Toutes New sportives autres que la moto

[Norton]

Arsenal touche le fond© ap.

Arsenal, qui vit le pire début de saison depuis l'arrivée d'Arsène Wenger à sa tête il y a 16 ans, a connu une nouvelle désillusion en étant éliminé en quarts de finale de la Coupe de la Ligue anglaise par un club de division 4, Bradford City, mardi soir.
© getty.© reuters.© getty.© getty.
Menés 1-0 dès la 16e minute après un but de Garry Thompson sur coup franc, les Gunners, qui ont renoué avec le succès en Championnat devant West Bromwich (2-0) samedi dernier, n'ont égalisé qu'à deux minutes de la fin du temps réglementaire.

Et c'est grâce à un défenseur, Thomas Vermaelen, monté à la rescousse, qui a marqué de la tête. Et pourtant, huit des vainqueurs de samedi étaient alignés mardi soir!

"Ils ont bien défendu et nous savons tous ce qui peut arriver aux tirs au but, a commenté Wenger. Nous avons eu beaucoup, beaucoup d'occasions, mais leur gardien a fait un grand match."

Effectivement, Matt Duke s'est interposé avec brio face à Santiago Carzola qui, par deux fois, aurait pu tuer le match dans le temps réglementaire avant de toucher la barre transversale en prolongation.

Le gardien local a fait de même devant les tentatives de Gibbs et d'Oxlade-Chamberlain. Aux tirs au but, l'essai de Carzola a été arrêté par Matt Duke, le tir de Marouane Chamakh heurtant lui les poteaux.

Et Vermaelen, le dernier tireur qui aurait pu se transformer en sauveur des Gunners, a aussi envoyé son ballon sur le poteau. C'est l'élimination la plus humiliante d'Arsenal et d'Arsène Wenger.

Le technicien français, qui risque d'être de plus en plus critiqué, a saisi la limite actuelle de ses attaquants et a fait revenir au bercail -pour la 3e fois- le Français Thierry Henry (New York Red Bulls) pendant la trêve du Championnat nord-américain (jusqu'en mai).

"Evidemment, quand on est éliminé, ce n'est jamais satisfaisant. Nous avons perdu aux tirs au but face à une équipe qui joue très bien. Je n'ai rien à reprocher à mon équipe, nous avons tout donné pendant 120 minutes et nous devons féliciter Bradford pour sa performance", a ajouté Wenger. Grâce à sa 9e séance de tirs au but victorieux consécutif, Bradford s'offre donc sa première demi-finale de Coupe de la Ligue.

"Mes gars ont été formidables. Ils ont respecté les consignes, et la discipline a été la clé du succès devant une équipe aussi talentueuse qu'Arsenal", a analysé l'entraîneur de Bradford, Pil Parkinson.

[Norton]

Foot - Ligue 1 - PSG : «Les joueurs ont changé d'attitude»

Paris a confirmé mardi soir à Valenciennes son renouveau (4-0). «Les joueurs ont commencé à jouer ensemble, avec altruisme, à avoir du caractère et à mettre leurs qualités à la disposition de l'équipe», s'est réjoui Carlo Ancelotti.
La joie des Parisiens, qui ont étrillé Valenciennes (4-0). (L'Equipe)














243Envoyer à un ami

«Carlo Ancelotti, est-ce que c'est une confirmation des progrès entrevus la semaine dernière ?
Oui c'est une confirmation. Après deux matches à la maison, c'était un bon test pour nous, pour montrer la mentalité à l'extérieur, sur un terrain difficile. Valenciennes avait bien joué les derniers matches à la maison. Nous avons montré une bonne mentalité, une bonne attitude. C'est une bonne performance.

Qu'est-ce qui a changé en dix jours, depuis la défaite à Nice ?
Je pense que c'est la mentalité des joueurs. Ils ont commencé à jouer ensemble, avec altruisme, à avoir du caractère et à mettre leurs qualités à la disposition de l'équipe. Je pense que c'était la clé. Le mérite revient aux joueurs. Ils ont pris leurs responsabilités. Ils ont changé d'attitude sur le terrain.

4-0 c'est le tarif maintenant face au PSG?
Nous avons gagné 4-0. Ce n'est pas le résultat qui est important, quelques fois tu peux avoir plus de difficultés à marquer. Ce qui est important c'est la performance. Ce n'est pas important de penser à gagner tous les matches 4 à 0. Ce qu'il faut, c'est avoir la même attitude sur le terrain. (Au sujet de Lyon dimanche prochain) Nous jouerons à la maison. Nous avons montré nos qualités. Nous avons pris beaucoup de confiance mais il faut faire attention.»

[Norton]

Voile - Vendée Globe : Gabart garde la main

François Gabart toujours en tête du Vendée Globe (L'Equipe)











François Gabart (Macif) a légèrement consolidé sa première place au classement du Vendée Globe, dans la nuit de mardi à mercredi. Au pointage de 5h00, il comptait 18,4 milles d'avance sur Armel Le Cléac'h (Banque Populaire), contre 14,4 la veille à 20h00. Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) était 3e à 81,4 milles, devant le Suisse Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat), à 140,1, et le Britannique Alex Thomson (Hugo Boss), le plus au nord, à 140,1.

Les cinq bateaux de tête, en plein océan Indien, avançaient cap à l'est à une vingtaine de noeuds, en direction de la 4e «porte des glaces», celle d'Australie ouest.

[Norton]

«Munoz sera toujours sur le banc la saison prochaine»

Football

—
Christian Constantin prédit un long passage sur le banc du FC Sion à son nouvel occupant. Et explique pourquoi il est toujours aussi incorrigible avec le totomat.
Par Nicolas Jacquier. Mis à jour le 12.12.2012 11 Commentaires

• Imprimer

-Christian Constantin, dîtes vingt-sept (ndlr: coaches déjà virés)… Malgré le poids des ans et l’expérience, vous demeurez incorrigible…
-Je fais ce que je dis, en fonction des objectifs qui avaient été définis. Des buts avaient été fixés avec Pierre-André. Ils n’ont pas été atteints. Dans ces conditions, je suis logique avec moi-même. Je ne suis pas incorrigible, je me considère plutôt comme étant responsable. Le totomat a toujours raison.
-Mais pourquoi Munoz et pas Domenech ou un autre candidat par exemple?
-Parce que Domenech n’a jamais fait acte de candidature, au contraire de deux anciens sélectionneurs de l’équipe d’Angleterre, Sven-Goran Eriksson et Glenn Hoddle. Marco Simone était lui aussi intéressé, tout comme Zico, dont j’ai reçu un appel. Il voulait venir à tout prix. Munoz correspond exactement aux critères que je m’étais fixés. Il a effectué un super boulot dans des conditions difficiles avec NE Xamax, et son palmarès parle pour lui. C’est un mélange de Bigon et de Trossero.
-Voici 48 heures, vous hésitiez encore à (ne pas) échanger un borgne contre un aveugle. Doit-on en conclure que votre nouveau coach possède une bonne vue?
-Il voit bien les choses, en tout cas, et sait, comme moi, ce qu’il se veut. On travaille pour être devant. J’avais déjà pensé à lui plusieurs fois, mais pas forcément pour intervenir entre deux matches. Cette fois, toutes les conditions étaient réunies. Il aura six semaines devant lui pour bâtir et préparer l’équipe comme il l’entend.-Très franchement, à ce rythme, Munoz finira-t-il selon vous la saison?
-J’en suis persuadé. Je pense même qu’il sera toujours sur le banc du FC Sion la saison prochaine, car il aura atteint le barème imposé, de sorte que son contrat sera automatiquement reconduit au mois de mai.
-A Neuchâtel, Munoz avait débarqué avec son propre et imposant staff technique. Sera-ce également le cas en Valais?
-Il arrive avec le préparateur physique qui l’accompagne partout depuis plusieurs années, si fait que l’on disposera dorénavant de deux préparateurs. Le reste de l’encadrement ne va pas bouger, que cela soit l’assistant ou l’entraîneur des gardiens.
-Après son passage à la Maladière, Victor sait-il le français?
-On s’est parlé en français et je crois que l’on s’est compris. Il connaît déjà les langues latines et fera rapidement des progrès chez nous dans la langue de Molière.

[Norton]

Et de 88 pour Messi!

FOOTBALL

—
L'Argentin du FC Barcelone a inscrit deux buts hier soir en Coupe du Roi. Il porte ainsi son nombre de réalisations en 2012 à 88.
Mis à jour le 12.12.2012 1 Commentaire

• Imprimer

Lionel Messi n’en finit pas de marquer. L’Argentin a inscrit les deux buts du succès de Barcelone à Cordoue (2-0) en 8e de finale aller de la Coupe d’Espagne.
Messi a du coup porté son total de buts marqués en 2012 à 88. Le numéro 10 du Barça a ouvert le score à la 11e, avant de doubler la mise à la 74e. Il lui reste deux matches de Liga pour encore améliorer ce record, dimanche au Camp Nou contre Atletico Madrid, puis une semaine plus tard à Valladolid.
Dans une autre rencontre, le FC Séville a pris une option décisive sur la qualification pour les quarts de finale en allant gagner 5-0 à Majorque, grâce notamment à deux réussites de Negredo.

[Norton]

«Tout peut arriver avec moi»

SKI ALPIN

—
La Française Marie Marchand-Arvier se dit prête à monter enfin sur la première marche d’un podium, ce qui ne lui est encore jamais arrivé à ce jour.
Par Christian Maillard. Mis à jour à 15h28

• Imprimer

Marie Marchand-Arvier aimerait pouvoir effectuer le même geste de la plus haute marche du podium.
Image: Keystone
Marie-Marchand-Arvier, quel est votre sentiment, après avoir dominé ce second entraînement, ici, chez vous, à Val d’Isère?
On a la chance d’avoir deux étapes en France, avec Méribel après les Mondiaux, à nous de profiter de cette énergie. Le fait de courir à la maison, c’est toujours un plus. Je prends ce qu’il y a à prendre. Maintenant, je suis consciente que ce n’était qu’un entraînement et que les chronos étaient très serrés sur une neige très facile à skier.
La météo n’annonce rien de bon pour cette fin de semaine. Cela vous perturbe-t-il?
On fait du ski et on sait qu’en général l’hiver, il y a un peu de neige! Mais l’organisation est assez confiante pour demain (ce vendredi), donc nous on lui fait confiance sur son job. On fera tout pour se lancer dans les meilleures conditions possibles et donner le meilleur de nous mêmes. Même si la visibilité est moyenne et qu’il neige. Moi, j’espère qu’on va pouvoir courir.
On a l’impression, cet hiver, que vous êtes capable de tout: de vous battre pour le podium et de terminer loin des meilleures. Comment expliquez-vous votre manque de régularité?
C’est assez simple. J’étais un peu dans le flou en arrivant sur les courses cette année. On a vraiment progressé techniquement, mais ce n’était pas parfaitement assimilé. Parfois, j’arrive à le mettre en œuvre sur des courses, et d’autres fois, les gros défauts ressortent. Cela se met progressivement en place. Aujourd’hui c’était une bonne séance, mais tout peut arriver avec moi. J’espère que ce sera du bon côté en course.
La semaine dernière à Saint-Moritz, vous avez même envisagé de tout laisser tomber, c’est juste?
Quand je suis arrivé en bas et que j’ai vu que j’étais 27e, je me suis dit que j’en avais marre de faire toutes ces séances de sport, tous ces entraînements pour n’être que 27e. Ce n’est pas ce dont j’ai envie. Ce que je veux, c’est enfin monter sur cette plus haute marche qui me fait du rentre-dedans depuis si longtemps.
C’est donc dans la tête que cela se joue pour vous?
Bien sûr, tout se passe dans le lâcher prise que j’ai ou pas certaines fois. J’essaie de rechercher des choses plus simples, de me concentrer sur des choses à réaliser et de les faire bien et au bon moment. Tout est une question de timing dans le ski. Quand on arrive à avoir ce bon rythme, ça se déroule parfaitement, et inversement, quand on est à l’envers, c’est plus compliqué. Je vais donc essayer de m’inspirer des meilleures pour aller les battre.

[Norton]

Coupe Spengler: deux de plus pour FR Gottéron

HOCKEY SUR GLACE

—
L’attaquant suédois Patric Hörnqvist et le défenseur canadien Bruno Gervais viendront renforcer l’effectif des Dragons à Davos.
Mis à jour le 13.12.2012

• Imprimer

1/2FR Gottéron prépare sa "Spengler"
Le défenseur canadien Bruno Gervais (8) rejoindra les Dragons le 18 décembre à Fribourg.
Image: Keystone



FR Gottéron annonce l’engagement pour la durée de la Coupe Spengler de deux renforts estampillés NHL supplémentaires.
L’attaquant international suédois Patric Hörnqvist (180 cm/ 88 kg), sous contrat depuis quatre saisons avec les Nashville Predators, compte à son actif 287 parties de NHL (157 points). A la faveur de l’actuel lock-out, il a joué neuf matches avec Red-Ice (7 goals/7 assists) avant de retourner dans son pays à Djurgarden. Il rejoindra l’équipe directement à Davos le 25 décembre.
Le défenseur canadien Bruno Gervais (183 cm / 85 kg), coéquipier de Maxime Talbot avec qui il a organisé une tournée des joueurs en faveur d’organismes de charité québecois au début du lock-out, compte pour sa part 386 parties de NHL. Il joue actuellement en deuxième division allemande avec Heilbronner Falken. Il rejoindra l’équipe fribourgeoise, le 18 décembre déjà, afin de s’entraîner avec les Dragons.

[Norton]

Pour Flamengo, Zico aurait marqué 89 buts en 1979

Football

—
Le club de Rio de Janeiro affirme que le record n'appartenait pas à Gerd Müller, mais à son mythique numéro 10. Info ou intox?
Par R. Ty. Mis à jour à 12h58 1 Commentaire

• Imprimer

Zico aurait-il pu être détenteur du record de buts marqués sans qu'on ne le sache?
Image: AFP
Pour la planète entière, Lionel Messi est devenu dimanche soir recordman du nombre de buts marqués en une année. En arrivant au total de 86 buts, il détrônait le Bombardier allemand Gerd Müller (85 réussites en 1972).
Mais selon le Flamengo, mythique club de Rio, son ancien numéro 10 Zico (il a porté le maillot du Fla de 1971 à 1983, puis de 1985 à 1989) aurait marqué 89 buts lors de l'année 1979 (81 avec Flamengo, 7 en équipe nationale et 1 en match amical).
Según Bruno Lucena, membre de l'institut de recherches et d'études du patrimoine historique du club de football, va plus loin encore: «Cette année-là, Zico aurait certainement passé la barre des 100 buts, puisque une blessure l'a privé des terrains pendant un mois», affirme-t-il, cité par le site marca.es.
Alors, info ou intox? Il n'y a qu'un homme pour mettre fin à cette polémique: Lionel Messi lui-même. Son doublé de mercredi en Coupe d'Espagne a en effet porté son total de buts marqués en 2012 à 88. Il lui reste deux matches en Liga (contre l'Ateltico Madric au Camp Nou et à Valladolid) pour inscrire les deux buts qui feraient définitivement taire les Cariocas.

[Norton]

Didier Cuche, de l'expérience à profusion

Ski alpin

—
Didier Cuche a remis les skis pour guider les jeunes novices sur la piste de descente de Val Gardena.
Par Gaëlle Cajeux. Mis à jour à 11h06 5 Commentaires

• Imprimer

Hier à Val Gardena, Christian Spescha, Sandro Viletta et Nils Mani (de g. à dr.) ont suivi leur maître: Didier Cuche.
Image: THOMANN SVEN/Blicksport
Les quelques minutes au café, au sommet de la Saslong, n’ont pas suffi au dégel total des orteils, mais lui ont offert la chaleur des retrouvailles. D’accolades en poignées de main, Didier Cuche, le champion retraité, a renoué hier matin avec ses collègues. «Le ski est un monde particulier. On passe tellement de temps ensemble pendant des années, et puis lorsque l’un de nous arrête la compétition, on le perd totalement de vue, remarque Aksel Lund Svindal. Alors j’ai dit à Didier mon plaisir de le revoir.» Norvégiens, Français, Italiens, Autrichiens, autant d’anciens adversaires qui n’ont pas non plus manqué de le chambrer pour sa tenue «de touriste» ou de «freerider».
Kostelic le voulait
La tape amicale d’Ivica Kostelic, elle, semblait signifier qu’il accepterait encore volontiers les conseils d’un touriste de sa trempe… Car dès l’annonce de sa retraite, en milieu de saison dernière, le légendaire Ante Kostelic (père et entraîneur d’Ivica et de Janica) lui avait «mis la pression» afin de l’engager comme conseiller pour son fils. Le Neuchâtelois avait décliné l’offre croate, car alors naissait son projet avec Swiss Ski: mettre son expérience au service de la relève suisse. Cela s’est concrétisé lors du premier entraînement de descente à Val Gardena. «En arrivant au sommet de la piste, je me suis dit que pendant de nombreuses années j’avais fait un très, très beau métier, dont j’ai retiré beaucoup de plaisir, confie Didier Cuche. Mais désormais je suis là pour autre chose, pour m’occuper des jeunes. En l’occurrence Christian Spescha, Sandro Viletta et Nils Mani, qui n’ont jamais pris le départ de cette descente.»
A 9 h 30, les novices ont suivi leur guide pour une heure de reconnaissance de la piste. Tout aussi minutieuse qu’il avait coutume de la faire pour lui. De porte à porte l’homme aux 21 victoires en Coupe du monde a skié, en chasse-neige, la ligne idéale. Analysé et expliqué chaque mouvement de terrain en le reproduisant de la main. «Le but en allant avec eux sur le terrain est d’arriver à leur donner des conseils très fins, précis concernant l’attitude qu’il faut avoir pour passer telle bosse, à quel moment déclencher tel virage, etc. On est dans la subtilité, c’est de l’ordre du ressenti.»
Avec ses multiples bosses, la Saslong de Val Gardena a la particularité de faire «voler» le skieur sur 250 à 300 m, selon leurs calculs. «Le coureur passe beaucoup de temps en l’air. Cette année, le «Camel Jump» saute un peu moins, mais il est allé jusqu’à 70-80 m, rappelle Didier Cuche. Et là, il faut un certain timing avec le terrain, pour réussir les enchaînements bosses-virages-creux-bosses. Et si le skieur qui vient pour la première fois arrive à trouver assez rapidement les clés de cela, premièrement il prendra beaucoup de plaisir en skiant. Et puis en revenant la saison suivante, il sera beaucoup plus vite dans le rythme.»
Silvan Zurbriggen, le routinier, se réjouit de ce retour de Didier Cuche. «C’est fabuleux pour ces jeunes qu’il puisse leur transmettre ainsi l’instinct du descendeur. Mais je tiens à souligner que ce qu’il fait actuellement n’est pas exceptionnel pour lui.» Et le Valaisan d’expliquer: «J’ai toujours un peu placé Didier sur un piédestal. C’est un skieur unique, une vraie star. Mais durant toutes ces années où je l’ai côtoyé sur le circuit, il n’a jamais été égoïste, je l’ai toujours vu donner des conseils à ceux qui le lui en demandaient.»
Les trois chanceux
Conscients de leur chance, Christian Spescha, Sandro Viletta et Nils Mani se sont montrés «très réceptifs», selon Didier Cuche, lors de cette première collaboration sur une piste de Coupe du monde. «Nils, je ne sais pas si c’est de la retenue ou de la timidité, il a beaucoup enregistré mais peu parlé. Christian, lui, n’hésitait pas à demander plus de précisions sur certains passages, que je répète l’attitude à adopter. Et Sandro était un peu entre les deux. Mon but est surtout, par le dialogue, de les mettre en confiance dans les endroits où il faut avoir beaucoup de courage. J’ai essayé d’être clair et concis pour qu’il n’y ait pas trop d’informations à la fois.» Nils Mani (20 ans), qui découvre la Coupe du monde à Val Gardena, a avoué après son premier entraînement n’avoir «pas réussi à tout enregistrer...»

[Norton]

Roger Federer a fait la connaissance d'un sosie

Tennis

—
Le tennisman suisses a été surpris en conférence de presse, avant de s'incliner contre Juan Martin Del Potro à Buenos Aires.
Par R. Ty. Mis à jour à 10h16 1 Commentaire

• Imprimer

1/7Le vrai du faux
Quel est le vrai Roger Federer? Le tennisman suisse a fait la connaissance d'un sosie en conférence de presse.
Image:



Après le Brésil, l'Argentine! Roger Federer a en effet poursuivi sa tournée sud-américaine à Buenos Aires. Pour son premier match, il s'est incliné face à l'idole locale Juan Martin del Potro (3-6 6-3 6-4), comme il l'avait fait à São Paulo contre Thomaz Bellucci. Une manière de remercier les pays qu'il traverse de leur accueil?
En tout cas, Roger Federer a une nouvelle fois fait se lever les foules. Les quelque 20.000 spectateurs l'ont longuement ovationné et ont donné une ambiance de match de foot à cette exhibition de tennis.
Où Federer a été le plus surpris, c'est lors de la conférence de presse d'avant match, quand un journaliste argentin habillé en tennisman et ressemblant au joueur suisse s'est levé pour aller lui serrer la main. Roger s'est pris au jeu et a dit à son sosie: «Je vais essayer de paraître aussi bien que toi!»
Federer a été reçu comme un chef d'Etat à Buenos Aires, notamment par la présidente argentine Cristina Fernandez de Kirchner. Le Suisse lui a offert une raquette et un T-shirt sur lequel il avait inscrit: «Pour Cristina, avec mes meilleurs vœux».