Luthi et ses compatriotes

[kaya]

[quote=Norton;304372]

Envoyé par kaya

Et moi donc.............Va pas toujours avoir la poisse..................

Ah non! J'ai envie de le voir aux avant postes!

[Norton]

MOTOCYCLISME

On a retrouvé Tom!


Image © DR
Tom Lüthi a fait sa première apparition depuis la fin de la saison 2008, hier soir à Saint-Gall pour une séance de dédicace (en haut). Le reste du temps, il l'a passé en Californie, sur une piste de motocross.

L'ancien champion du monde s'est fait discret depuis la fin de la saison. Pour mieux bâtir 2009.
Jean-Claude Schertenleib - le 18 décembre 2008, 22h43
Le Matin


GP 250 Saint-Gall
Il a brillé par son absence au gala des «Sportifs suisses de l'année». On ne l'a pas plus vu à la Nuit du sport, à Davos. Encore moins à la remise des prix de la Fédération motocycliste suisse. Une visite éclair à l'avant-première du dernier «James Bond». Puis disparu, Thomas Lüthi.
Il est devenu crossman!
Jusqu'à hier, où il a fait son retour public dans une librairie saint-galloise, avant d'être présent ce soir au nouveau centre West Side, dans la banlieue de Berne, pour des séances de dédicace. Où était-il? Se cachait-il vraiment? «Non, mais après la saison difficile que j'ai vécue, j'avais besoin de prendre un peu de distance», raconte l'ancien champion du monde. Qui a donc mis un océan (l'Atlantique) entre lui et son public. Et pas pour des vacances: «J'ai passé un mois en Californie à m'entraîner durement en motocross, sur le circuit de l'ancien roi US de la spécialité, Rickie Johnson, et du Français Sébastien Tortelli. C'était le meilleur moyen pour moi d'être aussi souvent sur une moto en cette période de frimas sous nos latitudes. Une quinzaine de journées à transpirer, à travailler, jamais encore je ne m'étais astreint à un programme aussi complet à ce stade de la préparation.»
2008 oublié, Thomas Lüthi a donc placé les premières bases de son exercice 2009. Son avenir proche? «Les Fêtes en famille et avec les copains. Pendant quelques jours, je vais manger plus que de raison. Et je m'en réjouis», sourit Tom. Qui aura ensuite quatre semaines pleines pour effacer les traces de ses excès, avant les premiers essais 2009.

[nofoot]

et bein il aurait + avoir pire comme professeur de motocross tom luthi

[Norton]

Motocyclisme
Lüthi engage un coach physique

Thomas Lüthi s'est attaché les services d'un des coaches physiques les plus réputés de Suisse pour préparer sa saison 2009.


Otmar Keller va s'occuper de la préparation physique de...


...Thomas Lüthi. (Photo: Keystone)


Il s'agit d'Otmar Keller, qui a collaboré par le passé avec l'équipe nationale de football, le club de Grasshopper ou encore les marins d'Alinghi.

[Norton]

motocyclisme

En chantier, Tom Lüthi


Image © D.R.
Thomas Lüthi, hier à Jerez, entre deux tours de circuit. En médaillon, Otmar Keller.

Otmar Keller, ancien préparateur physique de l'équipe de Suisse de football et du team Alinghi, s'occupe désormais du champion du monde 2005: onze heures de sueur par jour.
Jean-Claude Schertenleib - le 27 janvier 2009, 00h55
Le Matin

TESTS 250
JEREZ DE LA FRONTERA (ESP)
«Quand j'ai entamé ma collaboration avec Tom, son corps était un véritable chantier, spécialement au niveau de ses épaules et de ses bras.» Otmar Keller, qui s'était occupé de la préparation physique de l'équipe de Suisse de football pour l'Euro, qui a participé à la victoire d'Alinghi dans la Coupe de l'America, roule désormais pour Thomas Lüthi.
En chantier, Thomas Lüthi? Est-ce dire que, jusqu'à présent, sa préparation physique n'était pas suffisante? «Non. En fait, les faiblesses rencontrées ont chacune un rapport direct avec une blessure; et on sait que Tom n'a pas été épargné ces dernières années. Et comme un pilote ne peut pas se permettre de prendre le temps nécessaire pendant la saison...» Eh bien, c'est en hiver qu'il faut réparer. Pour mieux préparer...
«Dans ce métier, à 22 ans, on n'est plus un jeune espoir; je suis même, bientôt, un vieux cheval.» A Jerez de la Frontera, où il a découvert hier son Aprilia 250, millésime 2009, Thomas Lüthi a l'humeur badine. Ce qui est un très bon signe, chez lui.
«Je suis en pleine forme!»
Alors, Tom, trop vieux, tout cassé, bon pour la retraite? «Oh non! Mais il est vrai que depuis mon titre mondial, chaque hiver, il y a toujours eu une petite chose ici, une autre là, qui m'a handicapé. Ces derniers mois, nous avons fait réparer ce qu'il fallait et aujourd'hui même, j'en ai ressenti les effets; chaque année, quand on retrouve le guidon d'une moto de course après la pause, des courbatures apparaissent. Là, rien du tout, je suis en pleine forme. Et comme il me reste encore deux mois avant le début du championnat, je serai prêt au bon moment.»
Pour en arriver là, Tom a payé de sa personne. Après quinze jours de cross aux Etats-Unis, il s'est installé à Feusisberg (l'antre de l'équipe de Suisse de football), «où on travaille quatre jours par semaine, souvent près de onze heures par jour, entre la thérapie et l'entraînement propre», raconte encore le Bernois.
Les dessous des tests
Adieu,les vagues
C’est presque un comble pour un pilote désormais entraîné par le préparateur physique d’«Alinghi»: Thomas Lüthi a eu le plaisir de découvrir, hier, que l’asphalte du circuit de Jerez de la Frontera ne comportait plus les nombreuses vaguelettes de ces dernières années. Et pour une bonne raison:
«Le revêtement a été refait complètement, et les Espagnols ont fourni un superbe travail», raconte Tom.
Pas de révolution
Il fallait s’y attendre – la catégorie 250 cm3 est condamnée fin 2010 –, l’Aprilia RSA 2009 n’est qu’une évolution logique du modèle précédent: «Il n’y a pas de révolution apparente, mais je sais qu’aujourd’hui et demain, j’ai un programme copieux de pièces spéciales à essayer», relève Lüthi

Trois dixièmes derrière Bautista
Pour cette première journée – il faisait froid hier matin, et le vent a été présent jusque dans l’après-midi – de la saison 2009, Thomas Lüthi n’a été devancé (de 3 dixièmes) que par le vice-champion du monde en titre, l’Espagnol Alvaró Bautistá.

[kaya]

[Norton]

GP 2009 FEUSISBERG

Tom Lüthi: «Pilote? Un job à 100%»


Image © Keystone
Lüthi à l'entraînement à Feusisberg, sous les ordres d'Otmar Keller: un important travail a été réalisé ces dernières semaines

Nouveau programme type des GP oblige, Tom Lüthi roulera moins en 2009 qu'en 2008. Pour le même salaire
Jean-Claude Schertenleib - le 24 février 2009
Le Matin



Les GP motocyclistes n'échappent pas à la crise. Budgets pas bouclés, grilles incomplètes - en 250 cm3, deux des favoris, l'Italien Pasini et l'Espagnol Barberá sont toujours à pied! -, le pouvoir sportif cherche des solutions pour réaliser des économies. Première décision: la séance d'essais libres du vendredi matin a été annulée; conséquence, Tom et ses collègues rouleront moins que dans le passé.
Tom, en 2009, vous travaillerez 27% de moins. Vous ne craignez pas une diminution équivalente de votre salaire?
Pas du tout. Peu importe le programme, pilote de GP reste un job à 100%.
Pratiquement?
Pour moi, rien ne va changer. J'arriverai toujours sur les circuits le mercredi soir.
Même si vous ne roulerez que le vendredi après-midi?
Le jeudi restera une journée importante de préparation. C'est ce jour-là, avec mes techniciens, que nous établirons notre plan de bataille pour le week-end.
Plus qu'une seule séance qualificative, le samedi après-midi?
Cela fonctionne très bien pour la classe MotoGP, ça marchera pour nous.
Même pour Tom Lüthi, qui a toujours besoin de beaucoup de temps pour régler sa machine?
Les nouvelles règles sont les mêmes pour tous. Je m'y adapterai.
Donc, pilote, c'est toujours un job à 100%?
Plus que jamais. Même si...
Même si?
Je pars ce week-end... pour une semaine de vacances en Egypte!
Seul?
Non, avec Daniel-M. Epp, mon manager. A notre programme, kitesurf.

[Norton]

De nouvelles expériences pour Thomas Lüthi

19.03.2009 10:41


Thomas Lüthi a sué tout l'hiver avec son coach Otmar Keller. [Keystone]
Thomas Lüthi va disputer cette année sa troisième saison en 250cm3. Pour mettre tous les atouts de son côté, le pilote bernois s'est préparé physiquement avec Otmar Keller, un coach de renom.
Dans trois semaines, Thomas Lüthi va entamer sa troisième saison consécutive en Championnat du monde des 250 cm3, sa septième en tout. Afin d'être prêt physiquement pour cet exercice 2009, le Bernois a expérimenté de nouvelles voies lors de sa préparation.

Comme à son habitude, «Tom-Tom» a sué sang et eau en salle de force. Mais au traditionnel travail foncier, se sont ajoutées cette saison de nouvelles disciplines telles que les raquettes, l'escalade, la natation et le ski de fond. Le tout sous la houlette de son nouveau préparateur physique Otmar Keller.

Un coach physique de renom

«J'ai essayé de varier au maximum les entraînements ainsi que de les faire en plein air. De cette façon, Thomas ne s'est jamais ennuyé et est devenu beaucoup plus solide», a indiqué Keller. Ce dernier s'occupe du Suisse depuis novembre.

Le coach schwytzois s'était fait un nom en s'occupant notamment de l'équipe de Suisse de football, des Grasshoppers, ainsi que du Team Alinghi, vainqueur de la Coupe de l'America. Keller, ex-biathlète et skieur de fond au niveau de la Coupe d'Europe, avait collaboré par le passé avec des «clients» tels que Murat Yakin (football), Marcel Fässler (automobilisme), Enrico De Maria (voile) et Alex Hofmann (motocyclisme). C'est d'ailleurs grâce à la complicité de l'ancien pilote allemand en Moto GP que le contact entre les deux hommes a été établi.

"Essayer autre chose"

Le pilote bernois s'est même essayé aux raquettes. [TSR] «Je me suis toujours blessé ces dernières années. La saison passée, à la suite de ma chute à Indianapolis en septembre qui m'a occasionné une blessure à la main, je n'ai plus jamais été à 100%. Après tant d'années passées à m'entraîner, je voulais essayer autre chose», a argumenté le pilote Aprilia.

«Le but est qu'il commence cette saison au top de sa forme. Mais il était déjà à un niveau intéressant quand je l'ai rencontré», a indiqué Keller. Lüthi s'est particulièrement renforcé cet hiver au niveau de la nuque et des épaules. En tout, il a gagné de 1 à 1,5 kg de masse musculaire. Impossible de faire plus, car chaque kilo supplémentaire nuit sur la moto.

"Je suis au top de ma forme"

Jusqu'à Noël, c'est davantage la physiothérapie qui a occupé l'agenda du Bernois. «Par la suite, l'entraînement physique m'a bien plu et a valu la peine. Désormais, je suis au top de ma forme et pas handicapé le moins du monde par mes soucis passés. Je me réjouis désormais de recommencer la compétition», a lancé le citoyen de Linden.

Quarante jours d'entraînement en commun auraient ainsi suffi à Lüthi pour retrouver la grande forme, selon le préparateur. «Se préparer en hiver, c'est bien», a avancé Otmar Keller, «mais Thomas est un pilote de course. La vérité viendra de la piste. C'est là qu'il devra se montrer rapide».

[Norton]

L'INTERVIEW

Thomas Lüthi: «Je suis seul à la maison, célibataire»


Image © DR

Pour sa troisième saison en 250 cm3, Thomas Lüthi sait qu'il n'a pas droit à l'erreur. L'ancien champion du monde se prépare comme jamais
Jean-Claude Schertenleib - le 25 mars 2009
Le Matin


Première chose, je suis seul à la maison. Célibataire...
Pardon, Tom, mais c'est à nous de poser les questions.
Oui, mais comme celle-ci allait venir...

OK. Alors, la vie en solitaire, près de Thoune, ça se passe comment?
Très bien. Je me débrouille.

La cuisine?
Bien sûr! Je n'ai pas encore de recette déposée, mais je suis pas mal dans la cuisson des pâtes, dans la préparation des viandes et je me fais de supersalades.

La lessive?
Je fais aussi... sauf quand je n'ai que peu de temps entre deux voyages à l'étranger. Dans ces moments-là, j'avoue que maman m'aide encore pour le repassage.

Oublions les tâches ménagères. Thomas, vous travaillez depuis l'automne dernier avec un nouveau préparateur physique, Ottmar Keller. Qui a comparé votre corps avec un immense chantier. C'était grave à ce point?
C'était beaucoup plus grave que ce que je pensais.

Parce que vous aviez sous-estimé l'importance de la préparation physique ces dernières années?
Non, j'ai toujours suivi un entraînement sérieux. Je suis persuadé que je faisais juste sur ce point-là aussi. Mais, l'année dernière, j'ai souffert des blessures les plus graves de ma carrière. Et les dégâts collatéraux ont été importants.

Vous parlez de quel accident?
Celui des essais, à Indianapolis (EU), avec de sérieuses complications au niveau de ma main gauche. Je suis revenu en fin de saison - dès le GP de Malaisie -, mais je n'étais pas vraiment en état de me battre normalement.

C'était donc une erreur de précipiter votre retour?
Je ne crois pas. Mais ma tâche n'a pas été facile à ce moment-là. Et je ne l'ai pas dit.

Puis, dès le lendemain du dernier GP de la saison 2008, vous vous êtes totalement concentré sur 2009?
Oui, selon un plan de travail très précis. Premièrement, il fallait que je guérisse. Donc, j'ai suivi intensivement des soins de physiothérapie. Puis il a ensuite fallu que je puisse m'entraîner sans la moindre retenue. Ce que j'ai réussi à faire dès le mois de décembre. Là, depuis mi-février, j'estime être dans une forme optimale.

Tom complètement cassé après un accident, mais ce n'était pas le premier pépin de votre carrière?
Je le sais. Mais, jusqu'à présent, j'avais surtout connu des soucis qui sont très habituels dans notre métier, comme des fractures des clavicules. Là, c'était plus sérieux. Beaucoup plus sérieux.

On a vraiment l'impression que vous avez tout à coup compris l'importance de la préparation physique?
Faux. Même après mon titre mondial, j'ai beaucoup travaillé sur ce plan-là.

Même si vous étiez devenu un personnage de la jet-set, que l'on voyait partout?
Mais justement! J'ai travaillé énormément entre 2005 et 2006.

Pour compenser les excès de votre vie de star?
Non, pour déjà préparer mon corps pour la classe 250, qui était alors un but à moyen terme.

Vous commencez votre troisième saison en 250, c'est vraiment plus dur que la 125?
Je me suis habitué, depuis le temps. Mais quand j'ai fait le saut, j'avais été étonné du surplus d'exigences physiques entre le pilotage d'une 125 et d'une 250, en raison de la différence très importante de la puissance.

Et aujourd'hui?
Sur ce plan-là, je dois déjà penser au futur...

Physiquement, vous avez changé?
Un immense travail a été effectué sur le haut de mon corps, l'ensemble nuque-épaules a été particulièrement renforcé.

Toujours en vue du futur à moyen terme, la classe MotoGP?
D'abord parce que c'était nécessaire.
Mais avant d'affronter Rossi et consorts, il y a cette saison 2009, et c'est celle du quitte ou double en 250. Or, jusqu'à présent, vous n'avez pas vraiment brillé lors des essais.
Au Portugal, j'étais à une seconde des meilleurs temps, ce qui est énorme. Mais je suis resté très calme face à ce verdict, puisque j'ai profité de ces trois jours pour essayer mille choses différentes. Je savais que la première course n'était pas programmée pour le lendemain. Que j'avais le temps.

Et aujourd'hui (hier)?
Cela ne s'est pas trop mal passé pendant une bonne partie de la journée, avant que je connaisse des soucis de moteur sur la fin. Mais je reste zen... Calme, zen, c'est bien beau. Mais, en attendant, les autres favoris - Simoncelli, Bautistá, Barberá - vous dominent... Je sais, mais il y a plus important...
Quoi?
Le feeling que je ressens sur ma moto, savoir qu'une bonne base existe, sur laquelle nous pourrons travailler pendant la saison. C'est ça, le but de ces essais.
On a connu le Tom qui avait besoin d'un préparateur psychique, puis d'un coach pour son pilotage. Cette année, on n'a parlé que de préparation physique. Il manque encore quelque chose pour que l'édifice soit complet?
Non. Enfin oui, retrouver le chemin du succès!

[Norton]

ESSAIS IRTA JEREZ DE LA FRONTERA

Ce monde est flou!


Image © Stan Perec
Daniel-M. Epp, manager personnel de Tom Lüthi (à dr.), s'interroge. Sur la piste, son pilote Lüthi a signé le neuvième temps des essais
Propriétaire de team et manager personnel de Thomas Lüthi, Daniel-M. Epp se pose des questions pour le futur
Jean-Claude Schertenleib - le 27 mars 2009
Le Matin


Le flou est total, et il n'a rien d'artistique. La classe 250 cm3 - celle de Thomas Lüthi et de Bastien Chesaux - sera-t-elle précipitée au musée le 8 novembre prochain, au soir du GP de Valence? 2010 sera-t-elle décrétée année mixte, où deux technologies s'affronteront: la classe deux temps 250 cm3 et la nouvelle classe 600 quatre temps? Et qui fournira des moteurs pour cette nouvelle catégorie, aux côtés de Honda et de Yamaha? Qui fournira les châssis? Selon quelle réglementation? A quel prix?

Une crise... de confiance
C'est l'heure des questions: «Et en période de crise, comme celle que nous traversons, les incertitudes sont les pires des choses», relève Daniel-M. Epp, 50 ans, propriétaire de team de GP depuis sept ans et manager personnel de Thomas Lüthi. «Plus que financière, la crise actuelle est d'abord une crise de confiance. Pour la combattre, il faut des certitudes, pouvoir planifier à moyen terme. Et, là, qu'est-ce que je peux bien offrir à mes partenaires pour 2010? Honnêtement, je ne sais pas. Le monde économique hésite, les promoteurs du championnat sont incapables de prendre une décision et je crains de voir bientôt des entreprises changer complètement leurs plans de marketing.» Daniel-M. Epp, ce Bâlois qui a fait son nid en République tchèque, sait qu'il est un des rares propriétaires de team à encore payer ses factures aux échéances: «Le produit Tom Lüthi, marié à la fidélité de nos deux principaux partenaires - Caffè Latte et Interwetten -, ça a une valeur. Mais encore faut-il pouvoir l'utiliser à bon escient; je gère un budget de plus de 5 millions de francs, mais je ne veux pas en faire n'importe quoi. Donner cet argent à un team MotoGP de second ordre pour que Tom se batte pour la 13e place? Cela ne m'intéresse pas.»
Mais poursuivre l'aventure avec son pilote? «Oui, mais peut-être d'une manière différente.» Quand on vous disait que ce monde était devenu flou...