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AUTOMOBILISME - FORMULE 1
McLaren: l'écurie paie mais pas les pilotes

Keystone
Patron de McLaren-Mercedes, Ron Dennis a annoncé qu'il attendait le communiqué officiel de la FIA pour prendre une éventuelle décision de recours.

<B>Le conseil mondial de la FIA a décidé que les preuves contre l'écurie de Ron Dennis étaient accablantes. Verdict: 100 millions de dollars d'amende et 166 points de perdus. Par contre, Alonso et Hamilton ne sont pas concernés

Luc Domenjoz - 13/09/2007
Le Matin </B>

Le temps était splendide, hier, sur la place de la Concorde. Au numéro 8, dans les somptueux locaux de la Fédération internationale de l'automobile (la FIA), le temps était pourtant à l'orage. Car dès le matin, l'écurie McLaren comparaissait devant le conseil mondial de la FIA pour être jugée dans l'affaire de l'espionnage contre l'écurie Ferrari.
A 11 heures et demi, Lewis Hamilton fut le premier à sortir de l'immeuble - Fernando Alonso était absent, ayant envoyé son témoignage par écrit.
Une demi-heure plus tard, en complet noir, Ron Dennis, le patron de l'écurie anglaise, Mansour Ojjeh, son copropriétaire, et Pedro de la Rosa, le pilote-essayeur de l'équipe, sortaient à leur tour pour rejoindre Lewis Hamilton au restaurant de l'hôtel Crillon, tout proche.
Deux heures plus tard, les trois premiers retournaient à l'audience. Les gens de Ferrari, plus discrets, ont utilisé des portes dérobées pour quitter l'immeuble.
Verdict en début de soirée
Finalement, c'est en début de soirée que le jugement, très sévère pour l'écurie anglaise, est tombé: reconnue coupable d'avoir violé l'article 151c du code sportif de la FIA (l'article qui régit l'équité du sport), l'écurie McLaren est condamnée à 100 millions de dollars d'amende ainsi qu'à la perte de tous les points marqués au championnat des constructeurs (soit 166 points, l'équipe menant jusque-là le classement avec 23 points d'avance sur Ferrari). McLaren ne pourra pas non plus marquer de points d'ici la fin de la saison.
En revanche, elle pourra déduire du montant de l'amende les primes accordées à chaque point marqué. Pour une écurie remportant le championnat du monde, ces primes se montent, comme par hasard, à une centaine de millions de dollars. L'amende ne plombera donc pas le budget de McLaren, mais constituera néanmoins un terrible manque à gagner dans ses comptes.
Pilotes épargnés
Les pilotes, par contre, ne sont pas sanctionnés. Max Mosley, le président de la FIA, leur avait en effet promis l'immunité s'ils acceptaient de collaborer en témoignant lors du conseil mondial.
La FIA a aussi décidé d'exiger les plans de la future McLaren 2008. Si elle devait constater lors de la prochaine réunion du conseil mondial, début décembre, que des éléments «empruntés» à Ferrari sont inclus dans cette monoplace, elle se réserve le droit d'appliquer de nouvelles sanctions.
Ce n'est qu'aujourd'hui que la FIA publiera les raisons qui l'ont poussée à prendre de telles sanctions. Hier soir, McLaren n'a pas indiqué si l'écurie comptait faire appel de ce jugement, s'accordant un temps de réflexion jusqu'à la fin du week-end.


Dennis maintient sa version
La décision rendue publique hier soir a profondément secoué l'écurie McLaren. Ron Dennis, en quittant la place de la Concorde, a avoué son incompréhension: «Toutes les preuves apportées par nos pilotes, nos ingénieurs et les membres de notre équipe ont clairement démontré que nous n'avons utilisé aucune information de Ferrari à notre avantage», tonne-t-il.
Le Britannique ne s'étend pas sur le fait qu'il a menti depuis des semaines, lorsqu'il affirmait que personne, chez McLaren, n'était au courant des informations provenant de Ferrari - alors que de nombreux témoignages prouvent désormais le contraire.
Ron Dennis s'obstine plutôt à démontrer que ces informations n'ont pas été mises à profit par son équipe: «Notre équipe d'ingénieurs, soit plus de 140 personnes, a témoigné dans son ensemble n'avoir pas reçu la moindre information de Ferrari. Nos trois pilotes ont aussi expliqué qu'ils n'avaient transmis aucune donnée au sujet de Ferrari à notre équipe, contrairement à ce que la presse a supposé», poursuit Ron Dennis. «Le plus important, c'est que nous allons courir ce week-end, pendant le reste de la saison, ainsi que les saisons prochaines. Nous disposons de la meilleure voiture et des meilleurs pilotes, et nous avons l'intention de remporter le championnat du monde.»
Au sujet de 2008, le patron de McLaren affirme ne pas craindre la réunion de la FIA prévue en décembre: «C'est inutile d'en parler, poursuit-il. Nous n'avons à aucun moment utilisé la propriété intellectuelle d'une autre écurie.»
Editorial: Incolore et inodore
Condamner l'écurie McLaren en épargnant ses pilotes représente une sorte de supercherie. Soit l'écurie anglaise n'a pas eu accès aux informations confidentielles de Ferrari, et elle doit être innocentée, soit elle est bel et bien coupable de tricherie en ayant utilisé ces informations à son avantage. Dans un tel cas, elle mérite effectivement une sanction - même si, par le passé, on n'en a jamais vu pour de tels cas -, mais ses pilotes, qui ont aussi profité de la situation pour gagner des grands prix, méritent également une condamnation. Il semble absurde, sur le principe, de dissocier les victoires de l'équipe de celles des pilotes...
En choisissant justement la voie médiane, condamnant McLaren mais épargnant Lewis Hamilton et Fernando Alonso, la FIA semble avoir voulu éviter un énorme scandale. McLaren perdant ses points au classement des constructeurs, Ferrari va aisément remporter le titre - ce devrait même être le cas dès dimanche, au soir du Grand Prix de Belgique.
Mais, en fait, tout le monde se moque de ce championnat honorifique, qui n'intéresse éventuellement que les marques, et encore, tout juste pour pouvoir orner un coin de leurs posters de fin d'année d'une petite couronne de lauriers.
Le championnat des pilotes, en revanche, concentre toutes les passions. L'Angleterre tout entière fait homme derrière sa nouvelle idole, Lewis Hamilton, tandis que Fernando Alonso jouit de la même popularité de l'autre côté des Pyrénées.
Toucher aux pilotes, c'était se mettre le grand public à dos. Du coup, la FIA a choisi une sanction inodore et incolore, qui n'affecte que l'amour-propre des dirigeants de McLaren et une fraction de leur porte-monnaie.
La FIA a patiné devant ses beaux principes. Mais ne nous en plaignons pas trop, car la fin du championnat 2007 conserve ainsi tout son intérêt. Il aurait été dommage de se priver du formidable combat qui oppose Lewis Hamilton, Fernando Alonso et Kimi Räikkönen...
Classements
Championnat du monde de formule 1.
Classement des constructeurs après la décision du conseil mondial de la FIA privant McLaren de ses points: 1. Ferrari 143 points. 2. BMW-Sauber 86. 3. Renault 38. 4. Williams-Toyota 25. 5. RedBull-Renault 16. 6. Toyota-Williams 12. 7. Super Aguri-Honda 4. 8. Honda 2.

[Norton]

McLaren n'ira pas en appel

Patron de l'écurie McLaren, Ron Dennis a fait savoir qu'il n'irait pas en appel de la décision de la FIA jeudi de lui retirer tous ses points au championnat du monde des constructeurs et de le sanctionner d'une amende de 100 millions de dollars, samedi à Spa-Francorchamps en marge du GP de Belgique de formule 1.

"Si nous n'allons pas en appel", a précisé Ron Dennis, "c'est pour tourner la page. Et j'espère que les autres écuries comprendront que si nous agissons comme tel, c'est pour le bien du sport." Ron Dennis a bien précisé aussi que cela ne supposait que l'écurie McLaren reconnaisse sa culpabilité dans l'affaire d'espionnage qui l'opposait à Ferrari, à l'origine de la sanction.

[Norton]

Mondial de rugby: l'Australie et les All-Blacks victorieux

Les Australiens ont remporté samedi à Cardiff (32-20) une victoire - avec le bonus offensif - acquise en première période sur les Gallois, dans le choc au sommet de la poule B, qui devrait leur permettre d'éviter l'Afrique du Sud en quarts de finale du Mondial.

Les All Blacks ont broyé un valeureux Portugal, qui est quand même parvenu à marquer un essai, samedi à Lyon, avec seize essais à la clé et crevant sans trop forcer la barre des cent points (108-13), même s'ils ont par moments montré quelques légers signes de flottement.

Les supporters français vont s'intéresser eux au dernier match de la journée programmé à 21h00 à Bordeaux: l'Irlande y affronte la rugueuse Géorgie dans le cadre de la poule D, celui des Bleus. Les Wallabies ont tué le match dès la première période (25-3 à la mi-temps) avec trois essais de Matt Giteau (16), Stirling Mortlock (36) et Chris Latham (40+1) qui a récidivé en seconde période (60).

Mais tandis que les Australiens se sont désunis en fin de match, les Gallois ont réalisé une meilleure seconde période, marquant un essai d'avant par Jonathan Thomas (45) avant que Shane Williams ne profite de la supériorité numérique galloise après deux exclusions australiennes pour atténuer l'humiliation (76).

Mitchell recevait un carton jaune pour un placage dangereux sur Rees, qui devrait lui valoir une suspension (66). Nathan Sharpe écopait également d'un carton jaune (75) pour une faute au sol. Après ses 11 essais contre l'Italie, la Nouvelle-Zélande a continué son festival pour signer le 5e plus gros écart de l'histoire de la Coupe du monde (95 points).

Le seul essai portugais, du talonneur Rui Cordeiro (45e, 52-10), après plusieurs temps de jeu des avants près de la ligne néo-zélandaise, a soulevé une immense clameur dans le stade Gerland et restera probablement comme un grand moment du Mondial.

Les Portugais avaient auparavant inscrit le premier drop (22e) de ce Mondial par leur ouvreur Malheiro. La fin de match était sévère: la moindre feinte de passe des Blacks leur permettait de passer la ligne portugaise. Dans les vingt dernières minutes, les Noirs inscrivaient 7 essais

[nofoot]

les pauvres portugais il avait un rouleau compresseur nommé ALLS BLACK

en face d'eux

[Norton]

AUTOMOBILISME - GP DE BELGIQUE
Les Ferrari reprennent l'avantage

Kesytone
Kimi Räikkönen en pole, son équipier Felipe Massa en deuxième position, les ferraristes doivent gagner en Belgique

<B>L'écurie italienne a frappé fort, hier, sur le circuit de Spa-Francorchamps. Les deux voitures doivent être devant à l'arrivée si ses pilotes entendent battre Lewis Hamilton et Fernando Alonso au championnat

Luc Domenjoz - 15/09/2007
Le Matin Dimanche </B>

Avec les propos de Ron Dennis, le patron de McLaren, et de Max Mosley, le président de la Fédération Internationale de l'Automobile (la FIA) (lire par ailleurs), c'est une nouvelle fois dans les coulisses que l'attention du paddock s'est concentrée au cours de la journée d'hier.
Sur la piste, pourtant, les essais qualificatifs n'ont pas manqué d'intérêt, puisque les deux Ferrari ont réussi, pour la première fois de la saison, à monopoliser la première ligne de la grille de départ, Kimi Räikkönen précédant Felipe Massa. «Il y avait quelque chose de bizarre à l'arrière de ma voiture, mais les mécaniciens n'ont rien trouvé d'anormal, alors j'ai foncé», raconte le Finlandais. «Ce n'était pas parfait, mais la voiture était tout de même suffisamment rapide pour décrocher la pole. Maintenant, il nous reste à concrétiser en course.»
Pour quelques millièmes
Felipe Massa, sur la deuxième Ferrari, échoue à la deuxième place pour 17 millièmes de seconde, qu'il affirme avoir perdus au freinage de la dernière chicane: «Mon tour était parfait, plaide le Brésilien. Mais j'ai été un soupçon trop optimiste à la dernière chicane. J'ai bloqué mes pneus arrière, et j'ai dû perdre les millièmes qui me manquent pour me retrouver en pole...»
Derrière, les deux McLaren monopolisent la deuxième ligne, Fernando Alonso ayant été victime de ses pneus, dégradés suite à un tête-à-queue. «Sinon, je faisais la pole», affirme l'Espagnol.
Au championnat, Kimi Räikkönen compte quinze points de retard sur Fernando Alonso et dix-huit sur Lewis Hamilton. Avec quatre Grands Prix restant à disputer, il ne s'agit plus de perdre le moindre terrain...


Mosley: «On a été trop cléments»
Présent hier à Spa, Max Mosley, le président de la FIA, qualifie la décision du conseil mondial prise jeudi (c'est-à-dire la perte des points de McLaren et l'amende de 100 millions de dollars), de «trop clémente»: «Il faut voir ce que représente 100 millions de dollars pour ces gens, commente Max Mosley. C'est moins que la différence entre le budget de McLaren et celui de Williams ou de Renault. Cette amende ramène simplement leur budget à celui d'une écurie moins fortunée. Ce n'est donc absolument pas disproportionné, c'est même une amende très modeste. En fait, McLaren a eu de la chance de ne pas être exclue purement et simplement pour deux ans. On a failli leur dire qu'ils avaient pollué le championnat 2007 et qu'ils ont probablement également pollué 2008 par leur connaissance du fonctionnement interne de Ferrari. Dans quelques années, quand on se souviendra de cette affaire, on nous reprochera sans doute de n'en avoir pas fait assez.»
Le traître se nommait Fernando
Ron Dennis, le patron de l'écurie McLaren, a convoqué plusieurs journalistes, hier matin, pour leur donner sa version de l'affaire des e-mails entre Pedro de la Rosa et Fernando Alonso, affaire qui a conduit la Fédération Internationale de l'Automobile (la FIA) à retirer tous ses points à l'écurie McLaren et à la condamner à une amende de 100 millions de dollars («Le Matin» de vendredi et d'hier).
Il s'avère que c'est Fernando Alonso lui-même qui a causé la perte de son écurie. Au Grand Prix de Hongrie, début août, furieux d'avoir été déclassé de sa pole-position - les commissaires sportifs l'ont reculé de quatre places sur la grille pour avoir gêné Lewis Hamilton dans les stands -, Fernando Alonso était à bout de nerfs.
Ce dimanche matin-là, l'Espagnol aurait demandé à Ron Dennis de quitter l'équipe à la fin de la saison - alors que son contrat inclut 2008. Son patron ayant refusé de le libérer, Fernando Alonso aurait alors menacé de dénoncer l'équipe à la FIA: «Fernando a pris son petit-déjeuner avec moi le dimanche matin, à Budapest, confirme Ron Dennis. Il était en colère pour toutes sortes de raisons. Il m'a dit qu'il était en possession d'e-mails qui pourraient faire des dégâts et qui provenaient de l'un de nos ingénieurs. Je lui ai répondu de les montrer à la FIA. Quand il est parti, j'ai appelé Max Mosley (le président de la FIA) pour lui dire ce qui venait de se passer. Une demi-heure après, le manager de Fernando est venu s'excuser de la part de son pilote. C'était trop tard.»
Max Mosley confirme cette version: «Ron m'a appelé pour me raconter sa discussion avec Alonso, mais il m'a dit qu'il n'y avait rien de spécial dans les mails dont il était question. D'abord je l'ai cru - après tout, je le connais depuis 40 ans et je lui faisais confiance. Mais c'est alors que j'ai reçu un rapport de la police italienne qui signalait que plus de 300 SMS avaient été échangés entre Mike Coughlan (le concepteur des McLaren, ndlr) et Nigel Stepney (l'ex responsable du développement de Ferrari, qui a trahi son équipe, ndlr). Je me suis dit qu'on ne s'envoyait pas tant de messages pour rien. Et j'ai décidé de demander aux pilotes McLaren de nous montrer ces fameux mails.»
La menace de Fernando Alonso envers Ron Dennis, à Budapest, a donc entraîné la perte de sa propre écurie. C'est dire l'ambiance catastrophique qui règne désormais entre l'Espagnol et ses ingénieurs. «Je ne suis pas inquiet, commente pourtant le double champion du monde. Je suis sûr que l'écurie fera tout ce qu'elle peut pour me fournir la meilleure voiture...» Ce qui reste à prouver, puisque McLaren, désormais interdit de marquer des points, ne vise plus le titre des constructeurs et n'a donc aucun avantage à aider l'Espagnol.

[Norton]

La France au bord du fiasco total à l'Euro de basket

La France est au bord du fiasco total à l'Eurobasket où elle a sombré (69-86) face à la Croatie et mis en péril ses chances d'aller aux jeux Olympiques de Pékin, lors du premier de ses deux matches de classement samedi à Madrid. Au départ, les Bleus visaient au minimum une médaille.

Dimanche face à l'Allemagne ou à la Slovénie, ils vont simplement lutter pour ne pas plonger dans l'oubli et garder intacte une idée d'avenir. S'ils s'imposent, ils décrocheront in extremis leur qualification pour le tournoi préolympique (TPO) qui rassemblera douze nations en juillet 2008 et délivrera les trois derniers billets pour Pékin. Si, en revanche, ils encaissent une cinquième défaite dans cet Euro, ils manqueraient les JO pour la deuxième fois de suite après le sabotage de l'Euro 2003, ce qui porterait un coup terrible au basket français et sans doute fatal à Claude Bergeaud.

"C'est le match de la mort, il faudra avoir la trouille de la honte", a résumé le sélectionneur, complètement abandonné samedi par ses joueurs au cours d'une première période pathétique (31-47) où, malgré leur volonté sans cesse répétée de vouloir aller aux Jeux, les Bleus ont affiché un degré de motivation pour le moins suspect. "C'est une honte, a réagi l'ailier naturalisé Tariq Kirksay. Lorsqu'on représente le pays, on se doit de tout donner, ça n'a pas été le cas, c'est très décevant."

Les Français avaient pourtant bénéficié d'un jour de plus que les Croates, battus de peu vendredi soir par la Lituanie, pour digérer leur élimination en quarts de finale face à la Russie et se remobiliser. Mais, peut-être déprimés par l'atmosphère glauque régnant dans l'immense vaisseau vide et bétonné du Palacio de Deportes, ils affichaient une mine d'enterrement, seul Boris Diaw émergeant d'un océan de médiocrité. "Je ne comprends pas, a souligné Kirksay, chacun a sa propre façon de faire pour se motiver, je ne peux pas parler pour les autres mais je ne comprends pas."

Un sursaut au retour des vestiaires (12-0 pour revenir à cinq points, 42-47) leur a permis de reprendre connaissance, mais plusieurs salves à trois points de Popovic ramenaient la France au fin fond de la cave (45-61, 29e). La veille, les Grecs avaient remonté le même écart de seize points en six minutes face à la Slovénie. Un exercice dans lequel la France n'a même pas réussi à faire illusion lors d'un dernier quart-temps aussi triste que les trois premiers.

[Norton]

Un hélicoptère appartenant à un ex-champion de rallye s'écrase

L'ancien champion du monde de rallye Colin McRae.

Au moins une personne est morte dans l'accident, en Ecosse, d'un hélicoptère enregistré au nom de l'ancien champion du monde de rallye Colin McRae, a rapporté samedi une chaîne de télévision britannique.

"Il n'y a pas de survivant. Au moins une personne est morte, nous pensons que d'autres personnes pouvaient se trouver à bord, mais nous ne savons pas combien", a indiqué pour sa part une porte-parole de la police locale. Elle s'est en revanche refusée à indiquer à qui appartenait l'hélicoptère, ajoutant qu'une "identification formelle" de la victime ne pourrait pas avoir lieu avant dimanche.

L'hélicoptère s'est écrasé dans une zone boisée, à l'est de la ville de Lanark, dans le sud de l'Ecosse, a-t-elle précisé. Selon un journaliste de la chaîne de télévision Sky News, l'appareil, qui s'est écrasé à proximité d'une maison appartenant à McRae, était également enregistré au nom de l'ancien coureur de rallye, qui avait remporté le championnat du monde en 1995.

Ce dernier possédait un brevet de pilote et se déplaçait régulièrement en hélicoptère. Selon une source policière citée par la BBC, les dégâts sont tellement importants qu'il est impossible de déterminer combien de personnes se trouvaient à bord.

ben attendons les nouvelles.....................

[Norton]

Rallye Colin McRae est mort


Colin McRae, pilote d'exception - AFP - MARTIN BUREAU
Le pilote écossais de 39 ans s'est écrasé dans un hélicoptère et a trouvé la mort ainsi que son fils de cinq ans.

Selon le site internet du Times, l'ancien champion du monde des rallyes 1995 et vice-champion du monde en 1996, 1997 et 2001, a été victime d'un accident d'hélicoptère, ce samedi après-midi, à proximité de sa maison de Larnak, en Ecosse. Son fils de cinq ans a aussi trouvé la mort, comme deux autres passagers.
L'appareil aurait immédiatement pris feu en s'écrasant après avoir touché des arbres, vers 16 heures à une centaine de mètres de chez lui.
Me.C
Publié le 16/09 à 00:42 Colin McRae fait ses débuts en rallye en 1986. Vainqueur de 25 courses sur le circuit professionnel, il a remporté le championnat du Royaume-Uni en 1991 et 1992 avant de s'imposer en championnat du monde en 1995, ce qui fait de lui le plus jeune vainqueur de l'hisoire de la WRC. Il termine sur la deuxième marche du podium trois fois, en 1996, 1997 et 2001.

Il effectue sa dernière saison complète en 2003, chez Citroën, aux côtés de Loeb et Carlos Sainz et contribue largement au premier titre de champion du monde constructeurs de Citroën. Sans écurie pour la saison 2004, le champion se tourne vers les 24 Heures du Mans (3e de sa catégorie et 9e au général sur une Ferrari) et participe au rallye-raid du Dakar en 2004 et 2005 où il s'impose dans plusieurs étapes dans la catégorie voiture.

En 2006, il avait remplacé Sébastien Loeb (victime d'une chute en vtt) au volant de la Citroën Xsara en WRC lors du rallye de Turquie, mais il avait été contraint à l'abandon sur panne mécanique.

Condoléances...................

[mickey]

Envoyé par Norton

Rallye Colin McRae est mort


Colin McRae, pilote d'exception - AFP - MARTIN BUREAU
Le pilote écossais de 39 ans s'est écrasé dans un hélicoptère et a trouvé la mort ainsi que son fils de cinq ans.

Selon le site internet du Times, l'ancien champion du monde des rallyes 1995 et vice-champion du monde en 1996, 1997 et 2001, a été victime d'un accident d'hélicoptère, ce samedi après-midi, à proximité de sa maison de Larnak, en Ecosse. Son fils de cinq ans a aussi trouvé la mort, comme deux autres passagers.
L'appareil aurait immédiatement pris feu en s'écrasant après avoir touché des arbres, vers 16 heures à une centaine de mètres de chez lui.
Me.C
Publié le 16/09 à 00:42 Colin McRae fait ses débuts en rallye en 1986. Vainqueur de 25 courses sur le circuit professionnel, il a remporté le championnat du Royaume-Uni en 1991 et 1992 avant de s'imposer en championnat du monde en 1995, ce qui fait de lui le plus jeune vainqueur de l'hisoire de la WRC. Il termine sur la deuxième marche du podium trois fois, en 1996, 1997 et 2001.

Il effectue sa dernière saison complète en 2003, chez Citroën, aux côtés de Loeb et Carlos Sainz et contribue largement au premier titre de champion du monde constructeurs de Citroën. Sans écurie pour la saison 2004, le champion se tourne vers les 24 Heures du Mans (3e de sa catégorie et 9e au général sur une Ferrari) et participe au rallye-raid du Dakar en 2004 et 2005 où il s'impose dans plusieurs étapes dans la catégorie voiture.

En 2006, il avait remplacé Sébastien Loeb (victime d'une chute en vtt) au volant de la Citroën Xsara en WRC lors du rallye de Turquie, mais il avait été contraint à l'abandon sur panne mécanique.

Condoléances...................

[nofoot]

ouai un dimanche qui commence pas de la meilleurs facon avec cette nouvelle

bien triste