Toutes New sportives autres que la moto

[Norton]

Théaux domine le premier entraînement

Ski alpin

—
Le Français s'est montré le plus à l'aise, hier, sur la Stelvio de Bormio. Défago 11.
Mis à jour à 16h30

• Imprimer

Adrien Théaux a parcouru la Stelvio en 2'00''72.
Image: EPA
Le Français Adrien Théaux a dominé le premier entraînement en vue de la descente de Bormio (It), programmée samedi. Le skieur de Val Thorens a devancé l’Italien Christof Innerhofer, toujours aussi à l’aise sur «sa» piste de la Stelvio. Si les deux hommes ne sont séparés que par 23 centièmes, il faut compter près d’une seconde pour retrouver les viennent-ensuite. Il s’agit encore d’un Italien et d’un Français, en l’occurrence Dominik Paris (3e) et Johan Clarey (4e). No 1 de la descente cet hiver, le Norvégien Aksel Lund Svindal suit à la 6e place.
Comme prévu, Didier Défago a été le Suisse le plus rapide avec son 11e chrono, à 1’’87 de Théaux. «Cela s’est plutôt bien passé. Le haut de la piste était assez mou en raison de la neige fraîche. Sur le bas, en revanche, c’est toujours aussi exigeant et bosselé. Je sens que j’ai encore de la réserve pour cette partie inférieure», a commenté le Valaisan, vainqueur l’an dernier à Bormio.
Dauphin de Défago en 2011 et 4e en 2010, Patrick Küng pointe en 15e position, loin devant Marc Gisin (26e) et Silvan Zurbriggen (36e). Pour les «rookies» helvétiques, l’apprentissage de la Stelvio s’est avéré ardu. Pour la première fois en lice cette semaine sur le circuit, le St-Gallois Fernando Schmed (21 ans) s’est classé 37e. A peine plus expérimentés, Ralph Weber et Nils Mani (2e course en Coupe du monde) ont terminé ex aequo au 51e rang sur 56 classés.
Bormio (It). 1er entraînement en vue de la descente de samedi: 1. Adrien Théaux (Fr) 2'00''72. 2. Christof Innerhofer (It) à 0''23. 3. Dominik Paris (It) à 0''98. 4. Johan Clarey (Fr) à 1''09. 5. Andrej Sporn (Sln) à 1''35. 6. Aksel Lund Svindal (No) à 1''40. 7. Klaus Kröll (Aut) à 1''59. 8. Georg Streitberger (Aut) à 1''65. 9. Stephan Keppler (All) à 1''72. 10. Guillermo Fayed (Fr) à 1''73. 11. Didier Défago (S) à 1''87.Puis les autres Suisses: 15. Patrick Küng à 2''00. 26. Marc Gisin à 3''19. 36. Silvan Zurbriggen à 3''61. 37. Fernando Schmed à 3''67. 50. Christian Spescha à 5''03. 51. Ralph Weber et Nils Mani à 5''54. 59 au départ, 56 classés. Notamment éliminé: Vitus Lüönd.

[Norton]

Le foot de A(rconada) à Z(lataner)

Football

—
Bien avant Ibrahimovic, de nombreux joueurs ont laissé leur nom dans le dictionnaire du ballon rond.
Par Daniel Romano et Julien Caloz. Mis à jour à 09h59 5 Commentaires

• Imprimer

Image: Keystone
Nous avons imaginé quels pourraient être les adjectifs utilisés dans le dictionnaire du football suisse

AFONSADE
Activité qui consiste à inscrire son nom dans l’histoire d’un club grâce à un but, un seul. En général, une «afonsade» est réalisée par un joueur muet le reste de la saison. Le 20 mai 2009, le discret Guilherme Afonso a offert la Coupe de Suisse au FC Sion en inscrivant le 3-2 à la 90e minute de jeu.

BOUCLETTE
Se dit d’un gardien qui commet plusieurs boulettes dans le même match. Cet «exploit» a été réalisé par le portier aux cheveux bouclés Marco Wölfli, le 3 novembre, lors de YB -Bâle (2-0). Synonyme: «La faivre du samedi soir» pour la double boulette de Guillaume Faivre (Thoune) contre Lausanne, le 17 novembre (3-0).

ROUQUINHO
Inscrire, une seule fois dans sa carrière, un but de classe mondiale pour un attaquant qui a l’habitude de punir seulement lorsqu’il évolue dans les 5 mètres. C’est le cas de Jocelyn Roux et son enchaînement «amorti de la poitrine dos au but - tir instantané dans la lucarne» d’Andris Vanins lors de LS - Sion le 2 mai dernier. Un but qui avait permis au LS de rester dans l’élite.

BISCOTTO
Etre capable de se métamorphoser en arbitre assistant et convaincre le directeur de jeu de sortir son biscuit. Gennaro Gattuso a osé ce geste rare en subtilisant le carton jaune de M. Hänni pour lui conseiller d’avertir Nuzzolo, auteur d’une faute sur Margairaz lors d’YB - Sion, le 2 décembre. L’Italien a réussi son coup, puisque son adversaire a été averti.

CHAPITRERIE
Geste technique de grande classe, qui définit la célébration d’un but important. Lors du succès mémorable de la Suisse contre la Roumanie (4-1) en Coupe du monde, le 22 juin 1994 à Détroit, Stéphane Chapuisat pensait glisser sur les genoux pour fêter le 2-1. Seul problème: ses rotules sont restées plantées dans la pelouse.

STRELLANGUE
Etre en mesure de manquer un penalty décisif après avoir longuement balayé l’air avec sa langue, de gauche à droite.
Marco Streller y est parvenu lors de la séance des tirs au but entre la Suisse et l’Ukraine à Cologne, en huitièmes de finale du Mondial 2006.


C’est une reconnaissance partagée à grande échelle, dont seuls les plus grands peuvent s’enorgueillir: posséder son nom de famille dans le dictionnaire du football. «Si «zlataner» devait y figurer, ce serait un véritable honneur», piaffe Zlatan Ibrahimovic, icône du PSG.
Le verbe, qui signifie gagner avec la manière ou, plus douloureusement, brutaliser son adversaire dans la victoire, a été employé pour la première fois par les «Guignols de l’info», puis repris en une de L’Equipe le 4 novembre («Les Verts zlatanent Paris»). Il est déjà largement répandu dans les buvettes de Ligue 1 comme dans les cercles littéraires.
La France a même convoqué Benard Pivot au chevet de la langue française, sans que celui-ci ne condamne son utilisation. «C’est assez amusant de voir un verbe inventé comme celui-ci, vu la popularité extraordinaire de ce joueur de football, et de voir le sens qu’il va prendre dans les semaines et les mois à venir. Cela va être intéressant.»
Une consultation rapide des archives du football indique que «zlataner» devrait survivre au renouvellement des générations, au même titre que «bakayocade», «madjer» ou «panenka».
  (Le Matin)
Créé: 27.12.2012, 10h15

[Norton]

Cristiano Ronaldo refuse de prolonger au Real Madrid

© getty.
Cristiano Ronaldo aurait refusé de prolonger jusqu'en 2016 le contrat qui le lie au Real Madrid, apprend le quotidien espagnol AS.
Comme nous vous l'écrivions lundi, le Portugais aurait déjà fait savoir à ses anciens coéquipiers "qu'il aimerait revenir à Old Trafford".

Ronaldo ne se sentirait pas apprécié à sa juste valeur à Bernabeu et préfererait retourner jouer en Premier League où il estime avoir plus de chance de remporter le Ballon d'Or. Qui plus est, la nouvelle loi qui ferait monter l'impôt sur les revenus de 24% à 52% n'arrangerait pas la situation entre CR7 et les Espagnols.

Les Merengues espèrent toutefois faire changer d'avis le joueur et prolonger son contrat de deux saisons (jusqu'en 2018) en faisant passer son salaire de 10 à 15 millions d'euros par an.

Manchester United est plus que jamais sur les rangs pour rapatrier son ancien protégé.

[Norton]

Ferrer et Tipsarevic en 1/2 finale du tournoi d'Abu Dhabi

© afp.
L'Espagnol David Ferrer (ATP 5) s'est qualifié jeudi pour les demi-finales du Mubadala World Tennis Championship, un tournoi exhibition qui se déroule à Abu Dhabi.
Ferrer a battu jeudi le Tchèque Tomas Berdych (ATP 6) en deux sets 6-2 et 6-4. Il affrontera vendredi le Serbe Novak Djokovic en demi-finale. Le numéro 1 mondial est exempté de premier tour.

Plus tôt dans la journée, le Serbe Janko Tipsarevic (ATP 9) avait éliminé le champion olympique, l'Écossais Andy Murray (ATP 3), par 6-3 et 6-4. Tipsarevic défiera l'Espagnol Nicolas Almagro (ATP 11) pour une place en finale.

Almagro remplace son compatriote Rafael Nadal (ATP 4). Celui-ci devait effectuer, après plusieurs mois d'absence, son retour à Abu Dhabi, mais a dû déclarer forfait en raison d'un virus à l'estomac.

[Norton]

Argent du tennis: derrière les millions, une réalité brutale

© ap.
Catalogué sport de riches, le tennis véhicule une image glamour où l'argent coule à flots mais derrière Roger Federer et Maria Sharapova, la réalité est beaucoup moins clinquante. Que gagne un joueur de tennis? La réponse oscille entre énormément et rien du tout, mais ce qui frappe, c'est à quel point on passe rapidement de l'un à l'autre.
© photo news.© photo news.
Un constat d'abord: sur les 1800 joueurs et 1400 joueuses professionnels, environ 10% seulement vivent de leur métier et au-delà de la 200e place mondiale, et même avant pour les filles, on perd de l'argent.

"La hiérarchie est très violente, brutale", résume Patrice Hagelauer, Directeur technique national de la Fédération française et ancien entraîneur de Yannick Noah. En haut de la pyramide, on nage dans l'opulence.

En 2012, le N.1 mondial Novak Djokovic a gagné 9,7 millions d'euros et son homologue de la WTA, Victoria Azarenka, 6 millions. On peut multiplier ces gains par quatre grâce aux sponsors, aux garanties offertes par les tournois et aux exhibitions. Une autre planète pour l'écrasante majorité des joueurs qui doivent, eux, se contenter des miettes, d'autant que les marques ne misent pratiquement plus que sur les têtes d'affiche.

"Un joueur hors du Top 20 n'a souvent d'autre revenu que son "prize money", ses gains en tournoi, note l'Ukrainien Sergiy Stakhovsky, 103e mondial.

Les joueurs classés entre la 90e et la 100e place ont gagné en moyenne 202.970 euros brut en "prize money" en 2012. Pour un 150e mondial, ça tombe à 75.000 euros par an. Le 200e mondial a gagné 20.780 euros. De ces montants, il faut déduire les taxes et les impôts, jusqu'à 30%, les frais de déplacement, énormes pour un sport qui se joue sur cinq continents, la nourriture, l'hôtel parfois, et, pour ceux qui peuvent se le permettre, un entraîneur qu'il faut payer, héberger et faire voyager.

Sans l'aide d'une fédération, d'un mécène ou de la famille, cela devient vite très tendu. Et nécessite par exemple de prolonger la saison avec des matches par équipes en France, en Allemagne ou en Suisse. "C'est avec ça que je finance ma tournée en Australie", explique le Français Marc Gicquel, 152e mondial.

200 euros sur son compte
"Pour pouvoir mettre un peu d'argent de côté, il faut être dans le Top 50, y rester un certain temps et faire attention", calcule l'ancien joueur français Arnaud Di Pasquale. On est loin de la Ferrari. Comparé à d'autres sports, c'est cruel. En foot, le 100e mondial est une star. En basket il joue en NBA. En golf, le 144e mondial a gagné 1 million de dollars cette année et il vaut mieux être à ce niveau en handball qu'en tennis.

"Le 100e footballeur... en Ukraine gagne plus que moi", résume Stakhovsky. Privé de salaire fixe, le joueur de tennis ne dépend que de ses résultats. Et quand la blessure s'en mêle, les comptes basculent vite dans le rouge. "Tu peux être 30e mondial et ne pas gagner un radis", note l'entraîneur Ronan Lafaix qui a labouré le circuit avec le Français Stéphane Robert, monté jusqu'au 61e rang en 2010, en faisant chambre commune sur les tournois.

Claire Feuerstein, 130e mondiale, a gagné 71.317 euros en 2012. Une fois déduit les impôts et les frais, il ne reste plus rien et la Française a dû emprunter de l'argent en juin pour continuer. Il lui restait 200 euros sur son compte. "C'est à se demander s'il ne faut pas être fils ou fille de bonne famille pour passer pro", s'émeut Di Pasquale.

D'autant qu'on met aujourd'hui 4,5 ans à entrer dans le Top 100 (4 chez les filles) contre 2,6 (1,4) en 1990 et que la concurrence flambe (34 pays représentés dans le Top 100 masculin). "Le 250e mondial perd de l'argent toutes les semaines. Mais en même temps, lorsqu'il va dans les dîners, les gens deviennent dingues, tranche Lafaix.

Pour eux, c'est une star, un monstre. Le décalage entre l'aura de ces mecs et ce qu'ils gagnent est énorme. La question est: faut-il casser ce rêve? Moi je trouve ça génial tous ces gens qui, finalement, jouent pour rien."

[Norton]

Naples a refusé une offre de 55 millions d'euros pour Cavani

© epa.
Le président de Naples Aurelio De Laurentiis a assuré mercredi avoir refusé une offre de 55 millions d'euros pour Edison Cavani, sans préciser l'identité du club qui convoite son attaquant uruguayen.
"Cavani est un guerrier qui incarne le mieux l'âme du Napoli et de nos supporteurs. Pour le garder j'ai refusé une offre de 55 millions", a déclaré M. De Laurentiis sur la radio Marte.

"Je l'ai gardé avec nous, parce que si je m'occupe de Naples, ce n'est pas pour l'argent mais par amour de cette équipe", a expliqué le producteur de cinéma, descendant d'une dynastie originaire de la ville.

"Naples c'est mon plus beau film et, à mes yeux, la ville représente toute l'Italie", a ajouté M. De Laurentiis, spécialisé dans les comédies sentimentales et neveu de Dino De Laurentiis, producteur connu aux Etats-Unis pour des films comme Hannibal.

Cavani, 25 ans est actuellement le deuxième meilleur buteur de Serie A avec 13 buts derrière l'Italo-Egyptien El Shaarawy (AC Milan, 14 buts). Il était cet été sur les tablettes, notamment du Paris SG.

Dès la première saison de Cavani à Naples en 2010, après trois saisons à Palerme, Aurelio De Laurentiis avait prévenu: "Je ne le vends pas, même pour 50 millions".

[Norton]

Copa repris avec La Côte d'Ivoire pour la CAN 2013

© belga.
La Côte d'Ivoire sera articulée sans surprise autour de son joueur-vedette Didier Drogba et des frères Kolo et Yaya Touré lors de la Coupe d'Afrique des nations 2013 (19 janv-10 fév), selon la liste des 23 joueurs sélectionnés, où figure le gardien de Lokeren Boubacar Barry.
"J'ai porté mon choix sur ces 23 joueurs pour faire un travail efficient à Abu Dhabi (stage de préparation, NDLR) et j'espère qu'ils seront tous disponibles pour aller à la CAN", a déclaré le sélectionneur français Sabri Lamouchi.

Le stage de préparation, prévu du 6 au 16 janvier à Abu Dhabi (Emirats arabes unis), sera ponctué d'un match amical contre l'Egypte le 14 janvier.

Lors de la CAN-2013 en Afrique du sud, la Côte d'Ivoire, sacrée championne d'Afrique une seule fois (1992), affrontera dans le groupe D l'Algérie, la Tunisie et le Togo.

La liste des 23:

Gardiens: Boubacar Barry (Lokeren/BEL), Daniel Yeboah (Dijon/Fra), Ali Badra Sangaré (Ivoire Académie)

Défenseurs: Souleymane Bamba (Trazbonspor/Tur), Siaka Tiéné (Paris SG/Fra), Kolo Touré (Manchester City/Ang), Igor Lolo (FC Kuban Krasnodar/Rus), Emmanuel Eboué (Galatasaray/Tur), Arthur Boka (Stuttgart/All), Ismaël Traoré (Brest/Fra).

Milieux: Yaya Touré (Manchester City (Ang), Didier Ya Konan (Hanovre 96/All), Max Gradel (Saint-Etienne/Fra), Didier Zokora (Trazbonspor/Tur), Abdul Razak (Manchester City/Ang), Romaric Ndri Koffi (Saragosse/Esp), Cheick Ismaël Tioté (Newcastle/Ang)

Attaquants: Didier Drogba (Shanghai Shenhua/Chn), Gervinho (Arsenal/Ang), Salomon Kalou (Lille/Fra), Wilfried Bony (Vitesse Arnhem/P-B, Lacina Traoré (Anzhi Makhachkala/Rus), Arouna Koné (Wigan/Ang).

[Norton]

Georges Jobé a été inhumé à Retinne

© photo news.
Les obsèques du multiple champion du monde de motocross Georges Jobé, décédé la semaine dernière des suites d'une leucémie à l'âge de 51 ans, ont eu lieu jeudi matin dans son village de Retinne, où des centaines de personnes étaient venues lui rendre un dernier hommage.
L'église de Retinne était trop exiguë pour accueillir la foule, qui a néanmoins pu suivre l'office sur les marches et les alentours de l'église via des haut-parleurs ceinturant l'édifice.

La plupart des vedettes belges qui firent les beaux jours du motocross étaient présentes, notamment André Malherbe, Joël Robert, Eric Geboers, Stefan Everts ou Marnicq Bervoets. Certains pilotes étrangers (ex-champions du monde) avaient aussi effectué le déplacement, tels l'Italien Michele Rinaldi et le Britannique Dave Thorpe.

Durant sa carrière, Jobé a décroché cinq titres de champion du monde. Il était devenu à 19 ans le plus jeune champion du monde en 1980, dans la catégorie des 250 cc, où il fut également sacré en 1993. Il a ensuite conquis trois autres titres en 500 cc (1987, 1991 et 1992). Son palmarès comprend de surcroît sept titres de champion de Belgique et un Moto-cross des Nations (1980). Il avait été élu sportif belge de l'année en 1987 et 1992.

[Norton]

La série de victoires des Lakers déjà stoppée

© afp.
Après une victoire convaincante contre les New York Knicks le jour de Noël, les Los Angeles Lakers ont mordu la poussière mercredi soir en déplacement chez les Denver Nuggets (126-114). L'équipe du Colorado met ainsi fin à une série de cinq victoires de rang des Lakers.
Les Californiens ont sans doute payé leurs efforts déployés face aux Knicks. "Il semble que ce soir nous étions un cran en-dessous. Nous avons joué vieux et eux ont joué avec beaucoup d'énergie et de jeunesse", a sobrement commenté Kobe Bryant. L'arrière des Lakers n'a cependant rien à se reprocher avec une nouvelle grande prestation ponctuée de 40 points et 6 assists. Pau Gasol a ajouté 19 points pour LA et Steve Nash 15 points et 8 assists. Dwight Howard (12 points) a quitté prématurément le jeu dans le troisième quart-temps après avoir commis une faute flagrante.

Les Nuggets ont eux pu compter sur un bon collectif, avec un Kenneth Faried à 21 points et 15 rebonds, un Danilo Gallinari à 19 points et surtout un Corey Brewer, sorti du banc pour planter 27 points dont six tirs à trois points.

New York était également de sortie mercredi. Les Knicks se déplaçaient en Arizona et ont failli subir un nouveau revers sur le parquet des Suns de Phoenix. J.R. Smith a sauvé les meubles pour New York avec deux tirs dans les dernières secondes permettant à son équipe de l'emporter 97-99. En l'absence de Carmelo Anthony, touché au genou gauche, c'est donc Smith, 27 points, qui a pris la relève, toujours en venant du banc. Le meneur vétéran Jason Kidd a lui disputé son meilleur match avec les Knicks, terminant à 23 points, 8 assists et 6 rebonds.

A Memphis, les Grizzlies se sont inclinés 89-99 face aux Philadelphia 76ers. Zach Randolph a certes inscrit 23 points pour les locaux, privés de Rudy Gay, mais les 28 points de Dorell Wright auront été de trop pour Memphis. Les Sixers ont aussi pu compter sur un bon match de leur pivot Spencer Hawes (20 points, 9 rebonds et 5 contres).

Les Houston Rockets, eux, continuent leur beau parcours. Ils ont signé un 5e succès consécutif mercredi après une victoire 84-87 sur le parquet des Minnesota Timberwolves. James Harden a porté son équipe à lui seul dans le quatrième quart-temps y inscrivant 17 de ses 30 points. Les deux équipes n'ont pas brillé par leur adresse et, côté Wolves, on ne saluera que les 18 points de Jose Barea et les 16 unités du rookie russe Alexey Shved. Avec 7 points (à 3/14 au tir), Kevin Love, le All-Star de Minnesota, semble encore loin de son niveau de l'an dernier.

[Norton]

L'agonie d'une lagune transformée en latrines en vue des JO

© photo news.
La beauté d'une lagune, à proximité des futures installations des jeux Olympiques de Rio-2016, contraste avec l'odeur nauséabonde de ses eaux transformées en latrines par les résidences de riches propriétaires, où meurent périodiquement des tonnes de poissons.
Ceux qui vivent et travaillent près de cette lagune de Marapendi, à quelques pas de la mer, se remémorent l'époque dorée de cet écosystème situé à Barra da Tijuca. C'est dans ce quartier qui s'étend au sud-ouest de la ville que seront construits le Parc et le Village Olympiques pour les JO de 2016.

"Jusqu'en 1985, je pêchais dans cette lagune. Il y avait beaucoup de poissons et de crevettes. On n'avait pas besoin de partir en mer. Mais il a fallu y aller quand ils ont commencé à construire ces ensembles résidentiels", raconte à l'AFP Sergio Borel, qui pêche depuis 40 ans dans la région.

Début décembre, quatre tonnes de poissons sont morts dans la lagune en raison de la pollution et de la température ambiante de 40°C en cet été austral, explique le biologiste Mario Moscatelli.

Outre l'odeur qui prend à la gorge, à certains endroits l'eau de la lagune n'a plus que quelques centimètres de profondeur, contre douze mètres auparavant. "La lagune de Marapendi a été transformée en latrines il y a une quarantaine d'années", dénonce M. Moscatelli. "Les eaux usées déversées dans la lagune viennent des résidences des riches qui ne les traitent pas correctement."

Jusqu'en 2007, rien n'existait pour traiter les eaux résiduelles. Aujourd'hui, le réseau de la Compagnie des eaux ne touche que 60% des domiciles de la région. Et même si le raccordement à ce réseau est obligatoire, beaucoup refusent de la faire en dépit des amendes. "Certains résistent parce que cela demande des travaux coûteux", admet Marlene Ramos, présidente de l'Institut de l'Environnement de Rio de Janeiro.

La dépollution de la lagune a été une des promesses du gouvernement de Rio pour que la ville devienne le siège des JO de 2016. Le gouvernement s'est engagé à retirer les sédiments pollués du fond de la lagune de Marapendi et de quelques autres, plus petites, de la région. Les travaux, prévus pour commencer en février et durer deux ans, sont évalués à 300 millions de dollars.