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Le 27/12/2012 à 14:30:00 | Mis à jour le 27/12/2012 16:35:16
Foot - Bilan 2012 : Le "onze monde" de L'Equipe

Les joueurs du Barça (4) et du Real (4) restent majoritaires dans le onze monde de L'Equipe en 2012 . Une équipe idéale qui a beaucoup changé avec seulement 4 joueurs déjà là en 2011.
Cristiano Ronaldo et Lionel Messi emmènent cette année encore le onze monde de L'Equipe. (L'Equipe)








Ni l'un ni l'autre n'ont atteint la finale de la Ligue des champions (éliminations en demi-finales) mais avec huit joueurs au total (un de moins qu'en 2011), le FC Barcelone et le Real Madrid trônent toujours sur le "onze monde" déterminé comme chaque fin d'année par un vote des journalistes de la rubrique football de L'Equipe.

Quatre évoluent au Barça - Jordi Alba , Xavi, Andres Iniesta et Lionel Messi - et quatre chez le champion d'Espagne en titre - Iker Casillas, Sergio Ramos, Xabi Alonso et Cristiano Ronaldo. Normal, six d'entre eux ont conservé leur titre européen avec l'Espagne, et Messi et Ronaldo sont les meilleurs joueurs du monde.







I. Casillas
P. Lahm
V. Kompany
S. Ramos
J. Alba
X. Alonso
Ramires
L. Messi
Cristiano Ronaldo
Xavi Hernandez
A. Iniesta

A. Iniesta








Si le "Barça-Real" domine comme en 2011, le onze monde de notre journal a toutefois sensiblement changé d'une année sur l'autre. Seuls quatre joueurs y conservent leur place, à savoir les trois finalistes du Ballon d'Or FIFA 2012 - Messi, Cristiano Ronaldo et Iniesta - plus Xavi. A l'inverse, Casillas, Lahm, Sergio Ramos, Kompany, Jordi Alba, Xabi Alonso et Ramires ont détrôné Neuer, Daniel Alves, Vidic, Piqué, Marcelo, Busquets et David Silva.

«Un monde qui bouge» : dans L'Equipe de jeudi, vous trouverez le détail des perfs du onze monde en 2012, les explications du choix de chaque joueur, un florilège de stats étonnantes, un rappel des trois précédentes équipes idéales de L'Equipe, ainsi que le détail du vote 2012 poste par poste.

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Le 27/12/2012 à 10:30:00 | Mis à jour le 26/12/2012 23:53:08
F1 - Saison 2012 : Les Bleus au banc d'essai

Ils étaient trois pilotes français cette saison sur les circuits de F1 : Romain Grosjean, Jean-Eric Vergne et Charles Pic. Nous avons choisi de les évaluer selon trois critères. Voici leurs notes et leurs appréciations, évidemment pondérées selon le niveau de leur équipe.
Grosjean, Pic et Vergne ont montré de belles choses cette saison. (L'Equipe)








Romain Grosjean (Lotus - 8e - 96 points)


Vitesse : 8/10
En vitesse pure, Romain Grosjean n'a pas eu grand-chose à envier à son coéquipier, Kimi Räikkönen. Il l'a ainsi devancé neuf fois (sur 19) en qualifications, et s'est élancé à six reprises d'une des deux premières lignes. Sur un tour, le Français s'est montré capable de grandes performances, mais c'est en course que ça s'est un peu plus mal passé. Ainsi, il a seulement fini sept fois mieux qu'il n'était parti, malgré trois podiums (2e au Canada, 3e à Bahreïn et en Hongrie).

Fiabilité : 5/10
C'est le gros point noir de la saison de Grosjean. Le pilote a presque plus fait parler de lui pour ses accidents que pour ses performances en course, avec en point d'orgue sa suspension à Monza après l'accident au départ à Spa. Inutile de dresser l'inventaire de ses accrochages, tête-à-queue ou abandons : il suffit de retenir que Grosjean n'a pas fini dans les points à neuf reprises, ce qui a coûté cher à Lotus au classement des constructeurs. Malgré ces soubresauts, l'écurie a décidé de renouveler son contrat pour une saison de plus mi-décembre.

Mental : 6/10
Arrivé chez Lotus avec la volonté d'effacer sa première expérience malheureuse en F1 (il a remplacé Nelson Piquet Jr chez Renault après le crashgate), Grosjean a pourtant rapidement déchanté à cause de ses deux abandons en Australie et en Malaisie. Le paroxysme de sa descente aux enfers a été atteint à Spa et Monza. Mais il a eu ensuite la faculté de remonter la pente pour signer quelques performances intéressantes en fin de saison, malgré une énorme pression sur les épaules.


Jean-Eric Vergne (Toro Rosso - 17e - 12 points)


Vitesse : 6/10
Jean-Eric Vergne a souffert de la comparaison face à son coéquipier, Daniel Ricciardo, en qualifications : 15-5 pour l'Australien. Le Français ne s'est hissé que cinq fois parmi les 15 premiers, ce qui n'est pas idéal quand on vise les points. C'est son principal handicap, il l'a reconnu, et il a bien l'intention de faire mieux la saison prochaine. C'est d'autant plus dommage qu'en course, le pilote Toro Rosso a progressé dans la hiérarchie 14 fois, pour aller notamment glaner quatre huitièmes places, ce qui démontre son potentiel.

Fiabilité : 8/10
Pour une première saison, Vergne s'est montré intraitable ou presque de ce point de vue-là. Il n'a abandonné qu'à quatre reprises (Europe, Italie, Singapour et Etats-Unis). Et de plus, il n'a quasiment jamais été fautif. A Monza et Austin, sa suspension a cassé ; à Singapour, Michael Schumacher (Mercedes) lui est rentré dedans. Il a commis sa seule erreur à Valence, en s'accrochant avec Heikki Kovalainen (Caterham).

Mental : 7/10
Là aussi, difficile de critiquer Vergne, qui a su garder un moral d'acier malgré une monoplace limitée en performances. Il a toujours soutenu son écurie, et est apparu déterminé à progresser. Il a énormément appris en quelques mois, il n'y a donc aucune raison qu'il ne fasse pas mieux la saison prochaine et qu'il ne se pose pas en candidat crédible à un poste chez Red Bull en 2014.

Charles Pic (Marussia - 21e - 0 point)


Vitesse : 7/10
Comme Vergne, Charles Pic a découvert le monde de la F1 en 2012, et au volant d'une Marussia à moteur Cosworth très modeste, il a agréablement surpris. Face à un coéquipier (Timo Glock) beaucoup plus expérimenté, il a bien résisté en qualifications (6-14), et en course, il a toujours réussi à gagner quelques positions, sauf lorsqu'il a abandonné. Son meilleur résultat reste une 12e place, au Brésil, histoire de finir la saison en beauté.

Fiabilité : 7/10
Un autre domaine où le Français a fait bonne figure. Il n'a abandonné que 5 fois (Bahreïn, Espagne, Monaco, Japon et Abu Dhabi) et a donc ramené sa monoplace à bon port à 15 reprises. Certes, Glock a fait mieux (1 abandon) mais pour un pilote qui découvrait la voiture, les circuits, la F1 et la pression qui va avec, surtout quand on passe une bonne partie de ses courses à regarder dans ses rétros, c'est plus qu'honorable.

Mental : 8/10
Pic est un garçon discret, humble, qui ne cherche pas à se mettre en avant. Mais une fois au volant, il sait se montrer aussi intraitable qu'un Vettel, un Alonso ou un Hamilton, à son niveau de performances bien évidemment. Sans aucune expérience du milieu, mais bien épaulé par Olivier Panis, Pic n'a quasiment pas commis d'erreur, et s'est même permis de faire mieux que son coéquipier parfois. Doté d'une belle force mentale, il aura l'occasion de la tester dans une équipe un peu plus compétitive, Caterham, en 2013.

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Le 27/12/2012 à 10:45:00 | Mis à jour le 27/12/2012 14:40:18
Foot - Transferts : Monaco renonce à Beckham

Les exigences financières de David Bekham ont eu raison des velléités de recrutement de l'AS Monaco qui remet à l'été 2013 ses ambitions dans la pêche au gros - en cas de montée en L1.
La star anglaise serait actuellement en vacances en famille aux Maldives. (REUT)








Entamées il y a un mois, les négociations entre David Beckham et Monaco sont closes. Selon nos informations, les exigences financières de l'ancien joueur du Los Angeles Galaxy ont été jugées trop élevées par les dirigeants du club de la Principauté, et ce malgré les moyens dont dispose le propriétaire russe du club, Dimitri Rybolovlev.


Le mois dernier, Tor-Kristian Karlsen, directeur général exécutif du club, s'était rendu aux Etats-Unis pour rencontrer le joueur de 37 ans, qui s'était montré assez ouvert au projet monégasque, mais à certaines conditions. En refusant d'y accéder, les décideurs monégasques abandonnent, comme le PSG l'an dernier, le dossier Beckham.

Convaincu que l'équipe actuelle, 2e de Ligue 2 à un point de Nantes, est capable d'assurer la montée en Ligue 1, l'ASM reporte au prochain mercato estival ses ambitions en matière de recrutement. Avec peut-être, cette fois, des renforts de renom.

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Le 27/12/2012 à 12:14:00
Rugby - Top 14 - CO : Labit :«Pas de complexe»

Le Castres Olympique est sur une excellente dynamique au moment d'attaquer la phase retour du Championnat. Dimanche (16 heures), le CO pourra se tester face à des Toulousains en manque de repères.
Laurent Labit au milieu des joueurs du CO. L'entraîneur peut compter sur un groupe enthousiaste. (L'Equipe)








« Laurent Labit, le Castres Olympique compte maintenant huit victoires de rang. Ça commence à faire une belle série.
Bien sûr. On a en a d’ailleurs parlé avec les joueurs lors de la reprise. C’est une grosse satisfaction au niveau de notre régularité et de notre capacité à gagner les matches. Surtout que nous en avons remporté pas mal à l’extérieur. Cela prouve que nous maîtrisons notre rugby et que nous ne subissons pas les évènements. Le groupe a bien grandi et arrive à maturité, cela nous servira lors des matches couperets en phase finale.

En début de saison, vous disiez que votre discours aux joueurs était d’oser faire du jeu ambitieux, mais qu’ils n’y arrivaient pas forcément. Aujourd’hui, il semblerait que tout soit rentré dans l’ordre.
C’était le but, arriver à produire du jeu. De plus, après notre place de demi-finaliste la saison dernière, il était clair que nous aurions l’étiquette de favoris sur de nombreux matches et il allait falloir assumer ce statut. Pour ça, il n’y a rien de mieux que de produire du jeu. C’est pour ça que je suis très fier du match face au Racing (victoire 31-10). Le résultat nous a rassurés dans cette idée de vouloir en faire plus au niveau du jeu.

«Non, il n'y a pas de complexe mais du respect envers Toulouse. Et connaissant leurs joueurs, ils peuvent se réveiller à tout moment»Avec ce nouveau visage et une invincibilité à domicile, on peut penser que le CO sera favori face à Toulouse dimanche.
Je ne sais pas. Peut-on avoir l’étiquette de favori quand on rencontre Toulouse, Clermont ou Toulon aujourd’hui ? Mais nous connaissons nos qualités et nous avons confiance. C’est le premier match de la phase retour et c’est surtout sur notre comportement que nous allons nous concentrer. Il se trouve que l’adversaire, c’est Toulouse. Mais cela aurait été un autre adversaire, la problématique aurait été la même pour nous. Il faut continuer notre série et rester sur la même dynamique.

Mais le match aller s’était joué à rien (défaite 23-22) et vous êtes sur une bonne dynamique alors que Toulouse se cherche. S’il y a un complexe envers Toulouse, c’est peut-être le bon moment pour le balayer.
Je ne sais pas si nous faisons un complexe vis-à-vis de Toulouse… C’est surtout que nous avons le plus grand respect envers cette équipe et ce qu’ils font depuis des années. Mais je préfère que nous nous recentrions sur nous-même car nous savons que le match sera très compliqué. Toulouse avait arrêté la série de Toulon, donc soyons prudents. Non, il n’y a pas de complexe mais du respect envers Toulouse. Et connaissant leurs joueurs, ils peuvent se réveiller à tout moment.

«Le stade sera un volcan en éruption»




En tout cas, vous pourrez compter sur un groupe au complet.
C’est aussi une satisfaction. La chose compliquée est d’annoncer que certains ne seront pas sur la feuille de match. C’est délicat, mais il vaut mieux avoir l’embarras du choix que le choix de l’embarras. Ce que j’aime, c’est de voir l’enthousiasme que tout le monde met aux entraînements. Ils veulent tous en être dimanche car ils sentent bien que le stade sera un volcan en éruption. »
Propos recueillis par Bertrand LAGACHERIE

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Le 27/12/2012 à 07:52:00
Voile - Vendée Globe : Le Cléac'h ne faiblit pas

Armel Le Cléac'h est toujours en tête du Vendée Globe jeudi matin. Il devance François Gabart de 10,3 miles.
Armel Le Cléac'h est toujours en tête du Vendée Globe. (D.R)








Armel Le Cléac'h a très bien digéré Noël et est toujours en tête du Vendée Globe au dernier pointage de 5h00 jeudi matin. Le skipper de Banque Populaire devance toujours son plus fidèle adversaire François Gabart (Macif). «Les routages prévoyaient un contournement plus sûr par le nord de la zone de calmes générée par le petit centre dépressionnaire en formation sur la route directe, explique un communiqué de la course. La trajectoire était plus longue mais les vents restaient établis. Le contournement par le sud, choisi par les deux skippers, est plus court mais Armel et François vont devoir maintenant négocier une zone calme, vraisemblablement entre midi et minuit aujourd'hui.»

Derrière, Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) fait ce qu'il peut pour suivre le rythme des leaders et devrait bénéficier de conditions favorables jeudi pour passer la porte Ouest Pacifique et revenir un peu sur les leaders. «Jean-Pierre Dick se situe ce matin à l'avant d'une dépression qui va rattraper les leaders dans une journée et demi, poursuit le communiqué du Vendée Globe. Bientôt encalminés, ces derniers devraient voir l'étrave bleue du Niçois revenir fort dans leur tableau arrière. Le skipper de Virbac Paprec 3 était d'ailleurs déjà flashé à plus de 19 nœuds ce matin la dernière heure précédent le classement de 5 h.» En quatrième position, Alex Thomson (Hugo Boss) file lui aussi à toute allure dans le Pacifique alors que Jean Le Cam (Synerciel) est toujours cinquième.

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Classement (27.12 à 16h00)

1. A.Le Cléac'h FRA à 8'929,3 milles
Banque Populaire

2. F.Gabart FRA + 29,4
Macif

3. JP.Dick FRA 538,7
Virbac Paprec 3

7. D.Wavre SUI 2326,2
Mirabaud

9. B.Stamm SUI 2695,6
Cheminées Poujoulat

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Bernard Stamm risque la disqualification

27.12.2012 17:42 mise à jour à 18:57
Bernard Stamm sera-t-il autorisé à poursuivre sa course autour du monde? [BERNARD STAMM/DPPI/VENDEE GLOBE - vosinfos]


Le Vendée Globe va-t-il prendre fin abruptement pour Bernard Stamm? Alors qu'il réparait son bateau au large de la Nouvelle-Zélande, le skipper vaudois aurait été aidé par des marins d'un bateau russe. Il pourrait du coup être disqualifié par le comité de course.
Alors que Stamm s'était mis à l'abri près de l'île d'Aukland pour réparer ses hydrogénérateurs, il a dû faire face à un nouveau problème, le vent ayant provoqué le décrochement de son ancre. Le navigateur de 49 ans a alors fait appel au capitaine d'un navire scientifique russe qui mouillait non loin. Le capitaine a alors envoyé ses matelots à bord du voilier de Stamm, ce qui constitue, a priori, une infraction au règlement de cette course sans assistance.
Stamm, qui se débat toujours avec la réparation de ses hydrogénérateurs, doit désormais démontrer au comité de la course qu'il n'a pas reçu d'assistance au sens du règlement du Vendée Globe. Le jury tranchera par la suite.
lper

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Ufa s'impose au bout du suspense

27.12.2012 17:22 mise à jour à 18:17
Ufa (en blanc) et Vitkovice n'ont rien lâché. [SALVATORE DI NOLFI - Keystone]
dès 20:10


Fessé par Fribourg en ouverture de la Coupe Spengler, Ufa s'est bien repris lors de son deuxième match de groupe. Menés tout au long de la partie par Vitkovice, les Russes ont finalement passé l'épaule en prolongation (5-4).
Secoué mercredi, Ufa n'avait aucune intention de faire pâle figure devant Vitkovice. Mais les intentions russes ont leurs limites, surtout lors des entames de match. En dix minutes, les Tchèques ont fait plier à deux reprises la défense de l'Oural. Les deux fois, c'est Rudolf Huna qui a poussé le puck au fond.
Tout bénef' pour Gottéron

Il faut dire que les Russes ont cette habitude, parfois désagréable, de distiller leur talent au compte-gouttes. Mais comme contre Gottéron, les joueurs de KHL ont de la fierté. Menés 4-2, les hommes de Vladimir Jursinov junior ont refait leur retard avec cette maestria combinant vitesse et technique, à l'image de Sergei Zinovyev (deux buts) et Nikita Filatov.
Incapables de se départager après soixante minutes, les deux formations sont allées en prolongation. Douze secondes exactement, le temps pour les Russes de provoquer un revirement en zone neutre et de partir à trois contre un pour finalement déjouer le portier Malek grâce à une réussite de Koltsov. Cette victoire fait les affaires de Gottéron, qui pourra se contenter d'un point vendredi face aux Tchèques pour terminer premiers du groupe.

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Défago perd 2 secondes lors du 1er entraînement

27.12.2012 14:20 mise à jour à 15:38
Didier Défago se dit plutôt satisfait de son premier entraînement [Andreas Pranter - Keystone]


Le Français Adrien Théaux a dominé le premier entraînement en vue de la descente de Bormio, programmée samedi. Le skieur de Val Thorens a devancé l'Italien Christof Innerhofer, toujours aussi à l'aise sur "sa" piste de la Stelvio. Vainqueur l'an dernier dans la station italienne, Didier Défago a été le meilleur Suisse avec un 11e rang.
Si les deux hommes de tête ne sont séparés que par 23 centièmes, il faut compter près d'une seconde pour retrouver les viennent-ensuite. Il s'agit encore d'un Italien et d'un Français, en l'occurrence Dominik Paris (3e) et Johan Clarey (4e). No 1 de la descente cet hiver, le Norvégien Aksel Lund Svindal suit à la 6e place.
Difficile apprentissage pour les jeunes Suisses

Comme prévu, Didier Défago a été le Suisse le plus rapide avec son 11e chrono, à 1''87 de Théaux. "Cela s'est plutôt bien passé. Le haut de la piste était assez mou en raison de la neige fraîche. Sur le bas, en revanche, c'est toujours aussi exigeant et bosselé. Je sens que j'ai encore de la réserve pour cette partie inférieure", a commenté le Valaisan, vainqueur l'an dernier à Bormio.
Dauphin de Défago en 2011 et 4e en 2010, Patrick Küng pointe en 15e position, loin devant Marc Gisin (26e) et Silvan Zurbriggen (36e). Pour les "rookies" helvétiques, l'apprentissage de la Stelvio s'est avéré ardu. Pour la première fois en lice cette semaine sur le circuit, le St-Gallois Fernando Schmed (21 ans) s'est classé 37e. A peine plus expérimentés, Ralph Weber et Nils Mani (2e course en Coupe du monde) ont terminé ex-aequo au 51e rang sur 56 classés.

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Dario Cologna prêt pour défendre son bien

27.12.2012 14:02 mise à jour à 14:04
Dario Cologna estime être très affûté. [Oliver Lerch - EQ]


Dixième du général de la Coupe du monde en ce début de saison, Dario Cologna n'en est pas moins un des deux grands favoris du Tour de Ski qui débute samedi à Oberhof. Le Grison en a fait son premier objectif de l'hiver.
On prend les mêmes et on recommence: comme en tennis lorsque les titres étaient trustés par le binôme Federer-Nadal, le ski de fond se résume essentiellement depuis quatre ans au duel Petter Northug-Dario Cologna. Cette rivalité, ajoutée à l'invention dès la saison 2006-07 du Tour de ski, a largement contribué à relancer une discipline considérée un temps comme désuète.
Surfant sur cette vague, Swiss-Ski et les Grisons ont obtenu avec l'appui de la FIS que le Tour de Ski passe cette année pour la première fois en Suisse, avec une étape (un sprint) à Tschierv, dans le Val Müstair, le 1er janvier. La piste sera située à 500 m de la maison où a grandi Cologna, et où vivent encore ses parents. De quoi "obliger" le triple vainqueur de la Coupe du monde à faire une nouvelle fois de ce Tour une priorité, ce qui n'allait pas forcément de soi au coeur d'une saison où il cherchera surtout à remporter une première médaille aux Championnats du monde, à Val di Fiemme à fin février.
"Autant en forme que l'an dernier"

"Je skierai pour gagner. Le but est de défendre mon titre", a déclaré Cologna, qui s'est affûté à domicile, à Davos, renonçant comme Northug à la récente tournée au Canada.
Petter Northug sera à n'en pas douter le principal rival de Cologna. [Keystone]Comme l'an dernier, Northug a commencé la saison avec panache (victoire au mini-Tour de Kuusamo), alors que Cologna n'a pas encore obtenu de podium cet hiver. Mais que se passe-t-il donc? "Il ne se passe rien du tout!", rassure Cologna. "Je n'ai jamais été vraiment décramponné dans ces premières courses. J'aborde ce Tour de ski en étant autant en forme que l'an dernier."
Deux fois deuxième et une fois vainqueur aux courses FIS de Sankt-Ulrich il y a quinze jours, face à une forte concurrence, le Grison a montré en effet se trouver sur le bon chemin. Cologna estime que ses principaux rivaux seront Northug mais aussi les Russes Alexander Legkov et Maxim Vylegzhanin. Avec le Suédois Marcus Hellner et le Kazakh Alexeï Poltonarin dans le rôle d'outsiders.
Sept étapes au lieu de neuf

Ce septième Tour de Ski sera plus court et plus dense que le précédent: sept étapes au lieu de neuf. De quoi, a priori, donner une petite chance supplémentaire à Northug, un peu moins robuste et moins fort que Cologna pour enchaîner les courses. Le Norvégien, en tout cas, a mis toute son énergie pour arriver au top, lui qui n'a jamais remporté l'épreuve.
L'an dernier, Dario Cologna avait parachevé sa victoire dans la terrible montée vers l'Alpe Cermis. [Keystone]Plus encore que les années précédentes, la course devrait rester indécise jusqu'au bout, avec le dénouement lors de la montée vers l'Alpe Cermis le 6 janvier. Cologna ne va pas brûler ses cartouches les premiers jours. Le Grison se trouve indirectement en concurrence avec la Polonaise Justyna Kowalczyk, qui comme lui compte déjà trois succès au Tour de ski.
Qui, le cas échéant, deviendra le premier à inscrire une quatrième fois son nom au palmarès? En l'absence de la Norvégienne Marit Björgen, qui soigne une arythmie cardiaque, Kowalczyk aura en tout cas moins d'adversité que le Grison. Les espoirs suisses, outre Cologna, reposeront aussi sur Curdin Perl, 4e de l'épreuve il y a deux ans et qui a retrouvé une nouvelle motivation après une saison 2011-12 difficile.