé pour rendre sa défense plus sereine et surtout profiter beaucoup mieux des qualités de Cristiano Ronaldo, comme le réclame Luis Figo. "La Selecçao doit aider Cristiano en lui donnant plus d'occasions de marquer", dit l'ancien joueur.
De vieux contentieux

Outre l'enjeu, le match sera aussi tendu suite à la dernière confrontation entre les deux équipes. Lors du Mondial 2006, le huitième de finale entre Néerlandais et Portugais avait tourné au combat de rue. Seize cartons dont quatre expulsions (un record en Coupe du monde): ce 25 juin 2006 à Nuremberg fut "une boucherie", selon l'expression utilisée à l'époque par les médias. Le Néerlandais Khalid Boulahrouz avait mis le feu aux poudres en agressant Cristiano Ronaldo. A la 7e minute de ce match remporté par les Portugais (1-0) le "Cannibale" avait écrasé ses crampons sur la cuisse de CR7 qui avait dû quitter le jeu criant à "l'agression délibérée".

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Woods devant, McIlroy et Donald éliminés

16.06.2012 10:03 mise à jour à 13:39
Tiger Woods lorgne son 15e succès en Grand Chelem. [Paul Kitagaki - Keystone]

Tiger Woods a pris la tête de l'US Open avec ses compatriotes Jim Furyk et David Toms alors que les deux premiers mondiaux, Rory McIlroy et Luke Donald, ont été éliminés vendredi à San Francisco après le 2e tour du deuxième tournoi du Grand Chelem de la saison.
Woods, en quête d'un 15e succès en Grand Chelem, a rendu une carte dans le par malgré trois bogeys consécutifs du trou no5 au no7. Avec un total de 139, Woods, Furyk et Toms comptent deux coups d'avance sur un quatuor composé du Nord-Irlandais Graeme McDowell, vainqueur de l'US Open en 2010, des Américains Michael Thompson, seul leader à l'issue du 1er tour, et John Peterson et du Belge Nicolas Colsaerts, 29 ans, qui a passé le cut d'un tournoi du Grand Chelem pour la première fois de sa carrière.
Le Nord-Irlandais Rory McIlroy a signé un score de 73, soit quatre coups de mieux que la veille au premier tour, mais cela s'est avéré insuffisant pour lui laisser un espoir de pouvoir défendre son titre durant le week-end. Avec un total de 150, le no2 mondial a toutefois fait mieux que le no1 mondial, l'Anglais Luke Donald, auteur d'une carte de 72 au lendemain d'un terrible score de 79, où il avait fait autant de bogeys que de par (9).
Watson prend aussi la porte

L'Américain Bubba Watson, lui aussi handicapé vendredi par un score élevé au 1er tour (78), n'a pas non plus passé le cut. Watson avait remporté en avril à Augusta le Masters, premier tournoi du Grand Chelem de la saison. Son compatriote Phil Mickelson, quadruple vainqueur en tournoi Majeur, a réussi à se qualifier et occupe la 51e place ex aequo, à 8 coups de la tête

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Kim Clijsters impatiente de renouer avec la compétition

© belga.
Après 3 mois d'absence, Kim Clijsters est "impatiente" de renouer avec la compétition, a-t-elle expliqué samedi lors du tirage au sort du tableau final du tournoi de Rosmalen, aux Pays-Bas, où elle sera opposée à la Suissesse Romina Oprandi, 26 ans, 69e mondiale, comme l'an dernier.

"Ce sera un match difficile", a-t-elle confié. "Oprandi a un jeu varié, elle met pas mal de pression. De mon côté, ce sera un premier match en compétition. Ce n'est pas la même chose qu'à l'entraînement. J'ai eu une très bonne période de repos durant laquelle j'ai bien récupéré. Les séances d'entraînements ont été très bien. Ce n'était pas facile de regarder Roland Garros à la télévision. Cela m'a fait mal. J'y ai été deux jours pour un sponsor. Mon objectif est encore de progresser. Tout ce que je fait, c'est pour m'améliorer encore, devenir une meilleure joueuse, et ce sera le cas jusqu'à mon tout dernier match à l'US Open."
Kim Clijsters et Romina Oprandi ne se sont rencontrées qu'à une seule reprise... l'an dernier à Rosmalen et Clijsters avait du s'incliner 7-6 (7/5), 6-3 dans un match qui restera un très mauvais souvenir pour l'ex-numéro 1 mondiale. La Limbourgeoise, aujourd'hui 50e au classement WTA, s'y était en effet blessée à la cheville la forçant à déclarer forfait pour Wimbledon.
Clijsters n'a plus joué depuis fin mars lors d'un duel, perdu, face à Yanina Wickmayer en 16e de finale à Miami. La numéro 2 belge a affirmé vouloir disputer les JO puis l'US Open, qui sera le dernier tournoi de sa carrière.

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Kevin Borlée bat le record de son frère

© belga.
Kevin Borlée a amélioré le record de Belgique du 400m lors des séries éliminatoires des championnats de Belgique d'atghlétisme, samedi au Stade Roi Baudoin, à Bruxelles.
Le champion d'Europe en titre et médaillé de bronze sur la distance au dernier mondial a couru le tour de piste en 44.56, soit 15 centièmes de mieux que la précédente marque détenue par son frère Jonathan en 44.71, un chrono obtenu en demi-finales des championnats d'Europe, le 28 juillet 2010 à Barcelone.

Borlée, qui détenait un record personnel de 44.74, disputait son 3e 400m de la saison seulement, après ceux courus début mai à Lubbock et début juin Eugene, aux Etats-Unis.

Son frère Jonathan s'alignera lui sur 200 m aux nationaux d'athlétisme, dont les finales sont programmées dimanche au Heysel.

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Tennis: Bhupathi ne veut pas jouer le double avec Paes aux J.O.

© afp.
Mahesh Bhupathi ne veux plus jouer en double avec Leander Paes, pas même pour défendre les chances de l'Inde aux jeux Olympiques de Londres (du 27 juillet au 12 août) où ils disposeraient pourtant d'une bonne chance de médaille sur le gazon de Wimbledon.

Bhupathi et Paes forment, ou formaient, en effet l'une des meilleurs paires au monde, avec à leur actif 3 titres du Grand Chelem. "Je ne lui fait plus confiance, après qu'il ait décidé, sans m'en parler, de m'écarter, en fin d'année dernière", a expliqué Bhupathi au quotidien indien, Hindustan Times.
En 2002, les deux hommes avaient décidé une première fois de jouer séparément, mais ils ont disputé ensuite, ensemble à nouveau, en 2011, l'Open d'Australie dans la perspective précisément des jeux Olympiques de Londres. Bhupathi veut à présent jouer avec son actuel partenaire de double, Rohan Bopanna. "Pour être performant, il faut une confiance et un respect mutuel."
Tout cela n'est pas du tout du goût de l'AITA, l'association indienne de tennis, qui estime que les joueurs ne peuvent pas refuser. "Paes et Bhupati ont participé à 4 jeux Olympiques. Nous avons considéré qu'ils forment la paire la plus même de décrocher une médaille. Ils ont joué pour l'Inde malgré leurs différends. Nous attendons d'eux qu'ils mettent leur querelle de côté et jouent pour leur pays à Londres. Ils reçoivent 6.000 dollars par mois du gouvernement pour s'entraîner. Ils ne peuvent pas refuser de jouer", a expliqué Anil Khanna, le secrétaire-général de l'AITA.

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Increvable, la Grèce est toujours en zone Euro

Euro 2012

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Le capitaine grec a permis à son équipe de battre la Russie 1-0 à Varsovie et de s'emparer de la deuxième place du groupe A derrière la République tchèque.
Mis à jour le 16.06.2012 5 Commentaires

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La joie des Grecs sur le but.
Image: AFP
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• Euro 2012
• Groupe A

Giorgos Karagounis n'est pas seulement devenu, à 35 ans, le co-détenteur du record de sélections pour la Grèce. Le capitaine a surtout permis à son équipe de battre la Russie 1-0 à Varsovie et de s'emparer de la deuxième place du groupe A derrière la République tchèque, éliminant ainsi les Russes de l'Euro 2012.
La première mi-temps a connu deux phases distinctes. La Russie, tout d'abord, peut-être désorientée par le fait de n'avoir pas pu aligner son septette du Zenit St-Pétersbourg (Zyryanov absent de la feuille de match et probablement blessé), a commencé par être dominée par une Grèce plutôt d'attaque. Mais les Hellènes, après trois occasions manquées, ont ensuite reculé dès que la Sbornaya a repris les choses en main.
Car, après dix minutes de flottement, les Russes ont exercé leur emprise sur la rencontre et ont très souvent inquiété le portier Sifakis, remplaçant de Chalkias, lequel s'est blessé au tendon contre les Tchèques mardi. Mais, alors que le temps additionnel allait bientôt se terminer, une immense erreur d'Ignashevich sur une touche à destination de Karagounis a offert à ce dernier un duel face à Malafeev, conclu en force pour son 9e but international.
Karagounis suspendu
L'emblématique capitaine du «Bateau pirate» ne pourra toutefois pas honorer sa 121e sélection en quart de finale et battre la marque de Theodoros Zagorakis, la faute à un avertissement injuste pour simulation alors que le milieu du Panathinaïkos avait été accroché dans la surface par Ignashevich (décidément) et que M. Eriksson aurait peut-être dû donner un penalty.
Remplacé peu après car ne parvenant pas à reprendre son calme, Karagounis et tout le banc grec ont exulté trop tôt sur un coup franc de Tzavellas qui a laissé Malafeev sur place mais s'est achevé sur le haut du poteau (70e). Pour la formation de Fernando Santos, la fin de match a été, bien évidemment, un long combat pour préserver cet avantage et ce billet pour les quarts de finale.
A noter alors la très propre prestation de Sifakis, marquée aussi par la réussite (tête de Dzagoev d'un rien à côté à la 84e). A tel point que le sélectionneur est en droit de s'interroger sur un possible roque entre ses deux portiers.
La Russie, qui était invaincue depuis février 2011 (16 matches), quitte le tournoi avec une amertume certaine, elle qui paraissait être la meilleure équipe de la poule et, peut-être même, un sérieux outsider pour le titre. Les parieurs ayant misé sur un ticket Tchèques-Grecs avant l'Euro, ou même avant cette ultime journée, ont dû toucher le pactole.

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Éliminée de «son» Euro, la Pologne n'a plus d'entraîneur

Euro 2012

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Le sélectionneur polonais Franciszek Smuda a annoncé qu'il cessait son travail avec l'équipe nationale, à la suite de sa défaite 1-0 devant la République Tchèque.
Mis à jour le 16.06.2012 1 Commentaire

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Après la défaite face aux Tchèques, les Polonais étaient inconsolables.
Image: AFP
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«C'est la fin à cent pour cent de mon aventure. Mon contrat prend fin après l'Euro 2012. Je remercie les gars», a déclaré Smuda, abattu et nerveux, à la télévision polonaise TVP. «On a fait tout notre possible. Hélas, il y a eu beaucoup de passes ratées. Lors de la seconde période, nous étions obligés de lutter sans cesse pour récupérer le ballon», a commenté Smuda, 63 ans, en poste depuis 2009.
La Pologne n'a pas réussi à remporter la moindre rencontre dans cet compétition, après deux nuls 1-1 face à la Grèce puis la Russie. Elle finit au dernier rang du groupe, alors que les Tchèques se retrouvent en tête.
Devant absolument l'emporter pour poursuivre leur parcours, les Polonais ont pourtant entamé la partie de manière très déterminée. Leur véritable furia débouchait sur plusieurs occasions intéressantes, mais ils se montraient une fois encore, comme lors de leurs premières sorties, bien maladroits à la conclusion, en cadrant très rarement leurs tentatives.
Lewandowski (10e), Boenisch (13e) ou Polanski (15e) échouaient ainsi en très bonne position, alors que Cech sauvait sur une frappe lointaine de Boenisch (22e).
Démoralisée
Le jeu polonais, direct et vertical, mettait les Tchèques en difficulté durant une vingtaine de minutes. Mais ensuite, le rythme commençait à baisser, et leurs adversaires parvenaient mieux à se replacer et à les contenir.
Sous une pluie battante, ils effectuaient même une ou deux incursions dangereuses devant le but de Tyton à l'approche de la mi-temps, le plus souvent par la révélation Pilar.
La tendance se confirmait au retour des vestiaires. Les Tchèques prenaient peu à peu l'ascendant contre un adversaire qui n'arrivait plus à aligner trois passes de suite. Mais cette domination restait stérile dans un premier temps. Puis, Tyton sauvait chanceusement sur une tête de Sivok (65e).
Le portier polonais était moins heureux peu après sur une percée conclue victorieusement par Jiracek (72e), qui passait bien facilement dans une défense friable pour inscrire son deuxième but du tournoi.
La Pologne avait dès lors besoin de deux buts pour se qualifier. Choquée et démoralisée, elle n'arrivait plus à s'approcher du but tchèque de manière dangereuse.

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Ces coéquipiers qui ne s'aiment pas

Football

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Wesley Sneijder estime qu’il n’est pas nécessaire d’être amis pour jouer dans la même équipe de football. Qu’en pensent les autres?
Par Julien Caloz. Mis à jour le 16.06.2012

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Image: imago/Alterphotos
Fernando Alonso & Lewis Hamilton

Août 2007, Hongrie. Fernando Alonso (McLaren-Mercedes) stationne aux stands, empêchant ainsi volontairement son… coéquipier Lewis Hamilton de boucler son ultime tour rapide en qualifications. «La situation a ensuite dégénéré et cela a été la guerre, se souvient Lionel Froissart, journaliste spécialisé. Il y avait deux clans qui s’affrontaient au sein de la même écurie.»
Alberto Contador & Lance Armstron

On peut donc visiter les Pyrénées, la Côte d’Azur et l’Alsace durant le mois de juillet et ne pas s’adresser la parole. Coéquipiers chez Astana, Lance Armstrong et Alberto Contador ont voyagé ensemble sur le Tour 2009. «Les jours passés à l’hôtel ont été plus difficiles que ceux passés sur la route», dira le coureur espagnol sur les Champs-Elysées. Chabadabada.
Marina Anissina & Gwendal Peizerat

A les voir s’enlacer sur du «Romeo et Juliette», on les imaginait amoureux. «Ils se détestaient cordialement», corrige Philippe Pélissier, ancien patineur. Il argumente: «Anissina portait la culotte. Elle avait plus d’ambition que Peizerat. Ils n’étaient pas sur la même longueur d’onde. Il n’y a jamais eu le moindre signe d’amitié entre eux. C’était simplement une affaire.»
Martin & Paul Laciga

Engagés en double aux Jeux de Sydney, les deux frangins volleyeurs ont réservé chacun leur propre maison, proche des installations olympiques. Ils ne se croisaient que sur le terrain et n’échangeaient pas le moindre regard, ni la moindre poignée de main. Ils ne s’encourageaient pas davantage. Ils n’étaient que deux joueurs aux qualités complémentaires.






Il fut un temps (il y a dix jours) où le sélectionneur néerlandais Bert van Marwijk était un brillant meneur d’hommes. «Une éponge à stars», selon L’Equipe, qui lui attribuait des qualités rares en management international: «Il absorbe tout, passe des heures à justifier ses décisions et à déminer les situations tendues.» Depuis son arrivée sur le banc en 2008, le technicien orange cumulait 69% de victoires (en 49 rencontres). C’était mieux que l’Allemand Joachim Löw (68%), le Français Laurent Blanc (65%) ou encore l’Italien Cesare Prandelli (55%).
Il aura donc suffi de deux défaites, contre le Danemark (0-1) puis l’Allemagne (1-2), pour que le mouvement néerlandais se dérègle, faisant apparaître de profondes inimitiés. «Il n’est pas nécessaire que nous soyons tous amis pour gagner des matches», a plaidé Wesley Sneijder.
Les clans du PSV et de l’Ajax
Le milieu de terrain évoquait indirectement les brillants résultats d’une sélection ibérique pourtant rongée par les luttes ancestrales entre Barcelonais et Madrilènes. Mais lorsque les Espagnols placent le jeu au-dessus des hommes, au point de convoquer un milieu de métier (Cesc Fabregas) en pointe, les Néerlandais organisent des sondages dans la presse afin de plébisciter un finisseur sur le front de l’attaque (79% des personnes interrogées par le quotidien Algemeen Dagblad préféraient Klaas-Jan Huntelaar à Robin van Persie). «Le grand mérite de l’Espagne est d’avoir compris immédiatement qu’il fallait un projet clair et assimilé par tous, rend hommage Elie Baup, entraîneur multicasquette. Elle a décidé de suivre l’enseignement catalan et elle s’y tient.»
Le système de jeu fédère les uns et divise les autres. Dans les années 90, les clans du PSV et de l’Ajax se disputaient les combinaisons gagnantes dans le vestiaire orange. Les joueurs d’Eindhoven militaient pour le 4-4-2, ceux d’Amsterdam pour le 4-3-3. «C’était une source de conflits et de débats sans fin», se souvient Marco van Basten.
Bebeto vs Romario
Mais les vertus du collectif ne naissent pas toujours sur un tableau blanc. Le sélectionneur doit parfois se montrer diplomate. «En face de deux personnalités fortes, une seule règle: ne jamais prendre partie», recommande vigoureusement Elie Baup. «Au Mondial 94, certains gars de l’équipe de Suisse ne pouvaient pas se piffer, rappelle Nestor Subiat. Alors, Roy Hodgson est intervenu. Il était rassembleur. C’était sa grande qualité. Lorsqu’un différend éclatait entre deux individualités, il les réunissait autour d’un objectif commun et leur disait: «On joue pour la Suisse, pour notre pays. Alors une fois sur le terrain, on oublie tout.»
Malheureusement pour elle, la Suisse a fini par oublier de gagner en 8es de finale (défaite 3-0 contre l’Espagne) au contraire du Brésil (champion du monde), curiosité collective emmenée par un tandem Romario - Bebeto pourtant incompatible sur le papier: lorsque le premier fermait les discothèques de Barcelone à longueur d’année, le second changeait les couches de ses deux enfants au domicile familial. «Je n’ai absolument rien à voir avec Bebeto. Moi, je suis un chat de gouttière», fanfaronnait Romario, lequel aurait refusé de s’asseoir auprès de son coéquipier casanier dans l’avion qui emmenait la délégation brésilienne aux Etats-Unis.
Pour une raison que la science peine encore à expliquer, les deux joueurs s’entendaient pourtant parfaitement sur le terrain. «C’était un véritable don de Dieu, confessera plus tard Bebeto. Nous n’avions pas besoin de nous entraîner. L’entente était naturelle.»
La confiscation du ballon
Il est rare de constater un tel changement de personnalité sur le terrain. En 1984, Lucien Favre rejoint Servette en provenance de Toulouse. Il réclame le maillot numéro 10. «Bertine Barberis ne l’a pas compris. Il y a eu une cabale incroyable au sein même du club», raconte le journaliste Jacques Ducret. Barberis ne touche plus beaucoup le ballon. «Il était boycotté par ses propres coéquipiers», souffle un ancien professionnel.
La confiscation du cuir est le premier signe visible de discorde. Gabet Chapuisat a souvent croisé «des pros qui se détestaient au point de ne plus se faire de passes, ou, pire, de s’en adresser des toutes pourries. Je trouvais cela pitoyable. Mais des cons, il y en a partout. Il faut juste s’y habituer.» Marco Pascolo a longtemps mis des gants. «Et aussi une petite semelle, de temps en temps.»
En 1994, le vestiaire grenat est plus froid qu’un cryosauna. «Il n’y avait aucun repas en commun et une ambiance pas franchement exceptionnelle, évoque Christophe Ohrel. On ne se prêtait même pas notre gel douche, mais en compétition, on se battait ensemble. Et, au terme de la saison, nous sommes devenus champions.»
La majorité des personnes interrogées minimisent l’influence de l’ambiance de groupe sur les résultats, quand bien même les équipes qui gagnent sont toujours des équipes de copains.

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La voiture de Buemi éliminée

24 Heures du Mans

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Pas de chance pour Sébastien Buemi lors des 24 Heures du Mans. Son coéquipier britannique sur la Toyota numéro 8, Anthony Davidson a été sorti par un concurrent en train de se faire doubler.
Mis à jour le 16.06.2012

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La Toyota, qui a fait une impressionnante cabriole, a été contrainte à l'abandon.
Image: Keystone
L'accident



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Anthony Davidson a été sorti par un concurrent en train de se faire doubler. La Toyota, qui a fait une impressionnante cabriole, a été contrainte à l'abandon.
C'était pourtant bien parti pour le Vaudois. Lors de son premier relais, Sébastien Buemi s'est montré l'homme le plus rapide en piste, et il était remonté jusqu'au 2e rang derrière l'Audi qui occupait alors la tête, celle du trio vainqueur sortant avec notamment le Suisse Marcel Fässler.
Juste avant l'accident de Davidson, qui roulait en 3e position, la Toyota numéro 7 venait de prendre momentanément le commandement de l'épreuve devant l'Audi. La voiture de sécurité est entrée en piste pour la première fois depuis le départ, donné à 15h00. La course a pu reprendre après plus d'une heure de neutralisation.
Après son accident, Anthony Davidson est resté longtemps resté à bord, visiblement conscient. Il a ensuite été évacué dans une ambulance en direction du PC médical du circuit des 24 Heures. Il avait très vite agité ses bras en tentant de sortir du cockpit de sa voiture, coincée contre les pneus. Le pilote anglais, qui a passé des radios de contrôle, ne souffre que de douleurs au dos. «Il marche, il parle et il part à l'hôpital», a-t-on appris auprès de l'écurie Toyota, samedi soir.
Les commissaires ont dû attendre un long moment avant de s'approcher de la voiture, équipée d'un système hybride de récupération d'énergie, ce qui fait l'objet d'une procédure spéciale en raison du risque électrique.
Piergiuseppe Perazzini, le pilote italien de l'autre voiture impliquée dans l'accident, une Ferrari de l'écurie AF Corse inscrite dans la catégorie GTE, est sorti indemne de sa voiture qui a terminé sur le toit, contre les pneus du virage de Mulsanne, au bout de la ligne droite des Hunaudières.