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Victoire et petite frayeur pour Djokovic

© belga.
Novak Djokovic a donné le point de la victoire à la Serbie 2 à 1 devant l'Italie lors de la 3e journée de la Hopman Cup, épreuve de tennis par équipes nationales mixtes, lundi à Perth, avant de se faire une petite frayeur en ayant été heurté par une barrière.
"Je me sens bien. J'étais un peu choqué, c'est vrai, mais je suis ravi de savoir que les enfants (pris dans la chute de la barrière de protection tombée sur ses jambes) se portent aussi bien", a commenté le N.1 mondial en faisant allusion à l'incident survenu après sa victoire face à Andreas Seppi 6-3, 6-4.

A la fin du match, Djokovic s'était approché des jeunes fans enthousiastes pour signer des autographes quand, sous leur poids, la barrière de protection était tombée sur les jambes du champion serbe.

Examiné et soigné par les médecins du tournoi, Djokovic, vainqueur du tournoi exhibition d'Abou Dhabi samedi, a pu jouer ensuite normalement le double mixte en compagnie de sa compatriote Ana Ivanovic, victorieuse de l'Italienne Francesca Schiavone 6-0, 6-4, lors du premier simple.

Le duo Schiavone/Seppi a gagné le double mixte 7-6 (7/4), 6-4.

La Serbie affrontera l'Australie mercredi pour tenter d'obtenir une place en demi-finale.

La Hopman Cup sert de préparation à certains joueurs en vue des Internationaux d'Australie, première levée du Grand Chelem de l'année, qui débutera à Melbourne le 14 janvier. Djokovic est tenant du titre.

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Mark Todd, sacré en 1984, veut concourir aux JO de Rio


Le Néo-Zélandais Mark Todd, champion olympique d'équitation en 1984 et 1988, a fait part lundi à 56 ans de son désir de participer aux JO de Rio en 2016, avec l'espoir de s'approprier le record du plus grand nombre d'années entre deux médailles olympiques.
"Avec un peu de chance, encore une fois (les jeux Olympiques)" a déclaré Sir Mark au New Zealand Herald alors qu'il passe ses vacances en France. "Même dans mes rêves les plus fous je n'aurais pas imaginé avoir une carrière aussi longue et couronnée d'autant de succès", a-t-il ajouté.

Aux JO de Londres, Todd, nommé "cavalier du XXe siècle" par la Fédération internationale d'équitation (FIE), avait égalé le record appartenant à l'escrimeur Hongrois Aladar Gerevich qui avait remporté deux médailles olympiques avec 28 années d'écart.

Mark Todd avait décroché le bronze avec l'équipe néo-zélandaise à Londres.

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Kashechkin déjà réintégré chez Astana

© photo news.
Suspendu provisoirement vendredi par son équipe, Andrey Kashechkin a été réhabilité, a annoncé Astana lundi dans un communiqué.
Le coureur kazakh avait été écarté provisoirement jusqu'au moment où il acceptait de poser sa signature au bas du code de bonne conduite interne de la formation kazakhe. Ce qui est désormais chose faite.

Andrey Kashechkin entamera sa saison le 21 janvier en Australie au départ du Tour Down Under.

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Un nouveau stade pour la Roma à l'horizon 2016-2017

© epa.
Un nouveau stade d'une capacité de 55.000 spectateurs va être construit pour accueillir l'AS Roma à partir de la saison 2016-2017, ont annoncé dimanche lors d'une conférence de presse le président du club, James Pallotta, son DG Claudio Fenucci et le maire de Rome Gianni Alemanno.
Ce stade, qui pourra accueillir une finale de la Ligue des champions, rendra la Roma "encore plus compétitive au plus haut niveau européen", a affirmé M. Pallotta.

"C'est la réalisation d'un rêve que tous les tifosi de la Roma attendaient depuis déjà un moment", s'est réjoui le capitaine de la Roma, Francesco Totti. "Il fallait que nous ayons un stade à nous", a-t-il ajouté.

Le stade, conçu par l'architecte Dan Meis, sera construit sur l'emplacement de l'hippodrome de Tor di Valle (banlieue sud-ouest de Rome). Le budget de ce projet n'a pas été précisé.

L'AS Rome dispute actuellement ses matches à domicile au Stade olympique, enceinte de 72.000 places construites dans les années 1950 qu'elle partage avec son grand rival, la Lazio.

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Rugby - XV de France : L'année des promesses

La première année de Philippe Saint-André à la tête du XV de France s'est terminée en apothéose. Retour en trois actes.
Philippe Saint-André a commencé son mandat à la tête de l'équipe de France sur la pointe des pieds. Avant de s'en imposer comme le seul patron. (L'Equipe)





Une prise de pouvoir plombée par l'héritage

Nommé à la tête du XV de France pour succéder à Marc Lièvremont , Saint-André a dû gérer le lourd héritage d’une sélection finaliste de la Coupe du monde (battue 8-7 par la Nouvelle-Zélande). Pour son premier rendez-vous il ne pouvait ignorer plusieurs joueurs ayant rempli brillamment leur devoir quelques mois plus tôt. La principale greffe étant Wesley Fofana, le reste était connu. Confronté également au problème de ses entraîneurs Yannick Bru et Patrice Lagisquet présents à mi-temps car toujours engagés auprès de Toulouse et Biarritz, PSA a fait comme il a pu. Des victoires propres contre l’Italie (30-12) et l’Ecosse (17-23) ont permis de surfer la vague du Mondial et d’entretenir l’illusion. Mais le nul contre l’Irlande (17-17) et les défaites contre l’Angleterre (22-24) et le pays de Galles (16-9) ont définitivement sonné la fin d’un cycle.

Face à l'Angleterre, le XV de France version Saint-André a montré ses premières limites. (L'Equipe)



Le miracle de la pampa




Le spectre d'une équipe de France sans génie menaçait. Mais le sélectionneur a su travailler de concert avec ses adjoints pour enfin dessiner les contours de son équipe de France. Et pour continuer d'avancer, rien de mieux que le laboratoire d’une tournée estivale. A l’époque l’utilité de ces deux matches en Argentine laissait dubitatif. Mais PSA et ses hommes en ont profité pour rendre à cette tournée sa justification, tester des joueurs. Profitant de l'éloignement de la pampa, Saint-André a ainsi convoqué de nouveaux joueurs, rappelé des bannis et confirmé des cadres. Les résultats face à des Argentins bis (23-20 puis 10-49) n’étaient pas le plus significatif. Une équipe était-elle née ? Impossible de juger de si loin. Il allait falloir attendre novembre.

Sous le soleil de novembre

Réunis pour les tests de novembre, les Bleus ont immédiatement précisé qu’ils voulaient travailler dans la continuité de l’Argentine. Saint-André expliquait que «quelque chose s’était créé là-bas». Les joueurs reconnaissaient qu’ils prenaient du plaisir dans ce groupe, mais restaient prudents. Le discours de circonstance, faire simple par manque de temps, aidait à cette bonne ambiance. La république du XV de France se faisait participative. Un monde parfait que rien ne venait troubler. Le discours était beau, mais on attendait de voir. Et on a vu avec ces victoires sur les Wallabies (33-6), les Pumas (39-22) et les Samoa (22-14). Au-delà du résultat, on a constaté le renouveau de l’équipe de France dans sa façon de vivre et de se comporter sur le terrain. L’opération séduction est réussie et on a hâte de vivre la suite, dès le Tournoi 2013.

Yannick Nyanga et Frédéric Michalak, deux retours gagnants pour le XV de France. (L'Equipe)

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Foot - Ligue 1 - PSG : Les retardataires agacent Leonardo

Leonardo n'a pas apprécié les arrivées tardives de Lugano, Pastore et Lavezzi au stage du PSG à Doha, au Qatar. Le directeur sportif a également confié que si le PSG perd des joueurs, d'autres pourraient arriver pour les remplacer.
Leonardo est agacé par le comportement de certains. (L'Equipe)








Le comportement de Diego Lugano, Javier Pastore et Ezequiel Lavezzi, arrivés avec un jour de retard au stage du PSG au Qatar, agace Leonardo. Le directeur sportif du PSG est cependant resté vague sur d'éventuelles sanctions : «Lugano, Lavezzi et Pastore sont arrivés avec un jour de retard et on n'est pas content. Ce n'est pas bien et ce n'était pas prévu. On va voir ce qu'on peut faire. Nene avait le droit d'arriver le 30 décembre, pas Lugano, Lavezzi et Pastore. Je ne les ai pas encore rencontrés mais ce n'était pas bien. On va voir ce qu'on peut faire. On est en France, ce n'est pas facile de faire des sanctions, malheureusement».

«Il y a des joueurs comme Hoarau, Nene, Lugano, Tiéné, Sissoko qui peuvent partir et on va voir comment ça va se passer dans les prochains jours»Interrogé sur le mercato hivernal, Leonardo n'a pas écarté, contrairement à Carlo Ancelotti, l'arrivée d'autres joueurs que Lucas Moura, surtout si certains quittent le club. «Le mercato est toujours bizarre, on ne sait jamais ce qui peut se passer. On doit voir si des joueurs partent, alors on étudiera la question, explique Leonardo. Si on reste exactement comme ça, on ne touche à rien et alors Lucas sera la seule recrue. Si des joueurs partent et qu'il y a des opportunités, on verra. L'entraîneur a déjà son équipe, ses idées, l'équilibre. Après il y a des joueurs comme Hoarau, Nene, Lugano, Tiéné, Sissoko qui peuvent partir et on va voir comment ça va se passer dans les prochains jours.»

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Rugby - Top 14 : «Tout n'est pas beau dans le rugby»

Mohed Altrad est l'actionnaire majoritaire et ambitieux président de Montpellier, portant un regard aussi acéré que passionné sur un milieu qui doit selon lui changer beaucoup de ses habitudes.
Mohed Altrad est le président du Montpellier Hérault Rugby depuis 2011. (L'Equipe)








«Mohed Altrad, des informations circulent sur Montpellier notamment sur le marché des transferts. Quel est votre modèle ?
Nous n’avons pas envie de ressembler à quiconque. Ce qui ne veut pas dire que ce qui se fait ailleurs n’est pas bien. Nous avons un projet bien précis et un passé qui était ce qu’il était : le club n’était pas stable ; il y avait des coups d’état en interne ; puis Georges Frêche est venu... Il a fallu gommer en interne ce qui n’allait pas pour ramener de la sérénité et stabiliser les choses. Aujourd’hui le budget tient la route, les entraîneurs s’inscrivent dans une durée à moyen terme - parce qu’en sport on ne peut pas voir beaucoup plus loin. Nous avons réduit les dépenses inutiles, travaillé à rendre le centre de formation plus performant pour le marier à un recrutement judicieux.

Avant votre arrivée, et même un peu après, votre club alimentait plus souvent les manchettes en raison de ses problèmes de trésoreries que de ses bons résultats. Qu’en est-il à présent ?
A Montpellier, nous sommes respectueux du Salary Cap. Il n’y a aucun droit à l’image. Le plus gros salaire chez nous s’élève à 26 000 euros net mensuel. Je comprends d’ailleurs cette réglementation qui vise à éviter les distorsions entre le premier et le dernier. Comment voulez que Mont-de-Marsan, avec 4,5 millions d’euros de budget, rivalise avec le premier, Toulouse, et ses 33,2 millions d’euros ?

«Il y a un peu de nettoyage à faire et de mesure à avoir dans les discours»Quel regard le chef d'entreprise que vous êtes porte sur le rugby tel qu’il est organisé aujourd’hui ?
Le Top 14 est un système capitaliste. Les clubs sont organisés en sociétés anonymes. Si un président n’est pas en capacité de combler ses pertes à l’a fin de la saison, il doit déposer le bilan. Or aujourd’hui tous les clubs perdent de l’argent. Vous savez quand je suis arrivé dans le rugby, on m’a parlé de la fameuse famille. Mais tout n’est pas beau dans le rugby. Il y a un peu de nettoyage à faire et de mesure à avoir dans les discours.




Que voulez-vous dire ?
Il y a des gens qui profitent du système, qui se déplacent par exemple aux frais des clubs et invitent trente personnes avec elles. Ce n’est pas normal. Tant que nous n’aurons pas un modèle économique qui ne tiendra pas la route, cela ne pourra pas marcher. Cela passe donc par une revalorisation des droits TV et une meilleure gestion des clubs.

Pensez-vous que le rugby peut trouver un modèle économique grâce auquel il ne perdra pas d’argent ?
Il existe une nouvelle réalité dans le rugby avec l’arrivée récente d’industriels, comme M. Lorenzetti, M. Boudjellal, M. Afflelou et moi-même. Ils amènent une nouvelle façon de manager. Le Top 14 est un championnat de haut niveau qui offre un beau spectacle et dont le contrat qui le lie à son diffuseur actuel n’est pas équitable (31,7 millions d’euros par an jusqu’en 2016, à titre de comparaison le football engrange 530 millions d’euros de droits TV par an). Aujourd’hui, je lance un appel : il n’est ni intéressant ni raisonnable d’attendre deux ans et la fin du contrat des droits TV qui nous lient à Canal Plus pour renégocier. Il faut se pencher dessus dès maintenant ! Malheureusement la Ligue Nationale a exclu tous les chefs d’entreprise de son nouveau bureau. Or pour négocier un tel contrat il faut des gens, comme nous, qui ont fait cela toute leur vie.»
Renaud BOUREL

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Voile-Vendée Globe : «Pacifique ou la mer agitée»

Après nous avoir fait vivre ces derniers mois sa préparation, Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) nous offre son carnet de bord chaque semaine durant la course. Episode 7 : l'adieu au Pacifique.
Meilleurs voeux depuis les mers du Sud... (L'Equipe)








« Nous voilà tout proche du Cap Horn, à peu près à 500 milles. Je devrais le franchir demain (mardi) soir. Pour la nouvelle année, je vais réattaquer l’Atlantique. Une bonne nouvelle. La mauvaise en revanche ce sont les glaces, très présentes sur zone. C’est beaucoup moins drôle, il va falloir passer là-dedans au mieux. Je suis toujours à la bagarre avec mon camarade François Gabart. On ne s’en rend pas trop compte, au milieu de l’océan, mais il semblerait qu’on soit un peu le couple de la fin d’année et du début 2013. On navigue de concert depuis un bon moment déjà et nous nous sommes encore croisés hier (dimanche). C’est plutôt motivant à l’approche du dernier cap.

Le Pacifique a été fidèle à sa réputation de « mer agitée »Le père Noël est passé à bord la semaine dernière et, même s’il n’est pas resté boire un verre, c’était sympa. Il m’a emmené un livre sur Mike Jagger, de beaux dessins de mes enfants, des fils à scoubidou et une vidéo sur une clef USB de mon équipe très rigolote. J’ai aussi apprécié un bon repas avec du foie gras accompagné d’une bouteille de Saint-Emilion. Il m’en reste pour le passage du Cap Horn et du Nouvel An. J’en ai aussi profité pour prendre des nouvelles de la famille avec une visioconférence. Mes enfants ont été bien gâtés. Il reste encore quelques décorations à bord, qui ont réussi à survivre malgré les secousses et l’humidité. C’était vraiment un moment sympa. Le réveillon du Nouvel An ne sera pas aussi détendu avec les icebergs devant nous… J’ai quand même au menu encore un peu de foie gras, avec le froid ça fait du bien, et des lasagnes, c’est pas mal non plus. Un festin qui va se conclure avec une crème au chocolat.

Ça va faire du bien de mettre le clignotant à gaucheLe Pacifique a été fidèle à sa réputation de « mer agitée ». Il y a eu des enchaînements de dépressions qui nous ont permis évidemment d’aller assez vite mais dans des conditions limites : humides et mouvementées à bord du bateau. Si je dois en garder quelques images : de bons surfs, la vitesse incroyable, de l’eau qui coule sur le pont, les vagues, l’alternance du ciel gris et plus clair, et… le bateau de Gabart ! On commence néanmoins à être un peu fatigués de tout ça. Mentalement, ça use. Ça va faire du bien de mettre le clignotant à gauche, de retrouver des conditions un peu moins stressantes même si cela ne va pas être de tout repos non plus. La mer sera plus calme derrière le Cap Horn et les températures plus clémentes.

J’espère que son franchissement va bien se passer. Les choses sont un peu aléatoires, on ne peut pas tout contrôler, ce n’est pas exactement ce que j’aime. Les icebergs sont évidemment positionnés mais les growlers non, et si l’on s’en prend un, cela peut faire très mal. En attendant, rendez-vous la semaine prochaine le long des côtes de l’Argentine, pas très loin de l’Uruguay. On aura passé les 40es et gagné quelques degrés… Chouette ! »

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Voile - V. Globe : Gabart creuse (un peu) l'écart

François Gabart devance toujours Armel Le Cléac'h en tête du Vendée Globe. Les treize concurrents vivront le changement d'année en pleine mer.
François Gabart est toujours en tête du Vendée Globe. (D.R)








9,5 d'avance lundi matin... 20,2 lundi après-midi. François Gabart (Macif) est toujours en tête du Vendée Globe au pointage de 16h00 et a légèrement augmenté son avance sur Armel Le Cléac'h. Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) est toujours troisième à 364,3 milles du leader. Selon les organisateurs du tour du monde en solitaire et sans escale, Gabart et Le Cléac'h ont plus de trois jours d'avance sur le tableau de marche de Michel Desjoyeaux, vainqueur de l'édition en 2009 en 84 jours 3 heures et 9 minutes Du coup, l'hypothèse d'un tour du monde en moins de 80 jours n'est pas irréaliste. Le passage du Cap Horn devrait se faire mardi soir. L'Italien Alessandro Di Benedetto (Team Plastique), dernier du classement, pointe à 5 105,3 milles de François Gabart.

Pour les treize concurrents du Vendée Globe, place maintenant au réveillon du Nouvel An. Pour Jean-Pierre Dick, ce sera le cinquième en pleine mer. «Nous avons une chance extraordinaire, avec mes douze camarades, d'être en mer à l'autre bout du monde, a-t-il dit lors de la vacation de la mi-journée. C'est un réveillon original. Je vais regarder les étoiles, être tourné vers la nature. J'espère que la lune sera au rendez-vous ce (lundi) soir. On ne la voit pas beaucoup ces temps-ci. (...) Je me souviens d'un réveillon en mer où un copain m'a appelé à bord pour lancer le compte à rebours avant le passage à la nouvelle année. C'était un moment chaud à bord avec du vent et de la mer, c'était limite que le bateau ne parte à l'abattée et lui, il était à fond dans le réveillon. Nous étions tous les deux dans deux mondes totalement différents...»

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En Angleterre, on peut prendre deux cartons jaunes... et rester sur le terrain

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Publié le 31 décembre 2012 par Maxime Lambert





Jeremy Helan a rapidement écopé de deux cartons jaunes dans la rencontre qui opposait son club Sheffield Wednesday à Huddersfield samedi. Ce qui n'a cependant pas empêché l'attaquant Français, qui évolue en D2 anglaise, de terminer la rencontre à la surprise générale.
Avis aux joueurs français souhaitant s'exiler en Angleterre pour gagner du temps de jeu ou éventuellement, plus d'argent : Deux cartons jaunes récoltés au cours d'un match ne signifient pas forcément un retour prématuré aux vestiaires. Étrange non ? Pourtant, Jeremy Helan pourrait certifier sans problème cette particularité So British, lui qui a vécu l'expérience samedi dernier avec son club Sheffield Wednesday.
L'arbitre avait noté le nom d'un autre joueur
9e minute du match Huddersfield Town-Sheffield Wednesday comptant pour la 25e journée de Championship (D2 Anglaise) : L'attaquant passé par le centre de formation du Stade Rennais reçoit un premier carton jaune pour une grossière simulation dans la surface de réparation. Mais ignorant l'épée de Damoclès qui plane au dessus de sa tête à partir de ce moment, le joueur prêté par Manchester City se rend coupable d'un tacle d'attaquant (donc forcément en retard) sur un adversaire quelques instants plus tard. Le couperet tombe, deuxième avertissement donné par l'homme en noir et Jeremy Helan se retrouve contraint de laisser ses partenaires en infériorité numérique après 25 minutes de jeu.
Sauf que Mick Russell oubliait de brandir le carton rouge qui s'imposait, ce qui a permis à Helan de reprendre tranquillement sa place sur le front de l'attaque des Owls. Malgré les complaintes du camp d'en face, le referee restait droit dans ses bottes et ne signifiait pas la fin de la partie pour le jeune espoir Français. Privés de l'avantage numérique qui leur revenait de droit, les joueurs d'Huddersfield Town ne trouveront jamais la faille dans la défense des visiteurs et seront contraints au partage des points après un triste 0-0. Forcément, le staff d'Huddersfield n'a que très peu goûté la bévue du corps arbitral, mais Mick Russell, qui avait tout simplement noté le nom d'un autre joueur sur son carnet, s'est empressé de reconnaître son erreur après la partie, faisant ainsi amende honorable (vidéo).
Le précédent Graham Poll
Si cela peut rassurer le pauvre Mick Russell, pareille mésaventure était arrivée à l'un de ses confrères... et compatriote en 2006. Mais dans une rencontre d'une toute autre importance. Graham Poll qui dirigeait le match Croatie-Australie lors de la Coupe du monde en Allemagne, brandissait deux cartons jaunes à Josip Simunic durant la partie, sans indiquer le chemin du vestiaire au défenseur croate pour autant. Donc en connaissance de cause, quand l'ancien arbitre international a eu vent de l'affaire, il n'a pas tardé à voler au secours de son compagnon d'infortune.
"J'ai à la fois l'empathie et de la sympathie pour lui, ayant souffert de la même, quoique sur une scène bien plus importante. Les gens qui n'officient, et même certains qui le font, ne peuvent pas comprendre comment une telle erreur fondamentale de ne pas noter le bon numéro d'un joueur que vous avertissez peut se produire", a réagi Graham Poll dans la chronique sur l'arbitrage qu'il tient au Daily Mail sur le web avant d'ajouter : "Russell sait exactement à quel point j'avais été affecté à l'été 2006, lorsque j'ai fait exactement la même chose lors de la Coupe du Monde en Allemagne. Incroyablement, il était le quatrième officiel sur mon tout premier match après mon faux pas. Il m'a donné un grand soutien tout au long de la journée et nous avons longuement discuté de comment une telle erreur pouvait être faite. Malgré cela, Russell se retrouve aujourd'hui à en avoir fait de même".
Pour la petite histoire, Graham Poll avait tout de même expulsé Josip Simunic, puisque ce dernier avait réussi l'exploit d'écoper d'un troisième carton jaune dans les arrêts de jeu de la partie !Mais hélas, le mal était déjà fait... et en mondovision.