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La "Squadra" sinon rien pour Claudia

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La "Squadra" sinon rien pour Claudia

Au début de l'Euro, Claudia Romani avait déjà porté chance à l'Italie. Ce mannequin a décidé de remettre le couvert sur les plages de Miami à quelques heures du choc des titans entre la "Squadra Azzura" et l'Allemagne. © photo news

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Au début de l'Euro, Claudia Romani avait déjà porté chance à l'Italie. Ce mannequin a décidé de remettre le couvert sur les plages de Miami à quelques heures du choc des titans entre la "Squadra Azzura" et l'Allemagne. © photo news
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L'euro des artiste porno

Ca c'est du foot






















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David Goffin éliminé par Mardy Fish

© belga.
La belle aventure de David Goffin à Wimbledon est terminée. Le joueur liégeois, 70e mondial, s'est incliné en trois sets, 6-3, 7-6 (8/6), 7-6 (8/6), en 2h16, face à l'Américain Mardy Fish, 12e mondial et 10e tête de série, en 16e de finale des Internationaux de Grande-Bretagne, samedi sur le gazon du Court N.3.
© photo news.© afp.© photo news.
Après un 1er set gagné par Fish en 28 minutes, le match s'est équilibré, les deux derniers sets se jouant au tie break. Goffin a eu une balle de set dans le tie break de la 3e manche, mais Fish l'a sauvée sur un ace et s'est imposé dans la foulée.

Bénéficiaire d'une wild card, David Goffin s'était offert au 1er tour le scalp de la révélation de Wimbledon 2011, l'Australien Bernard Tomic, 28e au classement ATP et tête de série N.20. Le protégé de Reginald Willems avait ensuite battu le qualifié américain Jesse Levine (ATP 106) pour se hisser au 3e tour de son premier Wimbledon.

David Goffin disputait à Londres le second tournoi du Grand Chelem de sa carrière, après Roland Garros. Repêché des qualifications en tant que lucky loser à Paris, le Belge a créé la sensation Porte d'Auteuil, ne s'inclinant qu'en 8e de finale face à Roger Federer.

Ce beau parcours parisien a permis à David Goffin de recevoir une invitation des organisateurs de Wimbledon, et de décrocher son ticket pour les Jeux Olympiques. Goffin reviendra donc sur le gazon anglais dans quelques semaines, le tournoi olympique de tennis étant disputé dans les installations de Wimbledon.

Goffin éliminé, Xavier Malisse est le dernier représentant belge en simple messieurs. Le Courtraisien, 75e mondial, affrontera Roger Federer (ATP 3/N.3) en 8e de finale.

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Wickmayer éliminée par Paszek au 3e tour

© reuters.
Yanina Wickmayer n'a pas réussi à se qualifier pour les huitièmes de finale du simple dames des Internationaux de Grande-Bretagne de tennis, le 3e tournoi du Grand Chelem de l'année, samedi à Wimbledon. La N.1 belge, 36e mondiale, s'est inclinée au 3e tour devant l'Autrichienne Tamira Paszek, classée un rang plus loin à la WTA, par 2-6, 7-6 (7/4) et 7-5. La rencontre a duré 2h40.
© getty.© reuters.© epa.
Face à une adversaire qui venait de gagner le tournoi d'Eastbourne, la Brabançonne dominait l'entame de match grâce à un break d'entrée de jeu. Menée 3-0, l'Autrichienne, tombeuse dans les deux tours précédents de Wozniacki et Cornet, effaçait ensuite son break de retard dans le 5e jeu pour revenir à 3-2, mais Wickmayer alignait trois jeux consécutifs pour empocher le premier set en 34 minutes.

La Belge ne confirmait toutefois pas en débutant la manche suivante. Elle perdait à deux reprises son service pour être menée 0-3. Elle avait beau revenir ensuite à égalité à 4-4 et forcer le jeu décisif au terme d'un échange de break et contre-break, Wickmayer laissait échapper le gain du 2e set en perdant le tie-break par 7 points à 4.

Mise en difficulté en perdant sa première mise en jeu du dernier set, notre compatriote remontait par deux fois au score. Un premier contre-break pour revenir à 2-2 et un second pour égaliser à 4-4. Passant devant son adversaire au score, elle se montrait toutefois incapable de conclure sur son service. Paszek se montrait alors dominatrice et remportait les trois jeux suivants pour s'imposer sur sa 2e balle de match.

Pour une place en quarts de finale, Paszek sera opposée soit à l'Italienne Roberta Vinci (WTA 23) soit à la Croate Mirjana Lucic (WTA 129).

L'an dernier, Wickmayer avait atteint les huitièmes de finale sur le gazon londonien, s'y inclinant face à la future gagnante tchèque Petra Kvitova.

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Blake terrasse Bolt sur 100m à un mois des JO

Yohan Blake (gauche) termine devant Usain Bolt© reuters.
Yohan Blake a fait acte de candidature au titre olympique du 100 m en terrassant en 9 sec 75/100 Usain Bolt, l'homme le plus rapide de la planète, vendredi à Kingston lors des sélections jamaïcaines.
© ap.© ap.

A un mois des JO de Londres, le champion du monde en titre a réalisé, par vent légal (+1,1 m/s), la meilleure performance mondiale de la saison et le meilleur chrono de sa carrière pour devenir le quatrième homme le plus rapide de l'histoire sur 100 m, derrière Bolt, l'Américain Tyson Gay et Asafa Powell.
Pénalisé par un départ médiocre, Bolt a pris la deuxième place en 9.86 et Asafa Powell (9.88) a arraché le troisième et dernier billet pour Londres dans une finale qui comptait six sprinteurs sous les dix secondes au départ.
"Mon entraîneur (Glen Mills) m'a dit que je pouvais le faire et je l'ai cru, a déclaré Blake. Maintenant, il faut que je me concentre sur les Jeux."
En août 2011 à Daegu (Corée du Sud), Blake était devenu champion du monde du 100 m après que Bolt eut été éliminé en finale à cause d'un faux-départ.
Les deux sprinteurs, qui s'entraînent en Jamaïque sous les ordres de Glen Mills, ne s'étaient plus affrontés en compétition depuis Daegu.
"Cela fait longtemps que je dis que Yohan est un des meilleurs et un sprinteur de classe", a assuré Bolt après sa défaite.
Blake n'a pas été le seul à briller sur 100 m vendredi au stade National. Shelly-Ann Fraser-Pryce est aussi devenue la quatrième performeuse de l'histoire en claquant un chrono de 10 sec 70/100, nouveau record de Jamaïque, pour devancer Veronica Campbell-Brown (10.82) et Kerron Stewart (10.94).
Fraser-Pryce semble bien partie pour défendre son titre à Londres. "J'ai passé une première haie, maintenant j'ai hâte d'être aux Jeux", a-t-elle dit.
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Moi, Balotelli, 21 ans, génie solitaire et incompris

Euro 2012

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Le fantasque attaquant italien s’est imposé comme la star de l’Euro. Contre l’Allemagne, il a célébré son deuxième goal en solo. Les buteurs, comme lui, ont souvent un ego surdimensionné.
Par Bertrand Monnard. Mis à jour le 30.06.2012 4 Commentaires

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1/27Mario Balotelli célèbre son deuxième but face à l'Allemagne.
Image: Keystone





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A 21 ans, Mario Balotelli est autant connu pour ses frasques - coups de folie, excès de vitesse, cartons rouges à répétition - que pour son génie sur le terrain. Le buteur de Manchester City et de l’équipe d’Italie est capable de tout, du meilleur comme du pire, selon ses humeurs. A la manière d’un Mourinho, il cultive son image d’artiste maudit et incompris, aimant se faire détester, de provocateur solitaire à l’ego surdimensionné. On ignore quelle est la part de franchise et d’esbroufe quand il parle de lui-même. «Je pense être un génie, déclarait-il peu avant l’Euro à France Football. Dieu m’a donné un talent, je sais que je suis fort. Quand je me mets en tête de marquer, je marque.»
Coupe de cheveux à l’iroquoise, port de tête altier, regard de tueur toisant ses adversaires, des dizaines de millions de téléspectateurs ont eu droit jeudi en demi-finale à ce qu’est un vrai show à la Balotelli. A la pointe de l’équipe italienne, il a atomisé l’équipe allemande. Après son coup de tête victorieux du premier but, on était presque déçu lorsqu’il est allé sagement, ce qui ne lui ressemble pas, remercier Cassano, qui lui avait adressé un véritable caviar. Mais, après le deuxième, une frappe de mule qui a laissé le gardien Neuer totalement impuissant, on a retrouvé le vrai «Super Mario»: resté seul au milieu du terrain pour profiter de ce moment d’éternité, il a enlevé son maillot, gonflé ses pectoraux, s’est mué, à la face du monde, en statue triomphante. Qui est le plus beau, qui est le plus fort? Mario Balotelli évidemment.
Entraîneur de Thoune, Bernard Challandes est, comme tant d’autres, à la fois agacé et fasciné par le personnage. «Il a un talent fou, une puissance extraordinaire. Mais, souvent je trouve son attitude détestable sur le terrain, comme après le deuxième but. Quand Messi marque, il sourit, il est heureux, il va vers les autres, il partage. Balotelli, lui, fait le contraire: il tire la gueule pour mieux attirer la lumière sur lui. C’est un écorché vif, qui a le sentiment que le monde entier lui est hostile».
Entraîneur adjoint de l’équipe de Suisse, Michel Pont est plus indulgent. «Balotelli, on voudrait qu’il soit bien propret et bien éduqué mais on oublie qu’il n’a que 21 ans. Marquer deux buts en demi-finales de l’Euro, à son âge, la charge émotionnelle était extraordinairement forte».
Plusieurs fois meilleur buteur du championnat suisse, Alexandre Rey, lui, a parfaitement compris pourquoi l’Italien a profité en solo de ce moment unique de gloire planétaire plutôt qu’avec ses coéquipiers. «Buteur, on attend toujours de vous que vous marquiez. Sans oublier qu’à ce niveau, la pression est terrible. Alors quand vous réussissez, en plus devant un stade plein, vous vivez cela comme une incroyable délivrance, Je n’ai plus jamais ressenti une telle poussée d’adrénaline dans la vie de tous les jours.»
Les gardiens et les buteurs, dans le football, sont souvent des cas à part, des fortes personnalités. Comme des individualistes un peu incongrus pratiquant un sport collectif. Zlatan Ibrahimovic, le buteur suédois, a toujours traîné une réputation de rebelle imprévisible et arrogant, comme Balotelli. Chez nous, les attitudes de diva d’Alex Frei, malgré son palmarès unique, ont fini par lui valoir l’opprobre du public helvétique.
«Le propre du buteur est souvent d’avoir un ego plus développé que la moyenne, analyse Romain Ducret, coach mental spécialisé en sport. C’est ce qui lui permet, sur le terrain, de la jouer solo, de prendre des risques, de ne jamais douter. Un buteur qui ne marquait plus m’a un jour demandé de l’aide. Diagnostic: il était devenu trop gentil, trop altruiste, il avait tendance à faire la passe de trop au copain. Tout chez Balotelli, le regard hautain, le visage impassible, vise à impressionner l’adversaire. Enlever son maillot, après le deuxième but, c’était une manière, même inconsciente, de signifier aux Allemands. «Avec ma puissance, je vous ai détruit.»
Enfants d’immigrés du Ghana, Mario Balotelli a été adopté par une famille italienne à l’âge de 2 ans. «Il voulait toujours se faire remarquer pour qu’on s’occupe de lui», témoignait sa sœur récemment. «J’ai toujours eu besoin qu’on s’intéresse à moi», reconnaît Balotelli. Premier noir à porter le maillot italien, il a souvent été victime de racisme lorsqu’il évoluait sous le maillot de l’Inter Milan. A ce propos, il déclarait dans France Football. «Je ne supporte pas le racisme, nous sommes en 2012 ce n’est plus possible.»
Cette image de révolté, de solitaire incompris, il l’a toujours cultivée, en se forgeant un personnage unique dans le foot. «Ceux qui me connaissent m’aiment, ceux qui ne me connaissent pas m’aiment aussi ou me détestent.»
Une chose est sûre: Balotelli n’est jamais aussi fort que lorsqu’il évolue dans un climat hostile, qu’il se sent blessé, humilié. En début de saison, Stéphane Chapuisat, l’ex-star de l’équipe de Suisse, avait assisté médusé à la formidable prestation de l’Italien lors du derby que Manchester City avait remporté contre Manchester United 6-1. «Les vingt premières minutes du match, Balotelli les avait passées à s’engueuler avec l’entraîneur Roberto Mancini. Neuf entraîneurs sur dix l’auraient sorti, mais Mancini connaît le bonhomme. Enragé, Balotelli a signé les deux premiers goals, fabuleux. C’est un joueur de rue, un instinctif.»
«Super Mario» a eu la même réaction d’orgueil quand, après ses deux premiers matches fantomatiques à l’Euro, Cesare Prandelli l’a laissé sur le banc contre l’Eire histoire de le piquer au vif. A peine rentré sur le terrain en fin de match, «Super Mario» a vengé son honneur bafoué en signant un but d’anthologie d’une reprise de volée. Son meilleur ami dans l’équipe, Leonardo Bonucci, lui a alors mis ostensiblement la main devant la bouche pour éviter un nouveau dérapage. L’image a fait le tour du monde. «Mario ensuite m’a remercié. Je lui dis souvent «Joue et souris, tu te rends compte qu’on nous paie pour s’amuser», lui a dit son pote.
«Il est fou, mais je l’adore car c’est un bon garçon», déclare Roberto Mancini, son entraîneur de Manchester City. Cesare Prandelli lui a toujours maintenu sa confiance en équipe d’Italie depuis ses débuts en 2010. «Avec un joueur qui peut te faire gagner, il faut toujours être patient.»

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Serena Williams passe dans la douleur à Wimbledon

Tennis

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Serena Williams (no 6) a souffert pour décrocher son ticket pour les 8es de finale à Wimbledon.
Mi



La quadruple lauréate de l'épreuve (2002, 2003, 2009, 2010) s'en est sortie avant tout grâce à sa première balle.
Image: Keystone
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• Serena Williams
• Wimbledon 2012

L'Américaine s'est difficilement imposée 6-7 6-2 9-7 en 2h28' face à la Chinoise Zheng Jie (no 25). Elle est ainsi présente pour la onzième fois en deuxième semaine à Church Road, en treize apparitions sur le gazon londonien.
La quadruple lauréate de l'épreuve (2002, 2003, 2009, 2010) s'en est sortie avant tout grâce à sa première balle. Elle ne concédait pas le moindre jeu de service, effaçant les six balles de break que se procurait Zheng Jie. Elle armait surtout 23 aces, un total impressionnant dans le tennis féminin.
Serena Williams a en revanche souffert à la relance, face à une joueuse pourtant peu efficace sur son propre engagement. Elle devra certainement se montrer plus performante dans ce secteur de jeu au tour suivant face à la Kazakhe Yaroslava Shvedova (WTA 65).
Cette dernière a réalisé un exploit peu banal dans son 3e tour, remporté 6-0 6-4 face à la finaliste de Roland-Garros Sara Errani (no 10): elle a gagné les 24 points disputés dans le premier set, ce que personne n'était parvenu à faire en Grand Chelem depuis le début de l'ère Open (1968).
Les autres favorites du bas du tableau seront également présentes en 8es de finale. Adversaire désignée de Serena Williams en quart, la tenante du titre Petra Kvitova (no 4) se mesurera lundi à Francesca Schiavone (no 24). La tête de série no 2 Victoria Azarenka se frottera quant à elle à Ana Ivanovic (no 14). En cas de victoire, la Biélorusse retrouvera au tour suivant Tamira Paszek (WTA 37) ou Roberta Vinci (no 21).

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Churandy Martina impressionne sur 200m

30.06.2012 22:14 mise à jour à 22:15
Martina a mis tout le monde d'accord en Finlande. [Petr Josek - Keystone]

La pluie, le vent et une température trop fraîche autour de 14 degrés ont considérablement perturbé la quatrième journée des Championnats d'Europe à Helsinki, qui a vu les athlètes turcs rafler trois titres. Mais l'athlète du jour est le Néerlandais Churandy Martina, vainqueur du 200 m en 20''42.
Le natif des Antilles néerlandaises, qui court désormais pour les Pays-Bas et donc en Europe après que son archipel a perdu son "indépendance athlétique", s'est imposé avec une marge impressionnante de 45 centièmes. Il précède son compatriote Patrick Van Luijk (20''87). Quatrième des JO de Pékin en 2008 sur 100 m, Martina n'est autre que le numéro 2 mondial 2012 sur 200 m avec ses récents 19''94 à New York. Il ne pouvait pas être battu.
Les Turcs en plein boom

L'athlétisme turc est en plein boom. Sur 100 m haies, Nevin Yanit, médaillée d'or surprise à Barcelone il y a deux ans, a défendu son titre en 12''91. Peu auparavant, sa compatriote Gülcan Mingir avait fait main basse sur le 3000 m steeple (9'32''96), un triomphe parachevé par Polat Kemboi Arikan, un Turc d'origine kényane naturalisé l'an dernier, vainqueur du 10'000 m (28'22''27). Kemboi Arikan avait déjà gagné le bronze sur 5000 m trois jours plus tôt. La Turquie fait un bond au 5e rang au tableau des médailles.
Les 21'104 spectateurs du Stade olympique, congelés, n'ont pas eu beaucoup d'occasions de se réchauffer. Pourtant, certains athlètes des disciplines techniques, les plus désavantagées par les conditions, ont été héroïques. Ainsi, l'Italien Fabrizio Donato a réalisé une excellente mesure de 17m63 au triple saut. Les Ukrainiens ont opéré une razzia avec cinq médailles (quatre côté féminin, une côté masculin) en l'espace de deux heures. Les filles de l'Est ont réussi le doublé sur 200 m, avec Mariya Ryemyen devant Hrystyna Stuy, qui ont empêché la Française Myriam Soumaré de défendre son titre.
Signe de la météo exécrable, Ryemyen a gagné en 23''05, le plus mauvais chrono à des Européens depuis 1969. Depuis le début de ces joutes, les athlètes ukrainiens ont emmagasiné 13 médailles, autant que les Russes qui mènent au tableau des médailles. La grande majorité d'entre eux n'avaient pas disputé la moindre compétition hors d'Ukraine cette saison avant Helsinki.
Le public n'a pas eu beaucoup de noms connus à célébrer. La plupart des médaillés ont encore été des athlètes qui émergent à peine. Parmi les exceptions, l'Allemand Robert Harting a effectué une nouvelle démonstration de force au disque. Il gagne avec 68m30, prolongeant son invincibilité qui dure depuis août 2010.

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A l'épée, Fabian Kauter a battu Max Heinzer 15-6 en finale à Buenos Aires en Argentine

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Les Suissesses ont signé une 2e victoire lors des qualifications pour l'Euro 2013 en battant l'Estonie 69-62 à Fribourg. Les joueuses de Milenko Tomic signent leur 2e succès face aux Estoniennes après les avoir battues 62-58 à Tallinn lors du 1er match du groupe B.