Toutes New sportives autres que la moto

[Norton]

Sport
Coupe du monde de rugby: trente joueurs français à choisir jeudi matin

Le comité de sélection, qui se réunit jeudi matin au Centre national du rugby (CNR) de Marcoussis, a plusieurs questions à trancher avant d'annoncer dans la foulée (12h15) la liste des 30 joueurs français retenus pour la Coupe du monde (7 septembre-20 octobre).
Les joueurs du Stade Français se congratulent après avoir marqué un essai face à Clermont lors de la finale du Top 14, le 9 juin 2007 à Saint-Denis
PARIS (AFP) - 13 juin 2007 | 18H26


Combien de piliers et de troisième ligne? Quelle répartition des postes dans les lignes arrières? Le groupe devrait comprendre 17 avants et 13 arrières.. Piliers (4 ou 5)

Ils seront quatre, et pourquoi pas cinq, en raison de l'incertitude sur la date de reprise de Sylvain Marconnet, opéré début mars du tibia gauche. Ce dernier fait toutefois partie des incontournables avec Pieter De Villiers et Olivier Milloud. Derrière, la carte de la polyvalence donne à Christian Califano et Jean-Baptiste Poux un léger avantage sur Nicolas Mas, pur droitier.

Probables (3): De Villiers, Marconnet, Milloud

Possibles (1 ou 2): Califano, Poux, Mas

. Talonneurs (3)

Raphaël Ibanez est le numéro un. Sébastien Bruno a validé son billet lors de la tournée en Nouvelle-Zélande et Dimitri Szarzewski a fait un retour remarqué samedi lors de la finale du Top 14 remportée par le Stade Français (23-18) après quatre mois d'absence.

Probables (3): Ibanez, Bruno, Szarzewski

. Deuxièmes lignes (4)

Le quatuor est déjà connu: Fabien Pelous, qui devrait conserver le capitanat, Lionel Nallet, Jérôme Thion et Pascal Papé.

Probables (4): Pelous, Nallet, Thion, Papé

. Troisièmes lignes (5 ou 6)

Si l'option à quatre piliers est retenue, ils seront six. Derrière Serge Betsen, Julien Bonnaire et Imanol Harinordoquy, Elvis Vermeulen s'est imposé lors des tests-matches de novembre et en club, avec Clermont. Pour la cinquième place, Rémy Martin est favori après avoir finir en trombe avec le Stade Français. Pour l'éventuel 6e fauteuil, Sébastien Chabal pâtit de la présence de Vermeulen, mais aussi de la polyvalence de Bonnaire et Harinordoquy qui peuvent aussi couvrir son poste de 3e ligne centre. Yannick Nyanga sort d'une mauvaise saison en club et Thierry Dusautoir n'a pas encore convaincu au niveau international.

Probables (4): Betsen, Bonnaire, Harinordoquy, Vermeulen

Possibles (1 ou 2): Martin, Chabal, Nyanga, Dusautoir

. Demis de mêlée (2)

Pierre Mignoni a gagné sa place en réalisant un bon Tournoi des six nations. Derrière, Dimitri Yachvili et Jean-Baptiste Elissalde sont à la lutte pour le second billet.

Probable (1): Mignoni

Possibles (1): Yachvili, Elissalde

. Demis d'ouverture (2)

Frédéric Michalak a toujours bénéficié de la confiance de Bernard Laporte, malgré sa saison tronquée par les blessures. David Skrela, qui peut aussi jouer au centre, a gagné le droit de l'accompagner durant le Tournoi.

Probables (2): Michalak, Skrela

. Centres (4)

Yannick Jauzion et Damien Traille sont en pole position, même si ce dernier a été opéré des adducteurs fin mai. David Marty, auteur d'un bon Tournoi, a le profil du 3e homme. Florian Fritz, en retrait cette année, est menacé pour le 4e billet par Brian Liebenberg, invité de dernière minute en 2003.

Probables (3): Jauzion, Traille, Marty

Possibles (1): Fritz, Liebenberg

. Ailiers (3 ou 4)

Ils devaient être trois, mais les sélectionneurs pourraient en retenir quatre, s'ils considèrent que la polyvalence de Damien Traille leur permet de ne retenir qu'un arrière de métier. Vincent Clerc, déjà écarté en 2003, pourrait faire les frais d'une option à trois, au profit de Christophe Dominici, Aurélien Rougerie et Cédric Heymans.

Probables (3): Dominici, Rougerie, Heymans

Possible (1): Clerc

. Arrières (1 ou 2)

Thomas Castaignède pourrait rater le coche comme en 2003 et se diriger vers une retraite anticipée. Clément Poitrenaud lui a ravi le dossard numéro un à la faveur d'un Tournoi sérieux et les sélectionneurs envisagent de ne prendre qu'un arrière. En outre, Nicolas Jeanjean est revenu à son meilleur niveau avec le Stade Français.

Probable (1): Poitrenaud

Possibles (1): Castaignède, Jeanjean

Pour les amateurs de ce sport............................

[Norton]

AUTOMOBILISME - 24 HEURES DU MANS
Esprit suisse, es-tu là?

DR
La Lola-Audi du team Swiss Spirit

<B>Il y a des rêves qui peuvent devenir réalité: celui de Gérard Vallat, journaliste amateur et passionné des 24 heures du Mans, se vit grandeur nature, cette semaine, dans la plus connue des courses au monde

Jean-Claude Schertenleib - 13/06/2007
Le Matin

</B>


L'histoire est étonnante. Le Genevois Gérard Vallat, passionné de sport automobile, un peu coureur, un peu journaliste amateur, est fasciné par les 24 heures du Mans, une épreuve qu'il suit depuis plus de vingt ans. Il sait aussi que les Suisses adorent cette épreuve mythique, qu'ils y ont brillé à toutes les époques... mais qu'ils n'ont jamais gagné. Alors, à force de voir ses compatriotes rouler l'un contre l'autre, il a une idée folle: «Et si on rassemblait toutes ces bonnes volontés pour tenter, une fois, de remporter Le Mans?»
Mais voilà, pour se lancer dans une telle aventure - un budget de près de 4 millions de francs pour la saison, soit les 24 heures et cinq épreuves de 1000 kilomètres, à Spa, au Nürburgring, à Monza, à Silvestone et à Interlagos -, il faut trouver des partenaires sérieux. Et dans ce domaine... «Jean-Denis Delétraz s'est énormément investi pour que nous puissions monter l'opération», explique Gérard Vallat. Pilote et homme d'affaires, le Genevois, qui est aussi le dernier Suisse en date à avoir participé à un GP de formule 1, retrouve cette année la Sarthe. Et une voiture capable de jouer les trouble-fête: «Notre Lola est équipée d'un moteur Audi essence, celui qui avait dominé l'épreuve ces dernières années, jusqu'à l'avènement des motorisations diesel, en 2006. Sur le papier, nos chances de victoire seront limitées, face aux Audi diesel officielles et aux nouvelles Peugeot. Mais, sur une course de 24 heures, tout peut se passer.» Il y a douze mois, au milieu de la nuit, la voiture de Swiss-Spirit figurait en quatrième position. Et cette année?


Le Mans, 2007
Favoris
Les Audi R10 diesel, tenantes du titre, et les nouvelles Peugeot 908 V12 HDi.
Outsiders
Les meilleures voitures essence, comme les Pescarolo à moteur Judd (dont celle du Genevois Harold Primat), la Lola-Audi de Swiss-Spirit (un Romand, Delétraz; un Alémanique, Marcel Fässler; un Tessinois, Iradj Alexander) et les Courage.
La clé
Le nombre de ravitaillements; la capacité des réservoirs des voitures diesel a été diminuée de 10% par rapport à l'an dernier, ce qui devrait en théorie obliger les favoris à ravitailler aussi souvent que les outsiders.
Les autres Suisses
On suivra aussi avec attention la course du Speedy Racing Team, qui engage une Spyker pour les Italiens Belicchi et Caffi, associés au Tessinois Andrea Chiesa. En piste également, Alexander Frei (mais pas le footballeur), au volant d'une Courage inscrite elle aussi en LMP1, la classe principale.

[Norton]

Nouveau record du monde du 50 m papillon dames


La Suédoise Therese Alshammar a battu le record du monde du 50 m papillon dames en réalisant 25 sec 46/100 lors de la première journée de la deuxième des trois étapes du circuit du Mare Nostrum de natation, mercredi à Barcelone. L'ancien record était détenu par sa compatriote Anna Karin Kammerling (25.57) depuis le 30 juillet 2002 à Berlin.

Ce record confirme l'exceptionnelle année de la Suédoise, née à Stockholm. En mars, aux Mondiaux à Melbourne, elle avait remporté le titre du 50 m papillon mais aussi l'argent sur le 50 m nage libre. En battant ce record, Alshammar, 29 ans, remporte une voiture exposée lors de chacune des réunions du Mare Nostrum, d'une valeur annoncée d'environ 40.000 euros.

[Norton]

AUTOMOBILISME - GP DES ÉTATS-UNIS
Kubica n'a pas reçu le feu vert

Keystone
Robert Kubica devra attendre le GP de France pour retrouver sa monoplace.

<B>Le pilote BMW-Sauber affirme ne ressentir aucune séquelle de son terrible accident de Montréal. Les médecins ont pourtant préféré l'empêcher de piloter

Luc Domenjoz - 14/06/2007
Le Matin

</B>


A le croiser dans le paddock, souriant et tout guilleret, rien ne permet de deviner que, quatre jours plus tôt, Robert Kubica a été victime de l'accident le plus terrifiant de ces dernières années. Il marche sans boiter, plaisante avec son entourage, semble plus décontracté que jamais. «Je suis 100% en forme, affirme-t-il. Je n'ai rien, pas la moindre migraine, et ma petite douleur à la cheville s'est envolée. C'est comme si cet accident n'avait jamais eu lieu!»

Alors que tout le monde a retenu son souffle en voyant sa BMW-Sauber s'écraser contre un mur de béton, à Montréal, lui affirme n'avoir rien ressenti de spécial: «L'accident, je l'ai vu à la TV, bien sûr, mais je l'avais déjà vu en direct! Je suivais Jarno (Trulli, pilote Toyota, n.d.l.r.), ça tournait légèrement à gauche, et j'ai pensé qu'il serrerait sa gauche, alors qu'il est parti à droite. Mon aileron a touché sa roue arrière, je me suis envolé et du coup je ne pouvais plus tourner. Ensuite, ça a tapé, et j'ai juste attendu que ce soit terminé. Quand la voiture s'est immobilisée, j'ai essayé de bouger mes membres, pour voir, et tout répondait sans problème, à part une petite douleur à la cheville. On m'avait prévenu que le lendemain, à l'hôpital, je serais complètement courbaturé. Alors lundi, quand je me suis réveillé, je me suis levé tout de suite pour voir. Et rien! Pas la moindre courbature! J'ai eu beaucoup de chance, et je le dois aux mesures de sécurité prises par la fédération. Il y a dix ans, on ne survivait pas à un tel accident.»

"
«Je pense qu'il est important de revenir aussi vite que possible après ce genre d'accident. D'ailleurs, si je n'étais pas 100% en forme, je ne voudrais pas courir»
Robert Kubica
"

Du coup, le Polonais tenait à disputer le Grand Prix des Etats-Unis ce week-end. Histoire d'exorciser l'accident: «Je pense qu'il est important de revenir aussi vite que possible après ce genre d'accident. D'ailleurs, si je n'étais pas 100% en forme, je ne voudrais pas courir. Je ne suis pas seul en piste, et je ne veux faire prendre de risque à personne.»
Le Polonais fut examiné hier par Gary Hartstein, le délégué médical de la Fédération internationale de l'automobile (la FIA), ainsi que par le patron du centre médical de l'Indianapolis Motor Speedway. Les deux médecins ont jugé qu'en dépit des apparences, Robert Kubica n'était pas apte à disputer le Grand Prix des Etats-Unis. Le Polonais regardera donc la course depuis les stands, et devrait être de retour au volant pour le Grand Prix de France, dans deux semaines.


La chance de Vettel
C'est le jeune allemand Sebastian Vettel, âgé de 19 ans, qui remplacera Robert Kubica ce week-end à Indianapolis. L'Allemand a été nommé troisième pilote de l'écurie BMW Sauber en août dernier, au Grand Prix de Turquie, après l'éviction de Jacques Villeneuve et son remplacement par le Polonais, laissant ainsi vacante la position de pilote-essayeur.
Pour Sebastian Vettel, ce sera le premier contact avec le circuit d'Indianapolis. Un tracé qui n'est pas facile à maîtriser, et qui comporte le fameux «banking», le virage relevé qui entraîne la charge aérodynamique la plus importante de la saison.
Ce sont sans doute en considérant les contraintes extrêmes imposées par ce virage - qui avaient entraîné le fiasco de l'édition 2005 du Grand Prix, lorsque les pneus Michelin ne parvenaient pas à le négocier - que les médecins du circuit ont préféré empêcher Robert Kubica de prendre part à la course.
Pilote de très grand talent, résident suisse (près de l'usine Sauber de Hinwil), Sebastian Vettel va sans doute en profiter pour signer quelques coups d'éclat ce week-end. Le malheur des uns faisant toujours le bonheur des autres, c'est peut-être la chance de sa vie...

[Norton]

BASKETBALL
NBA: San Antonio champion!

Keystone
Tony Parker, élu MVP de la finale, et les siens savourent leur victoire.

<B>Les San Antonio Spurs ont remporté le quatrième match de la finale de NBA face à Cleveland. Les Texans s'adjugent ainsi la série 4-0 et soulèvent leur quatrième trophée en neuf ans. Tony Parker MVP.

- 15/06/2007
Le Matin Online & les agences

</B>


Les San Antonio Spurs ont remporté le quatrième match de la finale du championnat de NBA face à Cleveland 83-82. Les Texans s'adjugent ainsi la série 4-0 et soulèvent leur quatrième trophée en neuf ans. Impérial de bout en bout, Tony Parker a logiquement été récompensé du titre de MVP de cette finale.
Les années impaires sont décidément les préférées de San Antonio. Après les titres de 1999, 2003 et 2005, les Spurs ont ajouté 2007 à leur palmarès. Issus de la très sélective Conférence Ouest, les Texans ont pleinement justifié leur statut de favori face à la surprenante équipe de Cleveland.
Discret durant les trois premières parties, Manu Ginobili a été étincellant au cours de ce quatrième acte. Avec 27 points - dont 13 dans l'ultime quart-temps -, l'Argentin a été décisif au moment où Cleveland revenait inexorablement au score.
Balayage texan

Avec ce sec 4-0 dans la série, San Antonio devient la huitième formation à "balayer" son adversaire depuis 1947. Les Lakers avaient été les derniers en 2002 face à New Jersey. Moins en valeur que durant ses trois premières finales où il a obtenu le titre de MVP, Tim Duncan a malgré tout été précieux défensivement en captant un nombre impressionnant de rebonds.
Mais Tony Parker a été le grand homme de cette finale. En inscrivant 24,5 points par match et un incroyable 57% aux tirs, le meneur de jeu français a quasiment battu Cleveland à lui seul. Durant les quatre matches face aux "Cavs", "TP" a terminé à trois reprises meilleur marqueur de sa formation. Grâce à ses extraordinaires performances, il devient le premier Européen à remporter le titre de MVP.
Robert Horry est également rentré dans la légende. Grâce au succès des Spurs, l'ailier a remporté sa septième bague de champion NBA. Avec ce nouveau succès, il dépasse les légendes Jordan, Pippen ou Abdul-Jabbar. "Rob" reste malgré tout à distance respectable de Bill Russell vainqueur de 11 championnats.



Les Spurs célèbrent la victoire

Célébration du titre NBA des Spurs
envoyé par Melo7101

[Norton]

Ivan Basso suspendu 2 ans pour dopage

Le coureur italien Ivan Basso, qui a reconnu son implication dans l'affaire de dopage sanguin Puerto, a été suspendu vendredi pour une durée de deux ans par la Fédération italienne de cyclisme (FIC), a annoncé un de ses porte-parole.

"Ivan Basso a été suspendu pour 24 mois par la commission de discipline de la Fédération de cyclisme", a-t-on indiqué. Le vainqueur du Tour d'Italie 2006 a été entendu vendredi dans les locaux du Stade Olympique de Rome par la commission de discipline, qui l'accuse d'avoir violé les articles 2.2 (usage ou tentative d'usage d'une substance interdite) et 2.6 (possession de substances interdites) du code mondial antidopage.

Ivan Basso avait admis son implication dans l'affaire Puerto devant le Comité national olympique italien (Coni) le 7 mai. Au cours de l'audition vendredi, son avocat Massimo Martelli avait réclamé une sanction allégée, afin de tenir compte des aveux du coureur et des suspensions qu'il a déjà purgées.

[Norton]

Peugeot et la pluie contre Audi, le doute est permis aux 24H du Mans

La pluie viendra peut-être ajouter son petit grain de sel.

Le doute est permis avant le départ des 24 Heures du Mans automobiles, parce qu'une Peugeot 908 partira en pole position, la N.8 du trio Bourdais-Sarrazin-Lamy, et parce que la pluie, invitée d'honneur de cette 75e édition, menacera aussi les pilotes des trois Audi TDI.

"Si le temps se maintient, la météo pourrait bien être le facteur numéro 1", résume Jacky Ickx, sextuple vainqueur au Mans, pour qui "la venue de Peugeot est une bénédiction pour Audi" parce qu'il y a cette année "deux concurrents sérieux", deux grands constructeurs candidats à la victoire. "Dans des conditions météo comme celles-là, tout le monde peut jouer son rôle", ajoute le champion bruxellois.

Retour
La nouveauté 2007, c'est bien sûr le grand retour de Peugeot au Mans, 14 ans après le triplé des 905. Peugeot Sport aligne deux 908 V12 HDi-FAP, la N.7 de Villeneuve-Minassian-Gené et la N.8, meilleur temps des essais, qui prendra le départ en tête, samedi à 15h00, devant plus de 100.000 spectateurs.
Audi prend la menace Peugeot très au sérieux, la preuve: une 3e R10 TDI est engagée pour un trio de juniors, 25 ans de moyenne d'âge, dont le Français Alexandre Prémat, parce que "s'il pleut et s'il y a de nombreux incidents de course, c'est un avantage d'avoir une troisième voiture", assure Ralf Juttner, le directeur technique de l'écurie Joest qui engage les Audi. "Peugeot va tout exiger de nous, nous demander le maximum, nous sommes prêts", ajoute le Dr Ullrich. Un autre indice ne trompe pas: Audi s'est un peu désintéressé de la chasse à la pole position, pendant les essais, histoire de mieux préparer la course.

"Facilité de conduite"
Dernier élément d'information, le groupe Audi-VW, invaincu au Mans au XXIe siècle, ne s'est pas endormi sur ses lauriers. Depuis la victoire de la R10 l'an dernier, "beaucoup de travail" a été fait pour "améliorer la facilité de conduite, mieux contrôler la motricité et la puissance brutale" du moteur diesel, selon Frank Biela, pilote allemand de l'Audi N.1.

Selon Météo-France, la pluie risque de perturber le début et la fin de cette 75e édition, samedi et dimanche. Parmi les écuries qui espèrent que le ciel va tomber sur la tête d'Audi et Peugeot, il y a bien sûr les Gaulois de la Sarthe, Pescarolo et Courage, exclus du Top 5 à l'issue des essais mais conscients que la course sera longue, très longue.

Bleus clairs et Bleus foncés
Pour combler le double handicap de leurs protos à moteur essence -moins de puissance, moins de couple-, la taille du réservoir -10 litres de plus- ne suffira pas. Il faudra aussi beaucoup de chance, surtout avec une seule voiture de pointe, la N.16 de Collard-Dumas-Boullion chez les Bleus clairs, la N.13 de Gounon-Johansson-Moreau chez les Bleus foncés.

"La chance, je n'y crois pas", balaye Allan McNish, associé au Danois Tom Kristensen, septuple vainqueur, et à l'Italien Dindo Capello sur l'Audi N.2. "Je crois à la qualité de la préparation, pour savoir réagir le mieux possible à tout ce qui est imprévisible". L'Ecossais habite à Monaco mais il aime bien rouler sous la pluie. Comme quand il a gagné au Mans, en 1998.

[Norton]

Doublé de l'équipe Astana lors de la 5e étape du Libéré Dauphiné


L'Espagnol Antonio Colom a remporté la cinquième étape du Critérium du Dauphiné Libéré courue vendredi de Nyons à Digne-les-Bains (Fra). Son coéquipier kazakh Andrey Kashechkin a gardé le maillot jaune et bleu de leader.

L'équipe Astana a réussi le "doublé" dans cette étape de 195 kilomètres avec son chef de file, le Kazakh Alexandre Vinokourov, qui a terminé dans le sillage de Colom. La troisième place est revenue au Colombien Leonardo Duque, qui a réglé au sprint un petit groupe, à une quinzaine de secondes du vainqueur. Preben Van Hecke a terminé premier Belge à la 6e place et Phillipe Gilbert s'est classé 10e.

Attaques
Colom et Vinokourov ont figuré dans une échappée de 22 coureurs (avec Boonen et Gilbert) partie dès les premiers kilomètres. Le peloton, le plus souvent conduit par l'équipe AG2R du Français Christophe Moreau, a dû travailler pour limiter l'écart aux alentours de six minutes. Colom est passé à l'attaque dans le col du Corobin, la dernière difficulté du parcours à moins de 25 kilomètres de l'arrivée.

Il a été rejoint avant le sommet par Vinokourov qui avait neutralisé auparavant les contre-attaquants. Le peloton, regroupant les candidats à la victoire finale, s'est présenté avec un retard d'environ trois minutes et demie sur Colom et Vinokourov.

Abandon
Originaire de Majorque, Colom (29 ans) a signé son premier succès hors des frontières espagnoles. Il compte à son palmarès des courses de début de saison (Ruta del Sol 2002, Tour de Valence 2006). L'Espagnol Alejandro Valverde (Caisse d'Epargne), souffrant la veille déjà de problèmes digestifs, a abandonné 40 kilomètres après le départ de l'étape. La sixième étape conduit samedi de Gap à Valloire, sur un parcours de haute montagne.

stop pour ce soir..................


vous pouvez participer............Hooooooooooooooooooooooooo

[Norton]

ATHLÉTISME - MEETING D'OSLO
Record du monde battu de 8''

Keystone
Meseret Defar a battu le record du monde du 5000 m à Oslo, c'est le 63e record battu dans le meeting norvégien.

Sur 5000 m, L'Ethiopienne Meseret Defar amélioré son propre meilleur temps, hier soir en Norvège. Emmenée par la Russe Olga Komyagina sur 2200 m, l'Ethiopienne fait exploser le chrono



Un des plus remarquables records du monde de ces vingt dernières années est tombé lors du meeting Golden League d'Oslo.
L'Ethiopienne Meseret Defar, en 14'16''63, a pulvérisé de près de 8 secondes la meilleure marque du 5000 m. La néo-Lausannoise Maryam Jamal a remporté le 1500 m avec bravoure.
Defar, 23 ans, a d'abord profité du remarquable travail de la Russe Olga Komyagina, qui a mené pendant 2200 m. Elle a ensuite pris les commandes pour ne jamais fléchir, faisant voler en éclats son propre record de 14'24''53 qu'elle avait établi exactement un an plus tôt à New York. La deuxième de la course, la Kényane Vivian Cheruiyot, est également restée sous l'ancien record. Pas moins de sept athlètes ont couru sous les 15'' lors de cette course disputée dans des conditions idéales.
Championne olympique en titre, Defar avait annoncé la couleur en février en battant le record du monde en salle du 3000 m à Stuttgart, en 8'23''72. Sa nouvelle percée confirme l'hégémonie des Ethiopiennes sur le demi-fond et le fond féminin. Defar se nourrit de la rivalité qui l'oppose à sa compatriote Tirunesh Dibaba, championne du monde en titre, qu'elle avait privée du jackpot de la Golden League l'an dernier lors du dernier meeting, à Berlin...
Maryam Jamal: quel finish!
Maryam Jamal a été épatante de courage sur 1500 m. Distancée d'une quinzaine de mètres par la Russe Julia Fomenko dans le dernier virage, l'athlète du Stade Lausanne voyait également l'avant du peloton revenir dangereusement sur elle. Menacée d'être débordée, elle a eu un sursaut inattendu dans les 30 derniers mètres pour aller arracher la première place en 4'01''44, 2e chrono mondial de la saison, au grand dam de la Russe.
«Je connais le caractère de Jamal, elle s'accroche toujours» a déclaré à la TSR l'entraîneur de la Bahreïnienne Jean-François Pahud. Jamal courra encore ces prochaines semaines à Athènes, Paris et Lausanne, toujours sur 1500 m. Avec dans le viseur les Mondiaux d'Osaka, pour lesquels Pahud place la barre haut, au niveau de la première marche...
Powell pas inquiété sur 100 m
Les principaux favoris dans la course au million de dollars de la Golden League ont répondu présent. Le taulier du 100 m Asafa Powell n'a pas été inquiété. Prompt à se mettre en action, le Jamaïcain a vite lâché ses rivaux pour s'imposer en 9''94, son meilleur chrono de la saison mais qui reste à 0''01 de la meilleure performance mondiale de l'année de Walter Dix. Le recordman du monde s'est dit satisfait de ce chrono, le 27e de sa carrière sous les 10'', qui le place sur orbite en vue du jackpot.
Mais il faudra attendre encore pour voir ce dont Powell est capable cette saison. Les Américains, restés chez eux pour leurs trials de la semaine prochaine, n'étaient pas à Oslo. Le Portugais Francis Obikwelu (2e en 10''06) et le Britannique Marlon Devonish (3e en 10''08) n'étaient pas de taille à menacer le Jamaïcain.
Surprise au triple saut
Invaincue l'an dernier sur 400 m, Sanya Richards est repartie pour une belle série. La protégée de Clyde Hart a fait le vide autour d'elle pour l'emporter en 50''26, une seconde devant la Sénégalaise Thiam Mbacke.
A la perche, la Russe Elena Isinbayeva a une nouvelle fois plané bien au-dessus de ses adversaires.
Les surprises du jour sont venues du 100 m dames et du triple saut masculin. L'Américaine Stéphanie Durst, dont le record personnel était de 11''30, a maté toutes les favorites sur la ligne droite pour s'imposer sur le fil en 11''22.
Au triple, le Brésilien Jadel Gregorio et le Suédois Christian Olsson ont mordu la poussière. Le Britannique Philips Idowu l'a emporté avec 17,35 m.

[Norton]

AUTOMOBILISME - GP DES ÉTATS-UNIS
Alonso se plaint

DR
Alonso (à g.) se dit mal à l'aise chez McLaren, mais son entente avec Hamilton ne semble pas en souffrir.

<B>Le double champion du monde estime être mal traité chez McLaren. Le scandale a débuté au début de la semaine, au travers d'une interview donnée à une radio espagnole. Hamilton s'étonne de cette réaction

Luc Domenjoz - 15/06/2007
Le Matin

</B>


Pas facile de travailler avec des Anglais. Les hommes d'affaire le savent bien, et Fernando Alonso est en passe de l'expérimenter à son tour.
Pour l'Espagnol, passer de Renault à McLaren a signifié passer d'une écurie au sein de laquelle il s'est formé - et qui lui était entièrement acquis - à une structure parfaitement rôdée, étrangère à sa manière de travailler, et qui aligne un jeune pilote connaissant l'écurie depuis l'âge de 13 ans.
Au moment de signer son contrat avec McLaren, en novembre 2005, Fernando Alonso ne savait pas encore qu'il aurait ce diable de Lewis Hamilton comme coéquipier. Un facteur qui a singulièrement compliqué sa tâche.
Duels tendus...
Car évidemment, chez McLaren comme dans toute l'Angleterre, Lewis Hamilton est déjà devenu une idole. Et sa victoire de dimanche dernier ne fait que renforcer sa position: «Je ne me sens pas à l'aise dans cette équipe, et c'est comme ça depuis le premier jour», a confié Fernando Alonso à la radio espagnole Cadena Ser, lundi soir. «J'ai un coéquipier anglais dans une équipe anglaise, alors, forcément, c'est lui qui reçoit le soutien de l'équipe. On le sait tous, et je l'ai compris depuis le début. Cela dit, je ne me plains pas. Je vais me battre pour le titre.»

Des propos qui ont causé un certain émoi chez McLaren. Depuis son arrivée à Indianapolis, jeudi, l'équipe de Ron Dennis, patron inclus, répète à qui veut l'entendre que tous, en son sein, admirent et soutiennent l'Espagnol. Et que les deux pilotes reçoivent un traitement exactement équivalent, comme au temps des duels Senna - Prost.

"
«Nous sommes devenus très amis à titre personnel, alors ce genre de critique est un peu difficile à entendre»
Lewis Hamilton
"

Lewis Hamilton, en tout cas, s'est montré surpris des propos de son coéquipier. «Je trouve bizarre que Fernando ait dit des choses pareilles, parce que depuis son arrivée dans l'équipe, tout le monde est motivé pour le soutenir. Il doit penser qu'il est mal traité parce qu'il est espagnol et que je suis anglais, mais je ne suis pas d'accord avec lui. En plus, nous sommes devenus très amis à titre personnel, alors ce genre de critique est un peu difficile à entendre.»
Au fil de la saison, le duel Hamilton - Alonso va sans doute devenir de plus en plus tendu. Les propos désabusés de l'Espagnol n'en sont qu'une première illustration.
Les chronos
Indianapolis. Grand Prix des Etats-Unis
Essais libres 1
1. Alonso (Esp), McLaren-Mercedes, 1'11''925. 2. Heidfeld (All), BMW-Sauber, à 0''466. 3. Hamilton (GB), McLaren-Mercedes, à 0''703. 4. Vettel (All), BMW-Sauber, à 0''944. 5. Raikkonen (Fin), Ferrari, à 1''041. 6. Rosberg (All/Fin), Williams-Toyota, à 1''095. 7. Massa (Bré), Ferrari, à 1''115. 8. Coulthard (GB), Red Bull- Renault, à 1''234. 9. Button (GB), Honda, à 1''672. 10. Webber (Aus), Red Bull-Renault, à 1''757. 11. Trulli (It), Toyota, à 1''852. 12.* Nakajima (Jap), Williams-Toyota, à 1''861. 13. Schumacher (All), Toyota, à 1''894. 14. Liuzzi (It), Toro Rosso-Ferrari, à 1''982. 15. Speed (EU), Toro Rosso-Ferrari, à 2''065. 16. Fisichella (It), Renault, à 2''075. 17. Sato (Jap), Super Aguri-Honda, à 2''112. 18. Barrichello (Bré), Honda, à 2''127. 19. Kovalainen (Fin), Renault, à 2''264. 20. Davidson (GB), Super Aguri-Honda, à 2''707. 21. Albers (PB), Spyker-Ferrari, à 2''711. 22. Sutil (All), Spyker-Ferrari, à 2''885. 22 pilotes en lice. * = pilote essayeur.
Essais libres 2
1. Alonso 1'12''156. 2. Hamilton à 0''153. 3. Massa à 0''279. 4. Raikkonen à 0''431. 5. Heidfeld à 0''870. 6. Coulthard à 0''886. 7. Rosberg à 0''901. 8. Kovalainen à 0''954. 9. Barrichello à 0''988. 10. Button à 1''046. 11. Vettel à 1''061. 12. Webber à 1''107. 13. Liuzzi à 1''176. 14. Davidson à 1''208. 15. Fisichella à 1''238. 16. Alexander Wurz (Aut), Williams-Toyota, à 1''383. 17. Trulli à 1''536. 18. Speed à 1''556. 19. Sato à 1''597. 20. Schumacher à 1''609. 21. Albers à 2''069. 22. Sutil à 2''357.